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La journée n’avait pas commencé de la meilleure façon que l’on puisse imaginer pourtant tu avais eu l’espoir qu’elle soit heureuse à un moment et tu y avais presque réussi, du moins c’était ce que tu espérais en l’emmenant à la plage. Tu l’avais amené dans un endroit que tu affectionnais tout particulièrement et tu t’étais dit qu’elle l’aimerait surement, t’avais entendu parler de ce truc qui se partage entre jumeaux et jumelles et t’avais espéré que ça marche vraiment. Et qu’elle joie quand tu avais vu sur le visage éteint de ta sœur un sourire qui commençait à se dessiner, tu avais presque réussi ta mission, presque parce que la journée était loin d’être terminée et que tu ne savais pas si l’humeur de ta sœur allait rester au beau fixe ou si elle allait fondre en larme ou quelque chose comme ça. « Bien sûr que oui je suis partante » et un immense sourire se dessinait sur tes lèvres, tu étais heureuse de savoir que cette théorie de jumelles étaient vrai, cela allait considérablement de facilité la tâche « J’en suis heureuse ma sœur, je voulais quelque chose qui te fasse oublier tes soucis, j’ai l’impression que c’est sur la bonne voie » tu lui répondais en décrochant un petit sourire amusé. Vous sortez de la voiture, tu la regardais remplissant ses poumons de l’air marin, tu ne cessais de sourire, ça te faisais tellement plaisir de voir que ça avait marché. « Tu sais quand je vois la mère, j'ai l'impression de me sentir chez moi, ça me manque un peu des fois mais bon avec les personnes que j'ai ici, ça comble un peu le vide. Au fait tu as dévalisé le magasin tout à l'heure ? » tu explosais de rire à la fin de sa phrase, tu regardais tes bras chargé par le paquet, effectivement, tu avais pris de quoi faire un vrai pique-nique et l’on ne pouvait dire que tu sois allée dans la demi-mesure. « On pourra venir plus souvent, j’adore la mer aussi, ça doit être un truc de sœurs ça. Oh ça ? Nooooon, c’est seulement pour qu’on ne meure pas de faim, ce serait tout de même idiot d’être dans un si bel endroit et de rien avoir à se mettre sous la dent, tu ne trouves pas ? » tu attendais que les voitures soit passées et tu traversais la route afin de rejoindre la plage.
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Je me sentais soudainement apaisée en voyant l'étendue bleue qui à la fin se confondait avec l'horizon. Cette beauté qui s'offrait à mes yeux me réchauffait le coeur, d'autant plus que ma soeur se trouvait à mes côtés. Je me demandais ce que je serais à l'actuelle si je ne l'avais pas retrouvée, elle n'aurait pas été là pour me soutenir dans cette mauvaise passe et je ne serais pas entrain de vivre cet après-midi que l'on pouvait considérer comme une renaissance à vrai dire. J'avais l'impression de découvrir un nouveau monde alors qu'en fait il s'agissait toujours du même mais comme j'avais bien trop vécu dans une période où tout me semblait terne, j'avais perdu toute notion du temps et d'espace. J'étais étonnée de voir que le lien unique qui unit des jumelles s'appliquaient aussi à nous malgré la complexité de notre relation. Mais j'étais soulagée car en ce moment c'est surtout de ma famille dont j'avais besoin. Voir que ma soeur m'accorde du temps, alors qu'elle n'en est pas obligé, je crois que je m'en souviendrai toute ma vie qu'elle ait eu la force et le courage nécessaire pour me relever. Qui plus est c'est qu'elle a réussi à me sortir quelque peu la tête hors de l'eau, en me montrant que cela ne servait à rien de me lamenter sur mon sort plus longtemps. Je me rends compte que Solweig n'aura pas voulu me voir comme ça. " Oui on aura d'autres occasions de revenir, j'y compte bien surtout si tu m'offres de quoi manger pour retrouver des forces. Un jour on pourra même se baigner. Ce serait une journée sympa à faire. " Je retrouvais enfin la vraie Nevada qui était enfouie au fin fond de mon âme durant ces dernières semaines. Je suivais Asha jusqu'à pouvoir enfin poser les pieds sur la plage de sable fin et le vent marin s'engouffrait à travers mes vêtements. " Merci pour tout vraiment. Je sais pas quoi dire de plus. " Je savais qu'après cette journée, j'irai mieux même s'il reste encore du chemin à parcourir.