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Les originesaméricaines, australiennes du côté de son père, irlandaises, écossaises, anglaises, juives ashkénazes du côté de sa mère
feat. brandon flynn
14 novembre 2001, à Boston
américaine
en couple avec Noura Lasri, hétérosexuel
undergraduate (3e année), s'oriente cependant vers des études d'astrophysique, travaille à l'administration de l'université d'Harvard en job étudiant
moyen depuis qu'il a renié son père
Le caractère
sociable · intransigeant · drôle · souriant · susceptible · ambitieux · lunatique · colérique · loyal · moqueur · investi · solaire · séducteur · sportif · passionné
Les anecdotes
- ( 01 ) L'histoire d'une nuit qui a changé le cours des vies de bien trop de monde. Une femme sans histoire qui rencontre un homme dans un bar. Le courant passe, ils finissent à l'hôtel, payé par monsieur. Il s'en va, laissant simplement une carte de visite avec son numéro. Il aurait bien aimé que ça recommence, c'était cool et ça le permettait de se changer les idées, de ne pas penser à cette famille qui l'attendait, avec ses deux gosses. Il les aime, mais ils pleurent un peu trop des fois. Mais cette nuit, il ne savait pas que ça allait redistribuer toutes les cartes. C'était la nuit où j'étais conçu. Moi, Kian Lockhart, le rejeton du père Lockhart. Pourtant il a assumé, il m'a reconnu, m'a pris sous son toit toutes les deux semaines, comme un père l'aurait fait normalement. Sa femme l'a pardonné son écart, même si à ses yeux, je reste la preuve de son infidélité. Elle doit souvent se demander où est passée la capote qui aurait permis que je ne voie jamais le jour... Mais j'suis là, et je fais chier un peu tout le monde, je sais. River est sûrement la plus calme, parce que c'est la plus jeune. A peine deux ans d'écart. Iwan c'est celui que je veux impressionner le plus. Il est fort, grand. Mon modèle. C'était pas facile pour lui de m'accepter, pendant longtemps j'étais pas son frère. Mais faut croire qu'un déclic s'est passé et je me souviens pas de tous les détails. Juste qu'on a fini par passer du vrai temps ensemble. Du temps qu'on passe entre frères.
- ( 02 ) J'étais pas là tout le temps, alors j'crois c'est pour ça que je ne voyais pas vraiment ce qui se passait sous le toit des Lockhart. Jusqu'au jour où j'entre dans la chambre d'Iwan, le découvrant en sang. Mes poings se sont serrés, la mâchoire également. C'était un état de colère que je ne me connaissais pas, du haut de mes huit ans. Des questions qui sont restées sans réponse dans un premier temps, pour m'épargner qu'il disait. Puis j'ai compris, deux-trois années plus tard, quand j'ai vu mon père s'essuyer la main pleine de sang et qu'Iwan était mal en point. C'était lui, le coupable, le bourreau. C'était lui qui s'en prenait à mon grand frère. Et j'étais prêt à lui foutre une raclée, avant que l'aîné ne me stoppe. C'était son combat, pas le mien. J'devais m'estimer heureux de ne pas m'être pris ce genre de raclée. Il fallait que je ferme les yeux, que je le laisse se démerder. J'écoutais, parce que c'était Iwan et que j'voulais bien faire les choses pour lui. Mais c'était dur. J'me renfermais quand il s'agissait de notre paternel, sentant cette fureur grandir contre lui. La haine, la rancœur et une colère monstre.
- ( 03 ) Le football américain, où je retourne chez ma mère. Ultimatum qui ne fait que baisser l'amour que j'ai pour ce géniteur qui devient de plus en plus un ennemi au fil des ans. Iwan partait pour la fac, River en avait encore pour trois ans de lycée et moi, j'étais encore un jeune pré-ado, voulant me lancer dans la boxe, suivre les pas de mon grand frère. Mais le père en a décidé autrement. Le football, où je reverrai plus ma fratrie. Les dents serrées, j'accepte, me lançant dans les entrainements intensifs, pour rendre "fier" le papa. Mais c'est pas pour autant que je stoppe la boxe. Au contraire, si Iwan était parti à la fac, il était toujours dans le coin et on passait du temps à s'entrainer, imaginer la tête du père sur ces sacs de frappe qui recevaient les coups. Je le détestais. Combien de fois j'ai du le dire ? Des milliers de fois ouais.
- ( 04 )Il fallait que je trouve un moyen de calmer cette colère, omniprésente dans ma vie. La boxe aidait mais pas tellement. Je crois que c'était à l'anniversaire de mes 12 ans que j'ai reçu le premier bouquin sur les étoiles. Bouquin intéressant qui m'a tout de suite plongé dans l'univers de l'astronomie et de l'astrophysique. Un domaine totalement différent du sport, mais qui me passionne plus que de raison. Va savoir, c'était sûrement pour ça que j'avais quand même des bonnes notes à l'école. Un rêve que de travailler dans ce domaine, et je me donne les billes pour. Le père n'aime pas ça, il préfère les choses concrètes. Mais je m'en fichais. Je lui donnais le sport, je prenais les étoiles. Parce que le soir, il n'y avait rien de mieux que de se poser sur le toit et de les observer, espérer un jour pouvoir les toucher.
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