(lukalia) hear me say

samedi 18 septembre 2021, the sun rock

@Lukas O. Spritz Cette impression de courir après le temps, même cette impression de courir après certains, c'est que tu ressens clairement depuis la rentrée depuis le début des cours. Complétement prise par tout ta campagne pour tenter d'être, une année de plus, à la présidence de la Pforzheimer House. Cette fois pas en présidente, mais en vice-présidence. laisser le rôle clé à un ami et toi tenter de t'accorder du temps pour des choses qui t'ont cruellement manqué l'an dernier. Le fait d'avoir abandonné la peinture, l'équitation, ouais la PfoHo t'as donné beaucoup mais t'as pris beaucoup également. Cette fois si ça doit se faire, tu veux que ce soit différent. Tu veux plus voir tes amis, ceux qui comptent, ceux qu'on toujours là, ceux qui sont loin de tes derniers problèmes du quotidien. Lukas. En fait. Tu devais le voir hier, tu devais provoquer ces retrouvailles avant de complétement… les oublier. Dans le mal, dans l'incompréhension la plus totale, comment t'as pu finir dans cet état après seulement deux verres ? T'as peur de ce qu'il a pu se passer, de ce qu'il aurait pu se passer, si jamais ton instinct de survie de n'avait pas conduit devant la porte de ton ami. Tu t'en veux d'avoir loupé le rendez-vous d'hier, mais il aurait été hors de question que Lukas te voit dans un tel état… il se serait inquiété tu le connais. Alors on prend les mêmes et on recommence, un jour plus tard et l'envie brulante de jouer au jeu du "tout va bien". T'aimes pas lui mentir, pas à lui, mais t'auras pas le choix. Tu sors de ton taxi et déboules au Sun Rock au pas de course, t'as ton permis maintenant mais toujours pas de voiture. C'est dans ta do to list de l'automne, te trouver une voiture même si t'admettras bien volontiers que t'aimes toujours autant te faire conduire partout tout le temps. Tu entres dans le bar en ce samedi soir, tes yeux parcourent les visages jusqu'à tomber sur le sien. Derrière le comptoir tu te files sans une once de gêne pour le rejoindre pour pouvoir lever les bras et aller dans ses bras. "Lukas !" t'as beaucoup de mal à reculer, sentir la chaleur de son corps contre le tien et l'odeur de son parfum te font du bien. Tu te sens en sécurité.

J'sais pas si tu m'avais oublié @Katalia Borgia, mais ton absence la veille s'était fait ressentir, j'avais besoin de toi, de te voir et peut-être même de savoir comment toi tu recevais ma nouvelle. J'étais pas le seul à recevoir la nouvelle de l'opération. Tu n'étais pas venus et tu avais voulu repousser à ce soir, c'était long foutrement long d'attendre. Les journées était difficiles. Avec un sentiment étrange. Comme une envie de sauter le temps et d'arriver directement à l'opération. Mélanger a l'envie que les journées soient plus longue encore pour profiter de Neal. Parce que j'ai du mal a croire tout se passera bien. Et pourtant je m'y efforce. Alors je t'attend Kat' le coeur un peu trop lourd. Je guette ton arrivé. Un sourire qui se dessine quand je te vois. Ouai ta présence me fait du bien. Kaaat' ton prénom raisonne comme un soulagement, ton corps dans mes bras qui serre un peu trop fort, j'ai pas envie de te lâcher. Elles me manquent ces soirées a deux Kat' elles me manquent nos soirée à savoir l'émission a regarder. j'espère que t'as pas mangé, j'nous aie préparé une table dans le bureau. sans vraiment te lâcher j'te conduit dans mon antre. Sur la table basse un rappel de souvenir. Ces lasagnes que tu aime tant.

@Lukas O. Spritz Ses bras qui refusent de te laisser reculer, tu le sens, alors tu restes, plus longtemps que jamais, et profites de cet instant qui te remplis un peu le cœur a toi aussi. "non je n'ai rien mangé depuis ce matin, je suis affamée. je savais que j'allais me régaler avec toi." Sourire qui sait pas cacher l'amertume dans ta voix. Souvenir de lorsque vous vivez encore ensemble, c'était pas si loin mais pourtant ça semble l'être. Cette époque te manque parfois, elle te manque beaucoup aujourd'hui.  Tu le laisses volontiers t'embarquer vers son bureau, où tu découvres sur la table basse le couvert dressé et un plat de lasagnes dont l'odeur vient déjà jusqu'à tes narines. "oh yes, trop bien !" il sait comment te faire plaisir. T'es fatiguée, épuisée, stressée, ça doit se lire sur ton visage pourtant tu fais bonne figure et lui souris doucement "on va s'installer ? assis toi à côté de moi." hors de question que tu ne te détaches de lui d'une semelle.

@Katalia Borgia T'avoir dans les bras apporte une certaine dose de courage et tu ne semble pas vouloir t'en détacher, alors je profite, même lors de l'invitation pour nous diriger dans le bureau. C'est pas malin. Alors que j'entendais bien qu'il y avait tant que chose caché derrière ce sourire. Préférant déposer un baiser sur ta joue et de t'entrainer à a ma suite. Je savais ce qu'il fallait pour te faire plaisir, la façon dont je devais agir pour t'accrocher et faire en sorte pour que tu te livre. Parce que t'en as besoin Kat' ça se voit. La fatigue se lit sur ton visage, qu'est ce qui ce passe? Et puis ce manque d'énergie dont tu fais preuve habituellement. Kat' qu'est ce qui ce passe? Bien sur que je reste à tes côtés. Prenant, place directement au sol, dos contre le canapé, la main tendu vers toi pour t'inviter à t'assoir à mes côtés. Une fois fait, je crois qu'inconsciemment on se blottit l'un contre l'autre comme si ça avait le pouvoir de rattraper le temps passé. T'as une mine affreuse Kat' Autant mettre les pieds dans le plat directement, de tout façon on y passera tout les deux. Dis moi ce que cache ton sourire. Tu le sais que ça ne marche plus depuis très longtemps déjà n'est ce pas? Attrapant le plat de lasagne pour que tu n'y trouve pas une distraction, prêt à te servir.

@Lukas O. Spritz Ces plaisirs simples qui font du bien, et l'impression d'entrer dans sa bulle, dans votre propre petite bulle. Oui t'en a besoin, et oui ça te fait tellement de bien. Tu lâches pas sa main et il t'invite à venir t'asseoir devant le canapé à ses côtés. Tu croises les jambes en tailleur et te écales légèrement jusqu'à ce que vos coudes et vos épaules se frôlent. Tu regardes ailleurs, droit devant toi puis sur la table, pas vers lui en tout cas, et ces mots te blessent. Tu fronces les sourcils avant d'enfin tourner la tête vers lui. "oui j'ai révisé toute la nuit, désolé pour mes cernes." tu plaisantes faussement avec un léger sourire. T'as pourtant passé presque une heure dans la salle de bain ce matin, bon sang tu vas changer de fond de teint celui ci est pourri s'il te trahis. Et voilà maintenant même en ton sourire, il ne croit pas. Tu soupires légèrement, prends un air étonné, sourcils redressés, comme si tu ne comprenais pas. Tu regardes vers le plat de lasagnes pour provoquer une diversion, mais trop tard il est déjà en train de le récupérer. T'as pas envie qu'il voit quelque chose ne va pas, t'es là pour lui pas pour toi.