RAFAEL SANTANA DE LA CRUZ ► Nick Jonas

Rafael est un bébé éprouvette. Son seul et unique but a toujours été d'être les pièces de rechanges pour son grand frère malade Roberto. Très jeune, il s'est senti seul, abandonné. Ses parents ne lui ont jamais vraiment montré d'amour, ou d'intérêt. Il n'existait que lorsque Roberto avait besoin de quelque chose. Il est forcément compatible à 100% avec Roberto. Le corps de Rafael très jeune est parsemer de cicatrices et de bleus régulièrement. Tout ce que Roberto subit, Rafael en subit la complémentaire. Name it, Rafael l'a probablement déjà donné. A 3 ans il donnait déjà de sa moelle, à 6 un bout de son foie, à 8 ans un de ses reins. Sa vie n'a jamais été de tout repos, dans cette famille qui se moquait royalement de lui. La vie de Rafael est l'hopital, il passe son temps dans la salle d'attente, dans le couloir, tant et si bien qu'au final les infirmières le prennent en pitié et s'occupent de lui, et c'est la seule attention qu'il connaîtra pendant des années. Roberto est conscient de la façon dont ses parents traitent Rafael qui n'a rien demandé, et comme Rafael ne refuse jamais rien (par pression plus que par bonté il faut l'avouer) il tente comme il peut d'arranger les choses. Roberto lui donne tous les livres qu'il prétend dévorer pour que leur mère lui achète mais il n'en lit pas un seul mot en général. Parfois un médecin regarde avec insistance Rafael pour s'assurer qu'il consent à tous ça, mais Rafael fait semblant, parce qu'il a assimiler depuis longtemps que sa vie ne vaut rien, qu'il n'a aucune utilité autre que sauver son frère. Sa vie n'est que solitude, tristesse, silence, douleur, hôpitaux et pas beaucoup d'amis de son âge. Rafael n'a pas le droit de faire des sports, ou des activités extra-scolaires, car Rafael doit être en forme, tout le temps pour pouvoir donner ce qu'il faut à Roberto quand ça sera nécessaire. Très jeune, il traînait si on peut dire sur internet, bilingue de naissance vivant en Amérique mais parlant espagnol exclusivement en famille, il s'amusait à traduire des textes, au début gratuitement, puis petit à petit il était rémunéré. C'est comme ça qu'à commencer son activité de traducteur  indépendant. Quand Rafael eut 12 ans, son grand frère finit d'agoniser et mourut pour de bon. Ce fut un soulagement pour Rafael, de se dire qu'il n'aurait plus besoin d'être piquer, prelever ou autre de sa vie. Mais ce soulagement fut de courte durée parce qu'il savait très bien l'horreur qui l'attendait par la suite avec ses parents négligents ses besoins. Rafael passa du garçon invisible au fautif qui avait laissé Roberto mourir, alors qu'il n'y était littéralement pour rien, rien n'aurait pu sauver Roberto mais ses parents ne voyait pas de cet oeil. Il passa de la solitude, à l'objet de la colère de ses parents, passant de commentaires désagréables progressivement à de la maltraitance physique et mental. Il tenta tout ce qu'il pu, être le meilleur en classe, être parfait, toujours poli, toujours serviable, toujours agréable, optimiste, mais cette mascarade fini de l'achever et il se perdit, n'en pouvant plus des traitements de ses parents, Rafael choisit à 14 ans d'aller vivre dans la rue. Il fugua, et ne retourna jamais d'où il venait. Rafael a toujours su que de toute façon ses parents n'allaient pas lui courir après. Il erra dans les rues, sous la protection d'un ainé qui le prit sous son aile. Il resta malgré tout peu de temps à la rue, avant d'atterrir dans un foyer où on lui ouvrit grand la porte. Ce fut une des premières fois de sa vie où Rafael fut traiter comme un être humain à part entière. On lui demanda son avis, s'inquiétait pour lui, pour ses notes, pour son avenir, ses fréquentations, etc.. L'apprentissage fut quelques peu difficile pour Rafael, mais il réussit à accepter les limites bien qu'il ne les appréciaient absolument pas. Pendant cette période de répit, Rafael tomba sous le charme d'une demoiselle aussi belle que brillante et pleine d'humour, et pourtant mise à l'écart des autres. Au début, il pensa que c'était à cause de la famille de la jeune fille, riche, peut être qu'ils étaient trop excentrique. Il ne s'en soucia guère, trouvant une valeur à ses yeux, la faisant sourire, rire. Elle lui faisait autant de bien qu'il lui en faisait. Ils devinrent très vite fusionnel, et inséparable ,faisant tout, tous les deux. Mais ce fut seulement quand Rafael fut trop impliqué émotionnellement qu'il découvrit ce qui se passait. Sa moitié, son tout, son adoré, était atteinte d'une maladie qui gagnait chaque jour du terrain. Pendant ce temps, une tante de Rafael le recueillit chez elle officiellement, devenant sa tutrice, ses parents déchues de leurs droits. Certes il avait près de 17 ans, mais cela fit un bien fou à Rafael, d'être avec de la famille, d'être accepté, et choyé comme il aurait dû l'être depuis le début de sa vie. D'un autre côté, sa vie partait en lambeau, sa petite amie déclinait, s'enfonçant un peu plus chaque jour. Mais Rafael ne quitta pas le navire, il était là pour elle, malgré l'école, chaque visite à l'hôpital, aux urgences, chaque vomissement, chaque craquage de la demoiselle, chaque moment de désespoir, il était là. Incapable de la quitter, toujours à la faire sourire, rigoler, oublier ce qui arriverait bientôt. Ils avaient prévu d'entrée à Harvard tout les deux, et ils y étaient acceptés, c'était merveilleux, mais la belle demoiselle était sur la fin. Rafael refusa d'aller à Harvard sans elle. Il réussit à lui organiser une expédition à Harvard pendant quelques heures, elle vécu son rêve, même si ce n'était pas vraiment comme ça qu'elle l'avait rêvé. Il la demanda en mariage à Harvard, elle accepta bien sûr, et ils se marièrent rapidement mais en faisant les choses en grand et rendant ce jour magique. Sur la fin, elle se débrouillait pour trouver une copine de remplacement à Rafael, l'envoyant a plein de soirée blind date, speed dating, ou de rencard trouver sur le net avec un profil. Il y allait uniquement pour pouvoir dénigrer toutes les femmes avec elle, pour la voir sourire et la faire rigoler encore un peu mais aucune n'avait d'intérêt pour lui. Alors elle passa aux dates avec des gars, pour rigoler, pour embêter Rafael. C'était une private joke entre eux, mais de l'extérieur les gens commençaient à traîner Rafael dans la boue et salir sa réputation à cause de ça. Il s'en fichait comme l'an 40. La seule et unique chose à laquelle il pensait était à garder, et profiter de la présence de cette femme. Et quelques semaines plus tard, au début de l'année, elle disparut de sa vie. Ce fut le début de la fin pour Rafael. Il se mit à boire, à prendre de la drogue, à sauter tout ce qui bougeait homme ou femme, à essayer tout ce qu'il pouvait pour effacer cette douleur qui l'accompagnait partout, et un soir, en désespoir de cause, il se tranchant les veines.
Ce fut sa tante qui le trouva in extrémis et le sauva. Il prit du temps pour lui, du repos sous surveillance psychiatrique, et quand il sortit, il continua de consulter un psy, tandis qu'il décida d'entrée à Harvard. Il eut l'extrême chance qu'on lui offre une seconde chance, surtout quand il expliqua en entretiens les circonstances de son abandon la 1ère fois, avant même d'avoir commencé à étudier.
Sa femme lui avait laissé une fortune, qu'il donna à toutes les oeuvres de charités qui lui tenait à coeur. Malheureusement les seules choses qui collèrent à sa réputation, furent son côté coureur de jupon, Playboy, Bad boy, junki, alcoolique, mentalement atteint, gigolo aussi. Apparemment les gens avaient surtout décidé de retenir le mauvais côté de Rafael, sans comprendre, sans savoir ce qui l'avait poussé à faire ce qu'il avait fait. Personne ne semblaient savoir qu'il avait essayé de mourir de désespoir d'avoir perdu la femme de sa vie, personne ne semblaient retenir qu'il avait donné la fortune légué par sa femme à des oeuvres de charités. Personne ne semblaient se souvenir que Rafael était un gars blessé par la vie, et qu'il faisait du mieux qu'il pouvait. Et puis un jour, il à  décidé de jouer avec sa réputation, d'assumer toutes les horreurs qu'on disait sur lui, sans chercher à rétablir la vérité, sans chercher à montrer qui il était vraiment.
Cela fait 5 ans qu'il est à Harvard maintenant.


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