guoliang + fuite nocturne.

Ce soir, j'ai recommencé. Je n'ai pas vraiment réfléchit en réalité. J'en avais simplement besoin pour tenter de laisser échapper toute ma colère. Depuis qu'il est mort, je passe certaines de mes nuits dans les ruelles sombres de Boston à la recherche de dealers. Evidemment, moi je ne veux pas consommer, pas quand cette merde à tué mon frère. Je veux aller arrêter ceux qui vendent à des gosses sans défense. Bien sûr, un jour je vais tomber sur plus fort que moi, mais ça me fait pas peur. Faut dire que je ne suis plus la même depuis que je me retrouve seule au monde. Je n'ai rien à perdre. Me voilà en plein milieu d'un échange et je lève les yeux au ciel, en me rendant compte qu'ils sont deux ce soir. Je demande au jeune de s'en aller parce que je ne veux pas qu'il lui arrive quelque chose. Je sais que ça va pas être facile, mais mes années de boxe et de karaté auraient du suffire. Ce qui semblait avoir bien commencé, semble prendre l'eau. L'un des deux m'attrape et quand je m'apprête à me prendre un deuxième méchant coup de poings, un homme débarque et vient à mon secours.

Les rues la nuit c'est bien différent le jour, à peine remis de ta blessure que tu décides d'une balade nocturne quitte à rencontrer des ennemis. C'est un peu ton boulot en même temps, côtoyer l'ennemi, enfin plutôt au plus tard, car pour le moment je ne suis pas dans les rangs, mais c'est mon rêve depuis bien longtemps entré dans l'armée d'où les entraînements et les blessures.

Ayant une brique de lait avec une paille en bouche, tu avances tranquillement, puis t'engouffre dans une petite ruelle,tu sais que ce n'est pas le chemin de ton appartement, mais ce n'est pas grave, tu connais le lieu comme ta poche, merci papa pour t'avoir envoyé ici à tes dix-sept ans et maintenant tu en as beaucoup plus, ce qui l'a d'ailleurs énervé de savoir que tu as choisis l'université d'Harvard plutôt que celle de Shenzhen, d'ailleurs tu préfères être loin de lui et suivre tes choix pour faire ta vie.

Tournant à droite, tu vois un jeune courir remontant rapidement la ruelle, manquant de te faire tomber au passage, tu le regardes arquant un sourcil, puis tu avances vers la ruelle, mais tu t'arrêtes pour admirer le spectacle un moment et écoutant les mots de la jeune demoiselle, ne pouvant t'empêcher de lâcher un rire faible. Tu vois qu'elle sait se défendre, mais rapidement maîtriser, tu poses ton lait et tu viens mettre ta casquette sur ta tête en plus de ta capuche, puis tu cours assez vite, posant ton pied sur le mur pour faire distraction et l'un d'eux viens pour essayer de me cogner, je commence en lançant une droite, puis un coup pile au plis du genou qui le fait plier au sol.

C'est minable de s'attaquer à deux contre une femme seule.

J'étais loin de me douter que ce soir, j'allais risquer ma vie. Je faisais ça depuis quelques mois et jusqu'ici je m'en étais toujours sortie. Bien sûr j'avais eu droit à quelques coups, mais cette fois ils étaient balaise. Je pensais dominer la partie, mais je n'avais pas pensé à couvrir mes arrières. L'habitude d'avoir toujours à faire à un dealer seul. Alors très vite, je me retrouvais immobilisé par mes agresseurs. L'un me tenait et l'autre me frappait. Les coups me faisaient atrocement souffrir, pourtant j'encaissais et gardais la tête haute. Je ne sais pas dans quel état j'allais finir. Au moment où je pensais que s'en était terminé pour moi, un autre homme fit son entrée. Il savait se battre. Je parvenais à me libérer et je regardais mon acolyte d'un soir. Tu sais que je m'en sortais pas si mal. Avec l'adrénaline, j'arrive à faire abstraction de la douleur, bien qu'elle soit bel et bien présente. Je vois les deux hommes nous faire face et je souris. On devrait en finir et pas rester dans le coin. Ce n'était jamais bon d'arrêter un trafique, ça voulait dire qu'il y aurait des répercutions. Je m'avance vers l'un des deux gars, celui qui me cognait deux minutes plus tôt. Je laisse toute la haine m'envahir, la mort de mon frère à cause de la drogue et je me jette sur lui.

Peut-être, mais tu vois tu as reçus des coups bien placé et je suis étonné que tu sois encore debout!

Tu termines, ton affaire avec le gars que tu as entre les mains, mais il arrive à s'échapper pour rejoindre son camarade, pour voir comment il va et nous regarde. Je les regardes en jetant un oeil à la demoiselle, qui semble oublié un peu les gars. Car avec ses mecs, une arme blanche n'est pas très loin.
Tu regardes la nana qui vient à se jeter sur les gars, tu te dis qu'elle est idiote. Tant pis pour toi si tu te prends une gifle. Tu te mets à courir, pour la prendre par la taille et tu regardes autour de toi pour la jeter sur des cartons sales, mais pour amortir la chute.

Tu regardes les deux, puis l'un des deux sors une arme blanche, tu souris et tu viens lui choppé le poignet pour lui faire lâché, tu mets une droit visant sous le menton et pile au pli de l'épaule. Tu en mets k.o un ce qui t'arrange.
Le second te regarde, puis fais une posture que tu regardes de façon étonné, tu soupire pour venir à faire un 360 degré et lui mettre ton pied sous le menton qui le rends k.o en une fois.

Pas de bobo? Je crois qu'ils vont être mal pendant un moment.

Tu leurs fait les poches, puis tu sors de la came, des papiers, une arme blanche et des portables. En te redressant tu regardes les portables, puis tu regardes la demoiselle.

Belle trouvaille, tu veux quoi? Par contre si tu vas à la police ne parle pas de moi. Je déteste la police, ils ne font rien pour nous. La preuve, ça grouille les rues de ses gars pour tuer des pauvres jeunes.