Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityI'll always run back, straight to you [avla]
-38%
Le deal à ne pas rater :
Ecran PC gaming 23,8″ – ACER KG241Y P3bip à 99,99€
99.99 € 159.99 €
Voir le deal


I'll always run back, straight to you [avla]

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

I'll always run back, straight to you | @Avery Langford
bruit sourd et strident qui retentissait, infiniment. scène qui se répétait inlassablement dans ta tête. les opales qui s'étaient écarquillées, prise de stupeur. n'ayant pas compris dans l'immédiat ce qui venait de se passer. souvenirs qui demeurent flous, incertains. le visage horrifié d'astra te restait en mémoire. te souvenant d'avoir trébuché, perdant l'équilibre, percutant le mur de plein fouet derrière toi. silence qui s'en suivit s'était éternisé. ta paume  instinctivement posée sur ton ventre. trou béant qui s'était formé à l'endroit où la balle s'était logée. liquide rougeâtre qui s'écoulait à profusion. et la voix d'astra qui scandait ton prénom. te suppliant de rester avec elle. murmurant le prénom d'avery dans ton agonie. spasmes d'une main tendue vers ce visage que t'apercevais. convaincue dans ta tourmente que c'était celui de ton petit ami. perte totale de mémoire juste après. les ténèbres pour seule compagnie. te torturant l'esprit. perdant progressivement l'envie de lutter, de te battre contre cette noirceur qui s'efforçait de te maintenir dans les profondeurs. tu manquerais à personne. voix irréelle et sournoise qui n'avait cessé de te le répéter. et t'avais fini par y croire. abandonnant toute envie de vivre. jusqu'à ce que le bruit familier de ses lèvres qui prononcent ton nom caresse ton palpitant endormi et anesthésié. avery. il était là. tu pouvais le sentir. l'espoir vient se frayer un passage sur ce chemin tumultueux. pouvant enfin entrapercevoir la sortie...

t'ouvres brutalement les yeux. essayant de t'habituer progressivement à cette nouvelle luminosité. le crâne en lambeaux dû à un tapotement incessant. bourdonnement dans les oreilles désagréable. le corps endolori. douleur lancinante qui venait de se réveiller au niveau de ton abdomen. probablement là où t'avais reçu la balle. la gorge sèche, tu tentais de t'acclimater à ce nouvel environnement. les sens ankylosés. tu sens les pulsations de ton coeur s'emballer, le stress prenant possession de ton être. ton visage désorienté qui finit par se baisser pour en rencontrer un autre. t'ouvres la bouche mais les mots restent suspendus dans ta gorge. coincés, rien ne semblait vouloir sortir. alors tu tends ta main pour venir la poser sur ses cheveux. espérant le réveiller en douceur.  

:copyright: lumos solem.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

I'll always run back, straight to you | @Layla Rothschild
Elles se sont fatiguées à te dire que tu ne parlais pas pour rien, les infirmières. Qu'une part d'elle pouvait t'entendre, sentir ta présence. Pourtant c'est dur, car son petit corps semble comme endormi, dans un profond sommeil sans réveil. T'aimes pas la voir comme ça, tout ses tubes autour d'elle. On te dit que ça ira, que son corps a besoin de reprendre des forces avant de se réveiller, que les conséquences physiques seront minimes. Mais qu'en est-il des conséquences psychologiques ? Pour ça, pour le savoir, il faut qu'elle se réveille. T'es encore là, trois jours après le fameux coup de feu qui a mis ta copine à terre. A son chevet à prendre sa main, aujourd'hui c'est beaucoup plus calme car beaucoup son partis en cours ou à leurs occupations. Toi tu sèches les cours, t'en a rien à foutre, rien n'est aussi important à cet instant qu'elle et sa santé. Tu parles, racontes des choses banales, des choses plus profondes, lui avoues qu'elle doit se réveiller et vite, que tu pourrais pas continuer très longtemps sans elle… Le genre de choses que vous ne vous avouez jamais mais que t'as envie de lui dire maintenant. Tu prononces plusieurs fois son prénom, comme pour l'appeler, pour l'interpeler, peut être qu'elle répondra cette fois… Et puis tu sursautes, car elle ouvre vivement les yeux. "Layla !" tu prononces encore, cette fois ton ton n'est plus digne d'une caresse mais pris de surprise. Elle s'agite, panique, ouvre la bouche mais rien n'en sort. Tu te lèves par automatisme pour que ton visage entre dans ton champ de vision, et tu resserres sa main dans la tienne pour attirer son attention et la calmer. "Layla c'est moi Avery, tout va bien, t'inquiète pas t'es en sécurité." tu lui souris mais t'as la lèvre supérieure un peu tremblante, pris d'un stress monstre, d'appréhension de peur, t'as eu tellement peur pour elle.

:copyright: lumos solem.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

I'll always run back, straight to you | @Avery Langford
Layla ! sa voix familière et rassurante finit par te parvenir. soixante-douze heures passées sans l'entendre, ton coeur se réchauffant instinctivement. tes pensées brouillées et désorganisées se réarrangent en quelques secondes pour te concentrer sur cet être qui avait bousculé ton monde. se tenant assis devant toi, esquissant un mouvement dans ta direction, ses iris inquiets plantés dans les tiens. tu demeurais complètement désorientée. déboussolée. ton corps réagissait défavorablement à la masse de médicaments que t'avais ingurgité par voie intraveineuse. spasmes incontrôlables qui te faisaient trembloter. le regard perdu dans le vide qui finit par s'accrocher au sien, tandis qu'il attrapait ta main. geste qui vient immédiatement apaiser les battements frénétiques de ton palpitant déchainé. ton visage s'illumine, arborant un sourire non sans difficulté rassuré. "av... avery ?" tu tentes de parler, les mots se muant en une toue étranglée. le souffle court, t'arrives pas à maitriser ce flot d'émotions qui t'envahit. "qu'est-ce qui... s'est... passé ?" larmes de panique qui jaillissent, s'écoulant le long de tes joues.  

:copyright: lumos solem.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

I'll always run back, straight to you | @Layla Rothschild
Tu te sens complétement depassé, débousolé par la tournure des évènements. Comment est-ce qu'il a pu lui arriver un truc pareil ? Et si jamais… elle ne s'était jamais réveillée ? Tu paniques comme un dingue, t'as un énorme coup de chaud tout d'un coup mais tu ne dois sous aucuns prétextes le montrer. Non Layla ne doit pas comprendre que t'es à deux doigts de peter un câble à cause du stress, de la peur, maintenant du soulagement de voir ses yeux s'ouvrir sur toi. Le soulagement passe vite, car maintenant l'inquiétude prend le dessus. Elle tente de parler mais sa voix peine, tu te penches et viens glisser une paume sur sa joue "ça va ça va, tout va bien, essai de respirer tranquillement." ta main qui tient la sienne va vers le bouton qui permet d'appeler les infirmières. Elles seront là d'une minute à l'autre, le médecin aussi, ils sauront lui expliquer avec les bons mots et surtout le bon ton. Toi t'es incapable de retrouver la parole, cette dernière étant volée par tes larmes à toi aussi qui se mettent à couler.
(…)
vendredi 17 septembre
Déjà une semaine et c'est le jour-J. Tu presses le pas pour aller retrouver ta petite lionne en cage, qui depuis plusieurs déjà fait des pieds et des mains pour sortir d'ici. Tu peux comprendre, tu comprends totalement. Tous tes passages à l'hôpital se sont terminés de la même manière, toi et tes grands rêves d'évasion. Mais Layla c'est différent. Elle n'est pas ici pour une fracture à la cheville et des points de suture sur le coude, non non, elle est là pour une balle. Dans dix ans peut être que vous en rigolerez ensemble, de vos blessures de guerre, mais pour l'instant c'est bien trop tôt. Tu entres dans l'hôpital et vas rejoindre sa chambre, tu connais le chemin par cœur. Hier elle avait ses dernières radios et échographie pour s'assurer que tout va bien. Ce matin rendez-vous avec le médecin qui pourra donner son go pour la sortie. "salut bébé, t'as bien dormi ? prête pour le grand jour ?!" tu lances avec un grand sourire en rentrant dans la cambre et en allant l'embrasser. "j'ai réservé dans ton restaurant préféré ce midi." des sushis, évidemment. "bonjour Docteur Williams." tu salues poliment l'homme lorsqu'il rentre dans la chambre.

:copyright: lumos solem.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

I'll always run back, straight to you | @Avery Langford
incapable de contenir ton excitation. l'impatience qui se traduit dans tous tes gestes. impétuosité qui contrôle la moindre pensée. les opales avides qui ne quittaient pas la porte d'entrée une seule seconde. l'espoir qui renaissait dès que t'apercevais une âme s'avancer vers toi. pour disparaître quand tu te rendais compte qu'il ne s'agissait que d'une infirmière. il allait arriver. il te l'avait annoncé. alors tu l'attendais. fébrile. irascible. espérant qu'il reprenne enfin ses esprits pour venir t'enlever de cet enfer. littéralement enfermée dans une prison. le médecin était censé venir vous rendre visite pour vous faire part de son avis concernant ton départ. tu le sentais. t'allais enfin pouvoir quitter cet endroit. chaque fibre de ton corps te l'affirmait. les doigts qui tapotent nerveusement le bord du lit. incapable de rester concentrée. "salut bébé, t'as bien dormi ? prête pour le grand jour ?!" coins de tes lippes qui s'étirent inexorablement en reconnaissant cette voix. son visage qui vient d'apparaitre dans l'encadrement de la porte. soupir soulagé qui filtre tes lèvres. "t'en as mis du temps chaton.... je m'inquiétais..." tu râles à moitié, les bras croisés. lui offrant une mine boudeuse. celle qu'il l'adorait faire disparaitre rien qu'en venant capturer tes lippes. goût inachevé qui demeure à chaque fois qu'il y mettait fin en s'écartant. "viens par là toi c'est pas assez" tu l'ordonnes en tirant sur le pan de son tee-shirt. reprenant possession de ce qui t'appartenait. la passion qui s'imprègne dans chaque caresse. dans chaque baiser. "voilà c'est... mieux" tu t'écartes à ton tour, reprenant ton souffle. t'as pas le temps d'ajouter quoi que ce soit sur votre destination de la soirée, le médecin finit par se pointer. la mine déconfite. les traits durs et sérieux. ta respiration qui se coupe net quand il ouvre la bouche. longtemps tu l'écoutes parler. vous expliquer ce qui s'était passé le soir de l'opération. les conséquences qui entravaient votre destin. qu'avait-il dit ? tes doigts lâchent brusquement ceux d'avery pour venir les porter à ta bouche.  

:copyright: lumos solem.
(Invité)
La Doyenne

Âge : 57
Lieu de naissance : Boston
Quartier d'habitation / Colocation : mon bureau, j'y vis, y a quoi.
Situation sentimentale : mariée, bien entendu
Études / Métier : doyenne de l'université la plus prestigieuse au monde
Date d'inscription : 29/12/2011
Pseudo & Pronom(s) IRL : -
Icon : I'll always run back, straight to you [avla] VGUnHBxM_o
Faceclaim : viola davis
Crédits : polaroid paper (avatar) et prima luce (icon)
Multicomptes : x
Description (1) : I'll always run back, straight to you [avla] Giphy
Warnings : WARNING // concernant (personnage) écrire iciTRIGGER // refuse de jouer ; écrire ici

RPS : 6611
Messages : 48920
Préférences de jeu
veritas
La Doyenne
est en ligne
Compte fondateur
Le membre 'Layla Rothschild' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


'REUSSI/ECHOUE' :
I'll always run back, straight to you [avla] 1442679900-fail2
(La Doyenne)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
tw : fausse couche


I'll always run back, straight to you | @Layla Rothschild
Quelle va devoir rester une nuit supplémentaire, qu'elle doit rester sous surveillance… les mots arrivent comme un flot d'informations incompréhensibles, et une mauvais nouvelle pour toi, pour elle. Mais qu'est ce qu'il se passe ? Le médecin a une voix très posée, presque mécanique. Rien ni personne n'aurait pu vous préparer à ce qu'il allait arriver.
Le bébé. Il y avait un bébé. Il n'y a plus de bébé. Tu déglutis difficilement, les yeux qui se retrouvent noyés d'émotion, ta main qui broie la sienne, le cœur qui s'arrête. Elle lâche brusquement tes doigts, tu te retrouves encore lesté, comme abandonné. Par cette nouvelle, par cette perte, maintenant par elle. Tu fais un pas en arrière, recherches à l'aveugle derrière toi le dossier de la chaise que tu tires pour venir t'y asseoir devant son lit. Le médecin explique les choses, encore et longuement, puis il finit par partir. Une main sur l'un des barreaux encadrant le lit, le poing qui se resserre sur ce dernier, le raz de marée d'émotions contradictoires qui s'emparent de toi. Le choc, la peine, la colère. Ton regard humide remonte sur elle, sur son visage avec lequel tu partages le chagrin, puis il glisse jusqu'à son abdomen qu'il fixe un peu trop longuement, avant de finalement disparaitre dans tes mains tremblantes. Tes épaules sont agitées de sanglots, tes jambes se dérobent sous tes hanches et t'as toujours une cette main qui remonte et qu'est comme à la recherche de la sienne. Elle n'était pas prête à avoir un enfant, t'étais pas prêt à avoir un enfant, vous étiez encore moins prêts à découvrir le deuil ensemble.

:copyright: lumos solem.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
tw : fausse couche


I'll always run back, straight to you | @Avery Langford
tourbillon d'émotions qui se succèdent les unes après les autres. cette joie inexplicable de retrouver l'homme qui t'espérait deviendrait le dernier qui partagerait ta vie. ce manque indescriptible de le sentir à nouveau contre toi. autre absence qui fait son apparition. celle dont t'aurais jamais soupçonné l'existence. jusqu'à maintenant. incompréhension qui se peint sur ce visage terrifié alors que le médecin finit par sortir de la pièce. ton teint devenu livide. les opales qui perdent de leur éclat. tes doigts qui lâchent promptement les siens. ayant cette terrible sensation que tout était de ta faute. poids d'une culpabilité qui semble prendre forme tandis que tu tournes ton visage anéanti vers la fenêtre. prenant plusieurs inspirations, tentant de mettre de l'ordre dans tes pensées. t'avais mal entendu. cette vérité là ne pouvait être vraie. parce qu'elle faisait beaucoup trop mal. parce que t'étais pas certaine d'en ressortir complètement indemne.  ton regard qui dérive vers cette main qu'il tend vers toi. cette main qui recherche désespérément la tienne. tu ne sais pas si c'est une bonne idée. après tout, t'es responsable de ces larmes qui menacent de jaillir. t'es coupable de cette souffrance que tu lui imposes. "j'ai besoin de prendre l'air..." tu murmures, cette envie de vomir qui ne cesse de s'agrandir. continuellement. tu retires tous les pansements qui te relient à ta perfusion avant de sortir du lit. désirant fuir cet endroit. cet enfer. et ne plus subir ce regard déchirant qu'avery t'offrait. tes jambes ankylosés qui peinent à supporter ce poids. tu titubes, tu tombes par terre. "putain !" cri du coeur qui sort de lui-même. horrifiée. terrifiée. "je suis tellement désolée avery... tellement désolée".  les larmes s'échappent. témoin de cette douleur lancinante qui broie ton coeur. qu'alliez-vous devenir après ça ? avery serait-il un jour capable de te le pardonner ?    

:copyright: lumos solem.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
tw : fausse couche


I'll always run back, straight to you | @Layla Rothschild
T'es complétement dépassé par la situation, à mille lieux de voir les choses de façon rationnelles. C'est un choc, un véritable choc, une perte quand vous n'étiez même pas au courant que vous aviez tout, ensemble. La confiance, la patience, l'amour, l'avenir. T'as l'impression qu'on vient de te voler le dernier, ressentir pour la première fois de ta vie le deuil de ce que vous auriez pu partager ensemble. Ta main reste vide, elle ne la prend pas. T'as la sensation d'avoir tout perdu même elle. Elle s'agite et tu redresses pas tout de suite le visage, parce que tu veux pas qu'elle te voit pleurer. Elle ne t'a jamais vu dans cet état et quelque chose te pousse à vouloir te montrer fort. T'en est incapable ceci dit. T'as besoin de sa main, t'as besoin d'elle, mais elle ne te la donne pas. Tu sursautes lorsque t'entends les bips d'habitude réguliers de la machine s'énerver. Les sourcils froncés tu remarques qu'elle a arraché ses perfusions. Tu te redresses pour la rejoindre de l'autre côté du lit, mais pas assez vite car elle tombe sur le sol dur et froid. Tu vas la ramasser, petit chose fragile incapable de tenir sur ses jambes. Tu vois flou, plus rien n'est clair, les larmes cachent tout et ton cœur tambourine jusque dans tes tempes. Tu la tires pour qu'elle se redresse, la force à passer ses bras sur tes épaules et entoure sa taille avec tes avants bras. Elle s'excuse, tu comprends pas de quoi "arrête, c'est moi qu'est désolé…" pour sa perte, pour votre perte. T'aimerais tellement être capable de lui dire autre chose mais t'arrives pas. "rassie toi, je vais ouvrir la fenêtre." sans être pourtant foutu capable de la lâcher, comme si t'avais peur qu'elle disparaitre ; qu'elle disparaitre comme cette image que vous auriez pu avoir, que vous avez perdu.

:copyright: lumos solem.
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)