Clumsiness when you hold us ✧. ❛ Catherine

Vendredi 10 Septembre, 10:46 a.m
Salle commune, Harvard Kennedy School of Gouvernment

Les cours n’ont repris que depuis quelques jours mais la reprise était loin d'être en douceur, un dossier à apprendre par coeur pour peut-être avoir la chance d’entrer dans le tribunal pour défendre l’accusé. Hors de question que ça te passe sous le nez. Pour ce faire respecter, il faut montrer dès le départ que tu es la plus forte, mais tu as beau relire ce dossier, il semble être coupable jusqu’au bout des ongles. Un café pour t’aérer l’esprit, voilà de quoi tu as besoin. Les pieds sur la table, le café à la main prêt à le porter à tes lèvres sauf que celui si te glisse des mains venant s’écouler autant sur ton dossier que sur ton tailleur impeccable.  Dossier que tu arrives à sauver majoritairement de justesse même si celui-ci est quand même un peu touchant, on ne peux pas en dire autant de ton tailleur. « Nan ! putain. » dis-tu t’en foutant un peu de déranger la salle commune qui travaille. Dépité de ta maladresse, tu soupires en regardant le désastre. l’année commence bien.



#rplibre

Les cours avaient commencé depuis quelques jours. Catherine s’était rendue à la salle commune mais pas pour travailler, simplement se trouver au milieu des gens qui se trouvaient dans la même partie d’Harvard. Elle aimait cet esprit de groupe, et la salle commune était franchement agréable. Elle feuilletait nonchalamment un roman quand elle leva la tête avec surprise. Une fille venait apparemment de renverser son café sur elle. Kate ne savait pas bien quoi faire pour l’aider mais elle se trouvait assise très proche d’elle et personne ne semblait avoir l’intention de bouger. Alors elle ferma et son bouquin et se leva pour parcourir les quelques pas qui la séparaient de l’étudiante.

- Tu as besoin que je t’apporte quelque chose peut-être ? Pour te changer ou éponger tout ça. J’espère que le café n’était pas brûlant.

Vendredi 10 Septembre, 10:46 a.m
Salle commune, Harvard Kennedy School of Gouvernment

Une année qui sera encore sous le signe de la réussite, et si tu dois écraser plus d’une personne pour y arriver, tu le feras sans aucune hésitation. Dans l’arène, tu es un requin prêt à tout pour te faire une place. Prête à devenir la prochaine Annalise Keating et si tu dois te salir les mains, tu n’hésiteras pas non plus. Pestant contre toi même pour ta maladresse, ton café sur tes genoux et sur ton haut blanc ça sera plutôt difficile à sauver. T’es yeux se lèvent sur l’inconnue qui vient d’arriver vers toi, tu étudies sa question. et regarde ses vêtements impeccables. « J’ai besoin de nouveaux vêtements, les miens sont foutus. Si tu veux m’aider, je veux bien tes vêtements ! » Agacé par ta connerie, heureusement que ta présentation du jour est terminée, mais il te reste un cours dans moins d’une heure et pas le temps pour toi de rentrer chez toi. Chemise que tu retires en plein milieu de la salle commune, loin d’être pudique. C’est vers l’évier que tu te rends pour nettoyer ton chemisier. Tu ne sais pas vraiment quelle réponse elle attendait mais elle semble interloquée par ta demande. « C’est juste que j’ai une présentation ultra importante cette après midi, je ne peux pas me présenter de la sorte. » mensonge évidemment mais ses vêtements t'éviteront de te ridiculiser avec ta marc de café.



@Catherine E.D Windsor

Interloquée par sa demande, Kate resta sans voix une seconde ou deux. Mais en fait, c’était pas assez logique. D’un côté Catherine était interloquée par la réponse mais en même temps celle-ci était complètement en accord avec la question.
Elle regarda avec étonnement l’étudiante enlever sa chemise devant tout le monde et aller la passer sous l’eau.

- Bon, pas de soucis. Mais je ne vais pas me déshabiller devant tout le monde, je vais aller me cherche d’autres vêtements à la Currier, ma maison. Je vis sur le campus. Tu veux m’accompagner ou attendre ici ?

Catherine attendit la réponse de son interlocutrice pour sortir de la salle commune, avec ou sans elle. Elle alla juste récupérer le livre qu’elle avait laissé sur le fauteuil et se plaça près de la porte.

Vendredi 10 Septembre, 10:46 a.m
Salle commune, Harvard Kennedy School of Gouvernment

Tu oses demander ses vêtements même si tu ne la trouves pas forcément habillé à ton goût, peut-être qu’elle osera, mais tu penses que non. Sa tête ne t’es pas complètement inconnue mais tu penses bien ne jamais lui avoir parlé. Demande que tu oses sans aucun gène. «Laisse tomber, je n’ai pas vraiment envie d’attendre pendant une demi-heure le temps que tu fasse ton aller-retour. J’irais piquer une blouse à la fac de médecine » Tu t’obstines à essayer de nettoyer la tache avec de l’eau froide peut-être arriverait tu as le sauver. Tu attends qu’elle soit revenue vers toi avant de lui tendre une main pour la saluer. « Nevada John Fitzgerald Kennedy ! » l’habitude de te présenter avec ton nom entier pour que l’on sache qui tu es. « Tu es ? »



@Catherine E.D Windsor

Ok. À sa guise. Si une blouse lui va, tant mieux. Il faut juste espérer que la tache ne s’incruste pas dans le tissu. Elle regarde d’abord l’autre étudiante galérer un peu en se demandant si la tache finirait effectivement par partir et finit par s’approcher pour, peut-être, proposer son aide. Mais avant qu’elle n’en ai eu le temps, l’autre étudiante lui tend la main. La princesse la saisit et se présente à son tour, sur le modèle proposé par sa camarade.

- Catherine Elizabeth Diana Windsor.

Étrange rencontre. Elles ne sont pas seules dans la salle commune où d’autres étudiants travaillent, rient ou lisent un livre. Étrange rencontre de deux jeunes femmes de grandes familles, américaine et britannique, près du lavabo d’une salle commune.

Vendredi 10 Septembre, 10:46 a.m
Salle commune, Harvard Kennedy School of Gouvernment

Une blouse de médecin ça envoie quand même pas mal et tu as plus de chance d’apprécier que ce qu’elle peut te ramener, imagine une couleur qui ne te va pas au teint, l’horreur. Tu fronces les sourcils en entendant son prénom, voilà pourquoi son visage ne t’était pas inconnu alors. Vous aviez déjà dû vous rencontrer lors de diner important, sûrement croisés mais tu ne te souviens pas lui avoir déjà parlé. « Je sentais bien que ta tête ne m’était pas inconnue. » tu t’avances vers la sortie de la salle après avoir remis ton chemisier même si celui-ci est fort transparent à cause de la tache d’eau. Tes dossiers en mains tu part vers la fac de médecine pour te revêtir d’une blouse. « Tu fais du droit également ? » savoir si c’était une concurrente que tu allais devoir écraser peut-être dans un futur proche ou alors un autre métier qui peut faire d’elle une alliée, il faut toujours se renseigner.



@Catherine E.D Windsor

Elle ne cilla pas en apercevant les sourcils de la jeune femme se froncer, elle finissait par être habituée à voir les américains froncer les sourcils en l’apercevant.
Souvent ils faisaient le rapprochement à son accent très particulier, presque unique. La première phrase prononcée devenait aussi des plus classiques pour les oreilles de l’anglaise.
Elle n’avait pas trop idée pourquoi elle continuait de suivre l’américaine vers la fac de médecine, ça n’était pas à côté. Sûrement parce que celle-ci n’avait pas l’air décidée à couper le contact et qu’elle semblait si déterminée à vite atteindre son but que Catherine n’avait eu le choix que de partir sans dire au revoir, complètement impensable, ou de la suivre, plus poli.

- Troisième année de politique et économie internationale. T’es sûre que t’as le droit de prendre ce truc ?