❝ let's do it in an art gallery, i mean
you deserve to be pinned up against a wall ;
you are a masterpiece.
naissance
Le 17 JUILLET 1998, au coeur d'un été encore tempéré à New York, l'accouchement difficile de la benjamine des Fisher a bien failli coûter la vie à la mère comme à la fille ; elles en ont gardé des cicatrices, césarienne jusqu'au nombril pour maman tandis que Willow, elle, dissimule deux petits ronds de peau dénués de cheveux au-dessus des tempes, là où les médecins ont placé des électrodes et lui ont administré le choc qu'a brûlé ses racines mais sauvé sa vie, qu'apparaissent parfois quand elle s'autorise des coiffures hautes.
nom(s) & prénom(s)
FISHER, un nom de famille qu'elle porte toujours avec fierté malgré le poids qu'il a pu représenter dans ses tragédies, nom d'une famille de diplomates ayant fait la une des journaux dans les années 2000, dans le flot de faits divers que devenaient déjà les infos de l'époque. WILLOW, un prénom auquel tenait sa père, prénom que portait la grand-mère de la petite fille, qu'a pris la place de MICAH, que sa mère a concédé à ne garder qu'en second prénom.
nationalité(s)
AUSTRALIENNE, bien que née aux États-Unis, c'est de la nationalité de son père qu'elle a hérité ; et avec elle, de son immunité diplomatique. L'Australie, elle y a vécu deux ans avant de la fuir, besoin irascible de s'évader d'un cocon transformé en nouvelle prison, de s'échapper de cette constante surveillance mise en place par son père.
origine(s)
Des deux côtés de la famille et malgré des liens en Australie, terre d'accueil de ses grands-parents paternels, Willow est d'origine AMÉRICAINE : sa mère a grandi dans les environs de Tucson, en Arizona, avant de s'envoler à la découverte du monde et d'entrer en collision avec son père.
orientation sexuelle
Y'a pas eu d'évidence, de réalisation juvénile sur sa sexualité, rien qu'des doutes et des questionnements qui perdurent encore aujourd'hui. En découverte d'elle-même, de cette BISEXUALITÉ qu'elle assume pas en s'donnant toutes les excuses, à s'demander si c'est pas seulement d'Elle dont elle a envie et d'personne d'autre.
statut amoureux
EN COUPLE avec un homme qu'elle a rencontré quand elle avait 19 ans. Noah, pilote de ligne américain d'origine kino-congolaise, a eu la patience et la douceur de dépasser les barrières et les craintes d'une Willow encore en train de combattre ses traumatismes ; si elle a pu s'en détacher et s'épanouit désormais sous la couette, c'est grâce à lui et à sa tendresse. Plus de trois ans qu'ils sont ensemble et, contre toute attente, l'amour qu'a foutu le camp de son côté, qui ne laisse plus que cette peur d'avancer sans lui et qui se laisse convaincre par l'attachement de Noah et à Noah qui persiste.
études
Elle entre en 6è année d'ARCHÉOLOGIE, un domaine qui la fascine et la passionne depuis qu'elle est gamine et qu'elle a visité son premier musée. Férue d'Histoire comme d'histoires, rêveuse qui se perd dans les détails de ce passé révolu, elle a pas hésité avant de choisir son domaine d'études.
bourse
AUCUNE, la totalité des études de Willow ont été financées par son père, de même qu'une partie de ses dépenses notamment pendant son année à l'étranger.
statut social
AISÉ, Willow a jamais connu de problèmes d'argent et n'l'a jamais non plus pris comme une finalité. Ça veut pas dire qu'elle vit dans l'excès, bien loin de là, juste qu'ce n'est pas une inquiétude qui l'habite.
job étudiant
Depuis qu'elle est rentrée de Paris, elle travaille comme GUIDE au Musée des Beaux-Arts de Boston, le plus souvent entre ses cours ou le week-end, à aiguiller et partager ses connaissances des oeuvres d'arts et autres artefacts du MFA auprès de touristes comme de locaux curieux.
maison
La ADAMS HOUSE comme une évidence, une des rares communautés dans lesquelles elle ne se sent pas jugée pour l'irrationalité dont elle peut parfois faire preuve, qui comprennent son besoin constant d'évasion.
admission à harvard
Studieuse, Willow l'a toujours été, surtout dans les sujets qui la passionnent. Intégrer Harvard, l'université dans laquelle sa mère a étudié, n'était néanmoins qu'un fantasme pour la rouquine avant qu'elle n'y soit formellement acceptée ; l'intégrer en tant qu'étudiante en archéologie, l'domaine même que maman encourageait auprès de sa fille, dont elle écoutait les histoires avec une attention sans faille et dans laquelle elle la rêvait déjà adulte et épanouie, ça a carrément été comme un rêve éveillé. Ces études, ce sont aussi celles que son frère pourra jamais faire, lui qu'avait toute l'ambition du monde avant d'perdre pied, pas fan d'histoire mais terriblement doué dans tout ce qui touchait la musique. Et puis, Harvard, c'était aussi
ailleurs, la promesse de nouvelles découvertes, d'une nouvelle vie dans cette quête de renouveau et de liberté. Le processus d'admission s'est étrangement bien passé, l'essay de la rouquine abordant sa passion pour l'archéologie et l'importance pour elle de poursuivre une carrière dans le domaine, et l'entretien a fini de sceller son inscription.
caractère du personnage
Elle veut pas être spectatrice de sa vie, Willow ; elle veut vivre, vivre plus que se venger, vivre pour dépasser et pour profiter.
Parce que la vie est trop courte, qu'elle s'répète quotidiennement pour sortir de sa douce coquille. Grande rêveuse, elle voudrait avaler le monde tout entier, tout en ayant peur de c'qu'il pourrait lui faire en retour ; elle voudrait tout tester, tout expérimenter, en ressentant toujours ce picotement de crainte au bout des doigts quand elle s'apprête à toucher le feu. Willow, c'est l'enfant qu'a la main sur le coeur et qui fait les choix égoïstes, l'écho de la prudence dans l'feu de l'action impulsif, le gris profond au milieu de gens en noir ou blanc. Pas celle qui prend forcément les bonnes décisions, encore moins celle qu'a raison, mais celle qu'essaie d'faire c'qui s'rapproche le plus du bon choix
pour elle, égoïsme sous-jacent qu'elle assume pas mais qui lui fait prendre de plus en plus de décisions impulsives et inconsidérées. L'
sinon quoi ? qui s'installe dans son quotidien au fil du temps, qui la fait passer de cette enfant un peu crédule à une adulte solaire.
anecdotes
family Ils ont toujours été un noyau, un petit cercle dont les membres ne sont jamais beaucoup éloignés les uns des autres. Quand ses parents se sont rencontrés, ils étaient déjà tous les deux lancés dans des carrières fulgurantes et passionnées, dans la diplomatie pour lui et la traduction pour elle ; la suite, ils l'ont écrite à quatre mains, puis à six, et enfin à huit, à tirer les ficelles nécessaires pour se suivre en fonction des missions diplomatiques de papa, à se débrouiller pour trouver l'occasion de passer des moments simples au milieu des rendez-vous d'adultes. Willow, dernière de la famille, c'était la petite princesse aux boucles aussi rousses que celles de sa mère et aux grands yeux bleu-verts se confondant dans les cieux qu'ont été son premier paradis, la menotte constamment accrochée à la chaleur rassurante de son aîné de trois ans, Owen.
childhood Pas beaucoup de souvenirs des premières années qu'elle a passées à New York ; beaucoup plus des six qu'ont suivies, de c'qu'elle considère être son premier foyer, petit havre de paix au coeur de l'animation du Caire. Ces sons, ces odeurs qu'ont pas de pareille, ces voix et ces chants qu'ont bercé ses premières joies, ce souvenir gravé à tout jamais de la première fois qu'elle a visité un musée, celui de la place Tahrir, qu'a instigué le virus de la passion historique en elle, celui de l'admiration pour les vestiges de civilisations perdues et de la fascination pour les pièces d'art antiques et précieuses. Les quelques vacances sur les rives du fleuve sacré, l'école, les premiers copains, et ce sentiment de déracinement quand, bien que prévue depuis le début, la mission de papa touche à sa fin, que déjà il faut s'envoler à l'autre bout du monde et recréer un cocon ailleurs.
maté on the beach Au moins deux ans nécessaires pour se faire à ce nouvel environnement, cette nouvelle langue qui s'ajoute à un dialecte mêlant déjà quotidiennement l'anglais et l'arabe, et toujours cette ombre rassurante d'Owen au-dessus de son épaule, qui l'aide pour ses devoirs, l'encourage à anticiper avec excitation l'entrée au collège, où elle le cherche d'abord comme un chiot apeuré à chaque pause. Et puis finalement, le petit coquelicot bourgeonne, déploie ses feuilles et s'ouvre à ce monde dans lequel elle se complait dans les petits détails, les petits plaisirs, la couleur des papillons sur le chemin du retour de l'école et les jus de fruits fraîchement pressés sur la plage de Buenos Aires les samedi après-midi.
split seconds that felt like eternities (tw : enlèvement, abus, meurtre) Ils rentraient de l'école à pied, Owen maillon central entre maman et elle quand l'monde s'est retrouvé sens dessus dessous, qu'ils se sont retrouvés propulsés à l'arrière d'un fourgon sombre, séparés et laissés désorientés dans des pièces pas plus grandes que des placards. Abandonnés à leurs sorts en attendant que la demande de rançon n'atteigne papa et l'ambassade australienne, négociations houleuses de plusieurs semaines qu'aura coûté bien plus que de l'argent aux Fisher. Elle les a pas vus tuer maman, Willow, mais Owen était là, lui. À portée de tympan, aussi, pour entendre les pleurs suppliants de sa benjamine sous les assauts démoniaques de ses geôliers. Peut-être que c'est pour ça qu'elle, elle a rien entendu quand il a subi le même sort, parce qu'il savait que ça la hanterait à jamais si elle entendait sa douleur et son désespoir. Deux semaines avant qu'ils soient rendus à leur père, meurtris et endeuillés, changés à tout jamais d'traumatismes qu'ils n'évoqueront plus qu'à demi-mot, même l'un avec l'autre. Surtout l'un avec l'autre.
in the sky Du passage à Tucson pour disséminer les cendres de sa mère et du retour à Sydney, Willow se souvient surtout des trajets en avion, moments suspendus au-dessus des nuages pendant lesquels le ronronnement puissant des réacteurs couvrait le flot de ses pensées. La gamine qui s'voyait pilote des cieux avant de tomber amoureuse des récits du passé a jamais cessé d'aimer cette sensation au fond du ventre au décollage, cette ambiance d'aéroport si particulière et la saveur acidulée des clémentines des salons de première classe. L'impression, aussi, qu'le monde est à ses pieds et qu'l'avion pourrait l'emmener n'importe où, besoin de fuite et de liberté qui n'a depuis cessé de grandir et de se manifester.
lost in translation (tw : depression) Perdus ; dans toute leur volonté de se serrer les coudes, les Fisher se détissent comme un vieux pull, se heurtent à des barrières puis des murs à chaque tentative de gérer un traumatisme ingérable, de ramener un semblant de normalité dans une vie désormais marquée par le deuil et la violence. Suivie jusqu'à sa majorité, Willow a jamais su ni s'entendre, ni s'faire entendre auprès de ses psys, plus préoccupée par l'état dépressif d'Owen et leur incapacité à soutenir leurs silences pour réussir à l'épauler que par elle-même, dont le traumatisme se manifestait différemment, semblait aussi avoir transformé ses fondations de briques en acier blindé et incassable. Se refusant ne serais-ce qu'à revoir l'image de son agresseur sous ses paupières, au point qu'aujourd'hui il ne soit qu'une masse floue dont elle ne se souvient plus que du poids et de l'odeur ; se refusant aussi à le laisser la définir, tâche plus aisée dans la pensée que dans les actes.
off to greener lands (tw : suicide, dépression) Elle venait de rentrer du lycée, Willow, quand la police a frappé à la porte, qu'papa a interrompu le goûter qu'il lui préparait pour leur ouvrir et recevoir la nouvelle funeste du suicide de son fils aîné, la veille au soir. Un saut, final, salvateur pour un Owen d'à peine 19 ans rongé par le traumatisme, un coup de massue terriblement douloureux pour papa et Willow, moitié branlante de c'qu'avait un jour été leur adorable petite famille. Et la bataille qui s'en est ensuivie pour que papa accepte contre tous ses instincts de laisser partir son plus jeune bébé loin du bercail quelques mois plus tard alors que Willow, elle, était incapable de continuer à tenir son rôle, que la dépression commençait doucement à s'insinuer en elle aussi. Le compromis, enfin, de la laisser terminer le lycée en Arizona, chez ses grands-parents, où la colère et le désespoir a enfin progressivement laissé place au deuil et à une certaine renaissance.
experiences L'université, les prémices d'un monde adulte qu'elle apprivoise encore, et le soutien indéfectible de sa maison d'accueil de l'époque, la Lowell House, de ces quelques camarades de classe qu'ont su voir en elle le bouillonnement intérieur qui n'demandait qu'à sortir et s'exprimer. Les premières expérimentations, aussi, pour accepter de nouveau ce corps qui refusait les caresses, l'étrange pari de refuser l'entrée de son coeur à quiconque pour ne pas se sentir obligée de poursuivre contre son gré ou d'se sentir coupable d'arrêter le flirt dès que les doigts s'aventuraient un peu trop loin, bloquée par un traumatisme qu'elle refusait de partager. Réputation de prude qu'elle se traîne depuis ces premières années, qu'est pourtant loin de correspondre à celle qu'elle est aujourd'hui, mais qui n'la dérange pas si ça veut dire qu'elle peut garder son jardin secret.
noah Sourire du destin ; c'est contre sa valise qu'il se heurte en sortant du taxi, visiblement en retard, s'excuse rapidement avant de disparaître, la casquette sous le bras ; dans ses turquoises qu'il se retrouve encore au moment d'embarquer pour le vol en direction de New York. Pas timide pour un sou, mais jamais touché comme ça par une simple attraction physique, le co-pilote se faufile en première classe une fois dans les airs pour feindre s'excuser de sa maladresse, proposer dans un sourire invitant de se rattraper autour d'un verre une fois qu'ils auront touché terre. Et Willow aussi, elle l'a eu, le coup de foudre, aussi difficile à séduire puisse-t-elle avoir pu paraître pendant les premières semaines, les premiers mois, avant qu'elle ne s'autorise enfin à s'ouvrir avec lui, à dévoiler c'qui se cachait derrière l'apparente légèreté de ses lippes toujours étirées en un sourire doux, et au bout de presque un an, enfin, elle parvient à s'abandonner totalement dans ses bras, à aimer sans avoir mal, à se donner sans craindre l'après.
paris Paris, foyer des arts, ville aux mille lumières et surtout aux mille musées, un autre rêve auquel Willow s'est refusée à croire jusqu'à ce que la confirmation de son année à l'étranger ne soit validée. Soutenue à distance par un père qu'elle ne voyait plus que quelques jours dans l'année, jamais dans le conflit mais plus non plus comme avant, à s'transmettre cette souffrance qui n'était jamais plus intense que quand ils s'regardaient dans le blanc des yeux en silence, Willow s'est fait un petit nid provisoire au coeur de Paris ; dans un petit appartement à deux pas des Invalides, elle a trouvé un nouveau sens à l'indépendance, s'est autorisée quelques soirées et moments de folie, enivrée au milieu de rues millénaires, fascinée par tout c'qu'elle pouvait apprendre de cette ville si riche en histoire et en culture. Fascinée malgré elle aussi, par cette camarade d'amphi française qu'a jamais été rien d'autre qu'une amie mais pour qui Willow a ressenti
plus que ça, sans avoir le temps ni l'occasion de le définir : elle avait son Noah, sa copine était aussi en couple, comme quoi la situation était déjà parfaite et ne demandait pas à c'qu'elles bousillent tout pour plonger dans l'incertitude la plus totale. Bonne amie, elle s'est vite résolue à n'être que ça, Willow, s'complaisant dans tous les obstacles qui pouvaient se mettre sur son chemin pour rester sur celui, tracé, qui la ramena à Noah et à Harvard à la fin de son année d'échange.
the road so far De retour à Boston, devenu terrain familier pour la jeune femme qu'a désormais développé tout un réseau de connaissances avec lesquelles elle s'évade, fait la fête, expérimente tout et n'importe quoi, souvent au-delà de la limite de la légalité au sens le plus strict du terme. Plus les années passent, et plus la graine de l'aventure bourgeonne en elle, celui de l'adrénaline, de l'interdit, de l'incroyable. Elle a aussi essayé d'effacer l'influence de son crush français, n'a pas lâché Noah et c't'histoire qui tire en longueur, qui tout en s'éffilochant au rythme de leurs désaccords les mène aussi à l'inévitable cap de l'engagement, parce que malgré tout ça une partie du coeur de Willow lui est acquis et qu'si la folie des premiers temps a laissé la place à plus de monotonie, il est un repère - et un calmant - dans l'ouragan qu'elle est devenue.
timeline
décembre 1995
naissance d'Owen à New York
juillet 1998
naissance de Willow à New York
2001
les Fisher déménagent au Caire
septembre 2004
Willow entre à l'école primaire
novembre 2005
Willow visite le musée égyptien du Caire
2007
les Fisher déménagent à Buenos Aires
mars 2012
enlèvement des Fisher à Buenos Aires
avril 2012
dispersion des cendres de la mère de Willow, les Fisher déménagent à Sydney
avril 2015
suicide d'Owen à Sydney
septembre 2015
Willow déménage chez ses grands-parents maternels à Tucson
septembre 2016
intègre Harvard
avril 2018
rencontre Noah à l'aéroport de Boston
septembre 2019
entame une année d'échange à la Sorbonne, à Paris
septembre 2020
à son retour à Harvard, intègre la Adams House
septembre 2021
rentrée en 6è année à Harvard.
& irl, ça donne quoi ?
pseudo slowturtle
âge urh
nationalité incertaine
forum connu par... the interwebs
ILH, j'en pense quoi ? très grand, très beau !
autres comptes ? aucun !
avatar utilisé morgan crabtree
crédits images unknown (google)
nombre de mots par rp variable, de 200 à 1500 environ
type personnage inventé
code étudesnom des études ;; nom de la faculté ;; année d'étude ;; 20XX-20XX -
explicatif pour remplir correctement : archéologie ;; science and engineering complex ;; 6è année ;; 2021-2022
- Code:
@"Willow Fisher" » <i>(archéologie)</i>
code bottin - Code:
<span class="pris">MORGAN CRABTREE</span> <span class="inv/scena/pl"></span> @"Willow Fisher"