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La rentrée était bien vite arrivé, trop tôt peut être mais désormais derrière vous à quelques jours. L'appréhension de ton petit bonhomme vis à vis de sa première année de maternelle semblait être derrière lui également et son enseignante plus que bienveillante veillé à ce qu'il apprécie l'apprentissage. Loin d'être timide, Côme ne cessait de se montrer curieux de son environnement mais avant tout il était extrêmement social. Un avantage qui lui permettait de se faire rapidement des amis de son âge – voir au delà parfois. Depuis qu'il était rentré à l'école tu avais fait en sorte de libérer tes horaires et réunions toutes les fins d'après midi afin de pouvoir être disponible pour ton fils. Aujourd'hui après un détour par le parc public, vous étiez venus dans un supermarché du grand centre commercial afin de faire quelques courses. Non pas que le réfrigérateur soit vide, mais tu aimais acheter des légumes vrais du jour en général et puis il manquait toujours de trois truc par ci ou par là. Côme installé à son aise sur le chariot, tu déambules dans le rayon des confiseries, les prunelles azuréennes de ton gamin perdue dans cette caverne de gourmandises. Il te montre du doigts le paquet de guimauve en chocolat, son bonbon préféré. Il tape dans ses petites mains, sa frimousse de douceur et de malice ayant raison de toi. « Okay, mais juste pour cette fois mon grand surtout que t'a pas mal abusé avec ta marraine l'autre fois ... ». Lui dis-tu tout en déposant ta casquette sur le sommet de son crâne car comme à chaque fois il tente de te l'attraper. Elle est un peu trop grande pour lui mais ça lui va comme un gant. Tu attrapes le paquet que tu lui donnes car il sait qu'il ne doit pas l'ouvrir avant le passage en caisse. Vous échangez votre petit « check » puis tu t'apprêtes a changer de rien lorsque tu vois une jeune demoiselle – certainement l'âge de Ambre, ta petite sœur – tenter d'attraper un article situé sur le plus haut rayonnage. Tu avances de quelques pas attrape un pot de pâte de chocolat puis lui tends. « Ces fichus pots sont toujours en hauteur, on se demande pourquoi ? ». Lui dis-tu d'une voix communicative et amusé tout en la considérant d'un franc sourire. Elle relève son regard sur toi, un regard à la fois étrange que tu mettrais sur le compte de la stupéfaction. L'as tu déjà croisée ? Pas selon tes souvenirs en tout cas.
@Jade Beauregard
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