when jealousy and possessiveness get mixed up (aidine)

when jealousy and possessiveness get mixed up
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w. @Aidan Nesbitt

soirée du 16 septembre, 2021 Depuis ton retour à Boston, tu fais l’inverses de tes soirées d’août. Toi qui a vécu refermée sur toi, isolée d’un monde qui a profité pleinement de l’été pour faire des rencontres ou juste de la vie. A l’inverse d’eux, tu pensais à te faire oublier, effacer toutes ces ondes négatives qui ont failli te submerger. Être mise sur le banc de touche par tes amis était déjà une torture, mais apprendre que ton père mène une double vie t’a davantage broyé. Loin de tout, coupé des réseaux, tu as pu réfléchir, énormément. Enormément. Comme sur le fait de devoir te fiancer, ou encore sur cette relation que tu menais avec l’un de tes excellents amis. Cette amitié étrange, devenue l’une de tes pires craintes. Ça t’a permis d’ouvrir les yeux, de comprendre que ce n’était pas qu’une histoire d’été, que t’avais vraiment craqué pour lui. Enfin, tu aurais dû te douter du résultat, car ça se termine toujours de la même manière : avec peine et tristesse. Et comment tu gères tes sentiments négatifs ? De la mauvaise manière, enchaînant les plans culs sans importances, devenant l’inverse de ce que tu es : une proie facile. Qu’importe, tant que ça te permet d’oublier ce qui visiblement il y aurait y avoir. Tu rebondis, et ce soir, n’est pas une exception. Ne te souciant guère de la présence d’Aidan, tu danses sensuellement avec cet inconnu. Qu’importe son prénom, ce n’est pas ça qui importe. Tout ce que tu veux c’est être dans la séduction, te sentir désirable et ne pas rentrer bredouille. Bref, tu sors le grand jeu, du grand Capu comme on peut dire.

retour des queens:

when jealousy and possessiveness get mixed up
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w. @Capucine Beauregard

soirée du 16 septembre, 2021 déroutant, inattendu, improbable. deux mois de vacances aux antipodes de ce que j'imaginais. un mois de juillet à tomber petit à petit pour toi, à trouver des excuses pour me retrouver sous tes draps, partager tes nuits, caresser tes lèvres du bout des miennes. une rupture. puis un mois d'août à surfer sur les plages de byron bay, faire la connaissances d'autres personnes, le sable fin sous mes pieds, ML, cet élan de je ne sais quoi qui me pousse à entamer une histoire avec elle. tombé dans ses filets, trop curieux de voir ce que ce nous aurait pu donner si elle n'avait pas choisi arthur. deux femmes complètement différentes et qui me font tourner la tête. et moi comme à mon habitude j'ai sauté la tête la première dans les emmerdes. parce que fallait que les deux filles pour lesquelles je craque soient devenues ennemis en un mot, un coup de poing. cette soirée elle est censée me détendre. j'ai prévenu ML que je rentrerais tard ou plutôt tôt, tout dépend du point de vu. ottis juste derrière moi qui nous prends une énième tournée de shooter alors que j'suis en train de finir mon verre de whisky à la main droite et que la gauche est occupée à tenir une bière. « gros tranquille j'ai qu'une main » que je dis en rigolant. termine mon whisky, le shot qui coule dans ma gorge avant qu'on trinque. mains sur l'épaule pour me dire qu'il va saluer un groupe de pote à lui pas loin et j'me retrouve tout seul à fixer la piste de danse. parce que je t'ai repéré au moment où je suis entré. le regard happé par ton aura, l'odeur de ton parfum que je pourrais reconnaitre les yeux fermés. et je te vois, te frotter à ce pauvre type. main qui se resserre autour de ma bière. ses mains qui glissent sur tes hanches, là où les miennes ont trouvés leur place des nuits entières lorsqu'on se cachait pour passer toutes nos nuits ensemble. mâchoire qui se crispe. tes mains qui entourent ses épaules pour te coller un peu plus à lui. regard qui pourrait te tuer sur place. et puis c'est trop. bière que je descends en à peine cinq secondes avant de m'avancer sur la piste. je vous sépare en un claquement de doigts, te repousse pour me placer entre ton pauvre type et toi. « j'crois que t'as assez profité mec, c'est l'heure d'aller se coucher. » le mec qui comprend pas, qui commence à faire son chaud avec moi. il bombe son torse pour me faire peur et moi je me contente de serrer les dents, les poings qui commencent à me démanger, veines de mes bras qui se gonflent. tu me connais capu, tu sais que j'ai la violence facile. « frère je vais pas te le demander quinze fois, tu dégages. » ah il veut savoir pourquoi ? « c'est ma meuf à qui tu te frottes depuis cinq minutes. tire toi, vite » et ton prétendant il a le malheur de dire que t'es qu'une pute si tu danses avec lui alors que t'as un mec. le mot de trop. t'insulter, ça passe pas. mon poing qui part dans sa gueule, le mec qui tombe à la renverse, ses potes qui le récupère et se barrent sans demander leur reste. j'me tourne vers toi, le regard noir, froid, distant. « tu me remercieras plus tard, il était pas pour toi. » que je lance avant de rejoindre le bar.

guess who's back:

when jealousy and possessiveness get mixed up
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w. @Aidan Nesbitt

soirée du 16 septembre, 2021 C’est certainement l’une des rares soirées où tu n’es pas complètement ivre, incapable de prendre de bonnes décisions, perdant en chemin toute dignité. Ouais, cette dernière, tu l’as souvent perdu en chemin. Capucine et les bonnes décisions, ça semble faire six en ce moment. Sans réflexion, tu lâches totalement prise ce soir. La musique guide tes pas, tandis que tu danses au plus près de cet homme. L’enfant est une femme ce soir, femme désirable qui s’oublie dans les bras d’un inconnu. Et pourtant, cette idée ne semble pas être au goût de tout le monde. Va savoir pourquoi. Les yeux clos, profitant juste de l’instant, tu danses sensuellement contre cet homme, sans chercher à savoir de qui il s’agit. Tout ce que tu désires, c’est ce qu’il peut t’offrir cette nuit. Soudain, tu sens que vos deux corps se séparent, poussés par quelqu’un qui s’interpose entre vous. Regard qui cherche à savoir ce qui se passe, tu découvres finalement qu’il s’agit d’Aidan. Sourcils qui se froncent, son geste est une incompréhension. Pourquoi se mettre entre vous deux, et balancer qu’il est temps d’aller se coucher. ❝ Aidan, tu fous quoi là ? C’est quoi son délire, penses-tu. Bras qui se croisent sur ta poitrine, tu regardes cette scène qui est en train de se transformer en combat de coqs. Il ne faut pas compter sur toi pour t’interposer dans ce qui semble devenir assez intéressant. De l’action. Et puis t’aimes ça. Sourire en coin, tu ne peux t’empêcher de penser qu’Aidan blond est encore plus sexy lorsqu’il sort les crocs et gonfle les biceps. Tu ne devrais pas penser de cette manière, mais le blond fait tout pour que ces pensées t’envahissent. Et à la scène se poursuit, jalousie incompréhensive de la part de l’Écossais qui déclare à ton futur coup foiré, que tu es sa copine. C’est un rire pouffé qui sort d’entre tes lèvres. T’as pas souvenir que vous soyez ensemble et encore moins d’être la brune qui vit désormais à ses côtés. Pourtant, ça semble être possible pour celui qui n’a pas de nom puisqu’il croit à cette histoire, et te compare à une pute. ❝ Il parait ouais. Lances avec un sourire mesquin. Après tout, de la part d’Aidan, t’avais eu droit à ce même propos il y a un mois. Et ce ne sera pas la dernière fois où tu l’entendras. En revanche, tu ne comprends pas tellement la réaction de celui qui malgré toutes ces histoires hante toujours tes pensées. Tu roules des yeux et souffles d’épuisement. Faudrait qu’il soit cohérent le garçon. Lui-même a eu ses propos, et surtout qu’est-ce qu’il vient foutre ? Tu ne retiens pas le garçon qui a malheureusement subit la colère et l’impulsion d’Aidan. Bon bah, faudra s’en trouver un autre, penses-tu. Mais qu’est-ce qui se passera avec le prochain ? T’auras droit à cette même scène ? Main qui vient serrer le bras de celui qui semble vouloir gâcher ta soirée, tu le regardes droit dans les yeux avec beaucoup de sérieux. ❝ C’est quoi ton délire au juste ? Et t’es qui pour savoir qui est fait pour moi ou non ? Je comprends pas trop là. C’est juste de l’incompréhension. Vous ne vous parlez presque pas. A peine, pour organiser les élections et là, il pète un plomb. Contrairement à ce qu’il pouvait dire, tu n’es pas sa copine. Potentiellement tu aurais pu l’être, mais ça, vous ne le saurez jamais puisqu’il est avec ML.

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w. @Capucine Beauregard

soirée du 16 septembre, 2021 ta voix en fond, presque totalement couverte par le bruit animal de la musique et des cris des gens autour de nous. je ne daigne même pas te répondre, pas que je t'ignore mais je suis comme possédé. j'ai le mec dans le viseur, une cible sur sa gueule qui clignote en rouge avec l'ordre de tirer. je vois rouge, le regard noir, l'âme sombre. le retour de l'animal, le même qui un an et demi plus tôt à commis l'irréparable. parce que quand on touche à ce que j'aime, plus aucune loi morale n'existe. et malgré mes sommations, malgré mes menaces, il persiste le con, il continu à vouloir rester autour de toi. sauf que personne ne mérite d'être à tes côtés, pas même moi mais faut croire que ça je m'en fous. en fait ce que tu comprends pas Capu, c'est que si c'est pas moi, ce sera personne. toxique, malsain, presque pervers de penser une chose pareille. mais voilà ce que tu fais de moi parfois, une bête assoiffée de toi, contrainte de te posséder de loin, trop près pour voir qu'elle est prisonnière, trop loin pour pour être en paix. et quand le coup par, je dois me faire violence pour m'arrêter là. je dois me mordre l'intérieur de la joue pour ne pas lui sauter dessus et le chopper à la jugulaire pour ne lâcher que quand il sera à terre pour de bon. mâchoire qui se crispe, poing ferme et rythme cardiaque qui défit les lois de la médecine, je le regarde se faire embarquer par ses potes qui ne cherchent même pas à le venger. est-ce qu'ils savent que leur pote est un connard pour t'avoir insulté de pute ? ou est-ce qu'ils ont étendu mon grognement animal quand ma main a percuté la tronche de leur pote ? dédaigneux et colérique, je passe à côté de toi pour lâcher ma répartie cinglante avant de commencer à m'éloigner. moi ici, tu ne flirtera pas avec un autre, pas sous mes yeux, pas devant mon nez. ta main qui se pose sur mon bras, me stoppe net. « j'suis ton ami voyons, entre amis on sait ce qui est bon pour les autres non ? » j'ai bu. pas assez pour être ivre, mais assez pour ne pas réussir à me mordre la langue pour ne rien dire, assez pour ne pas fermer ma gueule et répondre à ta provocation par mon sarcasme habituel. sauf que cette fois-ci je ne joue plus. on a arrêté de jouer il y a bien longtemps n'est-ce pas ? quand tes larmes coulaient sur tes joues et que j'étais la pour les sécher, quand tes doigts caressaient ma peau tard le soir et que nos matins étaient emplit de sourire et de baiser. on a arrêté de jouer quand on est tombé tout les deux dans le même piège, celui de la dépendance et des sentiments. « respecte toi un peu Capu, te laisse pas draguer par des merdes pareils » tu pourrais me retourner l'insulte, j'suis une merde aussi. j'ai préféré me mettre en couple avec une fille clairement pas faite pour moi, prendre le risque de la faire souffrir alors qu'elle mérite le monde, te faisant du mal par la même occasion. parce qu'on va pas se mentir, t'en souffre autant que moi. si tu savais combien j'ai mal de ne pas pouvoir l'aimer comme elle le devrait, de savoir que je ne pourrais jamais lui rendre un je t'aime, de savoir que je devrais lui rendre sa liberté mais que c'est bien plus simple d'être avec elle sans risque de tomber amoureux, que de tout risquer à vivre une putain d'histoire avec toi. parce que toi, t'as le pouvoir de me hisser au plus haut des sommets ou de me faire chuter si bas que se relever relève du miracle. tu me fais peur, autant que tu m'attires, que tu m'envoutes et que tu me rends fou.

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w. @Aidan Nesbitt

soirée du 16 septembre, 2021 Pourquoi cette rage qui semble si incontrôlable ? Y a pas de quoi se mettre dans tous ces états, surtout que tu doutes fortement que Maï Linh ait cru la moindre de tes paroles. T’es loin d’être la plus sainte des paroles, et lui sait parfaitement manier les mots. Il n’allait pas laisser la brune cogiter sur cette histoire de second plan, lui laisser penser qu’il y avait eu quelque chose entre son copain et toi. C’est simple de lâcher de sous-entendus, une demi-part de vérité, sachant que personne ne soupçonne quoi que ce soit. Ce n’était pas tant une vérité, juste l’envie de remettre Aidan et Maï Linh à leur place. Enfin, c’est ce que tu préfères te convaincre, te voilant cette réalité : détruire cette appartenance qui n’est pas tienne. Est-ce parce que tu souhaiterais être à la place de la brune ? C’est assez confus tout ça. Mais cette place que tu as t’énerves profondément. Le dindon de la farce. Enfin, tu ne sais pas vraiment trop quoi penser de tout ça. Tu te poses encore mille questions, et t’es comme ça, toujours à trop réfléchir quand ça te touche. La confusion même. Voilà ce que tu es. Partagée entre l’envie d’être au plus près de lui, et de t’en éloigner. ❝ T’es trop attentionné, c’est un truc de malade. Mille mercis, vraiment. Je suis touchée. S’il continue à te mettre des bâtons dans les roues, tu risques fortement de lui montrer à quel point tu es touchée. Il va rapidement sentir les choses, mais ça ne risque pas d’être une partie de plaisir pour le jeune homme. Si tu dois en baver, et être mise sur le carreau, tu ne seras pas la seule. ❝ Pardon ?! Que je me respecte ?! Mais vas te faire ! La merde dont tu parles, n’a pas été aussi con que toi à envoyer son poing dans ta tronche en réponse à ton petit jeu débile. C’est le pompon, voilà qu’il vient à son tour te juger. C’est la goutte de trop, semaine remplie de jugements de la part de ton entourage. La colère monte en toi, le feu aux joues, la fureur dans le regard. Souffle accéléré, concentration dans son extrême pour ne pas réagir au quart de tour et faire n’importe quoi sous l’impulsion. Il ne devrait pas avoir ses paroles à ton égard. Engrangement, tout ce qui provient de lui semble avoir plus d’impact sur toi. Kryptonite de Capucine Beauregard. ❝ Tu me gaves ! Elan d’énervement, tu viens pousser Aidan de ton chemin, marche accélérée et déterminée jusqu’au bar. Vas falloir que tu passes tes nerfs et tu ne comptes pas quitter la soirée parce que monsieur est dans le coin avec son pouvoir enivrant. Tant de souvenirs te viennent à l’esprit. De bons et plaisants qui de manière contradictoire sont assez douloureux aujourd’hui. Nul doute, tu n’es pas cette femme sans faille, sur qui tout coule sans aucun problème.