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@Charleston Falls | Parfois, la vie en communauté exige quelques sacrifices. Je ne vis pas en communauté mais j'ai trouvé une famille à la Pfo. Une famille bien plus importante à mes yeux que deux trois énergumènes qui ne voient pas le mal qu'ils ont fait. Alors j'avais décidé de me présenter. Etre le visage de la Pforzheimer devant la Doyenne. Fallait-il une autre raison ? Je veux la voir gagner, je veux la voir briller, je veux que la Pfo soit au sommet, devant chaque autre maison, loin devant, les écrasant du bout des pieds. Mais pour accomplir cette mission, il faut déjà écrire un discours et avec nos conneries d'hier, notre petite récrée passé à la Adams, j'ai pas eu le temps. Faut le faire. Alors je m'étais exilé à la bibliothèque de la confrérie avec des feuilles et un nombre très limité de crayon et de Red Bull pour écrire ce maudit discours. Mais y a du boucan dehors. Y a beaucoup de boucan. Y a des gens qui crient, qui rigolent et qui se bousculent. Et le sang chaud, je me décide d'ouvrir la première fenêtre pour demander le calme. Alyssia Volturi et Orphéa Wertheimer et leur petite bande d'adams venaient saccager -un fois de plus- la maison. Et là, au loin, le visage que trop connu, lançant un ballon de peinture bleue sur mon mur.
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@Caesar Falls s'intégrer le plus rapidement possible à la vie étudiante d'harvard, c'était ton objectif premier. ce n'était pas si évident que ça, de partir de son pays natal afin d'arriver dans un endroit qui t'était inconnu, là où il fallait tout reprendre de zéro. avec les adams, tu avais une appartenance, des personnes sur qui compter. tu t'étais alors élancé dans cette mission nocturne sans te poser de question. saccager le mur d'une confrérie adverse. les pfos, quelque chose du style. de ce que l'on t'avait dit, ils étaient prétentieux, avares, égoïstes, manipulateurs ... tu voyais totalement le style d'étudiants que l'on t'avait décrit. cette confrérie devait être bondée d'instagrameuses du dimanche et de beaux garçons roulant en porshe grâce aux sous de papa et maman. une angoisse ce genre de personne. tu prenais donc un malin plaisir à te venger de ce qu'ils avaient fait sur vos murs. pistolet en main, tu laissais les balles de peinture bleue s'écraser contre ce mur si propre, si innocent. jusqu'au moment où une voix familière te vint aux oreilles. sourire en coin, tu t'approchas de la fenêtre, levant les yeux vers caesar. — suis-je surpris que tu sois chez les pfos ? absolument pas. l'œil malicieux, t'étais plus que satisfait de le retrouver de la sorte. — allez, lance-moi ta chevelure comme raiponce que j'vienne te faire un câlin.
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@Charleston Falls | Y a ceux qui ont de l'ambition, et ceux qui vivent dans le monde des bisounours. J'ai toujours fait parti des meilleurs et j'ai clairement conscience de ma valeur. Y avait pas d'autre choix, la Pforzheimer m'ouvrait les bras. Mais là, y a le sang qui boue, les oreilles qui fument, y a le coeur qui en rate ses battements. "Putain alors toi..." La phrase n'est pas fini que je referme la fenêtre et en dévale les escaliers pour me retrouver aussitôt dehors. Les mains s'accrochent au cou, comme un rapace sur sa proie. "Qu'est-ce que tu fous là ??? Tu m'expliques ??" Pas avec les bouseux, non. Qu'est-ce que tu fous dans MA ville. Le monde n'est pas assez grand ? Oxford et Cambridge ne te suffisaient plus pour potentielles futures universités ? Pourquoi fallait-il que tu candidates à Harvard ? Les yeux sont rouges de fatigue et le souffle s'accélère comme pris d'un torrent d'émotions négatives. Charlie. Dégage.
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@Caesar Falls incroyable mais vrai. la personne qui venait de beugler à la fenêtre de la pfo n'était d'autre que caesar, ton frère jumeau. comme quoi, vos retrouvailles allaient bel et bien se dérouler à l'improviste, comme actuellement. tu t'approchas de lui, levant la tête vers la fenêtre. tu affichais un sourire satisfait aux lèvres. t'étais persuadé qu'il devait être sur le cul de te voir ici, encore plus dans les rangs de sa confrérie rivale. premier gros mots qui sortent de la bouche de caesar, et le voilà en train de claquer la fenêtre, disparaissant à l'intérieur. la porte de la maison communale des pfos s'ouvrit. ton sourire greffé aux lèvres, tu t'approchas de caesar. tu ne t'attendais pas à ce qu'il te saute dans les bras mais tu ne t'attendais pas non plus à ce qu'il te saute au cou. ses mains s'emparèrent de ton cou, te serrant légèrement tout en te poussant en arrière. ton sourire, ta joie des retrouvailles et ta bonne humeur avaient désormais disparu. — mais lâche-moi putain ! te plaignis-tu en essayant de dégager la poigne de ton frère, en vain. — comment veux-tu que j'te réponde si tu m'arraches la gorge ? t'exclamas-tu, le regard noir. tu réussis à te dégager. tu le poussas violemment. — t'es complètement malade ou quoi ? pestas-tu. tes prunelles lançaient des éclairs. ton propre frère, ton jumeau, qui t'attrapait par le cou de la sorte. du jamais vu.
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@Charleston Falls | Je deviens incontrôlable, pris dans une colère sans nom. Mais y a pas que de la colère quand mes mains attrapent son cou par pure mécanisme, y a aussi un fond de vengeance et de dégout de l'homme qui me faisait face. On avait beau se ressembler, on ne se ressemblait aucunement. Il ne pourra jamais avoir une once de la personne que je suis. Alors oui, y a le sang qui boue dans mes veines et les yeux qui rougissent. Parce que y a cette haine de l'homme, y a cette haine du frère mais y a aussi cette haine du père. Parce que oui, Charlie est comme notre père, il l'a toujours été. Et le pire dans tout ça ? C'est qu'il s'est laissé faire à la manipulation du paternel violent, il a préféré fermer les yeux sur les bleus, sur les plaies et sur les cicatrices que l'on m'a infligé. Il était un pantin aveuglé. Revoir ce visage, c'était revoir ces années de souffrances, peu importe ce que l'on pouvait dire. Alors oui, mes mains ont serré ce cou mais tu vois Charlie, je suis le gentil dans l'histoire parce que moi, je les desserre avant de t'étouffer. "Et toi ?? On en parle de toi ?? C'est toi le malade dans l'histoire ! Qu'est-ce que tu fous ici ???" Si y avait pas autant de colère, y aurait probablement eu des larmes de peine. Vous l'entendez ? Vous l'entendez le coeur de l'empereur qui doucement se fissure ?
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@Caesar Falls la haine transperçait les prunelles de caesar. il te lançait des éclairs du regard. tu savais que s'il pouvait te tabasser en public, il l'aurait fait. mais heureusement pour toi, il se contenta seulement de t'agripper violemment à la gorge, ce qui était déjà suffisant. te faire choper de la sorte par ton propre frère jumeau. cela prouvait dans quelle merde vous étiez tous les deux. incapables de vous entendre et de vous comprendre. ça te déchirait le cœur de te dire que l'homme que tu aimais le plus au monde, caesar, te détestait autant. mais il y avait de quoi. mécanisme de défense, tu le poussas violemment afin de te dégager de sa poigne de fer. tu passas une main sur ta gorge rougie. t'avais envie de lui sauter au cou, de le frapper au visage jusqu'à ce qu'il s'excuse pour son attitude mais t'étais bien trop chamboulé pour ça. — ah ouais ? c'est moi le malade dans l'histoire maintenant ! qui s'est qui vient d'essayer de m'étrangler, hein ?! crias-tu. — j'ai pas d'explications à te donner. encore moins à public, j'suis pas une bête de foire, pestas-tu. les adams vous lançaient des regards surpris mais personne n'osait s'interposer.
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@Charleston Falls | Destiné à ne pas s'entendre ou destiné à t'en vouloir pour toute une vie. En fait, je sais pas ce qu'on est. Des jumeaux ennemis ? Le battu et le complice ? On a rien pour nous. Parfois je me dis qu'on a juste eu de la chance de vivre parmi les plus riches. L'émancipation n'en a été que plus facile. M'émanciper de son emprise, de ta soi-disant grandeur et supériorité et trouver une part de sérénité ici. Mais quand j'ai vu tes prunelles de l'autre côté de la vitre, y a tout en moi qui est monté. La colère, la haine, la jalousie aussi. "Tu viens voler ma vie encore une fois c'est ça ?" Si l'égo et la fierté n'étaient pas si grande, j'aurais laissé les larmes couler le long de mes joues. Parce que Charlie, je t'aime autant que je te déteste.
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