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ivresse douloureuse (haylana)

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IVRESSE DOULOUREUSE
ft. @Hayley H. Greene
dimanche 29 août, 19h

Le corps couvert d'hématomes, le visage marqué de cernes, l'esprit vaporeux, l'alcool comme unique remède à ton état émotionnel du moment. Deux jours que t'es au plus mal. Deux nuits où tu vas dans cette cage pour défier d'autres gens, pour ressentir la douleur physique et faire taire la psychologique. Des semaines que t'as l'impression que ta relation avec Hayley part en vrille. Des mois que tu n'as pas touché son corps, qu'elle ne se sent pas à l'aise avec celui-ci. Tu espères toujours que ça va s'arranger, qu'elle accepte cette cicatrice qui lui a été offerte par ton défunt géniteur, que tu vas pouvoir lui montrer ton amour. Mais t'as pas la tête à ça en ce moment. Tu peux pas combler la perte de ta soeur comme ça. T'as pas l'esprit axé sur ce sujet. Trop amochée, trop flinguée, trop bourrée aussi, peut-être.
Pourtant, t'as quitté ton lit, partiellement jonché de bouteilles de Jameson vides et de chiffons ensanglantés. T'as envie de la voir. Besoin de la voir. Tu sais pas trop comment ça va se passer, peut-être qu'elle va refuser de te voir dans cet état, peut-être qu'elle va tenter de te remonter les bretelles parce qu'elle supportera pas de te voir couler de cette façon. Peut-être même qu'elle va te dire qu'elle peut pas vivre avec quelqu'un comme toi, avec tes névroses, ton absence de gestion émotionnelle, ta façon de régler tes problèmes, ta violence excessive quand t'es dans ces phases de détresse. T'en sais rien, mais tu files quand même sous la douche pour paraître un peu plus présentable pour la voir. L'eau qui s'échoue sur son corps camoufle les larmes qui peinent encore à couler de tes opales. Tu sais même pas comment tu fais pour réussir à chialer encore. T-shirt large, short trop grand, chemise de bucheron pour camoufler certains bleus qui habillent l'épiderme dans la zone des avant-bras, lunettes de soleil sur le nez douloureux, téléphone et clopes dans les poches, tu quittes la coloc à pieds sans un mot. Porte qui claque dans l'espace de vie qui se joue dans le salon.
Tes pas sont titubants, mais tu connais ce chemin par coeur à force. Une fois de plus, tu passes la porte de ce bâtiment et tu grimpes les quelques marches qui mènent à son appartement. Si habituellement tu utilises tes clés, cette fois, tu préfères laisser ton poings s'abattre sur le bois. Voix rauque qui trahit ton état. « Bébé, c'moi.. » Epaule qui s'appuie contre le mur avec lassitude, dans un soupir résigné. Etait-ce vraiment une bonne idée de te pointer là, comme ça ?
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IVRESSE DOULOUREUSE
ft. @Lana Killbane
dimanche 29 août, 19h

Et un nouvel appel catastrophique avec ma douce maman, un. Je m’en veux d’avoir raccroché sans prévenir mais, en sentant les larmes monter, je me suis dit que c’était mieux pour elle de ne pas m’entendre sangloter. Je la connais ; elle aurait culpabilisé, elle aurait pleuré encore plus que moi, elle aurait même trouvé que tout ce qu’elle fait depuis le début n’est pas suffisant… alors que c’est bien tout le contraire. Elle a remué ciel et terre quand elle a vu que je ne répondais plus à ses appels ou à ses messages. Elle a posé plein de jours de congé pour rester à mes côtés quand j’étais à l’hôpital. Elle a été aux petits soins et a redoublé d’efforts pour me changer les idées quand je suis restée à Chicago pendant un mois environ. Franchement, j’ai une maman formidable. Mais le fait que je sois incapable de lui dire (alors que je le pense) me rend malade. Incapable également de la rassurer, de la consoler. Incapable de lui dire que je l’aime de tout mon cœur. Non, au lieu de ça, je râle, je m’énerve, je pleure, je prends mes distances, j’envoie tout balader. J’en peux plus. J’en peux plus de sentir que rien ne va, que je vais mal. J’en peux plus de ne plus dormir la nuit, d’angoisser pour tout et rien, d’être persuadée que tout va recommencer à chaque fois que je quitte le Sun Rock après un service. J’essaie de, je me débrouille pour trouver des solutions mais, à chaque fois, je retourne à la case départ. Des exercices respiratoires, case départ. De la méditation, case départ. Pleurer toutes les larmes de mon corps, case départ (pire, il y en a encore plus maintenant). Case départ, case départ, case départ. Je sursaute quand on frappe à ma porte, effrayant Plume au passage, et retiens ma respiration. Sans vraiment le vouloir. Mais je relâche une bouffée d’air, rassurée, quand la voix de Lana résonne dans le couloir. Enfin, sa voix… La voix des moments où elle n’est plus vraiment elle-même, remplacée par ce qu’elle devient lorsqu’elle a bu. Je ravale ma salive, me lève du canapé, craignant déjà ce qu’il peut se passer dans les prochaines heures – ou minutes. « Mais… » Ma propre voix se perd, en même temps que mes mots, quand je découvre l’apparence physique et l’état de ma copine. Traits du visage marqués par la fatigue. Des traces, des endroits un peu plus assombris sur sa peau pâle, aux extrémités de son T-shirt – je n’ose même pas imaginer ce que je pourrais découvrir si seulement j’avais le courage de relever ne serait-ce que ses manches. Puis cette odeur d’alcool… ça me retourne le ventre. Elle sent l’alcool à des kilomètres. « Qu’est-ce que… qu’est-ce que t’as fait ? » Est-ce qu’elle y est pour quelque chose ? Ou est-ce qu’il lui est arrivé quelque chose ? Je recule d’un pas pour la laisser entrer, ne trouvant même pas le réflexe en moi de l’embrasser comme j’aurais pu le faire des mois auparavant.
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IVRESSE DOULOUREUSE
ft. @Hayley H. Greene

Tu te hais. Chaque jour un peu plus. Tu es la porteuse d'ombre dans la vie de tes proches. Tu es celle qui n'amène que le chaos dans leur existence. Sans toi, elle aurait pas subi tout ça. Sans toi, Clary serait pas entrée dans l'armée et elle serait encore en vie. Sans toi, ta mère serait pas en train de pleurer alors qu'elle recommence enfin sa vie, qu'elle retrouvait le sourire, l'espoir de revoir son aînée. Peut-être que tu aurais dû laisser ton père t'achever, au lieu de lutter contre lui et le tuer. Peut-être que sans toi, le monde tournerait mieux. Mais tu t'accroches férocement, tu vas finir par croire que même la mort ne veut pas de toi. Qu'elle veut te voir souffrir jusqu'à la fin. Qu'elle s'amuse de te voir tout perdre, sombrer toujours plus loin. Creuser dans les abysses jusqu'au jour où tu seras incapable de remonter vers la lumière. Enfermée dans les méandres de l'existence.
Pourquoi t'es là, alors que t'as l'esprit si obscur ? Pourquoi t'es là, en sachant que tu vas la faire sombrer avec toi ? Tu trouves pas qu'elle est assez mal en point que tu veux en rajouter ? Parce que tu crois vraiment que ça va lui faire plaisir de te voir comme ça ? Abrutie par l'alcool, le corps meurtri des coups que tu t'amuses à ramasser autant qu'à donner ? Bien sûr que non. Est-ce que t'as envie de la libérer de ta toxicité ? Qu'elle se rende compte que t'es pas assez bien pour elle, malgré tout l'amour que tu lui portes ? Est-ce que t'as vraiment envie de prendre le risque de la perdre encore une fois ?
Pourtant, t'es là. Devant sa porte. Devant son regard magnifique qui a trop pleuré. Ce regard qui te ramène à cette culpabilité qui veut pas se barrer de ton esprit. Tu retires tes lunettes de soleil qui servent strictement à rien. Tu dévoiles le regard rougit, les traces de coups que t'as malgré tout tenté de camoufler avec du fond de teint. Tu enfouis les mains dans tes poches comme une gosse coupable qu'on va engueuler, sans dire un mot dans le couloir. Tu entres tête baissée, coeur serré de ne pas la voir t'embrasser. « J'ai perdu pieds. Clary est morte. J'suis rongée par trop de choses. J'ai l'impression d'te perdre. De nous perdre. J'me bats pour pas plonger encore plus bas alors j'participe à des combats illégaux en sortant du taf. » T'as l'impression de revenir des mois en arrière. L'après Keith. T'es dans le même état de détresse, si ce n'est pire. Parce que là, t'es en plus de ça en proie aux doutes sur la finalité de cette soirée. Tu sais pas dans quel état tu vas en sortir.
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IVRESSE DOULOUREUSE
ft. @Lana Killbane
dimanche 29 août, 19h

Pas besoin qu'elle relève les manches de sa chemise pour me confirmer ce que sont ces taches assombries que j'ai cru apercevoir. Non. Il lui suffit juste de retirer ses lunettes de soleil pour que je puisse en voir d'autres. Mon cœur s'arrête, entre la couleur de ses yeux et les quelques marques sur sa peau. Il y en a sur son visage, sur ses bras... et où, encore ? C'est quoi cette histoire ? Je ravale ma salive et ferme la porte derrière elle, ne sachant pas trop quoi dire, quoi faire. Si je la prends dans mes bras, est-ce que ça va lui faire mal ? Car, à tout moment, elle cache d'autres blessures sous ses vêtements. Et puis, cette odeur d'alcool... Mais Lana, bordel ! Je m'apprête à lui reposer la question, mais qu'est-ce que tu as fait, qu'est-ce qu'il s'est passé quand elle se lance dans des explications. Elle perd pied ? Oui, clairement, et ça me fait mal de le constater, de le voir pour la... énième fois. J'ai envie de me mettre en colère au tout départ, puis mes émotions se bousculent. « Elle… quoi ? » Attends. Sa grande sœur est morte ? La tristesse remplace la colère. Puis c'est le tour de la culpabilité - nous sommes en train de nous perdre et, pour le coup, je sais que tout est de ma faute. Que l'unique coupable, c'est moi. Culpabilité à son tour remplacée par de la peur, elle-même mélangée à un nouveau souffle de colère. « Quoi…? » Des combats illégaux ? Alors c'est dans un tel endroit qu'elle se rend quand elle sort du travail depuis quelques jours ? Je la regarde, ma blonde en détresse et que j'ai l'impression de reconnaître de moins en moins, surprise, muette. J'ignore combien de temps il me faut pour retrouver l'usage de la parole. « Lana, je… je suis désolée. Pour Clary, je ne savais pas, je… » Qu'est-ce que je peux lui dire, après une telle annonce ? Désolée, vraiment Hayley ? Toutes mes condoléances ? Mais c'est terrible de devoir dire ça. Ça fait beaucoup trop formel, je ne vais pas dire ça à ma propre petite amie, quand même ! Je me mords la lèvre inférieure et dévie le regard, attrapant mes bras comme pour me donner un peu de courage. Du courage pour quoi, exactement ? « Mais ce n'est pas une raison pour aller te battre. Des combats illégaux, réellement ? Je… j'suis pas sûre que Clary voudrait que tu fasses ça juste parce que tu es en colère. » Est-ce que je vais me battre avec des inconnu.e.s quand j'ai une montée de colère contre ce qui a pu m'arriver, contre l'injustice qu'il peut y avoir à certains moments, contre moi-même ? « Je sais pas, tu peux juste… parler, non ? Facile à dire, je le sais. Et quelle hypocrisie, quand on voit l'état dans lequel je me trouve en ce moment parce que tout ce dont je suis capable en ce moment, c'est de me renfermer sur moi-même. Mais là, il ne s'agit pas de moi, en fait. C'est mieux. C'est mieux que… je tousse, me racle la gorge. Comment le dire sans te blesser encore plus ? Que ce que tu es en train de faire. » Ce que tu es en train de devenir. À sentir l'alcool à plein nez (et j'ai sincèrement peur de te demander ce que tu as bu avant de venir frapper à ma porte), à te défouler sur et contre d'autres personnes qui ne souhaitent qu'en découdre, pour x ou y raison. Tu comprends un peu, Lana ? Que ce n'est pas toi, la fille que j'ai connue et qui ne se pourrissait pas comme ça ? Que… ce n'est pas la Lana dont je suis tombée amoureuse ?
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IVRESSE DOULOUREUSE
ft. @Hayley H. Greene

TW : description d'une prise de drogue

Les nerfs à vif, qui lâchent pour la première fois. Vouloir abdiquer, assumer les choses, baisser les armes et laisser le couperet s'abattre de la main délicate de la femme que tu aimes maladroitement, mais que tu aimes puissamment. Sincèrement. Lâcher la bombe de la mort de ta soeur comme pour te déculpabiliser de ton état lamentable. En parler sans filtre, sans fioritures, de manière aussi brutale que l'effet que ça t'a fait cette nuit là au Sun Rock. À quoi bon y mettre des formes quand rien ne la ramènera à la vie ? Quand tu sais que dans les jours à suivre, tu devras dire tes derniers adieux face à cette caisse de bois décorée du drapeau des États-Unis et celui du Canada ? Que plus jamais elle viendra te rassurer quand tu pars en couilles ? À quoi ça sert, hein ? « Elle est morte. Tuée pendant une mission. » La voix est faible, éraillée. Elle retient les larmes qui ne coulent plus. T'es vide. Les émotions ne transpercent plus ton regard. Ce regard qui fuit la belle étoile qui te maintient. « Souffrir physiquement pour oublier.. c'est tout ce que j'ai trouvé.. » C'était ça ou franchir le cap de l'overdose. Tu le sais, que t'as eu envie de goûter au danger de cette seringue qui t'envoie dans le cosmos une fois qu'elle injecte le poison de l'héroïne dans tes veines. T'as déjà vu des potes à toi, tu sais comment faire. Serrer le bras avec n'importe quoi fait l'affaire tant que la veine gonfle. Le reste, c'est comme une prise de sang. Piquer, injecter, planer, recommencer. Survivre ou mourir aussi. T'as préféré te battre, au sens propre et figuré. Encaisser les coups qui pleuvent jusqu'à ne plus pouvoir. « J'ai dû l'annoncer à ma mère, hier. À mes frères, aussi. Je.. » Tu secoues la tête, incapable de finir ta phrase. À quoi bon décrire ce que tu ne sais pas ? Puis tu ris, nerveusement. L'argument ne passe pas. Mal interprété. « Elle va faire quoi Clary maintenant, hein ? Elle va me foutre une droite depuis son cercueil ? » T'es stupide, Killbane. Là t'es la pire des connes. Et tu t'en tapes. Parce qu'égoïstement, tu penses qu'à ta douleur. « Parler pour dire quoi, Hayley ? Pour dire que ma vie est devenu un putain de cauchemar depuis mai ? Depuis que mon père t'a enlevée, séquestrée et blessée ? Depuis que je l'ai buté ? Depuis que j'ai sauvé mon p'tit frère de gars louches ? Que j'me suis bouffé une balle dans le bras ? Que ma soeur s'est tirée au bout du monde pour une mission humanitaire à la con qui lui a coûté la vie ? Depuis qu'on se voit limite qu'au boulot ? Qu'on a presque plus de vie de couple ? » Ton regard se pose sur elle. Il traduit la colère et la tristesse qui trônent au fond de toi. Et si tu n'étais plus la Lana qu'elle a connue et qu'elle a aimée ? Et si tu ne pouvais plus faire machine arrière, ne pouvais plus rester que le monstre que tu es devenue ?
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