(ravelsie) if it means a lot to you

quitter les bahamas et miami, retrouver boston. retrouver cette ville qui t'avait manquée. cette amie qui t'a manquée encore plus. trop peu de temps passé avec elle durant ce summer camp, trop peu de temps passé ensemble tout court, finalement. et t'es excitée comme une puce, encore assise dans ton siège d'avion. parce que tu sais qu'elle t'attend de l'autre côté de la porte d'embarquement. parce que tu vas enfin pouvoir la serrer dans tes bras comme tu as eu maintes fois envie de le faire alors qu'elle était rentrée. quand tu n'allais pas bien ou quand tu allais bien. quand tu voulais fêter les victoires ou les défaites de ton équipe. quand t'as eu la peur de ta vie face à des serpents dans cette fichue épreuve en deux manches. elle aurait sans doute eu plus peur que toi, mais qu'importe, elle aurait été là, et ça aurait rendu les choses plus faciles. l'avion touche enfin le tarmac du centre névralgique du massachusetts. consignes répétées. ceinture bouclée jusqu'à l'arrêt complet de l'appareil. il est enfin l'heure pour toi de quitter ce siège. étirements pour remettre la colonne en place, retrouver les membres ankylosés de ne pas avoir bougé. sortir enfin prendre l'air. attendre tes bagages comme la plupart des personnes déjà présentes devant le tourniquet mécanique. une valise, une seconde, le compte est bon. s'avancer vers la sortie et croiser cet être cher à ta vie et à ton coeur. trottiner jusqu'à elle avec tout ton barda et tout lâcher pour l'enlacer aussi fort qu'elle t'a manqué. « putain que c'est bon de te revoir. » que tu dis, visage niché dans son cou.

@Raven R. Van Horn Ca avait été un véritable choc, le fait de la retrouver, de savoir qu'elle était de retour, de la revoir le jour même de ça. Encore mieux que tous les petits films que t'as pu te faire dans ta tête, films auxquels t'avais très vite renoncé. Elle était partie, à l'autre bout du monde, c'était ainsi… avant de ne plus l'être. La discussion par messages aurait pu tout brisé, ça t'aurait fait si mal qu'elle te demande de t'éloigner même si t'aurais accepté. Pour elle, pour qu'elle aille bien, pour que tout soit mieux, que le temps changent les choses avant de les faire disparaitre. Les sentiments. Depuis ces messages, y'a beaucoup de choses qui se sont passées dans ta tête. Des vieilles blessures qui se sont réouvertes, son départ au moment où pour la première fois votre amitié prenait un tournant complétement différent. Est-ce que t'aurais voulu plus ? Toutes les questions se sont envolées, au moment où tu les a complètement bridé. Puis après tout a changé, et celui que t'aimes a pris toute la place dans ton cœur. Tu veux pas la perdre, jamais t'as voulu, jamais tu voudras. Sur le parvis de l'aéroport tu stresses un peu, mais t'es prise de hâte. La hâte de la retrouver et de la serrer dans tes bras. Plus jamais reculer pour plus jamais la lâcher. L'odeur de son shampoing chatouille tes narines lorsqu'enfin elle s'y trouve, l'une de tes mains frôle ses longueurs tandis que l'autre se scelle autour de son dos "tu m'as trop manqué" depuis les Caraïbes, depuis l'Australie, depuis toujours en fait. Et comme à chaque fois que vos retrouvailles se faisaient ainsi, à chaque fois sur le parvis d'un aéroport, comme une vieille rengaine dont tu pourras et voudras jamais te défaire.

@Elsie Barlow | elsie, c'est ton petit rayon de soleil depuis le jour où tu l'as rencontrée, depuis le jour où votre amitié est née dans les rues de denver. elsie, c'est le phare dans l'obscurité, le point d'ancrage dans cette ville, ce qui te raccroche dans ce pays et dans cette université. le temps perdu ne se rattrape jamais, mais le temps qui file peut être un renouveau si on l'occupe à bon escient. cette fois, tu ne veux plus perdre de temps, même si cela signifie que tu dois rester à cette place plutôt que celle que tu briguais et que tu n'auras jamais. « tu m'as trop manqué aussi. » que tu repliques avant de rompre cette étreinte lentement. ton sourire ne quitte pas ton visage. une énième retrouvailles sur le parvis d'un aéroport. vieille habitude qui a la vie dure, visiblement.

@Raven R. Van Horn T'as peine à croire que tout a pu changer aussi vite depuis qu'elle était partie. Laissant derrière elle une espèce de vide, un trou béant, un manque insoupçonné. Maintenant qu'elle est là juste devant toi, tu comprends comme son absence à été pesante. Tu profites de cette étreinte, cette étreinte bien plus naturelle et seine que celle que vous aviez partagé sur cette plage des caraïbes. Parce que cette fois, le stress s'est envolé et c'est juste comme la retrouver. "allez viens, je te ramène chez toi. ça a été le voyage ?" tu t'adresses à elle avec un léger sourire avant de tendre la main pour attraper la poignet de sa valise. "faut pas trop tarder, je veux pas que les courses prennent chaud dans mon coffre" tu pinces les lèvres et continues pour lui éviter d'avoir à devoir poser la question "j'ai acheté deux-trois bricoles, rien de fou, juste de quoi remplir ton frigo et nous faire à manger pour ce soir." c'est un truc qui sera toujours là chez toi toujours. Ton envie de prendre soin de tout le monde mais surtout ceux qui comptent.

@Elsie Barlow | les gestes sont là, clairs, limpides, moins hésitants que lors des retrouvailles sur la plage. le bonheur est omniprésent, une petite bulle se forme autour de vous, comme à chaque fois. oublier le monde qui vous entoure le temps d'un instant. en tout cas, ça te fait ça, à toi. pour elle, tu ne sais pas si c'est la même chose, mais tu oublies tout le reste autour. bien-être qui persiste même lorsque l'étreinte se rompt, parce qu'elle est là, parce que rien n'a changé malgré tes aveux coupables. « à tes ordres, chef ! ouais, c'était long mais pas plus long que mon retour d'australie. et toi, comment ça s'est passé depuis ton départ ? » tu lui souris, même si tu n'as pas le temps de saisir la poignée de la valise avant elle. tu la laisses parler des courses dans le coffre pour ce soir en plus des quelques trucs qu'elle compte laisser dans ton frigo. « t'étais pas obligée de faire des courses, tu sais ? » que tu répliques en riant, avant de passer ton bras autour de ses épaules. c'est si bon de rentrer.

@Raven R. Van Horn T'imagines pas un monde où tu devrais perdre Raven pour de bon. Cette idée là elle te fait peur, elle t'angoisse. Tu sais très bien que l'an dernier, c'est probablement toi qui a commencé à mettre en péril votre amitié, puis tout avait été si vite… et une part de toi se souvient encore de la sensation qui remplissait ton cœur lorsque vos regards se croisaient et que son visage s'approchait. Mais maintenant tout est différent, ces idées ne sont plus que des souvenirs. Avec une certaine dose de soulagement tu constates que tout le reste, toute votre amitié et votre complicité, est encore là et bel et bien intacte. "oh la routine tu sais, j'ai beaucoup travaillé, préparé ma rentrée." passé tout mon temps libre avec Julian. Ces mots là ne sortent pas, comme une sensation inconsciente, une impression que c'est pas une chose que t'as envie de lui dire, pas à elle.  "t'as certainement bien plus de chose à me raconter que l'inverse" tu ris doucement en faisant référence à son voyage. Les Caraïbes devaient être bien plus intéressantes que toi et tes grandes balades en foret, tes sessions cuisine et lignes de codes à n'en plus finir. "je sais, mais ça me fait plaisir." et la couleur des pivoine qui s'empare de tes joues. Son bras trouve sa place sur ton épaule, et tu souris largement en prenant le chemin de ta voiture. Tu ouvres le coffre et sa valise s'y retrouve rapidement, puis toi derrière le volant, elle à côté, comme toujours comme avant. Cette vision te fait chaud au cœur et tu prends la route de chez elle. "j'ai trouvé une recette végétarienne de lasagnes sur internet, j'ai trop envie d'essayer." tu souffles entre deux longs soupirs, t'as plus de respiration après avoir porté le sac de courses beaucoup trop lourd entre l'ascenseur et son appartement.

@Elsie Barlow | tu le sais au fond. tu le sais que son été, elle l'a passé avec lui, blottie dans ses bras, dans ses draps. tu ravales ta fierté comme tu peux, parce que cette place, elle a jamais été pour toi, tu dois te faire une raison. amour à sens unique qui restera ainsi jusqu'au jour où ton coeur ira s'éprendre d'une autre femme. te contenter des tentations qui s'offrent à toi, des corps qui s'épanchent et s'échappent peu après la délectation. « pas le temps de s'ennuyer, alors. » sourire. le faire le plus naturellement et le plus sereinement possible. « des épreuves, des scorpions à bouffer, des araignées énormes et des serpents à fuir.. rien qui impose le repos à cent pour cent. » chialer dans les bras de mon frère quand j'ai su que t'étais avec julian, croiser mon ex-copine et passer une nuit avec une fille pour tenter de t'oublier. garder ces informations secrètes, ne jamais lui en parler, parce qu'elle est heureuse. dans la voiture, tu l'écoutes sagement. c'est elle la cuistot, maintenant. « c'est ce que tu vas nous cuisiner ce soir, cheffe Barlow ? » que tu dis en riant légèrement. tu ouvres la porte de chez toi, découvrant un Noctis plus grand que le jour où tu l'as laissé, mais foutrement heureux de te retrouver.

@Raven R. Van Horn Tous les mots sont pesés, car malheureusement tu sais à quel point ils peuvent blesser. Et tu veux tout sauf ça, tu veux tout sauf causer de la peine à Raven, après autant de moi qui se sont écoulés, après tout ce qu'il s'est passé avant, les circonstances de son départ précipité aussi. Est-ce qu'aujourd'hui est votre seconde chance ? Celle qu'il faut pas juste prendre mais provoquer avant tout et surtout, modeler l'avenir à votre manière, et apaiser le mal, calmer les pensées agitées. Tu sors de tes pensées en affichant une légère grimace théâtralisée "oh sympa ! beurk" Dans la voiture tu évoques le projet que t'as derrière la tête "absolument ! tu sais que parfois je me dis que je me suis trompée d'études ?" tu ris doucement à ses mots. Entre tout ton temps passé au fourneaux de la Currier House ainsi que ton petit job au SunRock, oui clairement t'aurais peut être même pu aller en cuisine. Mais t'adores tes études pour autant, et les imaginer appliquées à ton avenir surtout. A peine arrivées chez elle que vous êtes accueillies par un Noctis tout joyeux de la retrouver. Tu vas déposer les sacs dans sa cuisine et reviens dans l'entrée "j'aurais du venir avec Weenie, ils se seraient bien amusés les eux ensemble."

hj : désolé du délai de réponse on clôture pour s'en commencer un + d'actu si ça te dit ?

@Elsie Barlow | peu importe les faits, peu importe ce qu'elle a pu faire de son été, tu restes satisfaite de son bonheur, même s'il n'est pas avec toi. elle mérite tout le bonheur du monde, cette fille là. il suffit simplement de te faire une raison quant au fait que tu ne seras pas la raison de son bonheur à la hauteur de tes attentes, et ça passera. l'amitié est là et c'est déjà très bien, qu'elle te garde dans sa vie après les aveux que tu as fait. tu ne peux t'empêcher de rire alors que tu discernes sa grimace un peu poussée au sujet des charmantes bestioles qui ont animé ton été. « tes études t'empêchent pas de kiffer la cuisine à côté, mais le métier de cuisinier demande beaucoup de temps et d'énergie, tu pourrais facilement t'en défaire. » parce que tu as eu des cuisiniers toute ta vie pour te servir, tu sais ce par quoi ils sont passés, surtout lors des soirées de bienfaisance et autres, organisées par les parents. « la prochaine fois tu viendras avec lui. qu'est-ce que t'en penses Noctis, tu veux un copain pour jouer, hein mon toutou ? » chien heureux, qui se met sur le dos pour réclamer des gratouilles sur le ventre. soirée parfaite qui s'en suit avec ta personne préférée, devant un super repas. une soirée de rires, de discussions longues et d'un petit film sur le canapé.