trauma

trauma
— #rplibre

les journées sont longues et monotones entre les murs de son modeste appartement. elle a déjà fait tout ce qu'elle a pu faire en terme de ménage et rangement. s'est même accordée une séance spa improvisée. l'ennui qui plane désormais, peu d'amis qu'elle pourrait inviter à passer le temps. bouquiner ou regarder une énième série reste ses dernières options mais elle ne fait que ça et le coeur commence à être lourd de ne pas avoir d'activités intéressantes. regard jeté par la fenêtre, les rayons de soleil de fin d'après midi qui font écho. appel envoutant à la distraction alors la veste est rapidement jetée sur les épaules et les confortables baskets enfilées. fantôme qui ne s'aventurera pas bien loin à cause de sa peur de l'inconnu et surtout des autres. l'air qu'elle inspire à plein poumons malgré la pollution évidente. mais même cela n'entachera pas ses quelques minutes de liberté. guatémaltèque qui préfère arpenter les ruelles exiguës plutôt que les grandes artères. admire les scènes du quotidien avant de s'engager sur un passage piéton. bruit sourd et c'est un deux roues qui arrivent à toute allure. miraculeusement elle a le réflexe de reculer d'un pas mais les pieds s'emmêlent et la chute devient inévitable. les genoux écorchés et la douleur lancinante au poignet gauche. ravale ses larmes mais ne parvient pas à se relever trop étourdie par ce qui vient de se produire.

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Jeudi 25 aout 2021, 5:37 p.m
Centre-ville, Boston

Après midi au soleil à Boston, rester allongé dans le parc avec un bon bouquin à la main est sans aucun doute une de tes activités favorites lors que tu n’as rien de prévu de ta journée. Tu enchaines les entretiens espérant trouver un job qui te correspond, souvent obligé de répondre non car ce qu’on te propose ne te correspond pas, essuyant aussi quelques refus. Tu sors d’Harvard, ce n’est pas pour te contenter d’un salaire minimum ou d’un job qui ne te plait pas, 8 année d’étude, maintenant il te reste à trouver le job de tes rêves. Encore un entretien qui ne te correspond pas, tu ne te vois pas bosser pour quelqu’un qui ne te laisse pas faire tes propres choix, tu as besoin de liberté. Vélo laissé à la maison dû à une roue crevé, c’est donc à pied que tu arpentes les rues pour rentrer chez toi, smoothie à la main pour te désaltérer de cette chaleur, trop de monde devient rapidement étouffant alors tu préfères emprunter les petites rues, loins de la foule. Yeux qui se baladent sans retenue sur les boutiques mais rapidement happé par un bruit bien trop connu et une scène effarante qui s'apprête à se passer sous tes yeux, smoothie que tu lâches par terre venant éclabousser le bas de ta jupe longue, afin pour agiter les mains en l’air en prévention. ATTENTION cris-tu comme pour prévenir d’un drame. Pneus qui crissent sur le bitume et fort heureusement le choc ne se passe pas, mais la moto redémarre sans vraiment s’arrêter. Femme à terre, tu la rejoint en courant la voyant par terre. Est ce que ça va ? dis-tu as terre prêt de la victime. Mains qui viennent soutenir la demoiselle, tu essayes de voir si elle est blessée.

@Serafina Murillo

HJ : J'espère que ça te va

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trauma
— #rplibre

l'extérieur est synonyme de danger. elle n'est jamais à l'abri, peur qui s'éveille chaque fois qu'elle dépasse un coin de rue. pourquoi a t-elle pensé qu'aujourd'hui serait différent, qu'elle pourrait trouver un peu de réconfort dans une balade même rapide ? le mauvais oeil ne la lâchera jamais d'une semelle. preuve en est lorsqu'elle voit sa vie défilait sous ses yeux. les mauvais souvenirs de son Guatemala natal, le gang qui lui a tout arraché puis son existence monotone ici. tout lui revient en mémoire dans sa chute rapide qui lui paraît telle une éternité. plus rien n'existe autour, se plonge dans une surdité comme pour se protéger d'une prochaine attaque. un contact que sa peau qui l'effraye au premier abord, se replie encore un peu plus. larme qui tombe sur le bitume. silhouette qui la recouvre toujours comme un écran protecteur alors elle relève timidement la tête. le regard embué de perles salés, le corps encore tremblant et cette sensation désagréable au poignet. secoue la tête en signe de négation." je crois que ça pourrait être pire mais ce poignet me fait très mal. " loin de ses habitudes de se confier à une inconnue mais tu es la seule à pouvoir la relever à cet instant." j'espère que ce n'est pas cassé. " parce qu'elle ne peut pas se permettre les urgences. pas suffisamment d'argent, encore moins de papiers. panique à l'idée que tu la conduises là bas." je pense que ce n'est rien. juste le contrecoup. " essuie ses larmes comme si cela allait aussi faire disparaître la douleur.

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Jeudi 25 aout 2021, 10:25 p.m
Centre-ville, Boston

Accident qui se produit devant tes yeux un peu abasourdi par la scène, conducteur qui prend la fuite sans même s’arrêter que la demoiselle n’a rien et malgré tes cris il est trop tard pour elle, pour s’écarter du chemin. L’humain te surprendra toujours, comment vivre avec la culpabilité de ne pas savoir les dégâts que l’ont fait sur autrui ? Rapidement de l’autre côté du trottoir, tu prends place à côté de la jeune femme qui semble débousolé, en même temps comment ne pas l’être face à un tel accident et surtout un si grandre frayeur ? Scène déchirante, tu essaies de la rassurer, lui montrer qu’elle n’est pas seule et que tu es là pour l’aider, d’une main qui vient l’aider à se relever pour ne pas rester proche de la route, évitons un sur accident. C’est avec précaution que tu mobilises son poignet essayant de déterminer une éventuelle fracture mais rien ne semble indiquer un tel traumatisme. Médecin un jour, médecin toujours et même si tu t’es spécialisé dans la recherche, tes bases de médecine te servent aujourd’hui. « Il vaut mieux faire une imagerie pour s’assurer que ce n’est pas fracturé ou qu’aucun ligaments ou tendons n’aient été touchés, juste pour vous assurer que vous n'ayez rien. » Tu penses aussi qu’une attelle pourrait lui être bénéfique histoire d’accuser le coup. « Il y a sans doute plus de peur que de mal. » dis-tu avant de sortir un mouchoir de ton sac pour qu’elle puisse essuyer ses larmes. « Les gens sont vraiment maboules, vous devriez porter plainte avec les caméras de surveillance, ils retrouveront peut-être le type. » Colère qui ne désemplit pas face à cet acte de violence. « Je vais vous accompagner à l’hôpital. » Tu n’as pas envie de la laisser seule surtout qu’on ne sait jamais quand la tension peut redescendre.

@Serafina Murillo

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trauma
— #rplibre

la bonne étoile jamais au dessus de sa tête, à croire qu'elle s'est perdue dans la galaxie. les prières ne changeront jamais rien, condamnée à une vie de malchance après tous les méfaits qu'elle a accompli dans son passé. s'en mordra les doigts jusque dans sa tombe, mais c'est vrai qu'elle mérite les malheur après avoir ôté la vie. mort qui a bien failli la faucher mais il faut croire que dieu préfère la punir en restant encore un peu plus sur terre. douleur qui irradie son poignet mais elle prie pour qu'il ne s'agisse que du contrecoup et de la peur. elle a connu bien pire, elle peut surmonter. se remet sur ses deux pieds avec ton aide. tandis que tu examines le fameux poignet endolori. serre les dents pour ne pas laisser paraître la sensation douloureuse car l'hôpital n'est pas une option envisageable. mais ton vocabulaire semble très précis. s'inquiète que la médecine soit ton domaine et que tu la forces." je suis certaine que ce n'est pas grand chose, comme vous dites la peur endolori. " elle trouvera toutes les excuses possibles. signe de tête en remerciement avant d'essuyer ses joues avec le mouchoir blanc." je n'ai pas franchement de temps à perdre une histoire si bête. " surtout pas l'envie de passer par la case police." merci pour votre aide. c'est très généreux de votre part mais ne vous embêtez pas. je vais déjà mieux. et si vraiment ça empire j'irais demain. " sourire qu'elle offre en guise de bonne foi. si vraiment son cas empire, il y a toujours l'espoir de la clinique solidaire qui s'offre à elle.

(Invité)

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