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I will lose you (célizée)

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I will lose you
@Céleste Courtin-Clarins
t'es de retour plus tôt que ce que je pensais. nos sextos étaient si plaisants à lire et ils me faisaient de l'effet à chaque fois... mais je sens que je vais totalement te perdre après l'annonce que je vais te faire. j'angoisse déjà, une boule qui se forme dans mon ventre. j'ai aucune envie de tout gâcher entre nous, mais je sais que j'ai fait la conne et que je vais devoir assumer. c'est dur de te révéler une telle chose parce qu'il n'y a pas d'issue possible. pas d'avortement à faire parce que je l'ai découvert trop tard. et tu va penser que j'ai joué avec toi alors qu'on s'est rien promis, mais c'est juste que je ne m'attendais pas à tomber enceinte, loin de là. fallait que je t'en parle à vive voix plutôt que par téléphone à travers un message ou même par audio. impossible de faire ce genre de choses pour moi. je panique dans ma tête et ce, depuis que je suis au courant pour ma grossesse. pour l'instant même pas mes frères et ma soeur sont au courant et ni le père du futur enfant à venir. quelques nausées viennent le matin et parfois en journée, pour l'instant ça va. je t'ai invité chez moi, je pense que ça sera plus facile de t'en parler ici. je t'ai laissé un jour et demi le temps de te remettre du décalage horaire de l'Australie. et te voilà, frappant à la porte que j'ouvre rapidement. un sourire qui vient s'étirer sur mes lèvres sauf que je me sens mal de te le cacher encore plus longtemps. il fallait que ça sorte... hey. tu m'as manqué... entre. je te laisse entrer avant de refermer la porte derrière toi. tu va sans doute trouver étrange le fait que je ne t'embrasses pas, en faites j'en meurs d'envie, mais je ne peux pas continuer à faire semblant que tout va bien. je souffle un bon coup, on se dirige dans le salon. allez, je prends mon courage à deux mains. je fuis ton regard. faut que je t'avoues un truc... d'abord je l'ai su très tard et même quand on était ensemble à Paris je l'ignorais encore... je tourne en rond et tu me regardes d'un air perplexe... je préfère éviter celui-ci pour ne pas me déstabiliser. je suis enceinte, céleste... lâchais-je en soupirant.  
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@Alizée Wertheimer
J’avais hâte, tu sais. J’avais hâte de te retrouver comme nous savons si bien le faire. Et pourtant, dès que tu as ouvert la porte, j’ai su que nos retrouvailles n’allaient pas être celles que je désirais tant. Parce que ton sourire vient de vaciller. Je te connais par cœur Ali, je sais qu’il y a quelque chose qui te tracasse. « Hey… » Tu m’as manqué aussi, mais tu le sais déjà. Sauf que là, avec ton regard fuyant, je sens qu’il vaut mieux pour moi que je ne te le dise pas. Une intuition. Et, en voyant que tu ne m’embrasses pas comme tu as déjà pu le faire à Paris, je pense que j’ai eu raison de me taire. Il y a définitivement quelque chose qui cloche. Même pas le temps de me débarrasser de mon sac que tu m’emmènes dans le salon. Mais tu fuis, Ali. Tu fuis tout – le contact, mon regard – et, pendant un instant, j’ai l’impression que tu vas t’enfuir ; mais tu restes. Et ces quatre mots s'échappent de tes lèvres, posent cette bombe à retardement juste là, sur mes épaules (ou sur mon cœur ?), me clouent le bec pendant quelques secondes. « C’est une blague ? Tu me fais une blague ? » Mais je vois à ton regard que non, ce n’est pas une blague. C’est loin d’être une blague. « C’est pas vrai… » Tempête qui me secoue toute entière, sans une once de positif quelque part. Et pourtant, c’est ce que nous nous devons de ressentir quand notre meilleure amie d’enfance nous annonce qu’elle attend la plus belle chose qui puisse lui arriver. Un bébé. Oh putain. Tu vas avoir un bébé. C’est un peu comme si je ne l’avais pas encore réalisé. Je te tourne le dos au moment où je sens mes yeux me brûler, passe mes mains sur mon visage pour arrêter cette sensation. Allez Céleste. J’inspire, comme pour me calmer, et te fais face. Avec une certaine distance. Tu la vois, tu la sens, la distance que je cherche à tout prix à imposer entre nous ? « Ok. Ok, d’accord, tu… tu es enceinte. Et c’est ton problème, tu te débrouilles, ça ne me regarde pas, dis-je en agitant une main dans les airs, comme pour éloigner ce truc de là. Loin de moi, cette histoire. Ta grossesse ne me concerne pas le moins du monde. Et je n’ai pas envie qu’elle me concerne – parce qu’elle concerne déjà un autre. Par contre, euh… il y a d’autres trucs qui me chiffonnent et… Putain, ça me tue de réaliser que ça ne t’a pas du tout dérangée. J’sais pas, ça ne t’est jamais venu à l’idée de… de me prévenir ? Tu sais, me dire que tu as eu des rapports non protégés ? Sachant que toi et moi, nous avons décidé d’arrêter de nous protéger il y a un moment déjà, et que nous ne nous sommes pas du tout protégées à Paris alors que tu étais déjà en cloque ? » Un petit soupir tremblotant m’échappe et je passe une main dans mes cheveux ondulés. Il ne faut pas que je me laisse submerger par je-ne-sais-quoi. Il faut que je contrôle ma respiration. Je pourrais récupérer la machine à oxygène mais… non. J’ai autre chose à faire. Et ce n’est certainement pas devant toi que je vais me montrer faible et vulnérable. Je le suis déjà assez, là… « Que tu ne l’aies pas dit à… tes autres morceaux de viande, pareil, ce n’est pas mon problème. » Ouais, tes autres morceaux de viande. Ou tes autres plans cul, tu les appelles comme tu veux. Parce que c’est tout ce que je suis finalement, moi aussi. « Mais à moi…? Pas que je sois spéciale à tes yeux, car, qu’on se le dise, je ne le suis clairement pas, mais j’aurais pensé que ma meilleure amie d’enfance… Enfin, je ne sais pas, on se connaît depuis qu’on est toutes petites et… et putain, on est toutes les deux malades et tu n’es même pas capable de faire attention à ça ? » Tu imagines, Ali ? Et si celui qui t’a engrossée t’a refilé quelque chose ? On fait quoi, avec notre santé à la con ? Tu y as pensé ? Car au-delà de tout ce qui se bouscule dans ma tête, c’est bien ça qui est le plus blessant. Que toi, ma meilleure amie d’enfance, tu ne te sois souciée de rien.  
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@Céleste Courtin-Clarins
mon bébé tu m'as tellement manqué et j'aurais envie de te serrer dans mes bras, de t'embrasser et de vivre des bons moment avec toi comme d'habitude... mais il est impossible pour moi de faire ce genre de choses en sachant que je suis enceinte et te le cacher... si seulement j'avais pu avorter ça serait fait depuis longtemps. beaucoup de femmes voudraient fonder une famille et ne peuvent pas concevoir, ça serait un cadeau du ciel normalement d'attendre un bébé, mais pour moi ce fût une annonce horrible... tandis que tu commences à entrer, tu t'attends à ce que je vienne poser mes lèvres contre les tiennes, que je sois lumineuse à ton retour, mais il n'en est rien et ça te fait un choc. un choc encore plus quand je t'annonces ma grossesse. je reste silencieuse alors que tu me demandes si c'est une blague, je secoue la tête de gauche à droite, passe mes mains sur mon visage. je suis assez exténuée et j'appréhendais ta réaction et là voilà... tu commences un monologue comme quoi c'est mon problème et que je dois me débrouiller, tu m'étonnes, tu crois pas si bien dire en faites. un problème qui est un bébé qui a rien demandé à personne et qui n'est même pas encore né... un problème qui ne peut pas se régler du fait que ce soit trop tard pour avorter et j'ai bien peur qu'il naisse avec ma maladie et pire encore qu'il soit déformé ou que sais-je... évidemment tu me fais part de ta frustration du fait que je ne me sois pas protégée parce qu'on ne se protège plus et que je risquais de te filer une merde enfin on a déjà une santé catastrophique et là j'aurais pu te filer une MST... je m'en veux, je me sens coupable et je sais que j'ai merdé. je sais que j'étais totalement inconsciente ce soir-là et je m'en rends bien compte. t'as le droit d'être en colère et de t'acharner sur moi, je ne t'en voudrais même pas et je sais bien que ça mettra un froid glacial entre nous cette histoire. j'en ai des nausées et pas que par ma grossesse. non j'ai des nausées de savoir que ça sera sûrement pas comme avant entre nous. que j'ai tout gâché encore et encore... à quoi bon? à quoi bon de continuer à me parler et de gaspiller ton énergie avec moi puisque je suis un véritable poison. je suis une personne toxique je le sais bien. je... attends... j'étais pas au courant quand on était ensemble à Paris, je ne t'aurais jamais fait prendre de risques... tu me crois vraiment capable de ça? j'ai déjà failli te perdre et ça m'a mis déjà assez mal comme ça... t'es pas spéciale à mes yeux?! alors là j'suis outrée que tu crois que je traite comme un bout de viande ou quoi. je m'éloigne et prends une profonde inspiration. t'es ma meilleure amie d'enfance, céleste... on a passé toute notre vie ensemble et on couche ensemble depuis quelques mois et tu crois que j'aurais accepté de passer tout ce temps avec toi si t'étais pas spéciale? je veux dire, y a vraiment besoin de détailler? de t'ouvrir les yeux? je dois être sacrément blonde pour ne pas comprendre là... j'étais ivre et je sais que c'est en rien une excuse... crois-moi bien que je le regrette amèrement... et j'aurais eu envie d'avoir une vie normale, d'être normale, ne pas avoir de maladie et ne pas tomber enceinte comme une conne. j'y survivrais sûrement pas. va savoir ! j'en veux pas de cet enfant ! j'préfère crever là maintenant. des larmes coulent sur mes joues parce que je contrôle rien, les hormones parlent pour moi. puis merde, j'ai pas envie d'être enceinte. je les essuie d'un revers de main parce que c'est inutile de pleurer, ça ne va pas faire retirer ce foetus...
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@Alizée Wertheimer
Vous connaissez cette impression ? Si, vous savez, l’impression qu’on vous coupe le souffle pendant une seconde ? L’impression que votre cœur s’arrête, écrasé par le poids des mots ? L’impression que, en plus du souffle, on vous coupe du monde d’un seul coup ? L’impression que vos jambes chancèlent parce qu’il y a cette vague d’émotions qui vous frappe de plein fouet ? Une vague d’émotions que vous ne comprenez pas. C’est ce qui est en train de se passer. Je n’arrive même pas à savoir ce que je ressens. De la colère ? De l’incompréhension ? De l’inquiétude ? De la tristesse ? De la déception ? Un mélange de tout ? Un véritable tourbillon émotionnel qui prend de plus en plus de place. « Excuse-moi de te l’annoncer mais si Alizée, bien sûr que si, tu m’as fait prendre des risques ! Déjà, tu as pris des risques toi toute seule… Et ça me rend folle. Qu’est-ce que tu cherches ? Jouer encore plus avec ta vie ? Pour après venir me dire que c’est inévitable, que tu vas mourir un jour, emportée par ta maladie ? Si tu fais n’importe quoi aussi ! Je serre les dents, passe une main dans mes cheveux. Tant pis si ça casse mes boucles. Mais à partir du moment où tu as eu un rapport non protégé et que tu as ensuite couché avec moi, oui, tu m’as fait prendre des risques. Comme à Paris… et probablement même après notre mariage. Tu sais, quand on est rentrées à l’hôtel ? » Quand nous l’avons consumé, notre mariage ; quand nous l’avons fête juste toutes les deux sous la douche, puis dans le lit. Tu t’en souviens, au moins ? Ou n’était-ce qu’une énième coucherie à tes yeux ? « Si tu avais déjà eu ce putain de rapport, alors oui, tu m’as fait courir des risques cette nuit-là aussi. Alors que je sortais du coma… » La voix qui craque, qui peut s’effondrer à n’importe quel moment maintenant. L’incompréhension et la douleur qui doivent sans doute se lire sur mon visage, dans mes yeux – la douleur surtout. Tu la vois, la blessure que tu viens de m’infliger en l’espace de quelques secondes ? Tu l’entends, quand elle déchire je-ne-sais-quoi à l’intérieur ? « Peu importe quand ça s’est passé, si c’était il y a trois mois ou plus ou moins, je… Enfin, la moindre des choses, c’était de me prévenir ou de faire en sorte qu’on recommence à se protéger le temps de savoir si toi, tu avais attrapé un truc, non ? Mais tu n’as même pas eu la décence de le faire alors que… » Mes mots se perdent, meurent dans un dernier souffle qui s’apparente à un soupir fatigué. Je regarde ailleurs, mes mains resserrant la lanière de mon sac que je n’ai toujours pas posé et que je ne poserai pas. J’ai envie de partir. Loin, très loin d’ici. Je n’aurais jamais cru dire, penser ça un jour, mais ça me fait mal de croiser ton regard alors que je l’ai toujours cherché. Tes beaux yeux bleus remplis d’affection ; depuis toute petite je les cherche, je les trouve, j’y plonge mes propres prunelles claires volontiers, sans même hésiter – parce que c’est une évidence, ça l’a toujours été. Mais aujourd’hui, c’est en train de changer ; je fuis ton regard parce qu’il me fait plus de mal que de bien. Parce que non, je n’aurais jamais voulu te croire capable de ça. Et pourtant, la vérité est telle que tu nous as mises toutes les deux en danger. Le soir de notre mariage à Las Vegas et… oh non. Le mariage. Notre mariage… Même pas le temps de te le rappeler et de te demander ce qu’on en fait – bien que la décision soit déjà claire dans ma tête – que tu reviens sur ce lien qui nous unit. Pff. « J’en sais rien, Alizée. Je n’en sais rien. Et tu sais quoi ? On arrête tout, au moins c’est réglé. Je suis tellement en colère et j’ai tant envie de me protéger de cette fichue douleur que les prochains mots fusent sans même que je réalise ce qu’ils signifient pour toi et moi, plus de sexe. On redevient de simples amies, comme avant. Je ne veux plus de sexe entre nous, c’est terminé. » De toute façon, ce n’est pas comme si ça allait te manquer, hein ? Tu as de quoi faire à côté ; la preuve avec celui qui t’a fait ça, avec ta petite copine niaise du bal, avec ce plan cul qui t’a emmenée en voyages "d’affaires". Sans parler de toutes celles et tous ceux dont j’ignore l’existence (et tant mieux !). Tu ne tardes pas à te justifier par rapport à cette qui, ma foi, a dû bien te faire plaisir. T’étais soûle. Décidément, l’alcool ne te réussit pas. Tu tombes enceinte à cause de ça, tu nous as fait sauter le pas à cause de ça aussi. Que des regrets, mh ? « Ah ouais, je te le confirme, ce n’est en rien une excuse ! Et je continue tout en me pointant du doigt, même moi, et on sait que je ne suis pas une sainte, même moi je me protège ! Même quand je suis ivre morte, surtout quand je suis ivre morte ! Je me protège à. chaque. putain. de. fois ! La protection, c’est la base ! Enfin juste… par acquis de conscience quoi. Pour toi ET pour les autres. Ce n’est pas à moi de t’apprendre ça et de te faire la morale, mince ! Puis clairement, tu n’as aucune excuse cette fois. » Ouais, tu as fait de la merde. C’est bien que tu t’en rendes compte. Et, une fois de plus, tu me forces à regarder autre part ; ça me tord beaucoup trop le ventre de te voir dans une telle détresse. Je déteste te voir pleurer, je déteste même savoir que je réagis comme ça aujourd’hui, mais… ah. Tu ne peux pas comprendre de toute façon. « T’avais qu’à faire les choses bien et être plus responsable ! Je sens mes propres larmes monter, les sanglots prêts à me secouer, mais non, je prends sur moi du mieux que je peux. Tu n’as pas le choix, cet enfant est là et il va rester ! Assume les conséquences de ce que tu as fait, Alizée ! Plus de "Ali", plus de "bébé", je ne peux pas. Et puis, tu sais que j’ai raison. Il sera bien plus heureux si sa maman assume, ce petit bout. J’inspire profondément, essuie une première larme qui commençait à dévaler ma joue, sens mes poumons trembler sous ce poids qui veut les étouffer. Mais tu te débrouilles… Avec le père, qu’il prenne ses- ses putains de responsabilités lui aussi, mais… ça sera sans moi. Ce n’est pas mon enfant, je ne veux pas être mêlée à ça, je… j'peux pas… » que j’ajoute dans un murmure brisé. Tu es ma meilleure amie et je dois être là pour toi, je le sais, c’est mon rôle merde ! Mais là, tout de suite, je ne peux pas. Incapable de le comprendre, ça me dépasse tout autant que ça va te dépasser. Je ne comprends pas ma réaction, je te l’assure, mais je ne peux juste pas…
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@Céleste Courtin-Clarins
ça me brise le coeur de savoir que tu penses que j'avais envie de te faire prendre des risques au niveau de ta santé qui est déjà bien catastrophique. en faites j'sais même pas quoi dire à tes mots parce que j'ne suis bouche bée tout simplement. c'est que tu ne me connais pas si bien que ça après toutes ces années et oublions nos ébats, pourquoi voudrais-je que t'attrapes une MST? tu te rappelles les fois où nous avons couchés ensemble après avoir pris des risques avec leonel, rien qu'à Paris puis à l'hôtel suite à notre mariage. mais de quel droit tu peux penser que j'aurais pris délibérément la décision de te faire prendre des risques alors que t'es la personne la plus importante à mes yeux? t'es absolument tout pour moi, on a tout fait ensemble et on peut le dire, tout vraiment tout. même se marier et tu sais que le mariage c'est absolument pas un engagement qui m'enchante. rien que de parler relation sérieuse ça me donne envie de vomir. parce que j'ai trop souffert par amour, parce que j'ai eu confiance au mauvais homme dans ma vie. je t'ai confié toute ma vie et je te parle à vive voix de cette grossesse, je pensais que t'allais me soutenir un minimum et finalement c'est comme si tu me tournais le dos au moment où j'ai le plus besoin de toi. ça fait mal, céleste. très mal, je dirais même. on va perdre aussi notre amitié à cause de cette histoire? parce que j'ai bien l'impression que tu me détestes à cet instant et que tu veux te tenir éloignée de moi le plus possible pour fuir mon regard, me fuir tout court. c'est donc ce qu'on va devenir? des inconnues comme si rien n'avait compté à tes yeux? tu continues à parler, je t'écoute, mes pensées sont sombres. j'ai aucune envie de me disputer avec toi, je suis fatiguée, lassée, regarde ma tête et tu vois bien que je ne rigole pas, que je suis épuisée mentalement comme physiquement. qu'est-ce que tu veux que je te dise, céleste? oui j'ai pris des risques et je t'en ai fait prendre? que je suis une salope et que t'aurais mieux fait d'éviter de coucher avec moi depuis le début qu'on a commencé. c'est bien, t'as raison. comme toujours, hein? en faites j'ai même pas envie de répliquer, ça me soule déjà. tu vois bien que ce que je souhaitais c'est du soutient et tu penses que j'aurais pris des risques à ce que tu tombes encore dans le coma, c'est quoi ton problème? je ne suis même pas capable de te faire face, je me tiens éloignée de toi, je recule même un peu plus et si je pouvais partir je le ferais sauf que je suis chez moi. la bombe étant lâchée et maintenant tu veux divorcer et plus de sexe entre nous. c'est radical, mais soit. ok. c'est noté. quoi dire de plus? que ça allait me manquer, à quoi bon? de toute façon t'en veux plus alors arrêtons là c'est mieux. tu veux aussi arrêter notre amitié? oh je le comprendrais bien, j'en suis plus à ça près, tu sais. et tu débites encore et encore à me faire une leçon de morale et je crie de colère, moi qui voulait rester calme tu me pousses à bout, vraiment. c'est bien, céleste. je suis fière de toi ! tu veux une médaille? non parce que sérieusement j'en ai marre de t'entendre me faire des leçons de morale depuis toute à l'heure, si c'est pour m'engueuler et penser que je te veux du mal alors dégage ! non parce que c'est bon, j'ai déjà assez mal comme ça et t'en rajoutes encore et encore. ça sert à quoi maintenant? si je pouvais, je me mettrais la meilleure cuite de ma vie. ah oui vraiment? tu vois ta meilleure amie d'enfance en pleurs et tout ce que tu trouves à dire c'est que j'avais qu'à faire les choses bien et être responsable, de mieux en mieux. t'en fais pas, je ne comptais pas te demander de ton aide, céleste. je sais me démerder comme je l'ai toujours fait dans ma vie. t'as fini de m'engueuler ou t'as d'autres choses aussi blessantes à ajouter? non parce qu'on ne sait pas, tu peux en avoir en stock encore, mais je ne les supporterais pas.
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@Alizée Wertheimer
Je sais, je suis horrible. Cruelle. Détestable. Folle, peut-être. Égoïste, certainement. Je suis un monstre, même. Tout ce que vous voulez, tant que vous employez un terme péjoratif pour qualifier mes actions, mes paroles – pour me qualifier, moi. J’enfonce le clou un peu plus à chaque fois alors que je vois que je te fais du mal, Ali. Tu l’ignores peut-être (probablement), mais tu sais que je me fais tout autant mal. Oui, oui. À moi aussi, ça me fait mal de savoir que je réagis comme ça, de constater que je suis incapable de t’épauler alors que tu dois affronter une grossesse que tu ne voulais pas. Je sais que tu as besoin de soutien et, pire encore, je sais que c’est mon rôle de te l’apporter, ce soutien. Tu es ma meilleure amie d’enfance après tout ; j’ai signé ce contrat invisible qui nous unit depuis que nous avons deux-trois ans. Celui qui dit que nous nous devons d’être là l’une pour l’autre, tout le temps, constamment, parce que nous avons pleinement confiance en l’autre. Une confiance aveugle, celle qui nous a peut-être portées trop loin. Beaucoup trop loin puisque tout cela prend le pas sur mon rôle de meilleure amie. Je ne peux pas. Pas maintenant, pas dans ces conditions. Je me mords l’intérieur de la joue et souffle longuement, pour me calmer mais aussi pour encaisser ce que tu as à me dire. Je pince l’arête de mon nez, secoue la tête, sens que je suis capable de redescendre et de calmer cette tempête de colère qui vient de me bousculer. « J’aurais seulement voulu que tu me préviennes. Ou qu’on continue de se protéger toutes les deux. » Pour minimiser les risques par rapport à notre santé merdique. Passant une main dans mes cheveux pour la énième fois puis sur mes yeux pour m’éviter de craquer, j’essaie de regagner une once de contrôle sur mes émotions. Allez Céleste, tu peux le faire. Papa et Maman t’ont toujours appris à le faire, à ne pas montrer tes faiblesses pour éviter que n’importe qui ne s’en serve contre toi. Allez. Il faut rétablir le masque, la façade, et faire ce que j’ai toujours fait, à contrecœur ou non : blesser l’autre avant d’être blessée. Pour pouvoir tomber de moins haut. Pour faire en sorte que la chute fasse moins mal. Une manière de me protéger de la douleur, de l’empêcher d’être trop vive. Je l’ai fait avec de nombreuses personnes, ça. Je l’ai fait avec Katalia six ans en arrière – et ça m’a fait un mal de chien. Là ? Avec toi ? Est-ce que tu vois que, même si je suis mauvaise dans mes paroles, ça me blesse tout autant ? Est-ce que tu le sens ? Ou pas du tout ? Ah, eh bien, il semblerait que la réponse soit bel et bien « pas du tout ». Dégage. Mot qui me transperce en plein cœur en une fraction de seconde, qui me réduit au silence, qui fait que je commence silencieusement à ériger certaines barrières dans le but de me protéger un peu plus. Ce mot qui chasse la colère, me rend vulnérable. « Je… D’accord. » Je serre la anse de mon sac jusqu’à ce que mes phalanges deviennent blanches, recule d’un pas. Mais tes prochaines paroles me retiennent un peu plus, me frappent à nouveau, un peu plus fort. « Arrête, j’ai toujours été là pour toi… Toujours. Depuis le début, pour les bobos insignifiants de l’enfance jusqu’à la période où nous n’avions plus de contact à cause du taré qui a partagé ta vie. Mais là, je ne peux pas. Donc tu te doutes qu’avec tout ça… je demande le divorce, hein ? J’ai des amis dans le droit, je vais voir avec eux. » Je souffle et finalement tourne les talons, m’apprêtant à réellement partir, le cœur beaucoup plus lourd que prévu. « Tu sais que je ne te souhaiterais jamais de mal… Que Malo, ton petit bout et toi vous portiez bien d’ici la prochaine fois. Je ne pars pas Alizée, j’ai seulement… besoin d’un peu de temps. » Que tu le comprennes ou non. En tout cas, il est temps que je tire ma révérence. Pour combien de temps ? Je n’en ai pas la moindre idée.
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@Céleste Courtin-Clarins
Je ne m'attendais pas à ce genre de réaction. Je me doutais bien que tu serais en colère par rapport à ma santé bancale ainsi que la tienne, t'as failli mourir et ça m'a tellement dévastée de te voir dans le coma, Céleste. Je suis passé tous les jours à l'hôpital espérant te voir ouvrir les yeux, j'éi tenu ta main dans l'espoir que tu finisses par revenir à toi même. J'ai appelé ta maman et même Elias pour avoir des nouvelles de toi quand j'étais en Afrique. J'étais perdue sans toi et jamais ô grand jamais je t'aurais lâché. J'ai même voulu t'écrire quelques mots et les afficher sur meetsa parce que ça me permettais de te parler dans un sens quand je ne le pouvais pas. Alors oui, je comprends, j'aurais dû te prévenir que j'ai eu une relation sexuelle sans me protéger. J'ai ramené aucune maladie, juste un bébé qui grandit en moi. J'étais prudente malgré tout. J'avais pris les précautions nécessaires, mais pas pensé une seule seconde à tomber enceinte. Chose que j'aurais préféré était que tu sois là pour moi, que tu me soutiennes et tu fais totalement l'inverse et ça fait mal, ça me blesse, Céleste surtout venant de ta part. T'étais là quand ça n'allait pas avec mon ex petit ami violent, mais là tu vois, j'ai encore besoin de toi même si je l'admettrais jamais. A la situation inverse, je t'aurais soutenue, je t'aurais pris dans mes bras et t'aurais accompagnée dans la douleur, mais apparemment nous n'avons pas la même vision du mot "meilleure amie". Parce qu'avant de coucher ensemble, de se marier pour t'éviter un mariage à la con arrangé, on est avant tout meilleures amies d'enfance. Connue en couche culotte, faisant les quatre cent coups ensemble, je connais absolument tout de toi et vice versa, ta famille, tes failles, même chaque parcelle de ton corps qui a plus aucun secret pour moi. Tout ça sera fini, mais qu'adviendra t-il de notre amitié? Fini aussi? Je ne peux plus compter sur toi, c'est ça? Tu te précipites déjà à demander le divorce alors même que ça ne me venait pas à l'esprit, mais soit. Toujours... Sauf maintenant que j'ai besoin, mais tu ne peux pas et je ne peux pas... Je peux même plus te regarder en face, Céleste parce que c'est comme une trahison ce que tu me fais là. Choisir la solution de facilité, c'est bien beau. Génial. Comme ça tu seras libérée de moi. C'est ce que tu veux, non? Te détacher de moi complètement parce que mes peines t'étouffent. Tu fini par tourner les talons en ajoutant une phrase qui me fait sourire, un sourire assez faux, ironique. Prends tout le temps que tu veux... T'es même pas obligée de revenir vers moi. Si ça te fait du mal alors il ne vaut mieux pas. Lorsque tu claques la porte, je sursaute légèrement, un frisson d'effroi me parcourant. Je suis absolument dévastée et finalement ce n'est pas plus mal que je finisse seule.  

the end :heaart:
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