LLUVIA S. STARK ► hayley williams

Mes parents ? De véritables amoureux des langues étrangères ! Eh non ! Ils ne m'ont pas appelé plus « pluie » parce qu'il pleuvait le jour de ma naissance, mais simplement car ils trouvaient ça exotique. Une véritable torture à porter ! Ah parce que vous pensez que s'était fun à porter ? Depuis que je suis toute petite je passe mon temps à corriger les gens sur l'orthographe, mais aussi la prononciation ! Qu'on se le dise ça se prononce « Loubia » et pas « Luvia », un véritable cauchemar ! Sans oublier les inlassables moqueries de ceux qui ont des bases d'espagnoles.

Après cette petite parenthèse sur mon très original prénom, parlons un peu de moi à l'état brut.

Bristol, ville anglaise d'environ 416 000 habitants, c'est là-bas que j'ai vu le jour pour la première fois, mais n'allez pas croire que c'est là que j'ai grandi. Pour être honnête, j'ai grandi un peu partout, comme je l'ai dit un peu avant mes parents sont des amoureux des différentes langues, et quoi de mieux pour apprendre une langue étrangère ? Aller vivre dans le pays. Ne pensez pas non plus que nous sommes pleins d'argent. En faite, c'est leur travail qui leur permet de bouger autant, mais on est pas là pour parler du boulot de mes parents !

Donc je disais, je suis née, à Bristol et j'ai grandi partout. Je n'ai jamais souffert des déménagements incessants, ils étaient mon quotidien, bien sûr ce n'était pas évident de garder contact avec tout le monde, mais avec les différentes technologies qui ne cessaient d'évoluer, c'est toute ma vie qui fut améliorée : skype, MSN, téléphone portable. Tout en étant loin j'arrivais à suivre la vie du reste de ma famille et de mes amis les plus anciens. Concernant ma scolarité, je changeais à chaque fois d'école, mais s'était loin de me perturbé. Nomade ou non, j'ai toujours eu des petits soucis de concentration, bon je vais être honnête, de gros soucis de concentration ! Je suis incapable d'écouter plus de 10 minutes consécutives, ma scolarité aurait pu mal tourner à cause de ça, mais je dis un grand merci à ma mémoire ! Je fais partie de ce pourcentage faible de gens avec une mémoire auditive, on est seulement 18% je crois. C'est d'ailleurs bien pratique pour la musique.

Un jour, entre deux cartons, j'ai découvert une vieille guitare poussiéreuse, je devais avoir quoi ? 12 ans ... Montrant ma trouvaille à mes parents, je me souviens de la crise de rire de ma mère à cette époque et le regard gêné de mon père. Quand elle eut retrouvé son calme, elle m'expliqua que bien avant ma naissance, mon père avait voulu apprendre à jouer d'un instrument, alors ma mère lui avait acheté cette guitare pour son anniversaire, mais s'était une véritable catastrophe ! Ils avaient fini par la ranger, refusant de la jeter ou de la vendre. C'est à cet instant que j'ai décidé d'apprendre. Mes débuts en tant que guitariste ? Une véritable catastrophe, mais je me suis accrochée et plus je progressais plus j'y prenais goût. C'est à mes 15 ans que j'eus MA guitare, c'est presque instantanément que je me suis mise à fredonner quelques chansons connues de l'époque. Mes proches me disaient que j'étais douée, j'avais du mal à y croire c'était un simple passe-temps.

À mes 17 ans, on est partie pour le continent américain, et la musique a pris une véritable place dans ma vie. J'ai fais des rencontres qui m'ont permis de progresser. Guitare, piano, chant, j'aimerai bien apprendre à jouer de nouveaux instruments, mais ça commence à devenir difficile à ranger. Sortie du lycée, je ne voyais rien d'autre que de continuer mes études dans la musique, ça n'a pas été évident à faire avaler à mes parents parce qu'ils trouvaient ça bien trop aléatoire. Ils ont finit par céder et j'ai réussi à avoir ma place à Cambridge !

Je ne fais pas partie des élèves populaires, je suis même un peu l'inverse, on me reconnaît parce que je suis la fille aux cheveux de feu qui joue de la guitare. Quant à mes parents, ils parcourent encore le monde, je les retrouve pour les fêtes de fin d'année, et aussi pour les vacances d'été.