❝ Je suis pour l'égalité des sexes,
je prendrai
les mesures moi-même
naissance
23 Mai 1986. Il y a des mères qui pleurent de joie, de soulagement. Et il y a eu la mienne, d'après les on dit qui n'a fait que pleurer parce qu'on insistait pour que je reste dans ses bras. Je ne sais pas si cela est vraie, si c'était dans le but de me forger mais cela à conditionner mon existence. Aventure a trois. Rocambolesque. Mais il lui avait promis de rester. Elle y a cru. A tort. Un soir, elle a compris. Le silence en indice. Il a paniqué. Encore. A deux on s’est retrouvé.
nom(s) & prénom(s)
CIRCUS. Prénom choisi au hasard parmi une liste. Il m'a fait souffrir. Original autant que moqueur. Personne ne m'a épargné. Surtout pas à l'école. Mais ce qui ne tue pas rend plus fort dit-on. A présent, je me sens invincible, et si je dois jongler avec tes précieuses, j'en serais ravie. FERRANTI. Nom devenu mien à mon mariage. Un honneur quand on connait la personne qui le porte, quand les douces années sont devenues bonheur depuis notre rencontre. Et je pourrais t'en conter des roses sur elle. KINGSLEY. C'est le nom de mes parents adoptifs et je ne les remercierais jamais assez de m'avoir offert une Vie si sublime.
nationalité(s)
Américaine parce que j'avais envie de gueuler The Star-Spangled Banner à en perdre la voix. Parce que c'est le pays que j'ai adopté, rayant la précédente nationalité indigne de mes ambitions.
origine(s)
Les légendes racontent que j'ai 75 % de sang iranien et même que je serais l'arrière-arrière-petite-fille de Fath-Ali Shah Qajar de la dynastie Qajar, qui a gouverné l'Iran de 1797 à 1834. Ca t'en bouche un coin ? Appelle-moi Queen je te prie. Mais j'ai aussi 25 % de sang espagnol. Mais aucun prestige de ce côté-là. Dans tous les cas, j'aurais aimé ceux de mes parents adoptifs soient, argentine et canadienne. Ca en jette hein ? Pour résumer, j'ai grandi dans les us et coutumes de ces deux pays tout en baignant dans le rêve américain. Une vraie citizen, non ?
orientation sexuelle
Polysexuelle. Séduis-moi et je peux refaire le monde une nuit avec toi. Ne me parle pas d'attachement. Mon cœur n'appartient qu'à une personne. Mais pour de folles idées, je suis volontaire.
statut amoureux
Amoureuse. Mariée. Oui ça peut paraitre surprenant, mais le poisson s'est laissé ferrer. Et qui peut résister à mon epouse ? Elle a su me voir au-delà de ma carapace, se montrer patience et me prouver que je pouvais faire confiance.
statut social
A force d'enchainer les shooting, les campagnes publicitaires et représenter de sacrés clients, on peut dire que j'ai une Vie aisée. Je ne suis pas née avec une cuillère d'or mais je l'ai confectionné de mes propres mains, érigeant mon propre empire, goutant aussi celui de ma femme, mais que pour me glisser dans ses tissus et ses draps.
emploi
Je suis devenue avocate, le jour où j'ai ressenti de l'injustice quand un garçon n'avait de cesse d'emmerder son monde et que rien ne pouvait l'accuser. Alors j'ai senti que je devais agir et lui péter la gueule. Et comme je pouvais pas devenir une superhéros, j'ai dis avocate. Sinon, la vérité, c'est qu'un jour, une avocate a déboulé le cul serré dans son tailleur, dans la classe et j'ai retenu que son salaire. Je veux des problèmes et des billets moi. Je me spécialise dans le droit criminel, notamment les criminels qui font frissonner d'horreur le public. Y'a rien d'attrayant à rendre un salaud une brebis mais ça rapporte énormément. Et je l'admets, mes affaires hantent et rythment ma Vie, j'ai l'impression d'être dans un film.
I WANT IT, I GOT IT
J'aime l'argent, on ne va pas se mentir. Mais j'aime surtout faire mieux que les hommes. Et quoi de mieux que de débarquer dans un tailleur moulant mes fesses dans le bureau dans un confrère sans frapper à sa porte et refuser son offre de le rejoindre ? Gagner contre lui en mettant mon ral rouge pétant sur sa chemise à la fin du jugement. Je veux monter un empire. On a souvent rit parce que j'avais prénom à la con mais en attendant, j'ai travaillé très fort pour être indépendante. Pour que personne ne m'arrête. J'ai l'air superficielle mais rien ne m'arrête.
Je veux et j'obtiens, t'es prévenu. Epouse inspirante ne mérite que le meilleur dans sa Vie pailletée. Et on ne peut que se surpasser.
caractère du personnage
Demande à mes clients ou mes adversaires, je suis
une connasse. Et j'assume. On ne fait pas d'omelette sans casser des œufs. Il se peut que les coups bas se fassent quand je n'ai plus de lapins dans mon chapeau. Je peux être aussi
une dramaqueen. Oui parfois, il peut m'arriver d'imaginer le pire. De m'emporter facilement. Mais un câlin, une montagne de crêpes et tout va mieux. Je refuse de montrer une telle faiblesse quand je travaille. Je ne connais pas de nuances, dans ma logique concernant
la loyauté, soit tu es un allié, soit un traitre. Et je m'y tiens. Je peux me lever la nuit et t'aider à cacher un corps. Ce n'est pas négligeable. Je suis très
organisée parce que je ne peux pas me permettre de laisser tomber mes clients ou mon entourage alors je me dois de tout prévoir. Et si un oubli arrive, c'est intentionnel. Oups ? Je reste quand même une personne
affectueuse et
possessive, dans la sphère privée. Je ne fais pas souvent confiance et si c'est le cas, je donne mes tripes pour rendre mon entourage heureux. Je me plie en quatre pour les satisfaire. D'après un pro, je suis
une sex addict usant du sexe pour me donner une excuse pour ne pas m'attacher. Moi, j'y vois juste un moyen de faire du sport. Je suis
sensible, même si je défends des criminels, je peux facilement m'émouvoir. Qui ne chiale pas quand la mère de Bambi meurt ? Ou Mufasa ? Que ceux qui lèvent la main, cessent de mentir ! J'ai besoin de me nicher dans les bras de ma femme pour être rassurée, pour l'entendre me dire que tout ira bien. En dehors du travail, oui je suis
extravagante, j'aime être vue, je me suis trop longtemps cachée maintenant, que tu le veuilles ou non, tu sauras que je suis dans la même pièce que toi. Il se peut que je sois
grossière mais avoue ,c'est thérapeutique de jurer comme pas possible. Quand on creuse bien, on peut se rendre compte que je souffre de
la phobie de l'abandon, diagnostiqué à mes 7 ans. En grandissant, j'arrive à maitriser mon angoisse mais quand elle prend le dessus, cela s'exprime par des cris, des tremblements, des accusations de rejet fausses. Persuadée qu'on ne veut plus de moi, que je suis de trop. Je me renferme totalement, quitte à fuir sur le champ. Cela peut durer une heure comme une semaine. Des mots, des phrases, répéter les mêmes choses et tout revient à la quiétude. Je suis beaucoup de choses, je suis moi et je le vis bien.
IL ETAIT UNE UNE FOIS CIRCUS FERRANTI KINGSLEY
Born This Way Il a fallu une semaine avant que ma mère me donne un prénom. Elle était mitigée entre me garder ou me donner à des gens méritants. C'est un médecin qui le lui a rappelé qu'il me fallait une identité et m'enregistrer. Elle a fait une liste de tout sauf de prénoms et l'a anglicisé. Enfin c'est ce qu'elle n'a cessé de me dire. Je crois qu'elle n'a jamais réalisé à quel point c'est stigmatisant d'avoir le nom d'un cirque, d'entendre des enfants user des cris d'animaux pour
rire. Je l'ai hais ce prénom longtemps. Maintenant, je souris quand je le prononce et que cela surprend les gens, ne sachant pas réellement si je blague ou non.
Bloody Mary Lorsque ma mère se prostituait, je devais me cacher dans la trappe sous le lit. C'était la seule façon de me protéger et de ne pas être tentée de me mettre sur le marché. J'étais loin de penser que j'allais y passer une nuit entière et être témoin de son meurtre. Du peu que j'ai cherché, elle devait de l'argent, à son mac. Et le bousin en a eu marre, il l'a rayé de la planète, sans savoir que j'étais pas loin. Il m'arrive encore de dessiner un visage partiellement masqué par les lames du parquet. Petite, je pensais que les relations avec les hommes tuaient alors je refusais de s’approcher des garçons. J'ai dû suivre une thérapie. A la suite de l'homicide, j'ai été placée dans un orphelinat. L'affaire fut classée parce que c'était une travailleuse du sexe et c'est là que j'ai voulu devenir une avocate, parce que chaque matin, je crache le gout de l'injustice pour ma mère. Et je cherche encore comment enfermer l'enfoiré qui lui a fait la peau.
Come To Mama Mon adoption fut une renaissance. Trois années à voir mes amis partir, je m'étais persuadée que je n'étais rien. Personne ne voulait d'une gamine qui porte un tel prénom. Je n'avais pas de talent et je me battais souvent. Et puis les Kingsley m'ont dit que j'étais à ma place avec eux.. Des parents aimants, Sans aucune addiction. Pendant longtemps, on a enchainé les rapports de force, pensant qu'ils allaient me rendre tôt ou tard. Ma Mère fait le plus beau job du monde, mère au foyer et ses plats sont à tomber. Mon Père est vétérinaire mais je n'aime pas les animaux, ils me foutent la trouille. J'ai un grand frère, supra protecteur, le cliché même. Et deux petites sœurs. Quand j'ai compris que j'étais la seule adoptée, je l'ai mal vécu, toujours cette idée que j'allais retournée à l'orphelinat mais non, je vais encore leur rendre visite de temps en temps, poussant mes adelphes à venir à Boston pour être mes souffre-douleurs.
The Edge of Glory J'ai découvert le cheerleading, par pur défi de mes copines. J'étais juste une lycéenne de Dallas, là où vivent mes parents. Une jeune fille, clairement pas connue mais l'ego déjà bien développé, j'ai dis oui. J'ai découvert un monde superficiel, où seule l'apparence prime. Mais comme, c'était nouveau pour moi, j'ai voulu entrer dans le moule. Suivre les tendances, accepter d'autres défis comme voler dans un magasin et se faire attraper, l'idiote. Mais de ce que je retiens de cette expérience, c'est Monsieur Premier Parfait. C'était un dieu vivant pour moi. D'une beauté inouïe. Et je soupçonne que m'avoir vu me trémousser à chaque match, m'a grandement aidé à sortir avec lui. Il était aussi de beau à l'extérieur, qu'à l'intérieur. Je lui ai tout donné, mon temps, mon corps, mon âme. On s'est suivi dans tous nos projets. Je me voyais déjà mariée et avoir des tas de gosses. Deux ans d'idylle, jusqu'à qu'il veut tester la pelouse de la voisine. C'est cliché, mais ça m'a tellement brisé le cœur que j'ai juré que je ne donnerais plus autant de moi-même à quiconque. Et encore moins ma confiance. Toutes mes angoisses de mes sept ans ont ressurgi. Et je me suis laissée aller à toutes les expériences possibles.
Dope Contrairement à ce qu'on peut penser, le
libertinage, n'est pas qu'une histoire de coucheries. C'est à avant tout, un état d'esprit, un mode de Vie et un affranchissement de sa sexualité. C'est de la communication et du consentement. On le voit comme quelque chose de caché et sacré. A l'opposé de la monogamie, par exemple. Je sais que c'est dans cette pensée que je me suis tournée pour noyer ma rupture mais ce fut aussi de cette manière que j'ai pu me sentir moi-même. Oui, cela m'a amené à devenir une
sugar baby, au fil de mes expériences et de mes rencontres. Et je voyais mon Daddy davantage comme un confident, un mentor, un amant et un ami. Il m'a remis d'équerre si je peux dire. J'ai rompu tout contact du jour au lendemain quand j'ai rencontré ma femme. Mais je n'ai jamais cessé d'être libertine. Même si, cela a pu provoquer des tensions, il m'était impossible d'agir autrement. Maintenant, notre mariage n'en est que plus palpitant. Et bien sûr, le bien être et les désirs de ma moitié demeurent ma priorité. Ce n'est pas parce que nous allons voir ailleurs que nous ne savons pas nous écouter, bien au contraire.
But Beautiful Le jour où j'ai su qu'Aura faisait partie de la Casa Nostra, la mafia sicilienne, qu'elle m'a sauvé de ces hommes, j'ai eu une admiration sans failles pour elle. Et à force, elle a su gagner mon cœur et ma confiance. Il m'arrive parfois de lui inventer des aventures mafieuses, de me prendre pour Bonny & Clyde et de la voir soupirer longuement parce que je m'enflamme trop. Il se peut que je raconte à qui veut bien me croire que ma femme est une descendante de Corleone. Je rêve secrètement de monter un groupe de femme de gangsters. J'adore écouter les histoires de sa famille, c'est une véritable passion. Et c'est toujours sympa de menacer quelqu'un en disant que tu connais quelqu'un de la Casa Nostra. Quand Aura m'a demandé en
mariage, j'ai paniqué. Pour moi, c'était un engagement bien trop important, avoir des menottes invisibles aux poignets. J'ai disparu quelques jours pour me ressourcer, pour réfléchir. Il se peut que j'ai fouiné longuement sur internet pour lire des témoignages de gens non partisans du mariage mais qui le furent quand même. J'en ai même appelé un. Un de ses propos m'a fait rire :
si tu es suffisamment à l'aise pour flatuler devant elle, c'est la bonne. Sauf que non, je le fais pas, un peu de mystères quand même. Bizarrement, c'est ce qui m'a convaincu de me marier. Et puis
Aura, c'est un soleil, c'est une battante, c'est un amour de tous les jours. Elle a tout accepté de moi, et on a toujours su surmonter toutes les épreuves, même quand la distance nous séparait, on demeurait un roc. On peut dire qu'elle est l'Elue dans ce que représente ma tornade de Vie. Mon ancre, mon phare. Mon monde. Je suis revenue vers elle, habillée en robe de mariée, lui demandant de me faire un costume avec des paillettes et une queue de pie. Circus jusqu'au bout. Je crois que même maintenant, ma mère s'en remet toujours pas. Mariage en Italie sur le thème de la mode et du cirque. 150 personnes triés sur le volet. Une cérémonie à 50 mais une fête sublime. Deux semaines de nuit de noce aux Maldives et une cérémonie plus spirituelle. Vu tous les billets lâchés, me parlez pas divorce, ce mot n'existe pas dans mon vocabulaire.
Ev'ry Time We Say Goodbye Je ne sais pas si je peux parler d'amants et d'amantes. Parce qu'en général, ce n'est pas récurrent. Quelques heures, une nuit ou deux. Mais jamais davantage. Il s'agit d'assouvir un besoin, de confirmer que cet échange de regards n'était pas si anodin. De me dire que cette âme va me faire vivre une aventure rocambolesque, froisser les draps de moults manières. Puis il y a eu un revenant. C'était assez agaçant au début. Je n'aime pas revoir des visages, sans que je le veuille. Mais lui, le hasard me le remettait sur mon chemin. Enfin deux fois. Mais l'attraction fut explosive chaque fois. Et ça me dérange. Je ne veux pas être happée. J'aime décider et mener comme je l'entends. Mais lui, il obtenait bien trop à mon gout. Ce petit soldat au nom ridicule de DJ, à qui je mentais sans vergogne - comme à tous mes partenaires - devenait une habitude perturbante. J'attends de voir ce que la troisième fois allait me faire explorer.
Marry the Night En faisant du mannequinat, j'ai également pu renforcer ma confiance en moi. J'ai déjà posé nue - après avoir eu l'accord de mes parents - pour une campagne de sensibilisation, pour encourager chacun et chacune à se libérer des diktats. Tout comme la sexualité, que je considère comme un art, la photo et autre le sont au même niveau. J'ai fait pas mal de campagnes à mes débuts d'études, encouragé par le Daddy. Il m'arrive encore d'en faire, ou de poser pour l'école d'Art. Je crois que j'aime me faire croquer, découvrir la vision d'un ou d'une artiste, d'y contribuer à ma manière. Et puis quand on rencontre une créatrice de mode, et qu'on peut se jeter dans ses tissus - à son grand désespoir - c'est un délice incroyable ou même jouer les poupées pour son plaisir. La félicité ultime est de se poser dans un coin de son atelier pour travailler mes dossiers et l'entendre diriger son petit monde, je m'en délecte.
Monster Quand bien même j'adore mon travail, il n'en demeure pas moins sombre. Il faut savoir être un roc, parce que défendre des criminels qui ont brisé des familles, ce n'est pas une promenade de licornes. J'en ai pleuré parfois. Me considérer comme un monstre. A demander si je ne devais pas plutôt être du côté des "gentils". Plus d'une fois, je me suis demandée si je faisais bien mon travail, si je ne devais pas me réorienter. Mais non, tout individu a le droit à une peine proportionnée. De comprendre ce qui l'y a poussé. On me surnomme
The Shark parce que lorsque je défends un client ou une cliente, je déchiquette, je torpille et j'écrase. Je n'ai aucun sentiment. Je fais confiance aux lois et s'il existe un vide juridique, ce n'est pas à moi qu'il faut s'en prendre. On m'a souvent dit que je n'avais pas de cœur, que j'étais complice des méfaits. Effectivement, je ne suis pas là pour jouer à la dinette. Il y a des lois, on les applique. Il faut juste se rappeler que Circus et Maitre F.Kingsley sont deux personnes différentes. J'ai déjà eu des conflits d'intérêt avec moi-même. Que les actes m'horripilent mais que je n'ai strictement rien à redire en tant que professionnelle. Je ne suis pas là pour faire en sorte que mon client sorte les mains dans les poches - même si ça peut arriver - mais pour m'assurer qu'il mérite un procès à la hauteur de ses crimes. Que personne ne bafoue les lois sur lesquels reposent notre société. Mais parfois, cela peut vite tourner vinaigre et c'est ce qui s'est passé avec ma dernière affaire à NY. Quand je reçois des menaces, je me dis que je fais bien mon emploi, on peut voir ça comme une forme d'amour mais quand ce sont mes proches, cela devient plus dérangeant. N'importe qui peut avoir accès à ma Vie privée et de ce fait trouver tout mon entourage. Et ce qui s'est passé. J'ai dû me résoudre à abandonner pour la première fois quand toute ma famille a estimé que les menaces dont certaines furent appliquées allaient trop loin pour la sécurité de tous. Et je l'ai en travers de la gorge. C'est ainsi que nous avons dû déménager à Boston, c'était une des conditions pour que tout s'arrête. Mais je n'ai pas dit mon dernier mot, je trouverais bien un moyen plus intelligent, tôt ou tard de retravailler cette affaire. Maintenant à Boston, je m'ennuie avec mes petits délinquants mais bon, tout le monde est rassuré comme ça. Je prie pour trouver une nouvelle affaire haute tension mais je ne le dis pas trop fort non plus.
Perfect Illusion C'est en arrivant à Boston que j'ai commencé à songer à la maternité. Ce n'est pas spécialement une expérience qui me faisait envie jusqu'à présent, parce que ma Vie me semblait complète et tumultueuse. Mais un jour de calme, d'emmerdement profond, je me suis dis pourquoi pas. J'en ai déjà ris avec Aura. Un mini monstre courant partout dans nos bureaux, c'était assez rêveur. Alors j'ai voulu me renseigner, étant un couple homosexuel, je voulais connaitre les droits de nos futurs monstres, faire également des examens. Parce que je me demandais vraiment si j'étais fertile - ouais comme un champ de blés - je le prenais à la rigolade. Mais les résultats sont tombés : stérile. Je ne l'ai encore dit à personne. Bon, j'ai quand même dit que j'allais pouvoir faire sauter toutes les contraceptions - non - pour rester digne. Mais depuis, je me sens comme cassée et inutile dans l'invasion des F-K. Je me sens plus comme une femme alors que je suis la première à hurler d'être considérée comme un utérus ambulant. Pour le moment, je me tais, je ne dis rien. Je ne sais pas comment l'annoncer à Aura, comme je ne sais pas si j'accepterais que ce soit elle qui vive une maternité dont je m'étais préparée mentalement. Donc je reste dans le déni, esquive les conversations à coups de rires gras et coups sec de vin rouge.
The Queen a déjà fait la roulette russe avec flingue ; ne recommencera plus jamais. A peur des insectes. Ne supporte pas les poils donc ne veut pas d'animaux. Voudrait un bebe ; mais n'est plus prête à en parler. A chaque décision prise, toque deux fois avec son alliance contre un support. Elle a vu ce tique dans House of Cards. Collectionne les cartes postales kitsch. Porte toujours des talons. Court presque tous les matins. Est désagréable jusqu'à avoir bu son chocolat chaud chantilly noix de pécan. Mesure un mètre soixante. Joue du triangle comme personne et de la clarinette. Regarde à droite quand elle ment. A explorer deux fois le kamasutra. A peur de revoir son Daddy. Parle Français, Anglais, Italien et apprend le Mandarin. Prie pour ne jamais croiser son géniteur. Ne sait pas cuisiner et n'a pas envie d'apprendre. Est une reine de la boulette ; ne lui confiait pas de secrets.
L'HISTOIRE DE LA VIE
23 Mai 1986
naissance de Circus. Tarragona, Espagne. 0 an
Mars 1993
découvre que sa mère est une prostituée. 7 ans
Février 1996
adoptée par les Kingsley. 10 ans
Septembre 2003
Cheerleading. Rencontre Monsieur Premier Parfait. 17 ans
Janvier 2006
pas d’etudes. troupe de la United Service Organizations au Kosovo, en Macédoine, en Bosnie-Herzégovine et en Italie. 20 ans
Septembre 2008
Rupture avec MPP. Infidélité de lui. Découvre le libertinage. Devient Sugar baby pour noyer sa peine et payer ses études. Entrée à la fac de NY. Lancement dans le mannequinat. 22 ans
31 Décembre 2009
Rencontre avec Aura à une soirée étudiante. 23 ans
Juillet 2010
Vacance en Italie. Aura apprend la vérité sur sa famille mafieuse. 24 ans
Octobre 2014
Obtention Maitrise Avocate. 28 ans.
Décembre 2015
demande en mariage par Aura. 29 ans.
12 Juin 2016
Mariage en Italie. 30 ans.
Mars 2017
One Shot DJ, Singapour. 31 ans.
31 Décembre 2018
Nouvel an DJ, NY. 32 ans.
Juillet 2020
Déménagement à Boston. 34 ans.
13 Juillet 2021
Stérilité. 35 ans.
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