maybe it was a mistake to walk away from you ⊹ alexis&alexander

Je pensais pas que cette conversation, on l'aurait dans une chambre d'hôpital où j'étais le blessé. Mais telle était la réalité et je ne pouvais rien y faire à présent. Je devais attendre ma guérison qui pouvait être longue et douloureuse, surtout si je n'avais pas moyen d'avoir des antidouleurs. Je lui demandais, après qu'elle m'ait embrassé, comment elle m'aimait, par curiosité je pense. Je t'aime comme jamais j'ai aimé un autre homme que toi Alex. J'ai jamais vraiment eu de relation d'amour, ce que je ressens pour toi, c'est plus fort que ça encore, je peux même pas l'expliquer, je tiens à toi et je veux pas te perdre c'est aussi simple que ça .. Je souriais, sentant qu'elle était sincère dans ses paroles. Elle n'voulait pas m'perdre. Rien que ça, ça me faisait plaisir parce qu'avant, les gens n'en avaient rien à foutre de moi. Mes parents, ma première famille d'accueil. J'étais une vieille chaussette et maintenant, Alexis m'aimait. Je vais tenter de pas t'décevoir... J'te promets pas que tout sera rose mais... j'veux qu'tu sois bien avec moi.

J'étais bien et je voulais qu'il sache que maintenant c'était clair pour moi, je ne veux personne d'autre, juste lui etj e veux qu'il puisse lui aussi m'aimer comme il ce doit. Je sais que c'est pas facile, je connais son histoire mais je sais aussi qu'il est quelqu'un de bien et que même si cette putain de drogue le bousille de l'intérieur il est bon et non mauvais pour les autres.Je vais tenter de pas t'décevoir... J'te promets pas que tout sera rose mais... j'veux qu'tu sois bien avec moi. Je souriais doucement, venant l'embrassais plus langoureusement et longuement avant de poser mon front contre le sien et plonger mon regard dans le sien. Je sais que tu me rendras heureuse car lorsque je suis avec toi je le suis Alex. Soufflais je près de sa bouche et doucement je venais le regardais dans les yeux. Dis, tu souffres beaucoup ? J'avais tellement mal pour lui que si je pouvais rien que l'aider de je sais quel manière je le ferais.

Je n'étais pas le petit ami parfait, loin de là. Je ne savais même pas ce que c'était qu'être en couple donc j'avais de petites appréhensions. Je lui faisais même part de ce que je pensais, comme quoi ça n'allait pas être tout rose mais je tenterai malgré tout qu'elle soit bien, pas comme hier soir. Elle approchait une nouvelle fois son visage du mien pour m'embrasser plus langoureusement. Je sais que tu me rendras heureuse car lorsque je suis avec toi je le suis Alex. Je souriais, content d'être cette personne pour elle finalement. Et j'étais quand même dégoûté de l'avoir fait souffrir pour m'en rendre compte. Dis, tu souffres beaucoup ? Je soupirais, hochant la tête. Forcément, ils m'avaient opéré pour y voir mieux dans mes blessures et me guérir et ça me lançait, c'était horrible. T'imagines même pas... Autant être honnête.

Je voulais pas qu'il s'inquiète pour moi, je voulais vraiment qu'il vienne à s'occuper d'abord de lui et que je puisse enfin le retrouver en bon état car je voulais déjà lui promettre un petit weekend pour oublier cette mésaventure, je veux vraiment pas qu'il pense que mon chagrin est de sa faute. Je comprenais son choix, c'est juste que je pensais pas que finalement il pourrait lui aussi avoir des sentiments pour moi. Je venais alors lui demander s'il avait mal et à sa tête je compris que oui et cela me fit grimaçais lorsqu'il ajouta. T'imagines même pas... Je baissais la tête doucement, trouvant alors la seringue de morphine non loin de moi et je soupirais en le regardant alors. Mon père avait déjà fait ça pour moi lorsque j'avais mal, je connais les hopitaux par coeur. Je venais ajouter à son égard. Si je te donne de la morphine, c'est pour calmer la douleur et ... Je veux juste que tu saches que ... Enfin je continuerais à t'aider pour arrêter la drogue d'accord ? Je le regardais, j'avais pas envie de lui donner mais je pouvais pas le voir souffrir, fermant les rideaux je venais enfoncer l'aiguille dans le tube qui relier le goutte à goutte au bras d'Alex. Appuyant doucement je poser alors la seringue avant de la jeter et regardant celui ci je soupirais.

Après avoir une nouvelle fois parlé de notre relation, on passait finalement à un sujet qui correspondait à ce que je ressentais actuellement : ma douleur. Bordel ouais j'avais mal et je me demandais pourquoi elle voulait en venir là. Si je te donne de la morphine, c'est pour calmer la douleur et ... Je veux juste que tu saches que ... Enfin je continuerais à t'aider pour arrêter la drogue d'accord ? Je la regardais, confus. Genre, elle allait me filer la morphine qui était dans la seringue, celle qui était encore là ? Ouais, ouais je voulais mais c'était pas elle tout à l'heure qui disait au médecin que j'étais un drogué ? Enfin, j'avais surtout noté la fin de sa phrase. Arrêter la drogue ? Je.. non. J'veux pas arrêter.. Je la regardais tout de même attraper la seringue et s'approcher de ma perfusion pour y mettre le médicament. Je ne sentais pas la différence immédiatement mais finalement, après un moment, je me sentais mieux et je me relaxais enfin.

Je savais pas si c'était une bonne chose de le faire ou pas mais peu importe, je voulais pas le voir souffrir et rien qu'en voyant ses blessures je pouvais que me douter de ça. Arrêter la drogue ? Je.. non. J'veux pas arrêter.. J'injecter la morphine et me tourna alors vers lui en soupirant. Il devait ressentir l'effet car il ce calmer mais je me sentais coupable, je lui ai donner ce qu'il voulait et je me sentais faible, une larme venait couler sur ma joue. Moi qui voulait le sortir de la drogue je venais le lui en donner. Tu .. Tu veux pas arrêter la drogue ? Même pour moi... JE le regardais les yeux brillants, je me foutais de savoir s'il était chez les verts, c'était la drogue que je voulais pas, je voulais pas le perdre.

Elle m'avait injecté de la morphine sans que je n'aie rien demandé. Je l'en remerciais, c'était vraiment top de sa part qu'elle fasse ça. Seulement, le fait que j'arrête la drogue comme ça... Non, j'étais pas d'accord et je lui faisais savoir. Alors qu'elle reposait la seringue, je voyais la larme couler sur sa joue et je me sentais mal. Tu .. Tu veux pas arrêter la drogue ? Même pour moi... Je me pinçais les lèvres.. merde quoi, je faisais les trucs de travers. Mais je n'avais pas le choix, je ne me voyais pas arrêter mes habitudes d'aussitôt. Je... Laisse moi l'temps. J'sais pas ce que ça fait que d'être clean et... avec l'accident... pas maintenant. Je ne donnais pas de date, parce que pour l'instant, je ne savais pas quand je serai ne serait-ce que prêt à envisager d'arrêter.

J'avais fait cela dans le but qu'il souffre plus, mais dans le fond je me sentais coupable de lui donner ce qu'il attendait, sa dose. Evidemment une larme coula sur ma joue, j'avais l'impression de n'avoir fait que le poussé à continuer mais il venait ajoutais. Je... Laisse moi l'temps. J'sais pas ce que ça fait que d'être clean et... avec l'accident... pas maintenant. Je venais hochait la tête et instinctivement j'avais besoin de me blottir contre lui et faisant attention à ses blessures et au fils je venaix m'allonger à ses côtés. D'accord... Répondis je simplement, fermant les yeux pour simplement le sentir près de moi, j'avais juste besoin de ça car la drogue me faisait simplement peur, peur qu'il ne me quitte à cause de ça.

Je savais qu'Alexis n'aimait pas ce côté de ma vie, la drogue et tout ce qui allait avec. Mais j'étais comme ça, il n'y avait pas une journée où j'étais clean et ce, depuis des années maintenant. Du coup, faire une croix dessus n'était pas si simple que ça. Forcément, je le lui avouais pour pas qu'elle ne se fasse d'idée. J'étais franc, même si je savais que ça pourrait ne pas lui plaire. D'accord... Finalement, elle le prenait mieux que je le pensais. Et elle s'allongeait à côté de moi sur le lit, faisant attention à moi, à mes blessures et aux fils qui me reliaient aux machines. J'essayerai... un jour. C'était le moins que je puisse dire pour tenter de la rassurer. Je devais malgré tout faire des efforts puisque sinon, elle pouvait aller voir ailleurs et j'en avais pas envie. Après tout, c'était facile de trouver mieux que moi, j'étais assez bas au niveau de l'échelle sociale.

Je me sentais tellement bien avec lui que j'aurais voulu que tout nos tracas soit loin tel que la drogue et Jeno par la même occasion mais je savais que cela était impossible. Je soupirais, bon dieu, je me sentais mal et au final lui aller mieux, devais-je l'en blâmé ? Je ne pense pas. Me blotissant dans ses bras je fermais les yeux afin de le sentir vraiment comme il faut et doucement je l'écoutais. J'essayerai... un jour. Je venais sourire doucement, le fait qu'il en parle me fait croire qu'il peut le faire s'il le désire assez fort. Je sais qu'il ce demande pourquoi je l'aime lui et pas un de mes chères camarades bleus mais j'y peux rien, c'est lui car je sais qu'il est quelqu'un d'honnête et droit et puis ... Même si les bleus me rejettent alors tant pis. Je t'aime Alex.. Soufflais-je dans son cou avant de lui embrasser tendrement et de fermait les yeux et oublier que l'on ce trouvait à l'hopital.