Powlaire - like a virgin

like a virgin
@Chiara Deauclaire
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L. 9 août

Y a rien dans le paysage qui est attirant. Rien pour me faire vivre, rien pour me faire oublier la fin de la semaine passée. Rien pour me faire m'oublier dans une audace incroyable. Alors j'étais là, un verre à la main, tendu en équilibre entre les doigts au dessus de plusieurs mètres de l'océan, scrutant de mes émeraudes le coucher du soleil tandis que tout le monde devait vaquer à des activités probablement plus divertissantes. J'aimerais être de ceux qui ne se soucis pas de qui ils sont, qui ne se soucis pas de ce qu'ils font et qui profite de chaque moments comme si c'étaient les derniers. J'aimerais être ce genre de personne qui appelle leur dizaine d'amis pour une soirée d'enfer. Mais je ne suis pas ce genre de personne. Non, moi, je suis le genre à scruter le soleil se noyant dans l'horizon, un verre à la main pendu au dessus d'un vide. Je suis le genre à me détacher de ce monde parfois trop douloureux, trop prétentieux, trop dangereux. Je suis du genre à me cacher pour mieux scruter et profiter. Bâillonnez ce coeur pour qu'il ne batte pas trop fort, il risquerait de réveiller les dieux endormis et d'abattre n'importe quelle malédiction sur moi ! Moi, je veux être libre, comme ces oiseaux volant au dessus de nos têtes. Et puis il y a eu cette fille. Il y a eu cette brune aux yeux sombres qui s'est assise sur l'un des transats du pont nord. Le visage n'est inconnu pourtant, le nom m'échappe. Je tourne plusieurs fois la tête, trempant mes lèvres dans le breuvage translucide avant de prendre mon courage à deux mains et m'approcher de la jeune femme. "Il fait bon. Meilleur qu'à Boston..." T'es nulle pour draguer Alex. T'as jamais été douée. T'as observé les comportements des gens, t'as étudié la mécanique mais pourtant, toi, t'es pas douée. Moi, j'ai toujours écouté mon coeur mais quand le coeur me dit de m'asseoir en silence alors que ma tête supplie de parler, qui dois-je écouter ?

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@Alexia Powell-Jobs lundi neuf août, pont nord du bateau le maillot de bain comme uniquement vêtement qui couvrait tes parties intimes, tu te dorais la pilule sous les chauds rayons du soleil. lunettes de soleil givenchy posées sur le bout de ton nez, tu poussas un profond soupir de satisfaction, portant ton verre d'ice tea aux lèvres, que tu sirotas à l'aide d'une paille. la belle vie. c'était clairement celle que tu méritais de vivre. rien faire de spécial de tes journées, te trémousser dans un immense bateau de croisière avec tes meilleures tenues, partir à la chasse au mâle et faire des soirées pyjamas à gogo avec tes copines. malheureusement, dans quelques semaines, tu serais de retour à boston, à devoir replonger ton nez dans tes cours de médecine. rien que d'y repenser, tu sentais une boule se former dans ton ventre. l'angoisse des cours serait rapidement de retour, pour ton plus grand désespoir. ces déprimantes pensées furent vite balayées de ton esprit par une jeune femme qui t'aborda. tu baissas tes lunettes de soleil, adressant un chaleureux sourire à la belle. — on ne peut pas faire pire qu'à boston, assuras-tu d'une légère grimace. en le regardant plus, tu te rendis compte que tu la connaissais. tu te redressas sur ton transat, plissant tes paupières. — j'crois t'avoir déjà vu ... murmuras-tu en cherchant désespéramment dans ta tête, en vain. — c'est quoi ton prénom ? lui demandas-tu.

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@Chiara Deauclaire
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Si pour la plupart c'était bientôt le retour à Boston et à un quotidien parfois trop studieux, pour moi, c'était le début des vacances. Le stage dans l'entreprise "familiale", la préparation du meeting annuel de présentation des futurs produits d'Apple, les tensions entre Polly, Jackson, Lisa, Reeds, tout a été bien trop éreintant pour moi. Mais c'est les vacances. C'est le moment de relâcher la pression, de s'amuser, de ne pas penser trop sérieusement. Et c'était peut-être l'occasion de partir à la chasse. C'est peut-être pas le bon mot, mais c'est celui qui décrit le mieux la situation. Une approche discrète auprès d'un visage qui paraît familier. "C'est pas complètement faux, je te l'accorde." Parce qu'il fait souvent moche à Boston. Il y a souvent ces gouttes de pluie minuscules qui tombent comme un rideau brumeux sur la ville. Il y a aussi cette tempête en janvier dernier qui nous a bien fait peur. Mais là, il n'est question de rien de tout cela. Non, ici, il y a le soleil et la chaleur caraïbéenne. Y a la danse, les corps qui s'approchent et s'accrochent dans une salsa endiablée. Y a l'attraction, l'attirance des êtres, ce truc inexplicable qui ne demande pas vraiment d'explication non plus. Y a ce contact des regards comme là, maintenant, entre moi et la brune à côté de moi désormais. Elle est belle. Elle a ce teint halé, ces lunettes tout droit sorti des magazines. Elle a cette confiance en elle qu'elle transpire et que j'admire et qui m'attire. Les papillons commencent à battre leurs ailes dans le bas de mon ventre. "Je pensais la même chose. Je m'appelle Alex." Enfin plutôt Alexia, mais personne ne m'a vraiment appelé Alexia. "J'aime beaucoup ton ... maillot." Et ta peau. Et tes cheveux qui tombent sur tes épaules. Et tes jambes d'un galbe parfait, et tes hanches que je rêve d'attraper.

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@Alexia Powell-Jobs lundi neuf août, pont nord du bateau tu retiras tes lunettes de soleil lorsqu'une jeune femme vint t'aborder. il était évident que le temps d'ici n'avait rien à voir avec celui de boston. à boston, le temps était gris et pluvieux. tu étais plus qu'heureuse de passer ton été au soleil plutôt que là-bas, tu aurais plus que déprimée. en la regardant plus longtemps, tu réalisas que tu l'avais déjà vu quelque part. d'où, quand et comment, tu n'en avais aucune idée mais tu étais persuadée de l'avoir déjà croisé. — alex, répétas-tu. — moi c'est chiara, souris-tu avec ton fidèle dynamisme et enjouement qui t'étaient propres. — je suppose que tu dois être d'harvard ou de boston ? on a dû se croiser là-bas, renchéris-tu. ouais, t'étais clairement déterminée à te souvenir d'où est-ce que tu la connaissais parce qu'étant en études de médecine, il était inquiétant de réaliser que ta mémoire te jouait déjà des tours. — merci, c'est gentil, lui répondis-tu en baissant les yeux vers ton maillot. — pour être honnête, il est de trop. j'bronzerai bien à poil mais je risquerai d'être jetée par dessus bord, gloussas-tu en récupérant de l'huile de monoï dans ton sac.

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@Chiara Deauclaire
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Alors c'est bien ça, c'est bien d'Harvard que je te connaissais. Tu faisais probablement partie des trop nombreux visages croisés. "Exact. Harvard, je suis en maitrise à la Business School." Parce que c'était le parcours logique pour une Jobs après tout. Parce qu'il faut quand même avoir un pied dans l'entreprise, en comprendre les ficelles. Mes yeux glissent sur les courbes de ton corps, sur tes hanches, et ça m'en coupe presque le souffle. Sur le pont, il n'y a que nous. Comme si c'était un signe du destin. J'ai pas vraiment de réponse et je sais pas exactement ce qui m'a pris mais je me suis assise sur le rebord du transat à tes côtés et j'ai doucement enlevé mon haut en te regardant dans les yeux. Après tout, on n'a qu'une seule vie alors autant profiter et jouir de chaque merveille du jour.

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@Alexia Powell-Jobs lundi neuf août, pont nord du bateau harvard. voilà, tu l'avais déjà croisé sur le campus. mais où ? où l'avais-tu vu ? tu cherchais, encore et encore, les sourcils froncés. — on s'est déjà croisées sur le campus alors, conclus-tu. — peut-être que tu étais à la dudley ? supposas-tu d'un haussement d'épaules. — je n'y serai plus à la rentrée mais j'y ai été toute l'année universitaire 2020/2021, lui expliquas-tu tout en sortant ton huile de monoï, où l'huile parfaite pour te faire bronzer encore plus vite. tu ouvris le couvercle et tu en laissas couler lentement sur la paume de ta main. à tes côtés, alex s'était installée sur le rebord du transat. elle venait de retirer son haut, tandis que ses yeux te fixaient. tu esquissas un sourire gêné, ton regard descendant vers sa poitrine. — t'as de beaux seins meuf, plus gros que les miens, rigolas-tu nerveusement, ne comprenant pas trop la tournure de la discussion. — tu veux du monoï sur tes boobs ? supposas-tu tout en commençant à t'en mettre sur les épaules.

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@Chiara Deauclaire
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Y a une fille magnifique à côté de moi, vous vouliez que je fasse quoi ? Que je lui dise "hey salut, on se connait pas mais j'ai super envie de te pécho"? On est pas dans le monde des Bisounours. Alors j'essaie de me bouger, de roder, de me déshabiller, en vain parce qu'elle est pas sûre de comprendre quoique ... "Ouais, je veux bien ... J'ai encore l'espoir de bronzer" ou alors je veux juste le contact de tes mains sur ma peau, et tes lèvres plus proche des miennes ? Peut-être que je veux que tu te poses à califourchon sur moi pour appliquer l'huile à l'odeur exotique sur mon corps ? J'en sais rien. Alors tu te lèves et moi, je m'allonger en position demi-assise, les coudes retenant ce dos de s'écraser contre la chaise longue. "Mais du coup, ouais, cherche pas, je suis à la Dudley aussi, on a déjà dû se voir à une soirée d'intégration ou autre..." Et ça me déplait pas de te revoir ...

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@Alexia Powell-Jobs lundi neuf août, pont nord du bateau tes yeux se posèrent sur la généreuse poitrine que la jeune femme venait de te dévoiler. tu te sentis quelque peu gênée de laisser ton regard se promener sur ces courbes, d'autant plus que tu ressentis quelque chose d'étrange. d'avant envie de les toucher, de les palper. pour quelle raison ? t'en savais foutrement rien mais ils étaient si beaux. t'avais jamais vu de seins pareils. totalement différents de tes œufs au plat qui te faisaient depuis toujours complexer. — allez, du monoï pour ta poitrine, souris-tu en la laissant s'installer sur le transat. tu laissas l'huile couler sur ta paume de main et tu commenças à lui appliquer. le toucher était incroyable. tu sentis tes joues rougir. que t'arrivait-il ? cette alex était clairement en train de t'envoûter. — ah, tu étais donc à la dudley, souris-tu, continuant tes mouvements de mains afin que l'huile pénètre la peau de ta camarade. — et ça fait combien de temps que tu es à harvard ? lui demandas-tu. ouais, fallait que tu parles actuellement. fallait que tu combles le silence qui régnait sur le pont, fallait que tes pensées soient occupées par votre discussion et non par ses seins et ... sa bouche. mon dieu, des lèvres pulpeuses et foutrement attirantes.

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@Chiara Deauclaire
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Y a ce truc très physique, cette attirance presque incompréhensible, l'envie d'aller plus loin, de la toucher, de braver les interdits et la pudeur, l'envie de se découvrir et de se mettre à nue. J'ai envie que tu me touches que tu me découvre et que tu me dé-couvre. J'ai envie que tu fasses glisser tes doigts sous mon short pour me caresser la peau plus intimement. "Ça fait trop longtemps que je suis à Harvard ! Euh ... 7 ans, quelque chose comme çà ?" Et quand tu passes tes mains à la naissance de mes seins, y a mes tétons qui se crispent, se durcicent doucement. Oops ? Mais je suis pas désolée de cette attirance moi, j'ai envie de t'attraper aux lèvres, de te mordre un peu partout, de poser mes doigts sur tes hanches et qu'ils pianotent sur ton corps. "Tu veux que je t'en mettes ?" Que je demande en me relevant. C'était pas vraiment sur le ton de la question parce que moi, je mourrais d'envie ...

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@Alexia Powell-Jobs lundi neuf août, pont nord du bateau la dudley. voilà d'où est-ce que tu la connaissais. tu avais sûrement dû l'y croiser durant l'année scolaire. tu étais tellement ailleurs lors de ton année passée que tu n'avais pas vraiment essayé de te faire des potes dans ta confrérie. disons que tu étais tellement stressée par les cours en général que tu avais préféré quitter la maison, afin de te concentrer sur tes cours de médecine et rien d'autre. — ah oui, ça fait longtemps, acquiesças-tu tout en continuant d'étaler l'huile sur la poitrine si parfaite d'alex. en voyant ses tétons, t'avais envie de les embrasser, de jouer avec. quelle idée. en public, comme ça ? jamais. et puis tu ne savais même pas si elle en avait envie. il s'agissait de la première fois qu'une fille te faisait autant d'effet. elle était envoûtante cette alex. une nymphe sortie d'un conte de fées, dans le but de te tenter, de te faire flancher. et t'en étais capable. — ouais pourquoi pas, déclaras-tu en essuyant tes mains sur tes cuisses. — j'te préviens, je n'ai pas des seins aussi beaux que les tiens, dis-tu d'un petit rire. tu pris sa place sur le transat tout en lui tendant ton flacon de monoï. tu finis par retirer ton haut, dévoilant ta petite poitrine déjà bien bronzée.

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