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it's been way too long (zachaël)

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it's been way too long
-tw : drogue, vih.
31 aout 2021
J’ai espoir qu’il n’ai pas autant de questions que j’ai pu en avoir lorsque j’ai découvert que j’étais porteur du virus, mais je comprendrais que ce soit le cas. Au fond y répondre est à la fois difficile et simple, car je ne dois lui fournir que les éléments essentiels sans entrer dans les détails que je ne comprends pas toujours moi-même. Ce que je retiens est ce que je dois faire pour que tout se passe bien. Le reste, on s’en fout un peu. Je m’en veux un peu de l’abattre avec cela à la seconde où nous nous retrouvons mais j’espère que Zack finira par voir les choses du même angle. Même si nous avons fini plus d’une fois au lit ensemble avant l’été, je n’ai jamais eu l’intention de lui en parler à l’époque. Hors, là, ma décision est prise et je ne souhaite pas le voir soupirer de plaisir sous mes doigts pour ensuite tout regretter. C’est quelque chose qui me fait peur, tout comme le fait de ne plus jamais le toucher, mais je connais les risques en me lançant dans cette conversation. La maladie fait partie de moi et j’ai envie, et besoin, que Zack veuille de moi malgré elle.
Je hoche la tête lorsque mon (ex) amant me demande de lui promettre que la drogue n’altère en rien mon traitement. Ça m'énerve d’avoir besoin de faire des promesses, alors qu’il pourrait juste me croire quand je lui dis quelque chose, mais ma relation avec la drogue justifie sans doute que je ne mérite pas la confiance de mon entourage à ce sujet. J’inspire donc profondément et force un sourire, plutôt que de le lui reprocher. « Promis. » Le seul risque reste encore que j’abuse au point d’en être malade et vomisse la précieuse pilule mais puisque je la prends tous les matins, ça ne m’est jusqu’ici jamais arrivé. Contrairement à l’alcool, la drogue ne me donne jamais la nausée, comme quoi il n’y a pas que des points négatifs à sa consommation. J’accroche le regard de Zack afin de ne pas me perdre sur cette route, n’ayant pas besoin de me rappeler tout le plaisir que cela me procure sans grand risque pour ma santé.
Les pilules remises aux mains du brun, je l’observe les analyser avant de suivre son mouvement pour les poser sur la table. Je note dans un coin de ma tête de les récupérer avant de partir, car si j’ai dit que je pouvais en laisser ici, ces deux-ci ont leur place dans la coque arrière de mon téléphone en cas d’urgence. Il sera encore temps d’en ramener une boîte complète chez Zack plus tard, si mon amant ne change pas d’avis une fois qu’il aura dormi sur toute cette conversation. Sa réaction a beau être positive et rassurante, c’est plus fort que moi, je ne peux m'empêcher d’imaginer le pire. Mes lèvres sur les siennes, j’essaye d’en profiter comme si c’était la dernière fois alors qu’une petite voix me dit, aussi, que ce n’est que le début d’un millier d’autres baisers. Je finis par me redresser pour me placer à nouveau dans le fauteuil et souris lorsqu’il mentionne le prix du tapis, ni l’un ni l’autre n’étant à plaindre financièrement. « Je le demanderai en cadeau de Noël à papa. » Je lance avec humour, parce que j’ai été habitué à obtenir tout ce que je demande depuis toujours, à condition de suivre les traces du grand Thibault Desrosiers. Ce n’est pas, certes, pas totalement le cas à l’heure actuelle mais mon diplôme en poche suffit pour l’instant à le rassurer sur l’avenir qui m’attend. « J’étais dans le fauteuil avant toi. » Je lui fais remarquer lorsqu’il me reproche d’être assis trop loin de lui, avant de me relever pour me rapprocher car l’invitation est trop belle pour jouer la tête de mule. Mes yeux dans les siens, j’admire sa perfection, ses yeux océans, avant de fermer les yeux lorsque ses lèvres effleurent le bout de mon nez. Les larmes montent et je rouvre les yeux qu’une fois ma tête posée contre son épaule, lorsqu’il n’a plus vue sur mon visage. Mes doigts caressent son bras et descendent jusqu'à sa main, jouant avec ses doigts avant de les entremêler délicatement aux miens, puis de les serrer un peu plus fort. J’ai très bien entendu sa question mais je la garde en tête pour plus tard. « Je pensais que t’allais me mettre à la porte. » Je lui confie et porte sa main à mes lèvres pour l’embrasser avant de me placer un peu mieux contre sa poitrine. Je savais qu’il était parfait, parfait pour moi, mais peut-être pas à ce point. Je m’en veux plus qu’autre chose d’avoir douté de lui, de sa réaction, même si je sais que tout n’est pas gagné parce que Zack ne m’a pas demandé de rentrer chez moi immédiatement. « Rien ne peut altérer mon traitement tant que je le suis à la lettre. » Je réponds finalement, alors que mes doigts suivent la trace de ses abdominaux de manière un peu absente. « Je dois essayer de garder la forme, faire du sport, me nourrir correctement. Tout ce que je faisais déjà. » En sommes, rien de bien différent que ce qui est conseillé au commun des mortels, si ce n’est qu’il est vraiment dans mon intérêt de le respecter. C’est le cas aussi pour les autres, ils sont juste trop bêtes - ou fainéants - pour réaliser l’épée de Damoclès au-dessus de leur tête et tous les soucis qu’engendreront (possiblement) un jour leurs sales habitudes. « Ça te fait peur ? » J’ose demander, relevant la tête sans la déloger de sa poitrine pour essayer de capter son regard.
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A cette seconde, ils devraient être en train de rattraper les semaines passées loin de l’autre, baiser puis se faire l’amour, se faire l’amour puis baiser et vice versa jusqu’à ce que épuisement s’en suive. Les yeux de Raphaël devraient être en train de se révulser sous les baisers et coups de rein de Zack et si une part de l’américain est bien sûr frustré que ce ne soit pas le cas, il n’échangerait ce moment pour rien au monde. Enfin… pour un Raphaël en parfaite santé, sans traitement à prendre à vie, oui sans hésiter mais il est touché de la confiance que Raph a en lui. Un peu agacé de ne pas avoir eu l’information plus tôt, aussi - même s’il n’est pas spécialement inquiet sur sa propre santé. Et puis, au fond, il comprend au fond le silence. Il suffit de plonger son regard dans celui, hypnotisant, de son amant pour voir toute la peur qui s’y cache et Zack le comprend. Le discours qu’il lui tient est rassurant, mais contradictoire avec ce qu’il lit dans son regard. Peut-être est-ce justement cette peur qui permet à Raph de suivre à la lettre son traitement, de ne prendre aucun risque et peut-être que Zack doit accueillir cette peur, en être reconnaissant. Il rêve bien sûr d’un jour où un traitement lui permettra d’être entièrement libéré de ces cachets mais ne sait pas s’il arrivera un jour. Zack fait une note mentale d’en discuter avec Taylor, quand il en aura l’occasion. En parler avec un médecin lui permettra peut-être d'être 100% rassuré sur le fait que l’homme qu’il aime ne risque rien, même si la jeune femme n’est absolument pas spécialisée en la matière.  Zack note le sourire forcé de Raphaël lorsqu’il répond à sa question sur la drogue mais se contente d’acquiescer d’un signe de tête à sa promesse. Il n’est pas désolé de poser cette question, car il sait que le fait que Raphaël soit motivé à mettre les drogues derrière lui, ne signifie pas qu’elles le sont vraiment. Si les choses étaient aussi simples, son amant serait rentré à Boston beaucoup plus vite et l’aurait peut-être même accompagné au Pérou.
Cadeau de Noël ? Tu te fous de moi, j’espère.” reprend Zack d’un air faussement sérieux. Ses yeux le trahissent mais il s’en moque. L’occasion d’aborder un sujet plus léger est la bienvenue, ne serait-ce que l’espace de quelques secondes. “Ton anniversaire approche à grands pas. Tu le demanderas à cette occasion. Et non, ça ne sera pas MON cadeau d’anniversaire.
Alors que l’atmosphère se détend légèrement - très très légèrement, Zack demande à Raph de le rejoindre. Il laisse ses yeux rouler dans ses orbites quand son amant lui dit qu’il était dans le fauteuil avant lui. Zack s’en souvient très bien - il était assis sur lui, il y a quelques minutes à peine et n'imaginait pas la bombe qui s’apprêtait à être lancée. Un léger soupir s’échappe des lèvres de Zack à cette pensée. S’il a conscience qu’ils ont toujours été sérieux sur les protections et continueront de l’être autant que nécessaire, le jeune homme ne peut s’empêcher de se demander si les choses vont changer. Il ne juge pas Raphaël sur sa maladie, ou le fait qu’il l’est contracté par imprudence, notamment parce qu’il n’a pas toujours été un exemple de prudence lui-même mais espère que ce n’est pas quelque chose qui le fera changer au lit avec lui. Leurs parties de jambes en l’air ont toujours été spéciales et Zack tient à ce qu’elles le restent. Lorsqu’enfin le français le rejoint et se blottit contre lui, il resserre son étreinte. Le sentir contre lui est réconfortant, et s’il imagine que Raph a besoin d’être rassuré sur ce qu’il vient de lui dire, qu’il a peut-être besoin qu’il lui donne plus, Cassidy en est tout simplement incapable. Les mots et les émotions restent coincés dans sa gorge et le resteront peut-être encore quelques temps. Il ne sait même pas encore tout à fait ce qu’il ressent vis-à-vis de tout ça; il est juste… assommé. Son cœur se serre quand il entend Raphaël lui dire qu’il pensait qu’il allait le mettre à la porte. “Pardon ?” crache-t-il sans s’en rendre compte, clairement blessé. Il repousse légèrement le jeune homme, mais simplement pour pouvoir le regarder dans les yeux. “Ôte toi tout de suite cette idée de la tête.” souffle-t-il avec plus de douceur, s’assurant de capter son regard. “Tu n’as rien fait de mal. Je suis là si tu as besoin de quoique ce soit, Raphaël Desrosiers, les bons comme les mauvais moments et pas juste pour te sauter dans la douche.” Zack fait écho à ses paroles plus tôt dans la conversation mais il tient à ce que ce soit clair dans l’esprit du jeune homme. Il le laisse ensuite se réinstaller contre lui et sourit doucement, sentant ses lèvres sur sa main. Il acquiesce ensuite aux explications qu’il lui donne.  “Ok, noté.” Dit-il, se disant qu’il devra se montrer plus attentif à ce que Raph mange quand ils sont ensemble - et qu’il devra prendre soin à lui faire des plats équilibrés. Il gardera les burgers bien gras pour les repas sans lui.
La question que lui pose Raph le prend au dépourvu et Zack secoue doucement la tête. “Non.” Dit-il, sans hésiter avant de se rendre compte que c’est un mensonge. Le regard perdu dans le vide, il ne peut s’empêcher de voir défiler devant ses yeux toutes les images de films ou de séries télévisées qu’il a pu voir sur le sujet et s’il sait que l’on peut désormais vivre normalement avec le VIH, ce sont évidemment les images les plus tragiques (et donc qui reflète une réalité bien différente de celle d’aujourd’hui) qui se dessinent dans son esprit. Instinctivement, son étreinte se resserre autour de Raphaël et ses yeux s’humidifient. Zack essaie d’ouvrir la bouche, sans grande réussite, avant de baisser les yeux vers Raph. Il tente de ne pas cligner des yeux, mais croiser le regard de l’homme qu’il aime n’aide en rien. “Un peu” murmure-t-il, la voix cassée. Il vient ensuite passer un doigt sous son menton, effleure ses lèvres des siennes avant de soupirer. “N’oublie jamais tes cachets, ok ?” Zack libère un de ces bras pour venir se frotter les yeux. Il se doute que Raph est méticuleux à ce sujet mais ne sait pas comment lui faire comprendre ce qui l’inquiète vraiment dans tout ça. Il espère que son regard suffira et vient ensuite trouver les lèvres de Raphaël, dans un baiser plus doux et tendre que ceux qu’ils échangent habituellement. “J’ai peur pour toi.” finit-il par réussir à articuler contre ses lèvres alors qu’une larme perle le long de sa joue..
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31 aout 2021
Une partie de moi espérait ne jamais avoir cette conversation avec lui. A condition que Zack reste un plan cul parmi tant d’autres, je n’avais absolument aucune raison, ou besoin, de partager avec lui la maladie qui hante parfois mes nuits. Mes jours, aussi. Il n’y a pas une journée où je n’y pense pas, ce qui me serait d’ailleurs impossible avec le traitement à prendre quotidiennement. Par la force des choses, je ne peux pas oublier et y échapper de temps en temps. Les premiers mois, j’étais terrifié au moindre petit rhume, craignant que le virus soit actif, mais sur ce point également, je me suis calmé et rassuré. Ce n’est pas facile à accepter, ou à assumer, et je ne prétends pas que tout va bien, mais j’ai fini par comprendre que je pouvais avoir une vie plus ou moins normale malgré la maladie. C’est pour cette raison que je n’en parle pas, jamais, afin de ne pas éloigner inutilement les gens de moi et ébruiter mon “cas”. Seulement récemment, j’ai réalisé - ou plutôt accepté - que Zack était tellement plus qu’un gars avec qui je souhaite m’envoyer en l’air et j’ai choisi de mettre les choses à plat avant de lui donner - et prendre - plus. Pour lui, mais aussi et surtout pour moi. Pour avoir la certitude qu’il souhaite être là malgré ça, et qu’il ne prendra pas la fuite dans quelques mois s’il finit par l’apprendre de ma bouche ou par hasard.
« Si tu veux. » Je souffle et force un sourire à sa petite tentative d’humour, mais le cœur n’y est pas vraiment. Malgré qu’il soit encore là, ou plutôt qu’il ne m’a pas encore mis à la porte puisque nous sommes chez lui, j’ai la gorge nouée et une certaine difficulté à respirer. Maintenant que je sais ce que je veux, j’ai peur de tout perdre avant même de pouvoir le lui dire. Ses yeux qui roulent me font sourire un peu plus naturellement, avant d’aller se blottir contre sa poitrine. L’oreille contre celle-ci, j’écoute les battements de son cœur et lui confie mes craintes, sursautant lorsque mon ex petit-ami s’offusque et lève la voix. Il ne comprend pas et ne peut pas comprendre la facilité à laquelle les gens peuvent vous tourner le dos une fois l’info dans la nature. C’est naturel. Cruel, aussi, mais naturel j’imagine. Je capte un dixième de seconde son regard et ferme rapidement les yeux en hochant la tête pour ne pas qu’il voit que je me noie. Zack ne sait pas à quel point j’ai besoin d’entendre tout ça, et le poids qu’il m’ôte des épaules. J’inspire et reprend place contre lui, embrassant ses doigts avant de nouer les bras autour de sa taille. Ce n’est pas exactement le contact physique dont je rêvais pour nos retrouvailles mais à cet instant, je n’ai besoin de rien de plus. Juste qu’il soit là. « Il n’y a que Joey qui est au courant en dehors de mes parents et ma sœur. » Il ne doit pas savoir que, il fut un temps, ma meilleure amie était aussi la personne avec qui je finissais le plus régulièrement au pieu. Ça n'a pas grande importance. « Et lorsque je lui ai dit, elle m’a planté. Elle a pris la fuite comme si je pouvais la tuer juste en la regardant. Je me suis promis de garder ça pour moi à l’avenir. » Je crois que je ne lui ai jamais pardonné, pourtant je l’ai laissé revenir dans ma vie comme une fleur. Peu rancunier, je lui ai cherché toutes les excuses du monde pour retrouver mon amie et passer outre ce passage à vide. Je me suis rassuré dans ses draps, parce qu’elle m’est revenue malgré la maladie.
Après lui avoir transmis toutes les informations que je pense nécessaires à sa compréhension, je m’inquiète de savoir si tout ceci l’inquiète. Pour lui, nous. Moi, peut-être. La réponse est sans appel, pourtant je ne parviens pas à y croire. Je suis un peureux, qui panique pour tout et n’importe quoi, mais je ne pense pas que Zack accueille tout ceci comme si je venais de lui annoncer avoir été opéré des dents de sagesse quand j’avais 15 ans. Ses bras qui me serrent un peu plus et son regard embué me confirment que ce n’est pas aussi facile qu’il veut le laisser entendre, mais je ne parviens pas à ajouter quoi que ce soit. J’ai la gorge nouée de le savoir dans cet état par ma faute, et surtout je ne sais pas quoi dire de plus pour le rassurer. Un mince sourire prend place sur mes lèvres quand il admet qu’il est un peu inquiet et que ses lèvres effleurent les miennes. Il n’y a pourtant rien qui porte à sourire, mais j’apprécie son honnêteté. « Promis. » Dis-je, alors que mon cœur se brise en voyant ses larmes. Je ne me souviens pas de la dernière fois où je l’ai vu dans cet état, peut-être tout simplement car ça n’a jamais été le cas. Ses lèvres trouvent les miennes avant que j’ai le temps de dire quoi que ce soit et je lui rends son baiser tout en m’accrochant à son t-shirt. « Faut pas. » Je lui promets à nouveau et me redresse pour me mettre à nouveau à califourchon sur ses jambes et essuyer rapidement la larme qui coule sur sa joue, avant de la couvrir de baisers, du coin de l'œil jusqu’à sa bouche. « Bébé, je te promets que je vais bien. » Et s’il préférait ne pas savoir ? Je n’ai même pas pensé à cette possibilité mais l’ignorance est parfois bien plus confortable que la réalité. « Tu m’as tellement manqué. » J’avoue et essaye de lui montrer tout ça, tout ce que je ressens, à travers mes baisers, bien plus assurés que les précédents.
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Quand Raphaël lui dit qu’il avait peur qu’il le mette à la porte, Zack est parti du principe qu’il craignait qu’il panique et se dise que son amant aurait pu le contaminer. Pas une seule seconde, il n’a imaginé qu’il y avait une raison tangible - et aussi cruelle - derrière ses craintes. Le coeur de Zack se serre en voyant le français fuir son regard et il est tenté de lui dire de les rouvrir, qu’il peut se montrer vulnérable avec lui mais s’abstient. Il n’a aucun mal à imaginer à quel point Raphaël a passé les dernières semaines à réfléchir aux multiples façons dont cette conversation devait se dérouler et que le simple fait de lui communiquer l’information est une preuve d’à quel point il le fait déjà. C’est d’ailleurs ce que Raphaël vient confirmer quand il lui donne l’identité des rares personnes au courant de sa maladie. Zack resserre un peu son étreinte de l’un de ses bras tout en caressant doucement le dos de son amour, espérant parvenir à le faire se sentir mieux. Lorsqu’il lui explique la cause de ces craintes cependant, Zack resserre un peu plus son étreinte et tente de ne pas lui montrer à quel point ses muscles, et notamment ceux de sa mâchoire, se tendent. Comment peut-on réagir comme ça ? Zack ne connaît bien évidemment pas les détails de la conversation qu’ils ont eu mais ils sont plus ou moins dans la même situation - à cela près que Joey n’a jamais été amoureuse de Raphaël, à la connaissance de Zack - et il n’a pas envisagé une seule seconde de le mettre dehors. Loin de penser que sa réaction est parfaite ou qu’il ne risque pas de réagir avec un peu de recul, il ne s’imagine pas une seule seconde lui demander de prendre ses cliques et ses claques. “Bébé…” souffle-t-il, venant déposer un baiser sur le haut de son crâne. “Sa réaction… c’est…” Zack cherche ses mots, car elle reste la meilleure amie de Raphaël et ne souhaite pas se montrer trop cruel mais il ne pense pas moins de sa situation. “Désolé, mais je la déteste.” dit-il avant de se reprendre : “En fait, je retire ce que j’ai dit, j’suis pas désolé.” Loin de là. Il n’est même plus question des tensions qu’il y a entre eux et de la jalousie que Zack a toujours pu ressentir vis-à-vis de la jeune femme. Il imagine seulement la réaction que Raphaël a eu, comme son cœur s’est brisé dans une période déjà compliquée - il en déduit qu’il lui en a parlé au tout début de sa maladie, mais n’en sait rien, en fait -, et combien il a dû se sentir seul après ça. Il pense aussi à toutes les personnes qui aurait pu le soutenir aussi mais qu’il n’a pas osé contacter et son coeur se brise un peu plus. “Elle s’est excusée, au moins ?” demande-t-il, sans se douter qu’il aurait peut-être mieux fallu qu’il n'ait pas de réponse à cette question.
Zack ne peut empêcher un léger sourire de dessiner sur son visage lorsque ce dernier lui dit qu’il ne faut pas s’inquiéter pour lui. C’est bien plus facile qu’à faire et si Zack n’a aucun doute sur le fait que Raphaël serait paniqué si la situation était inversée - il est, après tout, son petit trouillard préféré, le voir ne pas hésiter une seule seconde pour lui dire qu’il va bien est rassurant. Pas assez pour que Zack ne s’inquiète pas, naturellement mais rassurant tout de même. Ses mains viennent spontanément se poser sur les cuisses de Raphaël qui l’entoure et Zack ferme doucement les yeux lorsqu’il essuie sa joue. Il caresse doucement les cuisses de son amant, profitant de ses baisers avant de répondre bien volontiers à son baiser quand il retrouve enfin ses lèvres et vient doucement caresser son dos sous son tee-shirt, trouvant du réconfort dans le contact de leurs peaux. Zack ouvre les yeux en l’entendant dire qu’il lui promet aller bien et cherche dans son regard le moindre doute puis acquiesce doucement. “D’accord.” souffle-t-il, en faisant glisser l’une de ses mains contre sa nuque. Il n’a cependant pas le temps de répondre que Raphaël vient l’embrasser. Un léger soupir s’échappe des lèvres du trentenaire qui ne se fait pas prier pour approfondir ce baiser tenant le visage du français entre ses deux mains. “On a toute la semaine pour rattraper le temps perdu.” souffle-t-il en reprenant son souffle avant de venir embrasser chaque millimètre de sa mâchoire, ses mains glissant contre son torse. Il vient ensuite glisser sa main sous son tee-shirt, continuant de couvrir de baiser son cou, sur sa pomme d’adam. Zack sait qu’il n’a rien à craindre et ne se sent pas actuellement en danger mais espère sincèrement qu’il ne va pas paniquer au dernier moment. “Par contre…” reprend-il en venant retrouver son regard : “La prochaine fois que tu pars aussi longtemps, peu importe la raison, je ne te demande pas ton avis et je viens de voir.” C’est une promesse autant qu’une menace, parce qu’il est hors de question de passer autant de temps sans lui, une nouvelle fois. Avant ce départ, Zack aurait sûrement pensé en cet instant à ses autres conquêtes, à Karma, se serait senti obligé de préciser que c’était “tant pis pour elles”, ou qu’il devrait les cacher dans un placard, mais pas cette fois. Cet après-midi, il n’y a qu’eux, personne d’autre qui vient polluer les pensées de Zack. Tout ce qui compte, c’est qu’il a récupéré son Raphaël et qu’il ne compte pas le lâcher de si tôt. Preuve en est qu’il n’attend même pas sa réponse pour venir retrouver le contact de sa peau contre ses lèvres, tout en le délestant de son tee-shirt.
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31 aout 2021
 Si je me confie à Zack concernant Joey, ce n’est certainement pas pour blâmer ma meilleure amie ou retourner le brun contre elle, alors que je sais qu’il ne l’a jamais appréciée plus que ça. Ce que j’aimerais qu’il comprenne, c’est pourquoi j’ai choisi de ne pas lui en parler plus tôt, et la raison de mon angoisse aujourd’hui. Il n’est pas question d’un manque de confiance en lui mais en l’humanité de manière générale, à commencer par moi-même. Dans toute cette panique, c’est un léger sourire qui se dessine sur mes lippes lorsque je sens les bras de mon amant m’enfermer un peu plus. « Dis pas des choses comme ça bébé. » Je souffle lorsque Zack me dit détester Joséphine, avant de caresser nerveusement ses mains. Je ne lui ai, certes, jamais entièrement pardonné moi-même mais je ne souhaite pas juger sa réaction pour autant, ignorant qu’elle aurait été la mienne si les rôles avaient été inversés. Sans doute n’aurais-je pas choisi de sortir de sa vie, mais est-ce que je me serais glissé dans son lit, comme un autre soir ? Rien n’en est moins sûr. « On ne gère pas tous nos peurs de la même façon. » Je hausse les épaules et lève doucement la tête pour pouvoir l’observer et forcer un nouveau sourire plutôt que de répondre à sa dernière question. Malgré la peine qu’elle a pu me faire dans le passé, Joey reste l’amie la plus proche et je ne tiens pas à les monter l’un contre l’autre, car si Zack et moi avons un avenir, la rousse en fera partie elle-aussi. « La seule chose qui compte, c’est que tu n’aies pas réagi comme elle. » C’est là l'unique réaction qui m’importe ce soir. Qu’il soit encore là, à me serrer dans ses bras, à prendre ma défense, plutôt qu’à chercher une porte de sortie qui, dans le cas présent, ne serait pas bien difficile à trouver.
Après l’avoir rassuré, ou du moins tenté de le faire, je ne perds pas une seconde pour retrouver ses lèvres, frissonnant à ses doigts qui se glissent sous mon t-shirt. J’espère lui faire comprendre à quel point il m’a manqué, mais aussi à quel point je lui suis reconnaissant pour sa réaction ce soir. Les questions viendront peut-être avec le temps, mais que Zack ne se soit pas montré violent (ou dégouté) est déjà un énorme pas dans la bonne direction. Après des mois sans pouvoir le toucher, le goûter, je n’ai plus envie de penser à autre chose qu’au moment présent et ses lèvres qui aspirent les miennes. « On ne rattrape jamais le temps perdu. » Je souffle contre ses lèvres avant de pencher légèrement la tête en arrière pour l’encourager à continuer la descente de ses baisers le long de ma mâchoire. On ne peut pas rattraper le passé, mais on peut plus que définitivement profiter pleinement du moment qui nous est offert. Je baisse la tête pour pouvoir l’observer lorsqu’il me fait la promesse de venir me voir la prochaine fois, et hoche brièvement la tête avant de glisser mes mains sur sa poitrine. ​​Il ne le sait pas encore, mais si je l’ai empêché de venir me voir, c’est avant tout pour lui, pour nous, afin de nous offrir une ardoise vide et un Raphaël 2.0 (ou peut-être 10.0) à mon retour à Boston. Distraitement, je lève les bras lorsqu’il vient me ôter mon haut, avant de prendre son visage entre mes mains pour interrompre ses baisers un instant et pouvoir plonger dans son regard. C’est traître, parce que je pourrais m’y noyer. Je me sais incapable de lui refuser quoi que ce soit et ce n’est certainement pas de mon corps que je souhaite le priver ce soir. J’ai pourtant envie d’aller au bout des choses que j’ai à lui dire et dépose un rapide baiser sur ses lèvres avant de l’éloigner, son visage toujours pris au piège dans mes paumes. « Ne crois pas un instant que je ne mourrais pas d’envie de te voir. » Que ce soit clair, cette séparation a été plus que compliquée à gérer par-dessus la douleur physique, et psychique, infligée par mon sevrage. Seulement j’ai voulu faire les choses bien, dans l’ordre, afin de ne pas m’ajouter une nouvelle source de stress. « Mais j’avais besoin de mettre de l’ordre dans ma vie et de parler à certaines personnes, avant de pouvoir te retrouver. » Maintenant, j’ai peur que ce ne soit pas assez, ou pas ce qu’il désire car si Zack m’a confié ses sentiments, il n’a jamais dit qu’il souhaitait qu’on essaye quoi que ce soit, tous les deux. Je suis tenté de m’arrêter là dans mon explication et de laisser mon amant en déduire ce qu’il veut, afin d’être certain de pouvoir profiter de ses mains sur ma peau toute la nuit. « Je n'ai que toi en tête, bébé. Je veux qu’on essaye, juste toi et moi. » Je caresse sa barbe naissante et me penche en avant pour déposer un baiser chaste sur ses lèvres. « Si c’est aussi ce que tu veux. » S’il est prêt à prendre le risque qu’on fonce droit dans le mur, mais on ne le saura qu’en se donnant une vraie chance et je suis pour ma part prêt à essayer et changer.
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Zack ne cherche pas à contredire Raphaël quand il lui dit qu’il ne doit pas dire qu’il déteste sa meilleure amie, parce qu’il sait bien dans le fond qu’il a raison. Cela ne change absolument rien au fait qu’il déteste absolument sa réaction et pour l’heure, il ne distingue pas la Joey actuelle de celle qui a eu cette réaction à l’époque. Il n’ose même pas imaginer à quel point le cœur de son amant a dû se briser et combien il a dû se sentir seul. Certes, il n’a aucun doute sur le fait que ses parents et sa soeur se sont montrés là pour lui - surtout concernant Louise, car c’est la Desrosiers qu’il connaît le mieux après Raphaël - mais ce n’est pas pareil. Zack est aussi soulagé de ne pas avoir eu cette réaction car s’il reste sous le choc de la nouvelle et a environ trois cent questions qui lui viennent à la seconde, il aurait détesté faire de la peine au jeune homme. Encore plus l’après-midi de leurs retrouvailles après avoir passé autant de temps séparé. Une part de Cassidy ne peut s’empêcher de se demander s’il aurait eu la même réaction si Raph ne lui avait pas tant manqué, mais il n’a pas vraiment de doute sur la question. Tant qu’ils se montrent prudents… il souhaite juste que l’homme qu’il aime soit en bonne santé. Déposant un baiser sur le sommet de son crâne, il affirme, sans hésitation : “Je ne vais nulle part, promis.” Il sourit en voyant son regard se lever vers lui et dépose un baiser sur le bout de son nez. Il acquiesce d’un signe de tête quand Raphaël lui dit ce qui lui importe. Il n’est pas d’accord et considère que Joey aurait a minima du s’excuser - il ne faut pas être fin psychologue pour comprendre ce que l’absence de réponse de l’américain signifie - mais si son amant ne souhaite pas s’étendre sur le sujet, Zack n’a pas l’intention d’insister. Ils ont mieux à faire que de parler de Joséphine Porter.
On peut toujours essayer.” répond-il avec un petit sourire, continuant d’embrasser chaque atome composant la mâchoire du français. Il prend son temps, comme s’il découvrait pour la première fois le goût de sa peau. Une chose est certaine, en tout cas, c’est celui qu’il préfère, sans aucune hésitation. Si l’envie de lui arracher ses vêtements et de lui faire l’amour sans plus de cérémonie est tentant, Zack a aussi envie de profiter de ce moment pleinement, sans trop se précipiter. Une part de lui veut s’assurer que la nouvelle de la maladie de son amant ne va pas le refroidir au dernier moment mais il souhaite surtout garder ce moment si précieux entre eux en mémoire, et que Raph le garde en mémoire. Il lui dit alors qu’il ne le laissera plus partir aussi longtemps et glisse ses mains sous son tee-shirt alors que ses lèvres glissent désormais sur son cou. Il dépose un dernier baiser sur sa pomme d’Adam avant de s’éloigner, simplement le temps de retirer le tissu qui l’empêche de poursuivre sa descente. Raphaël l’empêche cependant d’aller plus loin et Zack n’a même pas envie de râler tant il est content de le sentir contre lui. Il espère sincèrement ne pas se prendre un stop mais si Raphaël préfère qu’il se contente de s’embrasser comme des adolescents pour une raison ou pour une autre, il s’en contentera - même si le terme “se contenter” ne fait pas justice aux papillons que ses baisers font naître dans son estomac. Glissant ses doigts le long de ses côtes, il arrête sa descente quand ses mains sont posées sur ses hanches, laissant Raphaël aller à son rythme. Il acquiesce doucement d’un signe de tête quand il lui dit qu’il mourrait d’envie de le voir mais son amant ne lui laisse pas le temps de lui dire qu’il ne s’agissait pas d’eux et que ce n’est pas la question, et continue sa phrase. Zack ne peut s’empêcher d’être refroidi quand Raphaël lui dit qu’il devait voir d’autres gens avant de le voir, comprenant mal où Raphaël voulait en venir. Il perd son sourire et relâche son étreinte, mais ne le repousse pas. S’il a bien conscience que d’autres mains ont le droit de se poser sur son corps, il préférait que cela soit un sujet tabou entre eux, et plus encore quand ils ont apparemment la priorité sur lui. Son coeur se serre dans sa poitrine, réalisant qu’il a été bien trop naïf de penser que Raphaël était revenu avant son départ pour le voir. Cela n’avait sans doute été qu’une coïncidence - même si cela n’explique pas vraiment la dispute qu’ils ont eu à ce sujet. A dire vrai, Zack est incapable de penser correctement et si cela serait le cas du seul fait que Raph est son regard plongé dans le sien, c’est en cet instant surtout la jalousie qui embrume son cerveau. Les sourcils froncés, il tâche de réagir le moins possible et laisse Raphaël lui dire ce qu’il a à lui dire - même s’il lui serait reconnaissant de ne pas lui briser le cœur deux fois en si peu de temps. La mâchoire serrée, il ne réalise pas tout de suite ce que Raphaël lui dit : il comprend les mots individuellement mais il était tellement à des années lumières de comprendre où il voulait en venir qu’il lui faut quelques secondes pour que tous ses neurones se connectent. Un sourire naît sur ses lèvres alors que celles de Raphaël viennent les caresser et il vient prendre son visage entre ses mains à son tour. “Si c’est ce que je veux ?” demande-t-il, avant de laisser échapper un léger rire. “Ca fait dix ans que j’attends que ça, idiot.” Zack vient presser ses lèvres contre Raphaël pendant quelques secondes avant de se reculer légèrement : “Raph, est-ce que c’est ce que tu veux vraiment ?” Il s’en veut de lui laisser une porte de sortie comme ça, mais s’ils se mettent ensemble pour de vrai, juste eux, Zack tient à ce que ce soit pour de vrai et qu’ils se donnent toutes les chances de réussir. Il ne souhaite pas que ce soit un moyen pour Raphaël d’essayer de l’empêcher de prendre la fuite, quand il n’a aucune intention de le faire. Il caresse doucement sa joue, le regard pétillant et ajoute, pour que les choses soient claires : “Je n’ai pas l’intention de partir. Je ne l’avais pas avant que tu me dises avoir le VIH et je ne l’ai pas plus maintenant. Si c’est juste une façon de me retenir…” Il soupire doucement, ne parvenant pas à finir sa phrase. “Je suis là, je ne vais nulle part. Je ne veux pas que…” Il cherche ses mots, mais ils lui font défaut. “Que tu te forces à quoi que ce soit.
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it's been way too long
-tw : drogue, vih.
31 aout 2021

A sa réaction, je regrette un peu de m’être confié à Zack au sujet de Joséphine et sa réaction lorsque je lui ai admis ma maladie, car j’aspire à un futur où les deux se côtoient. L’un est mon amant, et je l’espère bientôt bien plus que ça, et l’autre est mon amie la plus proche, il n’est clairement pas question d’exclure l’un d’eux de si tôt. J’ai néanmoins besoin qu’il comprenne les raisons pour lesquelles j’ai mis tant de temps à lui parler du VIH et la réaction de Joey, il y a deux ans, en est la principale cause. Rassuré par ses mots et par le fait qu’il ne cherche pas à prolonger cette conversation sur la rousse, je ferme les yeux lorsque Zack m’embrasse le bout du nez et cherche une nouvelle fois à retenir mes larmes. Si je n’ai aucun doute sur le fait que mon annonce soit un coup de massue pour lui, sa réaction ne pourrait être plus parfaite, à tel point que je peine à y croire. Je ne peux m‘empêcher de me dire que lorsque Zack réalisera l’ampleur de ma confession, son avis sur la question changera mais je refuse de m’en inquiéter et préfère me concentrer sur l’instant présent et ses lèvres qui parcourent mon épiderme.
Je souris lorsqu’il me dit que nous pouvons essayer de rattraper le temps perdu, même si je sais que c’est impossible. On peut, en tout cas, profiter autant que possible de nos moments ensemble afin d’oublier, petit à petit, ceux nous étions séparés contre notre volonté. J’ai beau avoir choisi de le garder loin de moi cet été, ça n’en était pas moins difficile d’en être séparé. Je lui en explique d’ailleurs brièvement les raisons et caresse, de mon index, ses traits qui se font plus soucieux, comme s’il ne comprend pas où je veux en venir. Je ne peux pas lui en vouloir, après autant d’années à revendiquer mon style de vie et cette polygamie à laquelle je comptais me tenir jusqu’à la fin de mes jours. Seulement quand je pense à lui, tous les autres réunis ne font pas le poids et ses baisers me le prouvent encore et encore. Zack est le seul capable de déclencher une telle tempête dans mon cœur en posant simplement les yeux sur moi, ou du bout de ses lèvres, et si je ne suis pas du genre à avoir des regrets, je ne peux m’empêcher de me dire que j’ai été bien con à ne pas le voir plus tôt. Alors qu’il s’empare de mes lèvres, je souris contre celles-ci et hoche positivement la tête lorsque le brun s’assure que c’est réellement ce que je désire. J’ai beau aimer jouer, je n’ai jamais été quelqu’un de cruel et ne lui aurais jamais dit une chose pareille si je n’étais pas sûr de moi. A l’écoute, je hoche la tête et déglutit péniblement, la gorge obstruée et les yeux brillants, remplis de larmes que je refuse de verser de peur de ne pas parvenir à m’arrêter. « C’est pas une façon de te retenir, Zack. » Je souffle et caresse délicatement son visage comme si je le découvrais pour la première fois. « C’est même tout l’inverse, en fait. Je t’en ai parlé parce que je veux qu’on essaye, pour de vrai, et ce n’est pas quelque chose que j’ai envie de te cacher. » Tout d’abord parce qu’il serait très compliqué de le faire sur le long terme mais surtout parce que même s’il ne courait aucun risque, cela le concernait aussi. « J’ai mis du temps à le voir mais je n'ai besoin de personne d’autre. » Et si cela fait beaucoup de changements en peu de temps dans ma vie, je sais que Zack est capable de me combler et me rendre heureux et j’espère pouvoir en faire de même. Il y aura sans doute de nombreuses contraintes qui vont avec la vie de couple et auxquelles je n’ai même pas pensé, mais la contrepartie est tellement belle que je n’ai pas le moindre doute sur ce que j’avance. « Je veux que ces yeux ne regardent que moi. » J’ajoute en glissant mes pouces sous ses yeux alors que mes mains encadrent toujours son visage. J’ai un sourire aux lèvres et vais les écraser à nouveau sur les siennes, alors que mes mains se frayent un chemin jusqu’à se retrouver sous son t-shirt? L’attente pour le retrouver a été une vraie torture, que je ne souhaite pas prolonger plus longtemps maintenant que tout - ou presque - a été dit.
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Ce n’est pas à la légère que Zack s’est lancé dans cette aventure avec Raphaël et même s’il a tâché de ne pas trop réfléchir à ce que cela voulait dire, il s’est assuré, autant que faire se peut, qu’il n’allait pas prendre la poudre d’escampette dès le moment où il réaliserait que la présence des autres dans sa vie le rendait vraiment fou. Il est resté, pourtant, même en sachant les moments privilégiés qu’il passait avec Karma mais toujours convaincu que l’histoire qu’ils étaient en train de vivre avait une date butoir. Cela fait bien longtemps que Zack a renoncé à être celui qui suffira un jour à Raphaël et s’il n’a pas su empêcher l’espoir de naître dans son coeur quand Raphaël lui a fait comprendre que ses sentiments étaient réciproques à l’époque, il a tâché du mieux qu’il le pouvait de se raisonner ces dernières semaines. Il a serré la mâchoire plutôt que de faire des crises de jalousie - la plupart du temps en tout cas. Pourtant, le voilà installé à son canapé et à sa plus grande surprise, c’est Raphaël qui souhaite mettre fin à leur aventure pour, enfin, créer une véritable histoire ensemble. Zack n’attend pas une seule seconde pour lui dire qu’il ne devrait même pas en douter car même s’il s’est efforcé de ne pas y réfléchir depuis qu’il sse sont retrouvés, il a toujours su que les sentiments qu’il avait pour le jeune Desrosiers n’étaient pas du genre à disparaître au bout d’un certain temps - qu’on parle en termes de semaines, de mois, ou même d’années. Lorsque son petit-ami - ou celui qui s’apprête à l’être, en tout cas - lui dit mot pour mot que ce n’est pas une façon de le retenir, sans une once d’hésitation dans la voix, Zack ressent un sentiment de soulagement tel qu’il n’en a jamais connu. Il lui suffit de regarder dans les yeux de Raphaël pour voir qu’il est sincère et un frisson le parcourt quand il caresse son visage. Un large sourire béat vient éclairer le visage de Zack et si la triste annonce fête plus tôt reste dans un coin de sa tête, la joie d’avoir Raphaël rien que pour lui, suffit à le faire arrêter de s’inquiéter, au moins pour quelques heures - ou minutes.
Il attrape doucement sa main libre et entrelace leurs doigts avant de venir embrasser sa main. Zack acquiesce quand il dit ne pas avoir voulu lui cacher. C’est en effet une bonne chose ; c’est quelque chose de bien trop important pour être caché à son petit-ami, car même sans parler des risques, cela affecte un minimum le quotidien de Raphaël. En outre, un couple qui fonctionne, c’est aussi et surtout un couple qui communique. Et maintenant que Raphaël est enfin sien, il est hors de question de prendre le moindre risque et de mettre en péril d’une quelconque façon leur relation. De sa main libre, Zack caresse doucement sa nuque et vient déposer un baiser sur les paupières de son petit-ami - il peut le dire maintenant. Il a bien remarqué à quel point ses yeux brillaient et tient à ce qu’il sache qu’il peut se mettre à pleurer s’il en a besoin. La phrase qui suit fait encore plus gonfler le coeur de Zack dans sa poitrine et s’il sait qu’il lui faudrait détourner le regard quelques secondes pour réussir à prendre sa respiration, il en est hors de question. S’il commence à y croire, il n’est toujours pas persuadé que cette scène ne soit pas un mirage. “Si on m’avait demandé, j’aurai parié sur Karma.” avoue-t-il, en haussant un peu les épaules. “Je n’ai jamais été aussi heureux d’avoir tort.” Il s’approche pour retrouver ses lèvres et sourit en entendant Raphaël - les deux hommes sont probablement aussi jaloux l’un que l’autre. “Promis.” répond-il, les lèvres de Raph déjà sur les siennes avant d’approfondir son baiser. Et s’il tarde, légèrement, à lever les bras, c’est simplement parce qu’il ne veut pas tout de suite se détacher de ses lèvres. Il a l’impression d’y goûter pour la première fois comme si le fait qu’ils soient ensemble, donnait une nouvelle saveur à tout ce qu’ils s’apprêtent à faire. “J’ai le cœur qui va exploser.” souffle-t-il avant de retrouver ses lèvres et de descendre ses baisers dans le cou de son petit-ami, tandis que ses mains s’affairent à le débarrasser de sa ceinture. Il leur faudra encore être prudents, surtout jusqu’à ce que Zack se fasse tester mais une chose est sûre : Zack est le plus heureux des hommes.

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