lovely — matteus

@Matteus Bardsley soirée du jeudi cinq août ;; los angeles, california en amenant matteus à los angeles pour une durée indéterminée, tu avais vraiment agis sur un coup de tête. en réalisant qu'il était peut-être parti du summer camp, tu t'étais soudainement rendu compte que ta croisière n'aurait plus aucun sens sans lui. tu ne savais toujours pas dans quoi tu te lançais en agissant ainsi, mais tu le faisais. tu voulais vivre ta vie sans regret et tu souhaitais surtout cesser de te prendre la tête. vous veniez de passer votre première journée complète à los angeles. matinée passée à dormir l'un contre l'autre afin de récupérer de vos nombreux trajets en avion, vous étiez ensuite allés à la plage durant tout l'après-midi, pour enchaîner avec un restaurant italien très côté. et vous voilà désormais dans l'immense villa des copperfield, que vous n'aviez rien que pour vous. verre de blanc dans une coupe de champagne, tu sirotais cette douce boisson alcoolisée tandis que l'eau chaude du jacuzzi remuait tout autour de toi. les yeux dévorant matteus qui était en face de toi, tu esquissas un sourire. — alors, ta première journée à los angeles ? lui demandas-tu, portant ton verre aux lèvres. — tu es franchement bien lotis ici, t'es chanceux pour un puceron, le taquinas-tu en lui envoyant de l'eau au visage d'un geste de la main.

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@Drake Copperfield soirée du jeudi cinq août ;; los angeles, california
okay, t'avais tout lourdé pour un mec. tu dis, tu dis mais t'es pas mieux qu'un autre, matt. les premières pensées qu'il avait eu du matin. le regrettait-il pour autant ? non. parce qu'il n'y avait rien de mieux que de se réveiller aux cotés de drake copperfield, de l'enlacer, de mettre sa peau nue aux cotés de la sienne. il se sentit sur un petit nuage, comme si tous les problèmes s'étaient évaporés. il n'avait nullement prévenu ses parents, leur envoyant seulement un texto pour leur demander d'annuler le billet d'avion du samedi prochain, qu'il resterait finalement sur la croisière jusqu'à la fin de l'été. ses parents étaient ravis, la réalité était toute autre. la fatigue, les jetlag avaient eu raison de son énergie pour la journée. alors il avait accueilli pleinement sa nuit de sommeil. rien d'intime depuis leur arrivée à l.a. et la journée s'annonçant chargée en balade. mais surtout, drake avait tout lourdé pour lui aussi ? insensé, incroyable. du luxe, du luxe, du luxe, un monde auquel il n'était pas habitué, un monde dans lequel il était impuissant. drake sortait sa carte bleue sans compter tandis que lui vérifiait trois fois par jour où il était niveau finances dans son application de banque. et voilà que cette journée se conclut sur un verre de champagne à partager dans un jaccuzzi : clairement pas le même monde.

il se deshabilla complètement, se glissant nu dans l'eau remuante avant d'attraper sa coupe, ayant drake en face de lui. — tout est si... grand. dit-il. — c'est génial, j'avais jamais été sur la cote californienne. mais tout est... woah. une réaction qu'il n'arrivait pas à traduire. — ouais, d'ailleurs, en parlant de ça, je... j'ai pas envie de te devoir quoique ce soit. j'ai pas les thunes pour. je préfère être clair. il déglutit quelque peu. tout cela lui faisait très plaisir mais jamais ô grand jamais s'il n'avait pas connu drake, il aurait connu ça. — en tout cas, merci drake, c'est... tout ça, c'est incroyable. il leva son verre de champagne avant d'en boire une gorgée. et comme pour accompagner le geste à la parole, il se déplaça dans l'eau, se collant à lui pour l'embrasser. — et du coup, c'est quoi le mode de vie des gars de l.a ?

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@Matteus Bardsley soirée du jeudi cinq août ;; los angeles, california c'était étrange de se trouver avec matteus dans la villa dans laquelle tu avais grandis, là où tu avais tous tes souvenirs de famille, d'enfance et d'adolescence. mais tu étais content qu'il soit à tes côtés. tu allais pouvoir lui montrer le monde dans lequel tu avais grandis. qui sait, peut-être qu'il comprendrait la raison de ta personnalité froide et particulière. ton verre de champagne à la main, tu regardas matteus pénétrer dans le jacuzzi, totalement nu. — tu vas choper un rhume des fesses à force de te trimballer à poil, le taquinas-tu en lui décochant un regard malicieux. tu lui demandas son ressenti sur sa première journée passée à los angeles, écoutant sa réponse en prenant une gorgée de ta boisson luxueuse. — ouais, ça n'a rien à voir avec boston. tu fronças quelque peu les sourcils lorsqu'il reprit la parole concernant l'argent. — je t'invite, donc je te prends en charge. ne te fais pas de soucis là-dessus. si je n'en avais pas envie, je ne le ferai pas, le rassuras-tu d'un sourire chaleureux. matteus s'avança vers toi, se collant contre ta peau nue, éveillant en un claquement de doigt ton entrejambe, camouflée sous ton maillot de bain. — plage, barbecue, boîte de nuit, baise ... mais j'ferai pas ce programme puisque j'suis avec toi. j'veux faire des trucs que t'aimes, lui dis-tu en caressant sa joue de ta paume.

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@Drake Copperfield soirée du jeudi cinq août ;; los angeles, california
un rhum des fesses ? matteus ne put s'empêcher d'avoir un long fou rire. gras, long, arrivant même presque à en pleurer, tant l'image mentale s'était dessinée dans son esprit, s'imaginait des fesses éternuer. — okay, elle est pas mal. je la garde pour plus tard. ils avaient la villa pour eux deux, il n'allait clairement pas se montrer pudique. il voulait jouer le jeu à cent pour cent. — oulah, ça se sent que tu te fais chier à boston, non ? il arqua un sourcil, l'air inquisiteur, toujours autant proche de lui. pour lui, c'était peut-être la privation de nombreuses libertés alors qu'à l.a, tout semblait lui être servi sur un plateau d'argent. se collant à lui, ses mains parcourent son torse, aimant s'abandonner sur ce terrain-là tandis qu'il s'asseyait à califourchon sur ses jambes. il eut un petit sourire niet, se perdant dans ses yeux. wow, il n'avait jamais vu drake autant attentionné que depuis cette semaine. — et si j'ai envie de faire ces trucs aussi ? si c'est ce que l.a. a à offrir, autant faire ça, non ? l'une de ses mains se glissa du haut de son torse allant jusqu'à son bas, frolant la bosse de son caleçon avant de se décoller entièrement de lui, allant à sa place. — désolé, trop dur. petit clin d'oeil taquin. il récupera son verre de champagne, en buvant une autre gorgée. — dis, t'as déjà testé des drogues en soirées ? un mec m'a refourgé de l'exsta en soirée, y'a deux semaines et j'hésite à le prendre. j'ai vraiment envie de tester. mais c'est peut-être pas ton délire alors j'veux pas t'imposer ça.

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@Matteus Bardsley soirée du jeudi cinq août ;; los angeles, california — nan j'me fais pas chier à boston. c'est sympa. et puis j'y suis pour étudier, pas pour faire la bringue tous les soirs, lui répondis-tu d'un haussement d'épaules, tandis que matteus s'installait à califourchon sur tes jambes musclées. tu déposas ton verre de champagne sur le bord du jacuzzi. — j'sais juste que je ne ferai pas ma vie à boston. dès que mes études seront terminées, j'reviendrai ici, assuras-tu en passant une main sur la joue du jeune homme. — si c'est ce que tu veux, déclaras-tu. tu répondis à ses caresses sur ton torse en positionnant doucement tes mains sur ses hanches, que tu caressas de tes pouces. — j'estime juste suffisamment avoir fait la fête comme ça au summer camp. j'ai envie de passer un mois d'août plus ... chill ? plus reposant ouais, lui dis-tu d'un sourire en coin. c'était étonnant de ta part et pourtant, c'était ta volonté actuelle. matteus retraversa le jacuzzi afin de se repositionner face à toi. — ouais j'ai déjà testé. et pas que l'ecstasy, lui avouas-tu. —ça te déglingue le cerveau mec. baiser sous ecsta c'est ... incroyable putain, assuras-tu, de succulents souvenirs te revenant en mémoire.

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en effet, il semblait que drake était beaucoup plus détendu qu'au summer camp, ou en tout cas il semblait rechercher ce calme, chose qu'il n'avait jamais semblé déceler chez lui dans les iles. était-ce parce que c'était le retour au bercail ? ou parce qu'ils n'étaient maintenant plus que tous les deux ? l'instabilité, les iles qui se succèdent, toute cette ferveur poussait à toujours être à fond. maintenant qu'ils étaient posés, la tranquillité était plus à propos. — okay, papy copperfield. ça m'va aussi. même si de temps en temps, j'suis partant pour un p'tit coup de folie. petit sourire carnassier, haussement de sourcils joueurs, toujours, comme une pile électrique inarrétable. mais ses interrogations allaient ailleurs. sur une drogue en particulier que l'autre avait déjà testé. à coté de lui, matteus était un enfant de coeur. il avait bu de l'alcool, c'était déjà bien assez. mais jamais fumé, jamais pris quoique ce soit. — déglinguer le cerveau, ça me fait flipper... la deuxième partie m'intrigue... en somme, il hésitait toujours autant. finissant son verre, il se releva, sortant du jaccuzzi, lui signalant qu'il revenait.

il alla à l'étage, fouinant dans sa valise, enfilant même un boxer en guide de provocation avant de revenir avec un petit sachet face à lui. — donc, quoi ? j'en prends devant toi ? et tu regardes les effets que ça fait ? il hésita. drake devrait-il en prendre aussi ? — tu veux me suivre ou tu préfères être pleinement conscient ? parti comme c'était parti, matteus était bien chaud pour tester.

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@Matteus Bardsley soirée du jeudi cinq août ;; los angeles, california c'était étrange que tu ne veuilles pas faire la bringue. habituellement, tu allais à los angeles pour la fête, et tes parents bien évidemment. mais là, tu n'en avais pas envie. tu avais surtout besoin de te ressourcer avant la rentrée universitaire qui arrivait à grands pas. besoin de souffler, de profiter de l'instant présent sans se prendre la tête, voilà ce que tu souhaitais. — papy copperfield, qu'est-ce que t'es bête, rigolas-tu doucement en secouant la tête d'un côté puis de l'autre. tu lui expliquas brièvement l'effet que l'ecstasy avait pu te faire la dernière fois que tu en avais pris. t'avais eu l'impression d'être dans un monde parallèle et lorsque tu avais baisé avec une meuf, les sensations étaient décuplées, totalement différentes de l'ordinaire. tu le regardas quitter le jacuzzi afin de retourner dans la villa. tu pris une gorgée de champagne, tournant la tête lorsqu'il arriva à ta hauteur. — nan nan, déclaras-tu en fronçant quelque peu les sourcils. — si t'en prends, j'en prends, assuras-tu. tu pris son petit paquet et tu le déposas par terre, tirant matteus afin qu'il te rejoigne dans le jacuzzi. — mais avant fallait que j'te parle d'un truc. tu le tiras contre toi, plantant tes iris dans les siennes. — l'autre fois, t'as dit des trucs qui m'ont énormément blessé. tu disais que j'te traitais comme une pute, déclaras-tu d'une voix rauque. t'étais obligé de revenir là-dessus, tu ne faisais que d'y penser. — c'est vraiment ce que tu penses de moi ? que je t'utilise qu'uniquement comme un vide couilles ?

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@Drake Copperfield soirée du jeudi cinq août ;; los angeles, california
il voulait le suivre dans son délire ? il haussa la tête, avec un petit sourire. au moins, ils seraient deux dans le même état ; si l'autre avait plus d'expérience, il saurait gérer en cas de problème. pas sûr que matteus serait dans le meilleur état pour user de sa raison. que le jeu commence ! mais quelque chose semblait retenir l'autre qui se colla drastiquement à lui, plantant son regard dans le sien. il voulait revenir sur les durs propos que matt avait eu à son égard - c'était sorti de sa bouche, c'était pensé, peut-être pas modérément pesé mais en effet, c'était ce qui avait sorti de ses lèvres. il détourna le regard, visiblement quelque peu honteux de ce qu'il avait dit l'autre soir. — c'est juste que des fois... tout semble tellement évident au lit alors qu'ailleurs, on a du mal à communiquer. tu m'as laissé en plan la fois d'avant parce que je t'ai dit trois mots, moi aussi, ça m'a blessé. il inspira profondément, tentant d'affronter son regard. — je... je sais pas si je peux dire que je comprends ce que tu ressens, je n'ai jamais été dans la même situation que toi, je peux essayer mais parfois, c'est dur. il se mordilla la lèvre, se perdant dans les caresses de ses mains sur le torse de son amant. — je suis désolé, mes propos ont dépassé ma pensé. on est quittes ?

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@Matteus Bardsley soirée du jeudi cinq août ;; los angeles, california avant de se lancer dans la découverte des effets prodigués par l'ecstasy, tu voulais aborder un sujet qui t'avait trotté en tête depuis le summer camp. tirant matteus jusqu'au jacuzzi, il s'installa à nouveau sur tes jambes. honteusement, il fuyait ton regard. tu compris rapidement qu'il n'avait pas songé aux conséquences de ses propos, qui étaient forts et particulièrement durs à encaisser. — j'sais que je n'ai pas agis de la meilleure des façons mais j'y peux rien. faut que tu comprennes que ça, ce n'est pas dans mes habitudes, lui réexpliquas-tu en l'indiquant du doigt. coucher avec un mec, ressentir des choses, bander rien qu'en imaginant sa voix et son visage, rêver de lui. ça ne t'était jamais arrivé. — je peux être cru dans mes propos, dans mes gestes mais sache que je ne te manquerai jamais de respect. jamais, ok ? insistas-tu, ta main caressant sa joue. — j'te pardonne puceron, on est quittes, conclus-tu en déposant tes lèvres contre les siennes. — allez, récupère donc ces pastilles. j'vais t'envoyer au paradis bébé, lui lanças-tu d'un sourire malicieux.

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@Drake Copperfield soirée du jeudi cinq août ;; los angeles, california
le regard presque sévère, les yeux figés sur lui, il avait l'impression qu'on lui enlevait avec douleur une épine du pied. comme une douleur qui s'éteignait, un poids qui s'enlevait et entendre les paroles si rassurantes de drake le faisait frémir de plaisir. là, il avait juste envie de lui sauter dessus, de l'embrasser et de le remercier, ne voulant plus le quitter, que ce soit physiquement ou mentalement. un petit sourire s'afficha lentement sur son visage, le regardant toujours avec ses yeux attendris, amoureux même. — okay, souffla-t-il, essayant de retenir tant bien que mal sa joie. mais au moins, les choses avaient été mises au clair, quittes qu'ils étaient, quittes comme ils l'avaient dit. ses lèvres se lièrent aux siennes, se collant drastiquement à lui alors que l'autre l'invita à démarrer les festivités. sourire carnassier en vue, il prit son pochon, lui tendant le nécéssaire tandis qu'il ingéra le sien. en voilà, une bonne chose de faite. — okay, et donc là on attend genre un quart d'heure ? une demi-heure ? on a le temps de faire quoi avec ça ? se servir à nouveau du champagne ? entamer une discussion philosophique ? dit-il en le taquinant. — n'empêche, on peut se féliciter. un jour et demi passé ensemble en abstinence. certes sur le point d'être brisé mais quand même.

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