mise au point. (Jessie)

Ça y est, le summer camp approche à grands pas. Tu es allé chercher Edie à l’aéroport cette après-midi. Tu l’as aidé avec ses bagages. Elle n’a pas voulu que tu l’aides à ranger ses affaires. Elle est restée vague quand à son voyage. T’aurais voulu en savoir un peu plus. T’es d’ailleurs pas prêt à lâcher l’affaire. Tu la laisses se reposer pour le moment et tu attaqueras de plus bel par la suite. T’es persuadé qu’elle a un t’as de trucs à te dire. Elle a récupéré Louise. Inutile de préciser qu’elle était aux anges lorsqu’elle a vu sa maman. Deux semaines séparées, c’est toujours compliqué pour l’une comme pour l’autre. T’as décidé de les laisser en tête à tête pour la soirée et c’était tant mieux car c’est de nuit que vous alliez voyager. Direction résidence Grimaldi. T’es passé chercher Jessie et sa valise. Au début, t’as dit que tu allais rejoindre ta copine au summer camp et qu’il devait te suivre pour poursuivre sa rééducation. Il n’était pas si emballé. Tu sais qu’il flippe de ne pas réussir. Pourtant il fait des progrès considérables quand il s’en donne les moyens. Tu sais aussi que sa présence fera un bien fou à Orphea. Elle ne vit pas une période facile et rien de tel que son meilleur ami pour lui remonter le moral, même si ça paraît compliqué aux premiers abords. Tu l’as laissé tranquille jusque là, Jessie. Mais les yeux mi clos, installé dans ton siège, tu finis par tourner la tête vers lui. L’avion a décollé depuis un petit moment maintenant et tu ne trouves pas le sommeil. T’as envie de bavarder. Et Orphea, tu l’as embrassé parce que t’étais ivre ou parce que t’en avais envie ? C’est chelou de parler de ça avec le grand frère hein ?! Bah tant pis ! @Jessie Grimaldi

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@Elias Wertheimer
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C'était le grand jour. J'avais fini ma valise il y a bien longtemps déjà et Cataleya l'avait descendu il y a une semaine. C'est que j'avais hâte. Peu importe à quel point ça m'effrayait, j'avais tout de même hâte. Alors oui, dire que j'ai pas flippé à ton message, à ta proposition, ce serait clairement mentir. Parce que ce voyage, c'est pas seulement la plage, les coquillages, les paysages à couper le souffle, la culture des tropiques ou la bonne bouffe épicée juste ce qu'il faut, c'est aussi du travail, de la fatigue musculaire et ... elle. L'orphèvrerie du monde, le bijou de la terre, Orphéa. Ca voulait dire parler et avouer ce qui se cache dans ce petit coeur princier. Et c'était ça le plus angoissant dans l'histoire. Mais pour l'instant, je ne suis pas à ses côtés. Je me contente d'observer ta voiture se garer devant la porte à travers la fenêtre. Alors, je porte mes béquilles à la main et à chaque petit saut, je pousse un peu plus la valise vers l'entrée. Tu sonnes et j'ouvre, tu mets la valise dans ton coffre et nous conduis jusqu'à l'aéroport. C'est drôle comme on se sent bien dans les air, pas vrai ? C'est comme un grand coucou qui nous berce. Un livre dans la main, je faisais rouler mes yeux frénétiquement sur les pages neuves, tournant celles-ci dans une cadence régulière qui te faisait fermer les yeux. Puis tu as marmonné. Me posant une question. La question, celle que tout le monde se pose. Et j'étais pas bien sûr que ce soit au Jessie de tes rêves ou bien moi à qui tu posais la question mais je t'ai tout de même répondu par un "Et ta copine, la première fois que tu l'as embrassée, c'était parce que t'en avais envie ou parce que t'étais ivre ?" Et je me suis rendu compte après coup de ce que je venais de prononcer. Mais c'était trop tard, la métaphore était faite. "Pardon, c'est pas vraiment ce que je voulais dire." Mais c'est ce que j'ai dit. J'ai comparé Poppy et Orphéa.

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Tu ne pouvais tout simplement pas partir en laissant tes patients en plan. Ton collègue reprenait le relais à l’hôpital. Les anciens avaient toujours leur second plan en tête. Et pour les petits nouveaux, notamment les étudiants, tu leur proposais de poursuivre au summer camp. En réalité, ça les arrangeait bien pour ceux qui partaient en vacances ailleurs, pour ceux qui avaient prévu de passer du temps sur le bateau… Plan qui arrange tout le monde, même Jessie au final. S’il se montre réticent, il accepte rapidement et t’en es plus qu’heureux car tu sais que ça risque de faire plaisir à Orphea et elle a bien besoin d’un remontant. Tu sais qu’il est capable de s’en sortir là-bas et ça lui fera du bien au moral de voir autre chose que Boston. Tu ne te serais pas permis de lui proposer si ça n’avait pas été le cas. Alors go, c’est parti pour les Caraïbes. Dans l’avion, tu n’arrives pas à fermer l’œil, bien trop impatient d’atterrir. Alors, tu questionnes le jeune homme en tant que grand frère curieux et protecteur. Tu te poses vraiment des questions quand à leur relation. Est-ce qu’il l’a embrassé parce qu’il avait bu et qu’il était dans son monde à des années lumières de la réalité. Où est-ce qu’il l’a fait parce que l’alcool donne des airs et qu’il en avait véritablement envie. Au lieu de te répondre, il te pose à son tour la question. Tu le questionnes du regard, haussant les sourcils, surpris par le revers de la médaille. Il s’excuse et tu te mets à rire parce que c’est audacieux de sa part. Tu hausses les épaules et finit par lui répondre en espérant que ça lui permet d’en faire de même. Je l’ai embrassé parce que j’étais en train de passer une soirée de merde. J’avais besoin qu’un truc cool se passe et comme un signe du destin, elle est apparue. Donc par envie et non, tu n’étais pas ivre lorsque tu l’as fait. Poppy ressemble beaucoup à Orphea. Pas physiquement mais, de caractère. Bien loin du genre de filles que tu fréquentes habituellement ça, c’est une certitude. @Jessie Grimaldi

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@Elias Wertheimer
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C'était trop tard, les mots étaient lancés dans l'arène, ils se battaient pour trouver une part de vérité dans ce monde où le grand frère d'Orphéa était assis en face de moi. "Je connais Poppy." Je la connais oui. La course à la raclette, ça te dira rien mais à moi, si. Poppy, c'était mon binôme, c'était la fille avec qui j'ai soulevé la coupe, celle qui s'était donné corps et âme pour la victoire. Le silence se fût et nous n'entendions plus que le bruit des moteurs, comme une berceuse qui tenterait de nous endormir trop profondément.  "J'en avais envie." J'ai brisé le silence. J't'ai répondu aussi. J'ai été honnête parce que tu mérites la vérité. Parce que je sais ce que tu fais Elias. Tu la protèges comme j'aimerais la protéger. Tu te demandes peut-être si on est tous comme le rose d'ailleurs. Mais non. Moi, je suis unique et je l'ai embrassé ce soir là parce que j'en avais envie et que l'alcool m'avait désinhibé de toute pudeur des sentiments. J'l'ai fait pour lui dire, j'l'ai fait pour que tout le monde sache peut-être aussi. En réalité, j'attendais qu'une seule chose : la revoir et qu'on parle, c'est pour ça que j'ai accepté de faire le trajet avec toi. "C'est pas bizarre de sortir avec une fille qui a quasiment l'âge de ta petite soeur ?" demandais-je, détournant l'attention ou plutôt tentant de le faire, en sirotant un verre d'eau.

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Ça te fait vraiment bizarre de parler de ta relation avec Jessie. Tu as déjà discuté de la demoiselle avec tes amis mais, jamais avec une personne lambda si on peut dire les choses ainsi. Le fait que tout le monde soit au courant rend vraiment la chose officielle. Tu n’as jamais été officiellement en couple. Tu ne t’es jamais considéré comme tel. Seule Edie a eu la chance d’avoir un semblant de relation. La, tu pourrais prendre peur mais à la place, tu décides de porter tes couilles et de discuter comme un adulte responsable qui entretient une véritable relation amoureuse. Tu n’es pas bien placé pour donner des conseils mais ça, Jessie l’ignore donc, tu peux tenter le coup. Il te dit connaître ta petite-amie. Tu tournes la tête dans sa direction en espérant qu’il t’en dise plus mais il semblerait qu’il faille lui tirer les vers du nez. Ah ouais ? Et tu la connais d’où ? Ça peut potentiellement de donner plus de renseignements sur ta copine et apprendre à la connaître davantage par le biais du meilleur ami de ta sœur. Meilleur ami qui l’a embrassé le soir du bal et tu aimerais en savoir plus sur les raisons qui l’ont poussé à agir de la sorte. Après plusieurs minutes qui semblent interminables, Jessie daigne te donner une réponse. Il en avait envie. T’es soulagé. Ouais t’aimerais pas qu’on embrasse ta sœur comme ça, sur un coup de tête, à cause de l’alcool. Ce n’est ni un jouet, ni une fille facile qu’on peut manipuler à sa guise. Tu sais que t’as pas choisi le bon timing ? Orphea était célibataire depuis des années et t’as attendu qu’elle se mette en couple avec le premier blaireau de passage pour te réveiller. Tu secoues la tête. C’est quand même con. Il est vraiment cool ce petit mais non, il faut que ta sœur préfère les bad boy. Tu ne sais pas ce qu’elles ont toutes avec ça mais, c’est pitoyable. T’es bien placé pour dire ce genre de choses étant donné que tu fais partie de la longue liste des connards. Malgré tout, Poppy sort avec toi ! Jessie te pose une question qui te fait rire. Il n’a vraiment pas de filtre. Il dit tout ce qui lui passe par la tête et ça te fait sourire. C’est quoi le plus bizarre, qu’elle est presque l’âge de ma sœur ou que ça soit la petite sœur de mon meilleur ami ? Il va vraiment te prendre pour un malade c’est certain ! Tu soupires malgré tout en secouant la tête comme pour te sortir cette idée du crâne. T’es déjà pas à l’aise avec ça, tu n’as pas besoin qu’on te le rappelle. Parfois, il y a des choses qui nous tombent dessus sans qu’on ne puisse y faire quoique ce soit. Je suppose que c’est ce qui t’a poussé à embrasser une fille en couple ! Ouais ouais, toi aussi tu peux jouer à ce petit jeu. @Jessie Grimaldi

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@Elias Wertheimer
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Comment on dit à quelqu'un qu'on a connu sa petite-amie à une course à la raclette sans paraître ni bouseux ni aliéné ? "La Adams et la Currier ont fait une course d'orientation en binôme. Et du coup, Poppy était mon binôme, voilà tout." Aussi simple que ça et pourtant, je vois dans tes yeux que t'es pas convaincu. Mais j'en sais pas plus Wertheimer. J'pourrais te le jurer, te le promettre. Puis y a cette question, encore et toujours la même. De Billie, d'Orphéa, d'Eva et maintenant d'Elias. Et si j'en avait envie, ça fait quoi ? Si ne serait-ce que penser à Orphéa ça me fait du bien, ça fait quoi ? Mais je te comprends, t'es le grand frère alors je te dois la vérité. De toute façon, qui suis-je pour mentir, la vérité finira par sortir tôt ou tard alors autant que ce soit maintenant, pas vrai ? Alors je te l'avoue. J'en avais plus qu'envie. Je voyais ses pulpeuses à porté de lèvres et j'ai foncé. Y avait pas d'autre moment. C'était maintenant et tout de suite sans penser aux conséquences. J'aurais peut-être dû mais je pense encore aujourd'hui que j'ai fait le bon choix. Parce que si c'était pas ce jour là, ça aurait été un autre jour et attendre, ça fait souffrir tout le monde. "J'pensais l'avoir perdu pour être honnête... On se connaissait quand on était tout petit à la maternelle. Puis on a grandit, on est allé à l'école primaire à Paris et quand je suis entré au collège, elle a disparu. Et personne a voulu me dire où elle était partie, ma famille s'est contenté de me faire étudier en Espagne et en Italie avant de me faire étudier aux Etats-Unis. J'ai envoyé des tonnes de lettres chez vous mais avec du recul, peut-être que vous ne les avez jamais eu ou jamais lu. Puis j'ai grandi, j'ai tenté de l'oublier puis en janvier dernier, je devais faire une interview à la Adams House à propos de la démission du Vice-Président pour le Harvard Times et je l'ai revu. Tu sais un peu comme dans un film. Et je lui en ai voulu et au début, je vais être honnête, j'y croyais pas à son histoire de kidnapping ... Mais c'est Orphéa ..." C'est Orphéa et je peux pas lui en vouloir. Je pourrais jamais. Je lui ai laissé du temps, je nous ai laissé du temps... Et aujourd'hui, on en est là, moi qui la rejoint à des centaines de kilomètres de notre cocon bostonien. Puis je tourne la conversation sur Poppy, encore une fois. "Les deux. Définitivement les deux" riais-je. Au moins, ce qui est bien avec toi, c'est qu'on peut en rire parce qu'il n'y en a pas un meilleur que l'autre. "Peut-être que le grand-frère qui péchote la soeur -qui a l'âge de sa propre soeur- de son meilleur pote a raison après tout..."

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Tu ne connaissais pas Jessie. Faut dire que lorsque tu étais plus jeune, tu ne pensais à rien d’autre que sortir avec les copains. Les amis de ta sœur, c’était pas vraiment ta priorité. Alors Jessie, tu n’as pas eu l’occasion de le rencontrer. T’étais pas souvent à la maison. Tu préférais traîner dans les bureaux du grand-père, te planquer derrière les portes pour regarder les mannequins posées ou se changer entre copines. Comme t’avais une bonne bouille, on ne te disait rien.. pendant un temps après, t’as grandi et tu t’es pris des tartes. Tu le méritais. Tu apprécies l’honnêteté du jeune homme qui t’avoue que oui, il avait eu envie d’embrasser Orphea. Mauvais timing pour le jeune puisque la belle était à l’époque en couple. Pourquoi n’avait-il pas tenter sa chance plus tôt ? Il te conte alors l’histoire. Une jolie relation qui a débuté il y a de ça des années, bien avant que ta petite sœur ne disparaisse de la circulation. Il a malgré tout continuer à envoyer des lettres. Tu hausses les épaules. Orphea n’est pas du genre à raconter des histoires… même si je l’aurais préféré pour cette fois-ci. Tu soupires puis, reprends : Je n’ai pas eu connaissance des lettres mais, faut dire que je n’étais pas souvent à la maison. J’ai quelque peu vrillé quand Orphea a disparu. Tu pointais le bout de ton nez qu’aux rendez-vous médicaux d’Alizée. Ils se sont finalement retrouvés. C’est une bonne chose. Vous rigolez de ta propre situation quand il te questionne au sujet de Poppy. Elle est beaucoup plus mature que la plupart des filles que j’ai côtoyé jusqu’à maintenant. Hormis Edie. Tu lui donnes un coup de coude en rajoutant à voix basse : Enfin, c’est le summer camp, tout peu arriver ! Oui t’es vraiment en train de dire ça en parlant d’une potentielle relation naissance entre Jessie et Orphea. Ta petite sœur que tu ne veux pas voir grandir. @Jessie Grimaldi

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@Elias Wertheimer
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Au final, on a été deux verres cassés par une disparition, on est peut-être plus proche qu'on ne voudrait le croire. Et c'est les boucles blondes de cette fille au rire d'orfèvrerie qui nous rapproche, l'air frais de France et le goût du danger, parfois, qui nous défini. Alors, les yeux dans les yeux, on se confie, on s'avoue tout -ou presque- on ne parlera pas de cette envie grandissante qui me pousse à aller vers elle chaque fois, ce goût de l'interdit mais surtout ce goût d'Orphéa, on ne parlera pas non plus de cette sensation qui me tord le bide et le coeur quand mes lèvres effleurent les siennes, on ne parlera pas de cette décharge que je ressens quand ses doigts s'accrochent aux miens. Non, on gardera une part de secret dans tout ça. Mais y a eu ce souffle, les remords, les regrets, ce qui s'entête à rester graver dans les pensées. "C'est pas si simple Elias..." Parce que je ne suis pas un bouffon, je ne suis pas du petit peuple comme la cour monégasque se plait à dire, je ne suis pas celui qu'il lui faut. Parce que y a toujours cette partie de moi qui trotte dans un coin de ma caboche. Je ne peux pas lui faire subir ce que je subis. Je ne peux pas la mettre volontairement en danger en l'exposant trop à ce monde qui en demande toujours trop. Je ne peux pas la voir filer entre mes doigts couronnés pour un autre mauvais garçon. Je ne le supporterais pas. L'humiliation, la crainte et l'abandon font partie intégrante de mon être. Mais il n'y a qu'elle qui a le remède, qu'elle qui a la clé. Mais serais-je assez confiant pour lui permettre de conduire ? Parce qu'elle est belle ton histoire avec Poppy, parce que je suis sûr que tu mérites ce bonheur, parce que tu l'as probablement trouvée celle qui te rend heureux. Mais tu n'es pas moi. Tu n'as pas peur de ton propre bonheur comme moi je l'ai...

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Toi aussi tu as vrillé à la disparition de ta petite sœur. Vous avez tous eu votre façon bien à vous de vivre les choses. Les parents de Jessie l’ont fait étudier et même s’il a continué à écrire des lettres, il a fini par se détacher de ce drame mystérieux. Pour ta part étant donné que tu savais que c’était une véritable kidnapping on ne peut pas dire que tu l’aies vécu de la même façon. Tu t’en es voulu de ne pas avoir été présent pour la protéger et c’est sûrement pour cette raison que tu le fais davantage aujourd’hui. Tu as quitté ma ville quand tu en as eu l’occasion. Tu as rencontré Siloé. Tu as fait la fête, tu as voyagé. T’as fini par quitté la jolie blonde en lui faisant beaucoup de mal. T’as rejoint Harvard et t’as rencontré Carla, puis Edie. Ta sœur est revenue, t’as eu Louise et voilà maintenant, tu es quelqu’un de plus posé. Mais t’as toujours Orphea dans un coin de la tête. Tu ne peux t’empêcher de la surveiller elle et ses fréquentations. Jessie a l’air vachement bien. Mieux que Gustin c’est une certitude. Pourquoi ce n’est pas si simple ? Rien n’est simple dans la vie. C’est même une succession de merdes mais dans les épreuves, il faut bien avoir du réconfort. Il vous faut tous des personnes sur qui compter, des personnes prêtes à vous suivre en enfer. T’es conscient que c’est pas toujours facile. T’as eu du mal à accepter ta relation avec Poppy. T’as encore du mal aujourd’hui d’ailleurs. Parce que tu n’as pas envie de la blesser. Tu sais qu’elle mérite mieux. Mais c’est toi qu’elle veut et t’as fini par l’accepter. Tout le monde a le droit au bonheur. @Jessie Grimaldi