sister act (cataleya)

cataleya arrive, petit sourire aux lèvres. j'accueille la demoiselle à l'aéroport de l'île. je suis ravie de la voir, c'est réellement l'une des meilleures personne que je peux avoir dans ma vie, malgré le fait que parfois, nous nous prenons la tête. je suis malgré tout très contente de venir la chercher à l'aéroport, ma famille me manque. déjà un mois que je ne les ai pas vu, je me suis retrouvée un peu seule du côté des caraibes. habillée d'un short en jean et d'un croc-top blanc, tongs aux pieds, j'attends à l'entrée de l'aéroport cataleya. lorsque je la vois, je lève la main et viens à la héler. leya!

welcome to Antigua. le panneau à la sortie de l'avion marque officiellement le début de tes vacances dans les Caraïbes. valise qui se balade sur le tourniquet, tu attends patiemment avant de la récupérer. quand tu sors, la chaleur vient cogner ta peau, et bordel que c'est bon. tu regardes autour de toi, tu cherches ta cadette du regard quand tu la vois enfin arriver. grand sourire qui se dresse sur le visage, tu avances vers elle, laisse ta valise à tes pieds en ouvrant les bras. « tu m'as manqué p'tite tête de mule ! » t'es heureuse de la revoir, la gamine. un mois, c'était long, mine de rien.

je la vois arrivé, le sourire illumine rapidement ma petite bouille. je la hèle, m'approche d'elle et viens me blottir dans ses bras. une longue étreinte qui montre l'étendue de mes sentiments à son égard. on s'est souvent pris la tête, mais je l'aime réellement. c'est mon sang, ma famille. oui, je sais! m'exclamé-je, grand sourire. alors, le voyage s'est bien passé ? lui demandé-je tout en regardant sa valise. elle a réussi à tout caler là-dedans ? j'ai du en prendre deux du même standard pour me rendre sur ce summercamp. et je n'ai même pas utilisé un tiers de ce que j'y ai mis. j'espère que les autres vont venir, tu sais ? qu'on se fasse des petites réunions de famille comme avant de partir cet été.

ces vacances ne pouvaient pas mieux commencer que par ce câlin de ta petite soeur. il y a bien longtemps que ça n'était pas arrivé et ça te manquait. même s'il y a eu des hauts et des bas, comme avec les autres, tu restes la grande soeur, celle qui veut les protéger, celle qui veut le meilleur pour eux. bisou sur son front avant de rire. « ouais, c'était long mais c'était plus reposant qu'une garde à l'hosto. » en même temps, t'as dormi 90% du voyage. trop de sommeil à rattraper, sans doute. tu reposes ta main sur ta valise, composée essentiellement de maillots de bain, sous vêtements et de t-shirts. budget de laverie illimité, dans le pire des cas. « j'aimerai bien aussi, tu sais. mais j'en sais rien, surtout pour notre aventurier préféré. » parce qu'avec lui, tes rapports sont distendus depuis la mort de pablo. « c'est quoi le programme maintenant alors ? »

je me mets à rire, disant que le vol a été long mais plus reposant qu'une garde à l'hôpital. elle a décidé de se lancer dans le monde de la médecine, je ne sais toujours pas comment elle fait. je n'arrive pas à me confronter à la mort depuis celle de pablo, je ne peux pas et je n'y arrive pas. tant mieux si tu as réussi à te reposer, tu pourras continuer avec tes vacances! lui dis-je alors. et je lui fais part du fait que j'espère que le reste de la famille viendra aussi. qu'on soit tous réunis, parce-que ça fait assez longtemps. j'hausse les épaules, on verra bien si le reste désire venir. mais, à deux, on s'amusera aussi. t'as réussi à avoir une cabine ? sinon tu viens dans la mienne. elles sont assez grande pour deux. bon, je me suis un peu étalée, mais je te ferai une petite place. jamais été très organisé, ma cabine est une sorte de squat. rien est rangé, mais leya sera là pour mettre un peu d'ordre là-dedans.

la médecine, t'as voulu faire ça toute ta vie, même si la perte de pablo a causé une remise en question de ton avenir dans cet univers teinté parfois d'horreurs en tous genres, mais il y a aussi de beaux moments, parfois. mais ces derniers temps, c'était un peu compliqué de survivre à tes gardes. fatigue, nerfs à vif, émotions décuplées. « je vais pouvoir repartir jusqu'à noël sans trop râler au moins ! » que tu dis en riant. c'est vrai que ça te ferait plaisir de revoir la fratrie au complet. du moins ce qu'il en reste. en attendant, vous êtes toutes les deux et ça promet de bons moments, quoi qu'il arrive. « ouais, j'ai réservé dès le début. j'ai des plans drague de prévus donc on va éviter de partager la même chambre pour ce genre de chose, mais j'peux t'aider à ranger ta chambre si tu veux. » comme quand elle était gosse. parce que t'as beau être un ouragan quand tu rentres du boulot, quand t'es reposée, t'es une vraie fée du logis.

cataleya a toujours voulu faire médecine. depuis très longtemps, tout comme moi, j'ai toujours voulu percer dans la musique. la famille lazzarini est forte dans la persévérance. cataleya commence à entreprendre les choses en grand. je me mets à rire alors qu'elle me dit qu'elle va pouvoir tenir jusqu'à noël sans râler. ça nous fera des vacances! m'exclamé-je, toute riante. je lui demande si elle a réussi à avoir une cabine, étant prête à lui faire une petite place dans le cocon que je me suis faite depuis un mois. des plans dragues ? commencé-je à la questionner avec un petit regard de malice. j'avoue que je veux tout savoir. trop cool, ce sera parfait. lui dis-je alors.

t'es admirative à chaque fois que tu vois viola se démener pour percer. la musique, c'est un peu ce truc qui coule dans vos veines à toutes les deux, mais t'as jamais eu la prétention d'en faire ta vie, tu préfères garder ça comme un passe-temps, et partager quelques trucs sur le net de temps en temps. tu sais pas si c'est toi qui lui as donné cette passion ou non, mais dans tous les cas, t'es fière d'elle et tu lui dis à chaque fois. tu viens ébouriffer sa crinière brune en riant. « pour la peine, tu seras privée de vacances, j'vais râler exprès. » tu viens passer ta main dans ta nuque avec un sourire gêné, t'as pas vraiment l'habitude de parler de tes plans séduction en règle générale. « c'est pas parce que j'suis tout le temps en train de bosser que j'm'aventure pas à la recherche d'une nana une fois la blouse aux vestiaires. » sourire amusé qui se dessine au coin des lèvres. « on y va ? j'ai hâte de visiter et de poser mes affaires. » et de te la couler douce au soleil.

j'ai toujours aimé chanter. et cataleya, c'est celle qui m'a clairement bercé dedans. j'ai décidé d'en faire mon métier, de réellement travailler dans ce domaine là tandis que mon aînée a préféré garder cela en passion. mais, vivre de sa passion, c'est ce qu'il y a de meilleur dans la vie. non, cruelle vie! m'amusé-je à dire alors qu'elle vient agir en grande soeur et m'ébouriffer les cheveux. bon, elle a complètement dézingué ma coiffure. j'arrange rapidement mes longs cheveux bruns. elle vient à avouer que même si elle travaille très souvent, il lui arrive de chercher des femmes pour combler ses repos. je souris. cataleya s'assume pleinement, je suis tellement fier d'elle. de mon côté, je suis tellement perdue de ce côté là. tu as raison. lui dis-je alors simplement. il faut bien parfois souffler. c'est parti dans ce cas. nous montons dans le taxi qui nous ramène jusqu'au bateau. la route est assez courte heureusement. nous discutons de tout et de rien dans le moyen de transport que nous venons de prendre jusqu'à arrivé. alors, tu en penses quoi? lui demandé-je alors que nous pouvons observer le magnifique bateau.

qu'est-ce qui t'a donné le goût de devenir médecin ? des séries comme urgences, dr. house, grey's anatomy, private practice et d'autres encore. mais le véritable déclencheur, c'est la mort de ton ex-copine cami. c'est la dernière chose que tu as pu lui dire avant son accident, c'est le fait que tu aurais voulu pouvoir la sauver, c'est de vouloir sauver les vies de ceux qui étaient trop jeunes comme elle pour la perdre. et parfois, t'as réussi. d'autres fois, comme pour pablo, t'as pas su les ramener à la vie. et ça reste ton plus gros traumatisme à ce jour. « moque toi, je sais que t'adore m'entendre râler. » sourire moqueur qui se dresse sur ton visage. tu hausses les épaules quand elle dit que t'as raison. tu te la pètes un peu. « comme toujours, vio. » tu suis ta soeur dans le taxi, tu profites du peu de paysage que tu vois jusqu'au bateau, tout en discutant avec ta cadette. tu relèves tes lunettes de soleil une fois arrivées devant le mastodonte. « bordel de merde, ça va être l'éclate ! » t'es excitée comme une puce à l'idée de monter à bord et découvrir ta cabine et tout le reste du paquebot.