one night — anders

@Anders H. Wellington cet été, tu avais décidé de te faire plaisir. c'était même la chose à laquelle tu pensais la plus durant ce summer camp. tu savais qu'à boston, avec les cours et les tracas quotidiens, tu n'étais pas forcément d'humeur à papillonner à gauche à droite, raison de plus pour te le permettre durant tes vacances d'été. avec le fameux anders, le feeling était plus bien passé par message. il était beau-gosse, donc valait le coup. t'étais persuadé de pouvoir passer un bon moment en sa compagnie. cabine 146. voilà celle que tu cherchais dans les interminables couloirs du bateau de croisière. après plusieurs minutes à arpenter ce labyrinthe, tu t'arrêtas devant le bon numéro. 146, qui était gravé sur la porte. tu toquas pour finalement te rappeler qu'il t'avait dit que la porte serait ouverte. tu poussas la poignée et, en effet, la porte s'ouvrit. la fermant soigneusement derrière toi, tu esquissas un sourire. — salut anders, déclaras-tu en t'approchant de lui à pas feutrés.

Déjà une semaine de passée depuis mon arrivée au Summer Camp, et les jours s’étaient enchaînés à une vitesse incroyable. Séjour qui dessine tout doucement sa fin, et j’ai bien la sensation qu’il ne sera pas assez long pour faire tout ce que je prévoyais, ou du moins, espérais. Pourtant ce n’était pas faute d’en profiter. Journées longues, nuits courtes, j’enchainais les activités, les visites, les rencontres. Obligations laissées à Boston, je me laissais tout simplement porter au gré du vent, de mes envies, ce que je n’avais pas fait depuis longtemps, très longtemps je crois. En tout cas, pas sur une aussi longue durée. La dernière fois que j’avais pris ce genre de vacances c’était… Après l’armée ? Et c’était bien différent, tant il y avait de choses à combattre à mon retour.

Finalement, la croisière, c’était un peu comme une bulle, qui me coupait du reste du monde, sans me donner la sensation d’être seul ou de perdre tous mes repères à mon retour. C’était sûrement pour ça que j’en profitais sans difficulté. Et puis, avec le nombre de personnes présentent, difficile de se sentir réellement seul. Surtout quand on était pas très farouche. D’ailleurs, c’était à se demander si quiconque l’était, en voyant les échanges meetsa des uns ou des autres, ou en écoutant les potins. Le Summer Camp, sûrement plus efficace qu’une maison close en toute honnêteté. Et ce n’était pas moi ou mon date que ça allait visiblement déranger. Coups qui se font entendre à la porte, je ne dis rien et attends de voir s’il est assez téméraire pour rentrer par lui même ou si ce n’était que du vent.  Pseudo test réussi j’affiche un sourire en le voyant apparaître dans mon champ de vision. « Salut Clyde ! Je te sers quelque chose à boire ? » Rien d’extraordinaire à offrir vu les circonstances, mais suffisamment de quoi nous détendre un peu.

@Anders H. Wellington à boston, tu étais bien moins chaud lapin. avec les cours, tu étais plus focus dans ton rythme universitaire, à beaucoup bosser et à sortir uniquement pour voir tes potes. mais maintenant que les cours étaient mis entre parenthèses pour quelques semaines, tu profitais pleinement des plaisirs éphémères que pouvaient te procurer ce summer camp. tu étais content de voir que personne ne se prenait la tête. rien de pire que quelqu'un qui n'était pas sur la même longueur d'ondes que toi. semblerait-il qu'anders l'était, plus qu'à t'en assurer en vrai. t'étais là pour coucher avec lui et il te tardait de voir comment est-ce que ça allait se dérouler. toquant contre la porte de sa cabine, celle-ci ne tarda pas à s'ouvrir, dévoilant le beau jeune homme. tu le saluas d'un large sourire. tu pénétras dans son chez-lui, laissant tes yeux parcourir la pièce. — un verre d'eau, avec grand plaisir, lui souris-tu en te tournant vers lui, posant tes prunelles enflammées sur lui. t'avais besoin de bien t'hydrater avant que les choses ne commencent à se réchauffer dans la cabine. — alors, content d'être enfin arrivé au summer camp ? lui demandas-tu.

Je souris au jeune homme lorsqu’il pénètre dans ma cabine, l’invitant à prendre ses aises. Après tout, il faudrait qu’il soit très à l’aise dans les prochaines minutes. Je hoche la tête et lui sers un verre d’eau, malgré la surprise de son choix. Généralement, les gens préféraient quelque chose de plus fort, mais ce n’était pas vraiment moi qui allait pouvoir juger ce choix. Je lui tends un verre et en serre un second pour moi avant de m’asseoir sur le bord du lit, croisant son regard avec cette petite lueur de luxure pour l’illuminer. « J’ai pas à me plaindre. Et je comprends bien mieux pourquoi tous les étudiants de Boston en font tout un événement. » Il y avait tout pour passer de bonnes vacances, qu’importe comment on imaginait nos vacances idéales. Du farniente, de la compétition, des visites culturelles, des soirées, des rencontres, des activités inattendues, et d’autres plus évidentes. « La prochaine fois, je songerai même à essayer de rester plus longtemps. » Si la situation avec Petit Prince me le permettait. Ou s’il acceptait de venir aussi. « Et toi, content de me voir enfin au Summer Camp ? » Léger rictus qui franchit mes lèvres alors que j’en profite pour le détailler. « J’ai dû sacrément te taper dans l’oeil pour que tu ne m’ais pas oublier le temps que j’arrive. » Remarque mi-taquine mi-sérieuse, mais il faut bien avouer qu’avec le nombre de beaux gosses sur ce bateau, marquer les esprits n’était pas si simple.

@Anders H. Wellington tout en t'installant sur le rebord de la table, tu acceptas qu'il te serve un verre d'eau. tu le remercias d'un sourire, portant ton verre aux lèvres tout en observant anders. il était sacrément beau, tu ne pouvais pas le nier. — c'est l'événement de l'année qu'il ne faut absolument pas manquer, souris-tu. pour rien au monde tu aurais passé ton été ailleurs qu'au summer camp. ici, tout était organisé à l'avance. tu n'avais plus qu'à suivre le mouvement tout en profitant des divers plaisirs que tu trouvais sur ton passage. — tu devrais, tu as loupé des destinations de dingue mais tu en auras d'autres, ne t'en fais pas, le rassuras-tu. en effet, vous aviez visité de sacrés endroits lors des premières semaines mais tu ne t'inquiétais pas pour les prochains à venir, qui seront tout aussi bien. — ouais content, souris-tu en prenant une autre gorgée d'eau, déposant le verre tout en t'avançant vers le jeune homme à pas feutrés. — tu m'as tapé dans l'œil, il est vrai, mais tu m'as surtout intrigué, avouas-tu en te plaçant face au jeune homme. tes doigts caressèrent son visage, relevant son menton afin qu'il te regarde dans les yeux. — est-ce que je t'ai tapé dans l'œil ? susurras-tu d'un regard provocateur.

Aucun doute sur le fait que c’était l’évènement de l’été. La seule période pendant laquelle les étudiants pouvaient parfaitement se lâcher sans craindre la moindre répercussion. Même moi. Toutes mes obligations étaient restées à Boston et je pense que tout le monde avait fait de même. La rentrée changerait à nouveau beaucoup de choses, mais pour le moment, l’esprit, le corps et le coeur n’y étaient pas encore. Pour l’instant, je voulais profiter de mes vacances, comme n’importe quel étudiant, des destinations qui se présentaient, et que je ne connaissais pas pour la plupart. « Je suis un peu dégouté d’en louper certaines, mais j’ai pas de regret. Je découvre quand même des îles où je n’avais jamais mis les pieds auparavant, ça reste plaisant. » De quoi allonger ma liste de pays visités. Niveau voyage, je n’avais pas à me plaindre. L’avantage d’être le garde du corps d’un prince, c’est que j’avais l’occasion de beaucoup voyager. Même si les voyages diplomatiques étaient bien moins passionnants que celui-ci. Je le regarde s’approcher de façon féline, ses doigts caressant ma joue avant de relever mon menton pour planter son regard dans le mien. Voix mielleuse, sensuelle de sa part, j’esquisse un sourire sur mes lèvres alors que je le tire un peu plus vers moi. « Je suis intrigué aussi. Clairement, tu es bel homme, tu sais jouer de tes charmes et attiser la curiosité. J’ai hâte de voir ce que tu peux réserver d’autre. Il y a des centaines de personnes sur ce bateau, et pourtant tu sais te démarquer. » Alors que ce n’était pas les occasions qui manquaient, surtout pour quelqu’un comme moi, qui regardait aussi bien les hommes que les femmes. Et cette fois, il n’était pas question de juste regarder. Et l’ayant bien compris, mes mains commencent déjà à se perdre sous son haut pour nous mettre dans l’ambiance.

@Anders H. Wellington

@Anders H. Wellington