shit, here we go again. (drake)

@Matteus Bardsley

@Matteus Bardsley

l'affaire conclue. matteus se redressa sur le lit, assis, attendant que l'autre lui apporte de quoi s'essuyer, s'extasiant sur le fait qu'il le rendait dingue. flatteur dans les propos, mais dans les faits, il avait l'impression que c'était tout autre. petit baiser sur la joue en guise d'attention et drake qui avoua enfin qu'il l'avait remarqué plus taciturne qu'à l'accoutumée. — ouaip, t'inquiète. sans forcément rentrer dans le débat. il y avait un tic et il voulait régler ça mais en discutant avec lui. c'était ce pourquoi ils s'étaient retrouvé après cinq jours de silence radio ? discuter ? une réconciliation certes par la baise mais tout de même, il n'allait pas partir comme ça, maintenant. — je.. on peut reparler de ce qu'il s'est passé l'autre fois ? ou c'est trop sensible pour toi ? si c'est le cas, j'veux pas t'forcer, y'a pas de soucis. dans un tel cas, il rebrousserait chemin. — je... j'sais pas où on va, tous les deux... avoua-t-il d'une petite grimace.

@Matteus Bardsley ce soir, tu l'avais sentis quelque peu ... différent. matteus n'avait pas été comme d'habitude. t'avais l'impression qu'il n'avait pas apprécié le moment, comme s'il avait subit, chose que tu ne pouvais supporter. un moment comme vous veniez de passer était un moment à deux, et le plaisir devait se partagé sinon cela ne servait à rien. tu lui demandas alors ce qu'il avait, sachant pertinemment que matteus était tracassé par quelque chose. — oh nan c'est pas vrai, soupiras-tu en levant les yeux au ciel. tu récupéras ton caleçon que tu enfilas en grommelant à voix basse, décochant un regard de plomb à matteus. décidément, il avait le don de casser l'ambiance en un claquement de doigt. — ce n'est pas un sujet sensible, ne t'en fais pas, déclaras-tu de ta voix rocailleuse. — c'est un sujet qui me casse les couilles. t'étais franc et tu ne passais pas par quatre chemin. — je ne sais pas ce qui se passe entre nous, je te l'ai déjà dit. jusqu'à preuve du contraire, j'me catégorisais comme étant hétéro. jamais je n'aurai touché un homme, jamais. mais y a toi, dis-tu en t'installant à ses côtés, frottant tes mains l'une contre l'autre. — à l'heure actuelle, matt, je n'ai pas envie de penser à ça. j'suis ici pour profiter de mes vacances, pas pour me prendre la tête. est-ce que tu peux l'entendre ? lui demandas-tu en tournant la tête vers lui, sourcils froncés.

il avait fui l'autre fois, il l'avait abandonné, planté là comme ça, alors qu'il lui avait dit qu'il était resté auprès de lui. matteus en avait chialé toute la nuit, se mordant les doigts de s'être laissé allé à une telle erreur de débutant. alors, il lui semblait juste de savoir ce qu'il en retournait, de savoir ce qu'il pouvait lui dire à ce propos. or, le topo semblait user drake plus que de raison. un sujet qui (pour le cite) lui cassait les couilles. mettre des mots sur une relation, sur un lien entre deux personnes, ça lui cassait les couilles. il fut quelque peu surpris et brusqué. — okay, j'peux l'entendre. dit-il, se raclant la gorge avant de se lever du lit et de prendre son caleçon pour le remettre. — j'aime bien quand les choses soient claires, c'tout. dit-il, l'air mauvais. qu'étaient-ils ? des gens qui tombaient amoureux ? des sexfriends ? juste des gars qui se captaient que pour ken ? sans l'envie d'être en couple irrémédiable. il remit son t-shirt ainsi que son short. — t'sais, j'suis pas ta pute. ken pour pas se capter après, ça m'soule à la longue. il remit finalement ses chaussures. — j'aime le respect, j'aime qu'on m'respecte et ce soir, j'me suis pas senti respecté. grincheux, il n'avait cependant pas envie de lui faire la tête ou de repartir dans une suite de jours sous couvert de silence. — passe une bonne nuit, à demain. dit-il en frappant lourdement la porte de la cabine.