La plage c'est censé détendre | Leya

Vendredi 30 juillet 2021

Profiter de la plage voilà se que tu avais décidé de faire de ta journée. Peut-être dessiner un peu les paysages marins s'ils t'inspiraient. Tu avais donc pris ton carnet à dessin au cas où, sans oublier ta crème solaire si tu ne voulais pas finir rouge écrevisse. Des fois tu détestais être d'origine scandinave, tu ne bronzais pas, tu cramais. Du coup hors de question de ne pas te tartiner de crème solaire. Heureusement pour toi il n'y avait pas trop de monde qui avait eu la même idée que toi ce qui fis que la plage était plutôt déserte, hormis quelques vacanciers comme toi. Tu t'installais proche de l'eau sous un parasol, décidant de faire une petite sieste estivale avant de commencer à dessiner. Se qui te réveilla quelques minutes plus tard se fus une respiration saccadée comme quelqu'un qui panique. Tu te relevais afin d'identifier la source du bruit. C'est là que tu aperçus une jeune femme au bord de l'eau qui visiblement faisait une crise de panique. Aussitôt tu t'approchais d'elle, t'accroupissant à sa hauteur tout en gardant une certaine distance. "Hey...est-ce que ça va aller ?? Je m'appelle Jellal, je vais t'aider ok ??" Tu remontais tes lunettes de soleil sur le sommet de ton crâne pour qu'elle puisse voir tes yeux et tu continuais sur un ton rassurant : "Il faut que tu respire calmement ok ?? Inspire, expire, doucement, calmement. Comment est-ce que tu t'appelle ??" Tu lui fis un sourire rassurant tout en exagérant ta respiration pour l'aider à se calmer. Tu aurais bien aimé que Doc soit là pour aider. Décidément les alters jamais là quand on avait besoin d'eux.

Tout se passait bien, jusqu'à voir un gamin qui bataille dans l'eau, en train de se noyer trop loin du bord. Ni une ni deux, ton instinct s'éveille, tu bondis de ta serviette et tu plonges. Tu nages aussi vite que tu peux et tu récupères le gosse. Le courant n'est clairement pas ton allié, mais tu luttes, tu le ramènes au bord, là où il a pieds. Il te remercie et il retourne près de sa famille en courant, alors que tu retrouves la terre ferme, à bout de souffle. T'as du mal à le reprendre, d'ailleurs, si bien que tu te poses les pieds dans l'eau, souffle saccadé. Les poumons de fumeur et les actes héroïques ne font pas toujours bon ménage. Un jeune femme aux cheveux colorés vient à ta hauteur, se présente avec un prénom aussi atypique qu'elle. Tu hoches la tête, incapable de parler tant que ton souffle ne revient pas. « Ca va... Aller. D'accord.. Merci. » Ca faisait un bon moment que t'avais pas fait de crise d'asthme, et le fait de ne pas avoir ton vasodilatateur ne fait qu'accumuler l'effet de panique à tout ça. Tu sais gérer pour les autres, mais là, pour toi, tu n'y arrives pas. Tu écoutes la voix de Jellal pour tenter de calmer ta respiration. « Cataleya. On m'appelle.. Leya. Plus simple. » Tu inspires, tu expires, lentement, tu poses ta tête entre tes genoux. Ca va aller, ça va aller.

Tu n'avais pas vraiment vu se qu'il s'était passé pour la jeune femme, mais tu avais bien vu qu'elle n'allait pas très bien. Du coup, tu n'avais pas réfléchis et tu t'étais approché d'elle pour l'aider. Apparemment elle avait du mal à respirer. Elle te faisais penser à toi quand tu faisais une crise, alors évidemment tu ne pouvais pas la laisser dans cet état. Tu essaie donc de calmer la jeune femme, lui expliquant qu'il faut qu'elle respire. Au passage, tu lui demande son prénom. Peut-être que le fait de l'utiliser l'aidera à se calmer. "Leya ok. C'est joli." Tu lui souris pour essayer de lui faire penser à autre chose qu'à sa respiration saccadée. "Voilà c'est bien. Respire calmement. Inspire...expire...Est-ce que tu es avec quelqu'un ??" Tu jetais un coup d’œil sans voir personne, mais peut-être qu'elle était accompagnée. Mieux valait demander pour ainsi aller chercher cette personne et l'aider encore plus à se calmer. Tu posais tes mains sur ses genoux, espérant que le contact physique l'aiderait à respirer correctement.

@Cataleya Lazzarini

ça faisait longtemps, pas vrai leya ? que t'avais pas fait autant d'efforts. courir n'était pas vraiment un problème pour toi, mais là, tu as dû lutter contre les éléments, et t'as fourni plus d'efforts que d'habitude. souviens toi de ce que tu dis à tes patients en crise. écoute la voix féminine qui s'occupe de toi. là, tu n'es pas l'héroïne, tu es celle qu'on sauve, alors arrête de faire comme si tu gérais alors que tu gères que dalle. yeux clos, écouter la mer, respirer au rythme des vagues qui s'écrasent sur la lagune. apaiser l'esprit pour retrouver tes moyens. sourire quand elle complimente ton surnom. « merci. j'aime bien.. ton prénom aussi. » le souffle revient lentement, mais sûrement. c'est moins douloureux dans la poitrine. tu tousses un peu avant d'allonger le haut de ton corps dans le sable. le souffle reviendra plus vite que si ton buste est compressé contre tes jambes, qui elles sont restées dans leur position. « non, suis venue seule. » tu parviens enfin à prendre une grande inspiration et à souffler lentement. tu ouvres les yeux et tu parviens à mieux observer la jeune femme qui s'occupe de toi. « merci d'être là. » tu souris. d'autres t'auraient sans doute laissée dans ta merde, mais pas l'inconnue qui répond au nom de jellal. « j'aime bien tes cheveux. » que tu dis en attrapant la pointe d'une mèche colorée.

Tu vois la jeune femme en face de toi fermer les yeux et essayer de se concentrer sur se que tu dis et sur les sons qui l'entoure. Elle sourit légèrement quand tu complimente son surnom. Et elle t'en fait un en retour. Tu as l'impression que son souffle redeviens plus ou moins normal, même s'il est encore un peu court. Soudain elle s'allonge dans le sable et tu panique un quart de seconde jusqu'à se que tu comprenne qu'elle fait ça pour respirer plus confortablement. Tu t'assied donc en tailleur à côté d'elle gardant un œil vigilant au cas où. Apparemment elle est venue seule donc tu ne peux pas la laisser ici sans personne. Sa respiration redevient lente et elle te remercie d'être ici avec elle. Tu lui souris avant de répondre naturellement : "Aucun soucis. J'allais pas te laisser comme ça sans rien faire." T'aurais clairement eu un problème de conscience après ça sinon. Elle te sort alors de ta rêverie te disant qu'elle aime bien tes cheveux. Tu rougis un peu avant de la remercier. "Je vais aller chercher mes affaires comme ça je reste avec toi au cas où. Enfin...enfin si tu veux hein je veux pas m'imposer." Mais en même temps tu serais quand même plus tranquille si elle acceptait, sinon tu sentais que tu ne pourrais pas la lâcher des yeux de la journée pour être sûr qu'elle allait bien.