FLASHBACK - Country club and business - Calvin&Evannah

Calvin & Evannah

Cela faisait quelques temps que Daddy cherchait à m'introduire dans le monde des affaires. En règle générale, c'était lui qui s'occupait des affaires familiales, mais il avait décidé de se consacrer plutôt à sa carrière politique et à son métier de sénateur. Voilà pourquoi, quand je n'étais pas en cours à Harvard, il m'obligeait à venir avec lui à ses différents rendez-vous professionnels, certainement pour que j'apprenne comment faire et pour qu'il puisse me laisser diriger l'entreprise familiale. Acheter des actions, les revendre, investir, réinvestir... Finalement, ça me plaisait assez. Et j'appréciais encore plus de le suivre quand il décidait de rencontrer ses investisseurs au Country Club. Ce jour-là, il avait rendez-vous avec un investisseur russe intéressé par l'achat de quelques actions. Mon père et moi étions arrivés en avance, évidemment – il fallait montrer le sérieux de l'entreprise – et nous nous étions dirigés vers le parcours de golf en attendant le dirigeant de l'entreprise Mikhaïlovitch. Ce n'était pas la première fois qu'il nous achetait des actions, et d'après ce que j'avais compris, il était l'un des meilleurs investisseurs de mon père. Voilà pourquoi ils se rencontraient au Country Club.

Pendant que mon père choisissait un club de golf, une jeune employée vint nous servir une limonade pour nous rafraîchir et je l'acceptais avec plaisir. Après tout, il faisait au moins trente degrés au soleil et l'été n'était pas encore terminé. Je ne comptais pas jouer par contre, parce que je n'appréciais pas vraiment le golf, mais j'avais évidemment une tenue appropriée et je ferai attention non seulement à la partie de golf, mais également aux négociations. Quand mon père aperçu deux hommes venir vers nous, il reposa le club qu'il avait dans les mains et il s'avança vers lui, très ouvert. Moi, je posais ma limonade et j'allais les rejoindre aussi. « Ah ! Mikhaïlovitch ! C'est toujours un plaisir de vous revoir ! Laissez-moi vous présenter ma fille, Evannah ». Je leur souris à tous les deux, aussi charmante que je l'étais d'habitude. « Je suis ravie de vous rencontrer, messieurs », dis-je. « C'est votre fils, je présume ? C'est un plaisir de vous rencontrer, jeune homme », reprit mon père en se tournant vers le jeune homme.

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Première rencontre au country club.

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Il faisait plus de trente degrés et mon père, ainsi, que moi-même, avions rendez-vous dans un country club en Amérique. Nous avions pris le jet privé hier en début d’après-midi de Russie. Mon père avait l’habitude d’acheter des actions à un homme nommé Mr. Vanderbilt. Apparemment c’était un très bon contacte et mon paternel voulait que je commence à m’investir dans l’entreprise familiale. L’année prochaine, je devrais diriger avec lui et mon grand-père.

Aujourd’hui, ils avaient prévu une partie de golf ce qui ne me réjouissait pas pour autant. J’aimais bien y jouer, mais vu la chaleur qu’il faisait, je n’avais pas envie de finir en sueur sur le parcours de golf. Je portais un short blanc avec un simple t-shirt. Nous nous dirigions vers le terrain tout en apercevant notre rendez vous au loin. En s’approchant, je pouvais constater qu’il était accompagné d’une jeune femme. Sa compagne ? Elle semblait être si jeune pourtant, mais bon il y avait bien des femmes qui aimaient les hommes mûres. Puis, il prenait la parole et nous présentait sa fille. Je comprenais mieux maintenant. Parfois, je me disais que j’avais les idées mal placées. Elle répondait avec un ton polie. La bonne attitude pour réussir dans ce monde de requin. Faire la nunuche et manipuler par derrière. Je connaissais cette tactique. C’était aussi valable pour les hommes. Puis Mr. Vanderbilt disait qu’il était ravie de me rencontrer étant donné qu’il ne m’avait jamais vu au par avant. « Moi de même monsieur. » Je lui serrais la main, tout comme je serrais la main de sa fille. Puis, nous nous installions. Il commençait déjà à parler affaire. Après un tour, ils décidèrent de prendre les petites voitures. « Calvin tu feras honneur à cette charmante jeune fille en nous suivant dans une autre voiture ? Nos clubs de golf prennent trop de place, n’est-ce pas ! » Puis les deux hommes se mettaient à rire. Mon dieu que c’était barbant, je ne voyais même pas ce qu’il y avait de drôle, mais je pris pars à leur rire tout en arborant un visage parfait et indéchiffrable. « Bien sûr père. » Je me tournais vers la jeune femme tout en lui souriant. « On y va milady ? » Je lui offrais mon bras tout en lui souriant et commençait à marcher en direction des petites voitures de golf.

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Calvin & Evannah

A peine cinq minute après que les présentations soient faites, les deux hommes parlaient déjà affaire. Evidemment, c'était le but principal de la journée, mais pourtant, je ne pensais pas que ce serait si rapide. Je savais bien que ça se passait toujours comme ça, cependant, je redoutais de plus en plus que la journée soit ennuyeuse. Mais comme on dit... « time is money », alors il n'y avait pas de temps à perdre. Quand le père de Calvin chercha à plaisanter, je souris et riait légèrement, tout en me donnant l'impression d'être une parfaite idiote. Mais l'homme d'affaire semblait ravi de nous voir rire à cette blague et d'un côté, mon rôle d'accompagnatrice était aussi de faire en sorte que la journée se passe bien. Cette blague n'était évidemment qu'un prétexte, ils voulaient de toute évidence se retrouver seuls pour parler tranquillement et c'était parfaitement compréhensible. Je continuais de sourire et j'acceptais le bras de Calvin. « Bien sûr », dis-je. Les deux hommes d'affaires montèrent dans une petite voiture, et nous nous dirigions à notre tour vers la seconde. « Et gentleman en plus ». Je le regardais alors rapidement. Il était pas mal, pas mal du tout. Et puis s'il était là, c'était certainement pour les même raisons que moi : prendre part aux affaires de l'entreprise familiale. Il serait donc de toute évidence quelqu'un à connaître, et un bon allié si nous étions en bons termes.

« Vous avez fait bon voyage ? Vous venez directement de Russie, si je ne me trompe pas... », demandais-je, toujours avec mon air enjôleur et mon beau sourire. Nous montâmes dans la seconde voiture et, après m'être installée, je fis un beau sourire à Calvin, toujours aussi charmante. Mais maintenant que la voiture de nos pères commençait à s'éloigner, je pouvais être plus naturelle et détendue. Je me doutais que Calvin ne devait pas plus avoir envie de participer à une partie de golf que moi. C'était comme ça dans la haute société, on faisait semblant pour paraître et on se fichait totalement d'être hypocrite du moment que les affaires marchaient. Ce comportement que j'avais tellement eu en horreur quand j'étais plus jeune, finalement, maintenant, je commençais à m'en accommoder. « Personnellement, si j'avais pu choisir, ce n'est pas vers le golf que se serait porté mon choix... Mais ils ont l'habitude de pratiquer ce sport ensemble, je crois ».

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Première rencontre au country club.

Evannah acceptait mon bras tout en me disant que j’étais un gentleman. « Pour vous servir. » Je faisais semblant d’enlever un chapeau invisible et de faire une petite pirouette. Je n’avais pas eu le temps de bien détailler ma voisine. C’était une jolie blonde, elle faisait partie de ces filles qui avait autre chose que de la beauté, on pouvait y deviner une once d’intelligence voir plus. Evannah me demandait si j’avais fait bon voyage, je lui répondais tout en conduisant. « Oui. Autant dire que le climat est moins agressif qu’en Russie. » J’avais vécue jusqu’à mes cinq ans en Russie, le reste je l’avais passé en Angleterre dans la famille aristocratique de ma mère, mais je revenais tout les hivers en Russie pour profiter de mon autre famille. Cette fois-ci, j’étais partie là-bas pour participer à des réceptions et parler de l’avenir. La voiture de nos pères c’était considérablement éloignée. Aussi, je pouvais constater un léger changement dans l’attitude d’Evannah. On peut dire que j’avais un don pour observer le comportement des gens avec exactitude. Je tournais la tête vers elle en réponse à ce qu’elle venait de me dire. « On est d’accord tout les deux ! Il aurait été préférable de faire un sport un peu plus amusant ou alors devant un bon verre de vin. Oui, c’est ce que me disait mon père l’autre fois. Je trouve qu’utiliser le golf pour un rendez vous d’affaire est dépassé, pas vous ? Il faut innover. » Tout les deux allions êtres de futur dirigeant à part entière et je voulais révolutionner le monde des affaires tout en exerçant mon métier de professeur en parallèle, mais pour l’instant, je n’avais pas encore finit ma dernière année d’étude.

HJ : On dit que c’était un ou deux ans avant Harvard ?

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