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(AIDINE) explosive jealousy

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23 juillet, Malgré cette fameuse conversation que vous avez eue, il y a presque dix jours, avec Aidan vous n’avez pas cessé de vous voir, au contraire. Ton lit a pris son odeur, et ses formes. Manquerait plus qu’il ait le double des clés pour qu’il emménage sérieusement dans ta cabine. Vous avez décidé de ne pas vous prendre la tête, et de faire comme s’il n’y avait rien entre vous. Pourtant à chaque instant, vous aimez, sous forme de plaisanterie ou envie mal assumée, de remettre sur le tapis ce sentiment que vous avez l’un pour l’autre. Difficile pour vous d’être pleinement sincère envers l’autre ou vous-même. Mais si vous regardez votre relation actuelle, en dehors de ce qui a été dit, et du fait que vous dérogez à de nombreuses règles, il y a ces embrouilles et ces sujets tabous. Qu’importe, ce soir, comme la plupart des nuits, vous êtes ensemble dans ta cabine. Assise à califourchon sur lui, dans ta nudité presque la plus totale, t’embrasses avec envie irrésistible ses lèvres. Passion sauvage, malgré ce que tu peux dire à chaque fois, tu ne veux plus attendre ces kilomètres qui lui restent à faire. La frustration de ces jours et aussi forte que le désir de pleinement le posséder. Céder enfin à ce que vous voulez depuis un moment déjà. Némo qui dort profondément dans son coin, c’est le signe que tous les feux sont au vert.
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23 juillet, pendant quelques secondes j'ai eu peur que tout change. quand on a eu cette discussion sérieux, comme rarement j'en ai eu, j'me suis dis que c'était le moment où tout allait être boulversé. et en fait ? pas du tout.. on a continué comme avant, pire encore, les choses ont naturellement évolués. alors si on ne s'est pas clairement dit qu'on était très attaché l'un à l'autre, le simple fait qu'il ne me manque plus qu'un tiroir dans ta commode et le double de clé de ta chambre. mais encore une fois, tout ça, les sentiments, les moments d'envie ou de tendresse sont enrobés de plaisanterie, pour éviter de se confronter soit même à la triste vérité : on tombe l'un pour l'autre. beaucoup plus facile de se provoquer que de se poser des questions pourrait emmener à quelque chose de sérieux. le déni, c'est ce qu'il y a de mieux. ce soir comme presque toutes les précédentes, je suis dans ta chambre, assis en boxer dans ton lit, adossé contre le mur. assise à califourchon sur moi, vêtu seulement de ton tanga, mes mains se baladent dans ton dos, tandis que mes lèvres goutent langoureusement les tiennes. baiser ardent qu'on ne tente même plus de contrôler, cette fois ci tout semble être parfait pour LA nuit. les planètes sont alignées, la lune est pleine, némo roupille et tu n'as plus tes règles. ma main qui glisse sur ta poitrine, caressent délicatement tes sphères parfaitement dessiné tandis que je glisse un petit « j'ai envie de toi » entre mes lèvres. mots qui percutent les tiennes et annonce la couleur de la soirée.
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23 juillet,
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23 juillet, Comment en quelques secondes vous avez pu en arriver là ? Passer d’un désir inextinguible de posséder l’autre, le connaître sous toutes ses formes, au point de vouloir lui faire avant tout du bien, le regarder s’évaporer sous la satisfaction ; à une situation d’urgence qu’il fait stopper dans les plus brefs délais. Tu sais que la situation commence à te glisser entre les doigts, qu’Aidan n’est plus réceptif. Il écoute cet imbécile qui vient tout foirer. Ses yeux s’assombrissent et tu sens que son attitude n’est plus la même. Il ne devrait pas l’écouter, et toi t’es incapable de faire des liens. Tu veux seulement éviter le drame et puis c’est vrai, tu te moques de qui il peut s’agir de ce qu’il veut te faire. Toi, t’as que l’écossais en tête. Personne d’autre. Et tu ne veux pas gâcher un peu plus ce qui se passe, non, tu veux retrouver vos échanges, alors t’essaie de distraire son attention, de lui faire comprendre que ça n’a pas d’importance. Il refuse cette emprise que tu veux avoir pour le raisonner, ces baisers qui montrent où ta concentration et ton envie se porte. Le silence aurait pu dissuader l’homme qui se fait un malin plaisir à dire tout haut ce qu’il a déjà prévu pour lui et toi. Ni une, ni deux, tu te précipites pour lui dire que tu n’es pas intéressé par ses avances et ses plans. Et malgré cette porte qui claque violemment à son nez, il en rajoute une couche. Visiblement, il aurait fallu que tu t’habilles en tenue de ski visiblement. Le t-shirt lui a donné l’illusion que tu étais prête à lui offrir la soirée. Comme lasse de cette situation, tu viens masser tes yeux dans un souffle d’agacement. Et honnêtement, tu te demandes où est-ce que tu es allée pêcher ce mec. Tu devais vraiment être en manque pour vouloir d’un gros lourd comme lui. Il porte le nom de cette boîte de nuit de ta ville natale : La dernière chance. Ça en devient ridicule et tu n’as pas la force de t’énerver. C’est plus gênant qu’autre chose, te coupant toute envie pour ce soir. Aidan, lui part comme une furie, ouvre la porte et vient percuter de son poing le visage de celui qui devrait s’appeler Dean. Tu sens que ce n’est pas vraiment le moment de venir entre les deux pour les séparer. T’essaies alors depuis son dos d’entrelacer tes doigts aux siens pour l’apaiser, mais c’est un mur qui te fait face. T’es même pas désolée pour l’imbécile. Il a ce qu’il mérite, mais voir Aidan dans cet état te perturbe quelque peu. L’autre s’enfuit sans demander son reste et le brun referme la perte derrière lui, restant avec toi dans la cabine, regard toujours aussi sombre. Non reste, je veux pas que tu partes. Gardant son haut sur toi, tu te mets devant la porte, comme si une brindille comme toi pouvait faire office de barrage. Mais tu ne veux pas le voir partir dans cet état, avec une fureur méconnaissable. Tu ne juges pas, tu veux seulement être à ses côtés. Il ne reviendra pas.
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23 juillet, j'saurais pas expliquer ce qu'il s'est passé dans ma tête à ce moment là. j'étais sur le chemin de la tentation, j'étais en train de prendre un plaisir monstre. celui qui gronde à l'intérieur du corps, qui retourne les tripes. comme une pulsion qui nous guide nos sens. j'pensais que c'était notre nuit. celle que j'attendais avec appréhension, celle qui me réveillais parfois, qui me sortait de mon sommeil sans me laisser tranquille. celle où je rêvais tellement fort de toi que mes draps s'en souvenaient. mais faut croire que l'univers en a décidé autrement. tu crois pas que ça commence à faire beaucoup ? toutes ces soirées avortés, ou on en avait envie mais qu'on a pas pu. à cause de la biologie, de l'alcool, des sentiments, de némo, de nos caractères. ça fait quoi ? trois semaines qu'on dort ensemble presque toutes les nuits et on a jamais réussi une seule fois. tu crois pas qu'on devrait se remettre en question ? qu'on devrait se demander si ça doit arriver ? parce que ça commence à faire beaucoup et ce soir c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. je ne supporte pas qu'on vienne nous interrompre. mais ce que je supporte encore moins c'est d'entendre que ce connard te fait toutes ces choses que je meurs d'envie de te faire depuis si longtemps. lui il y a droit et pas moi. alors dans ma tête ça vrille. ça vrille si fort que je me lève pour lui en coller une et que si t'avais pas entrelacé tes doigts aux miens, j'lui en aurait surement remis une autre. mais ton geste il m'apaise assez pour que je le laisse juste se tirer. puis je repousse ta main en rentrant dans la cabine. je cherche mes affaires du regard, mon t-shirt que tu portes sur toi. « et moi je veux pas que tu te fasses baiser par ce connard, tu vois on a pas toujours ce qu'on veut » que je réplique avec mépris. c'est pas ce connard le problème Capu. c'est tous. c'est tout les autres que moi. je ne supporte pas l'idée qu'ils te touchent. je le ressens sur le moment, ce besoin de toi. je la ressens cette jalousie. je la comprends cette envie que tu ne sois qu'à moi. et puis je secoue la tête, chasse cette idée folle de mon esprit. ça peut pas arriver. c'est pas possible. je veux plus. je veux pas être à quelqu'un, je veux plus être à deux. j'suis pas fait pour ça, toi non plus. putain mais qu'est-ce qu'il nous prend. j'étouffe, je comprends pas. « pousse toi » que j'te demande alors que j'ai remis mon pantalon et mes chaussures. j'te laisse le t-shirt, j'ai pas envie de négocier. « je m'en fous qu'il revienne pas. la prochaine fois ce sera un autre. j'ai clairement pas envie d'entendre comment ils te prennent à quatre pattes alors que nous on est même pas foutu de baiser une fois putain. t'aimes pas savoir que j'ai couché avec une fille hein ? ça te bouffe de l'intérieur quand t'apprendre que j'ai embrassé quelqu'un.. bah pour moi c'est pareil. et là c'est même pire. je me tire » que je dis en te plantant mon regard dans le tien.
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23 juillet, Au moins, ça t’apprendra d’avoir été moins sélective cet été, prête à accorder de l’importance et coucher avec les premiers venus, tout ça pour essayer de te sortir le brun de la tête. Au final, tu te retrouves avec un abruti à moitié fini qui persiste à vouloir renouveler l’expérience et plus que jamais Aidan dans la peau. Cette méthode n’a pas eu un franc succès, reprends tes vieilles habitudes, au moins tu ne tomberas pas sur des tocards qui une fois bourrés s’empressent pour venir te voir. Encore un qui n’a pas compris le terme : coup d’un soir. Difficile de faire plus simple. Après qu’Aidan se soit empressé de réduire l’homme au silence, tu tentes d’apaiser les choses, doigts qui viennent se mêler aux siens. Tu sais parfaitement qu’il est inutile de le raisonner, de lui dire de laisser tomber, de se calmer. Ça l’énerverait plus qu’autre chose le connaissant. T’optes pour ce qui est plus tendre, lui laisser le choix de continuer à libérer sa colère ou de laisser tomber. A terre, le perturbateur se relève, comprenant qu’il n’était pas le bienvenu par ici, et part sans un mot de plus. Main que l’Ecossais repousse finalement, tu te mords la lèvre, le voyant reprendre ses affaires et s’habiller. Non, tu n’as pas envie qu’il parte. Pas de cette manière, pas dans cet état. Ok, tu comprends parfaitement qu’il ne puisse concevoir de reprendre là où vous en étiez, t’en demandes pas autant. Malgré le mépris qu’il a dans la voix, tu ne peux t’empêcher d’avoir ce petit sourire en fin de compte. Sourire qui comprend cette jalousie qu’il a pu te reprocher, et cette envie de ne pas te partager. Encore moins avec un abruti de première. Et lorsqu’il te demande de te pousser, tu verrouilles la porte et secoues la tête. T’es pas décidé à le laisser partir. Là, tu sens que tu vas t’attirer les foudres, mais tu tentes le tout pour le tout. Reste, s’il te plait. C’est presque une supplication qui résonne. Pourtant l’envie de partir est toujours là, que l’imbécile revienne ou non. Ça l’énerve de savoir que tu profites de la vie, au même titre que lui, et que vous rencontrez toujours des obstacles quand vous voulez coucher ensemble. Mais qu’est-ce que t’y peux toi ? T’as pas demandé à ce qu’on vous mette des bâtons dans les roues. Tu le désires comme jamais tu n’as voulu quelqu’un. Et ça fait terriblement peur. Parce que tu crois que ça ne m’énerve pas qu’à chaque fois on rencontre un obstacle, ou que ma meilleure-pote te décrive comme le super plan ? Tu tentes de rester calme, car à vous deux énervés, ça ne mènera pas bien loin. Simple baiser que tu déposes sur ses lèvres, tu enlèves finalement son t-shirt pour le lui donner. Tu sais que je veux que tu restes, maintenant à toi de voir. lui dis-tu alors qu’à nouveau tu te retrouves uniquement habillé de ton tanga.
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