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Le passé nous suis toujours...

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    Un week-end tranquille. Phoenix était resté à la maison pour étudier son examen. Elizabeth travaillait et Aaron était au golf avec des clients. En gros je ne savais pas quoi faire et j'avais décidé d'aller me balader un peu. Le parc me semblait un endroit idéal, à cette époque il n'y avait personne dehors presque et je pouvais ainsi réfléchir comme je le voulais. Je savais pas trop à quoi je devais réfléchir, mais bon. Je me posais sur un banc et commençais à me rouler un joint. Il n'y avait pas un bruit, je fermais les yeux en tirant sur mon joint et en pensant à rien. J'étais bien là.

    Soudain je relevais la tête et regardais autour de moi. J'avais l'impression d'être observé et je détestais cette sensation. En jetant un rapide coup d'oeil je remarquais une silhouette sur un banc près d'un chêne. Une silhouette que je connaissais bien et que d'ailleurs j'aurais préféré ne pas connaître. Je m'approchais mine de rien tenant mon bang du bout des doigts. Je pris place à côté de l'homme et tirais une nouvelle bouffée avant de déclarer : "Le F.B.I me surveille toujours ?? Vous avez peur de quoi ?? Que je shoote toute l'université d'Harvard ou bien que je devienne un psychopathe comme mon paternel ??" Je lançais un regard noir à cet homme : Gabriel O'Malley. Profiler du FBI, qui était censé empêcher le massacre qui avait eu lieu il y a plus de dix ans, mais qui n'avait rien fais pour l'empêcher. Je jetais un regard en coin, tout en continuant à fumer ma beuh tranquillement.
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Le passé nous suis toujours... Alex
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Un bouquin à la main, Gab' avait trouvé la planque parfaite. Bon, ok, pas tout à fait parfaite vu qu'il ne lisait plus depuis des lustres, mais ce petit bout de banc, à l'écart de la foule avait des avantages insoupçonnés. Comme par exemple, celui d'offrir une très belle vue sur la devanture. Portrait d'un jeune un peu pâle qui était en train de se rouler un joint – les mauvaises habitudes ont la vie dure – inonscient pour le moment du fait d'être observé par un brun aux yeux foncés, à deux pas d'ici. Enfin, sa planque n'avait pas duré bien longtemps. Sans doute que Doryan le connaissait trop bien pour ne pas avoir saisi son manège. Oui, il le surveillait, et en d'autres circonstances, il l'aurait même épié jusqu'à chez lui s'il n'avait pas autre chose à faire. Doryan, un gosse comme les autres après tout, mais qui pourtant, avait un impact dans la vie du profiler. Pour quelles raisons ? Lui-même l'ignorait. Ce n'était pas comme si Gabriel s'était réveillé un beau matin en comprenant l'horreur de sa situation ou s'il avait culpabilisé pour un acte qu'il n'avait pas commis, pour une affaire résolue trop tard. Non, c'était plus simple que cela et à la fois, trop compliqué pour qu'il veuille bien y réfléchir plus posément. Doryan était jeune, avait vécu un traumatisme qui ne regardait que lui et dont Gabriel avait malgré lui participé. Ce gosse allait finir par détruire sa vie, comme son père l'avait fait avant lui avec ses fréquentations, les fumettes qu'il tirait tous les jours à la même heure, ses embrouilles et sa façon de reluquer les filles comme s'il était devant le marchand de glaces. Tout cela pouvait paraître anodin à vos yeux, mais certains signes ne trompaient pas. Et en tant que profiler, Gabriel savait que la descente aux enfers, quoique longue et plutôt lente, était néanmoins assurée si Doryan continuait sur cette voie. « Primo, ce n'est pas toi que je surveillais à l'époque mais ton père. Deusio, à toi de me dire quelle option te convient le mieux. » répondit Gabriel sans lever le nez de son livre. « Je croyais t'avoir dit d'arrêter de fumer ces saloperies. » poursuivit notre homme en posant enfin son regard sur le jeune homme assis à ses côtés, les sourcils fronçés et l'air réprobateur. « T'es sourd ? Eteins-moi ça ! » gronda t-il à nouveau comme une menace.
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    J'aurais presque peur dit donc. Pourtant, j'écrasais ce que j'étais en train de fumer, avant de prendre un paquet de cigarette de ma poche et d'en sortir une pour l'allumer. Je le regardais ensuite avec un air sournois avant de lancer : "Tu peux rien dire là, c'est légal." Parfois je me demandais pourquoi il "s'occupait" de moi, quand on s'était rencontré j'avais 7 ans et ce mec était devant mon école en feu avec plein d'autres personnes. Moi je savais pas ce qu'il se passait et quand la maîtresse était venu me chercher en me disant que ce monsieur voulait me parler, j'avais pour ainsi dire compris que quelque chose de pas normal se passait. Il avait pas été par quatre chemin : même s'il m'avait dis ça avec douceur, il m'avait clairement dit ce qu'il c'était passé. Depuis il me surveillait, presque un peu comme un frère ou je sais pas quoi. Je baissais la tête sur le tatouage de ma mère avant de lâcher d'un ton presque rageur : "Primo : Je ne deviendrais jamais comme lui, jamais. Secundo : Si vous le surveillez vraiment à l'époque, je peux savoir pourquoi je suis orphelin maintenant ??"

    Bon ok c'était pas vraiment sa faute non plus et au fond de moi je le savais, mais il me fallait un coupable à ce qu'il m'était arrivé. S'ils étaient intervenus plus tôt, je n'aurais peut-être plus de père c'est vrai, mais j'aurais encore mes frères au moins. Je ne serais perdu seul, dans cette ville et je serais peut-être un homme meilleur que celui que je suis maintenant. Ouais, c'est beau de rêver...
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Hum, il aurait pensé que Doryan lui aurait opposé plus de résistance. Comme lui lancer à la figure qu'il faisait ce qu'il voulait, qu'il n'était pas de la brigade des stupéfiants ou une bêtise du même genre, mais au lieu de ça, il avait obéi. Sans le montrer outre mesure, Gabriel n'en fut pas moins surpris, et heureux de voir que ses leçons avaient fini par porter leurs fruits. Le Doryan d'autrefois se montrait généralement plus réfractaire, à croire qu'il avait finalement eu un impact, même minime sur sa façon d'agir au final. « C'est pas tant le fait que ce soit illégal que le fait que tu fumes à ton âge qui me dérange, gamin. » répliqua le profiler en lâchant un soupir de résignation. Dans un sens, il n'avait rien à en dire puisque lui-même fumait de temps en temps une clope ou deux, généralement quand il déprimait ou lorsque ses nerfs le mettait à rude épreuve. Mais pour lui, c'était différent. Un peu de mauvaise foi sur le coup ? Oui, il l'admettait. La nicotine faisait tellement de ravages que savoir que ce jeune pouvait mourir des suites d'un cancer sans prévenir avait tendance à lui foutre sa journée en l'air. Mais bon, essayer d'expliquer ça à un gosse de son âge et vous verrez la réponse qu'il vous fera. Quand ce n'était pas un geste obscène de la main. Oui, les jeunes pouvaient se montrer moins causants que les adultes mais tout à fait communicatifs.

D'abord silencieux, plus parce qu'il réfléchissait à une réponse appropriée qu'à cause d'une gêne quelconque même si le fait que Doryan considèra qu'il fut responsable de son état d'orphelin le blessait profondément, Gabriel finit par répondre, dans un simple murmure en retournant à sa lecture. « Je n'avais pas de preuves, je te l'ai déjà dit cent fois. Sans preuves, je ne pouvais pas l'arrêter. » Pourquoi avait-il tant de mal à comprendre ? Parce qu'il n'était qu'un gosse, un adolescent, qu'il avait perdu sa famille trop jeune et qu'il avait besoin d'un responsable pour commuer sa peine en rage. Pour ça, il ne pouvait pas lui en vouloir.
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    Je soupirais, il m'énervait à m'appeler gamin. Bon, ok par rapport à lui j'étais un gamin. Par rapport à pas mal de personnes j'étais un gamin en fait, mais je supportais pas qu'on me dise ça. Quand il me sortit ensuite sa célèbre phrase : J'avais pas de preuves, j'ai cru que j'allais le frapper. Pas de preuves ! Ils savaient que mon père était un psychopathe et qu'il risquait de faire une connerie, mais nan ! Ils avaient attendu tranquillement qu'il se décide à tuer des gens plutôt que de l'arrêter avant. Je serais les poings pour m'empêcher de lui balancer dans la tête. De toute façon ça n'aurais servis à rien : soit il m'aurait maîtrisé en deux minutes à peine, soit il m'aurait défoncé avant que je le touche. "Si j'étais venu te dire que ta femme et ton gosse était morts et que j'avais rien fais pour empêché le tueur de faire ça, tu l'aurais pris comment toi ?!" Ouais, c'était minable comme excuse, mais c'est tout ce que j'avais en réserve et pour le moment je voulais juste déverser ma colère sur quelqu'un tant pis si je m'en prenais une. Il avait surveillé mon père pendant presque un an et il n'avait pas réussis à trouver des preuves, non, pour ça ils avaient attendu qu'il tue des milliers de personnes : femmes, hommes, enfants, personnes âgés... "Comment tu fais...pour être hermétique à tout ça ??" Je laissais tomber le reste de cigarette que j'avais entre les doigts, avant de l'écraser. Moi, chaque fois que je pensais à ça, je revoyais mon école exploser, j'entendais de nouveau le bruit des bombes, je voyais la détresse des gens...Comment il faisait pour voir ça tous les jours et faire comme si rien ne se passait dans sa vie ??
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Le fait de l'appeler 'gamin' au lieu de son prénom, Gab' l'avait toujours fait. Il savait que l'adolescent n'appréciait pas toujours cette démonstration de son âge par rapport au sien, mais étrangement, ce n'était pas de ça dont il était question ici. En fait, Gabriel n'essayait pas de faire dans l'ironie, c'était plutôt une attention touchante qui ne regardait que lui. En somme, un petit nom affectif. Sauf qu'évidemment, Doryan ne pouvait pas être au courant de la personnalité complexe de son protecteur. Heureusement d'ailleurs. Au moins, il n'avait pas à expliquer ses faits et gestes au quotidien.

Ses mâchoires s'étaient contractées suite à la question qu'il venait de poser. D'abord en colère, Gabriel avait vite retrouvé son sang-froid légendaire sans se laisser aller à l'empoigner par le col de sa chemise pour lui faire regretter ses mots. Comment aurait-il pu deviner ? Comment aurait-il pu savoir qu'avant d'être un flic, le profiler avait été un homme marié, et père déchu suite à la mort de sa femme et de son enfant ? Il ne pouvait pas. Et lui ne pouvait lui en vouloir de s'être montré si brutal, malgré la peine qu'il avait ressenti à l'instant. « Si je l'avais arrêté sans preuves, on l'aurait relâché deux jours plus tard et ce scénario se serait quand même produit. » murmura l'homme sans lever les yeux vers lui. « Je comprends que tu m'en veuilles gamin, mais je n'avais pas le choix. J'ai suivi les ordres, rien de plus. » Et puis, ses derniers mots. Qui le firent presque sourire. Plongeant ses yeux dans les siens, Gabriel n'avait rien dit plusieurs secondes durant, avant de soupirer. « C'est le boulot qui veut ça. A force, on finit par s'y habituer. » avoua t-il non sans dégoût de lui-même après pareille annonce. Oui, s'habituer à l'horreur pouvait paraître horrifiant pour un jeune comme Doryan. Lui le vivait au quotidien. Certains agents n'arrivaient jamais à s'en remettre, d'autres avaient besoin d'un suivi psychologique. Lui, la mort de sa famille avait été pour lui comme un élément déclencheur. Non pas qu'il s'en fichait, disons simplement qu'il n'était plus aussi concerné par la misère humaine qu'il l'était autrefois. Il parvenait aujourd'hui à prendre un certain recul vis à vis des évènements, trop peut-être, mais c'était sa seule façon de s'en sortir indemne. « Laisse tomber, tu peux pas comprendre. » ajouta t-il en se levant enfin de son banc pour s'étirer chaque muscle du corps. « T'es encore trop jeune. Attends de faire l'expérience de la vie avant de juger, gamin. Au fait, je t'ai vu traîner avec le Grand Billy l'autre jour, – un dealer suspecté de plusieurs crimes que Gabriel surveillait de près – de quoi vous avez parlé ? » demanda le profiler avec sérieux, son instinct protecteur toujours actif lorsqu'il s'agissait de Doryan.
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    Il avait peut-être raison. Je le savais de toute façon quoi que le FBI ai pu faire, mon paternel aurait quand même mis son plan à exécution. Putain mais pourquoi il c'était pas tué tout simplement ?! Comme n'importe quel crétin au bout du rouleau. S'il avait fait ça je serais encore avec ma famille, ma vrai famille. "Je sais..." J'avais lâché ça du bout des lèvres comme si le fait de le dire était un truc interdit.

    Je me levais moi aussi du banc avant de mettre mes mains dans les poches et de faire quelques pas. Je me retournais ensuite vers le profiler avant de lui sourire d'un air narquois. Tiens, tiens on me surveillait plus que ce que je pensais monsieur O'Malley, est-ce qu'on s'inquiéterait pour moi ?? Je lui aurait bien dis ça, mais je n'ai pas osé, c'était quand même une sorte de flic. Même pire qu'un flic. Je m'approchais de lui comme si ce que j'allais lui dire était la chose la plus importante du monde. "Il a découvert le vaccin contre le Sida, alors je lui proposais un million de livres pour lui racheter afin que toute la population de la planète meurt de cette maladie." J'éclatais de rire avant de voir le regard noir de Gabriel. Je me stoppais immédiatement avant de marmonner comme un gamin prit en faute : "Bon, ok, je lui est acheté un peu de poudre. C'est pas un crime !" Bon techniquement, si c'était illégal, mais il y avait des trucs plus violent que ça dans la société actuelle. Je commençais à marcher les mains dans les poches, avant de me retourner vers Gabriel : "Dis...comment on devient un profiler ??"
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