Reunion de famille | Sumneakas

Vendredi 23 juillet 2021, dans l'après-midi

Tu sais que tu n'avais aucune raison de l'être mais tu étais nerveuse. C'était la première fois que tu revoyais @Neal T. Hood depuis son accident et cela te mettais mal à l'aise. Parce que tu ne savais pas vraiment comment te comporter face à lui. Et surtout tu étais nerveuse par rapport à Aurore. Est-ce qu'il allait se sentir bien en sa présence ?? Est-ce qu'il aurait envie d'apprendre à la connaître ?? Parce que s'il ne voulait pas peut-être que @Lukas O. Spritz ne voudrait pas rester non plus. Dans ce cas tu te retrouverais seule avec ta fille. "Ok...Summer arrête de paniquer. Il y a pas de raison que ça se passe mal. Tout va bien." Tu respirais calmement devant ton miroir, te répétant que ça allait bien se passer. Après plusieurs minutes tu finis par sortir de la salle de bain, passant par la chambre d'Aurore pour vérifier qu'elle dormait calmement. Et ensuite tu descendis jusqu'à la cuisine vérifier la cuisson de tes cookies. Ils avaient l'air parfait. Un sourire naquit sur ton visage et tandis que tu les sortais du four pour les faire refroidir tu entendis la porte d'entrée s'ouvrir. "Lukas. Je suis dans la cuisine." Tu finissais de mettre tes cookies dans une assiette quand tu vis les deux hommes arriver. "Hey Lulu d'amour, comment ça va ??" Tu t'approchais pour le prendre dans tes bras histoire de lui faire un câlin. Tu te tournais ensuite vers Neal, te sentant soudain un peu timide. "Hey...Neal...tu m'as manqué. J'ai le droit à un câlin ??" Tu ne savais pas trop comment te comporter avec lui étant donné que tu ne l'avais pas vu depuis longtemps, mai en même temps tu n'avais pas envie de faire comme si tu ne le connaissais pas et qu'il ne comptait pas à tes yeux.

(Invité)

23/11/2019

Vendredi 23 Juillet. Dans l'après-midi

« Je ne sais pas si c’est une bonne idée en fait… » Les mots quittaient mes lèvres alors que @Lukas O. Spritz et moi arrivions devant l’immeuble où se trouvait l’appartement de @Summer Nightindale et d’Aurore. Depuis l’incident au Lord Hobo, je n’avais revu ni l’une ni l’autre. Et, avoir retrouvé mes souvenirs n’aidaient guère dans la démarche faite aujourd’hui. J’avais envie de revoir Summer, cette meilleure amie si essentielle qui comptait pour moi et avec qui j’avais tellement vécu de choses. J’avais envie de revoir Aurore, cette fille, ma fille que j’aimais tant et pour qui je voulais être présent. Ma langue glissait sur mes lèvres. Je fixais l’immeuble sans bouger de ma place comme si je n’osais plus avancer maintenant que nous étions si proches du but. Je fixais l’endroit et j’avais envie de prendre mes jambes à mon cou. Je n’étais peut-être pas prêt pour cette nouvelle rencontre. Je ne méritais sans doute pas cette nouvelle rencontre, cette seconde chance alors que je les avais abandonnées pendant des mois. Mâchouillant nerveusement ma lèvre, je sentais mon cœur cogner trop fort dans ma poitrine. Ma main glissée dans celle de Mio Amore venait serrer un peu plus fort comme pour témoigner de l’angoisse qui montait. Mon futur mari prenait la parole non ? Il soufflait des mots pour me rassurer et m’encourager non ? Putain, je n’en savais rien. J’avais l’impression d’entendre sa voix sans même parvenir à entendre les mots lancés. J’avais l’impression d’être en train de couler et de ne pas être en mesure de saisir les propos. Mes prunelles se fermaient un instant. Quelques secondes. Quelques minutes. Je ne saurais pas dire. Cependant, un mouvement me poussait à les ouvrir de nouveau et je remarquais que mon amoureux voulait initier le mouvement. Il le fallait. Nous ne pouvions pas rester sur le trottoir éternellement. Soufflant un grand coup, j’hochais la tête pour faire savoir que c’était ok et je le suivais docilement. Quand bien même je me souvenais du chemin, je laissais Mio Amore un peu plus en avant comme si j’avais besoin qu’il m’indique la marche à suivre. Comme si je me reposais un peu trop sur lui. Mon amoureux. Mon mari. Mon ancrage. La porte d’entrée s’ouvrait et nous pénétrions dans l’appartement. Et voilà… C’était l’heure des retrouvailles. Il n’était plus possible de faire marche arrière. La voix de Summer nous indiquait qu’elle se trouvait dans la cuisine et nous nous y rendions. Cet endroit où ma main se détachait de celle de Lukas lorsque ma Wifey s’approchait de lui pour le saluer. Le surnom donné me faisait tiquer malgré moi. Gamin possessif envers son mari. Gosse peureux d’avoir perdu sa place dans la vie de Summer et d’Aurore. Soudainement, ma Wifey se tournait vers moi et j’avais l’envie de me planquer dans le dos de Mio Amore comme si je n’étais qu’un gamin timide. Je ne bougeais pas pourtant. J’offrais un sourire à la demoiselle hochant la tête pour signifier qu’elle avait le droit à un câlin. Ouvrant les bras, je l’accueillais contre moi la serrant. Mes prunelles se fermaient alors que je respirais son parfum et je murmurais « Tu m’as manquée aussi Wifey… » Le surnom glissait naturellement entre mes lèvres. Gamin inconscient du choc qu’il pouvait provoquer en l’utilisant alors que Summer ne savait pas que mes souvenirs était de retour. Gosse simplement heureux de retrouver cette demoiselle qui avait une place si essentielle dans mon existence.

(Neal T. Hood-Spritz)

I thought I saw the devil, this morning
Looking in the mirror, drop of rum on my tongue
(...)
But the blood on my hands scares me to death
Maybe I'm waking up today

Reunion de famille | Sumneakas Sr4b9u7

my perfect husband:

13/11/2019

Bien sûr qu'il était inquiet, mais il fallait passer par là, un jour il le fallait parce que je sentais la fatigue trop présente sur mes épaules depuis des semaines déjà, toujours debout, par je ne sais quelle force, la présence de tous et croire que tout était possible. Il y a de grande chance. Il fallait passer par ces retrouvailles parce que le futur ne se ferai pas sans Aurore, cette fille devenu mienne par la force des choses probablement encore plus ces derniers mois. J'en avais même fait la demande. A chacun d'eux et si le second avait dis oui sans hésiter j'avais laissé des semaines à la première pour y réfléchir. Et là devant l'immeuble qui m'avait tellement de fois craquer une fois que je passais la porte je sentais mon coeur accélérer par un stress qui n'avait pas lieux d'être et si finalement elle n'était pas d'accord ? Je chassait rapidement cette idée de ma tête lorsque que la voix de mon futur mari m'interpelait. Est ce que c'était une bonne idée. Je venais lui faire face comme a mon habitude, une main sur sa joue alors qu'il fermait les yeux, ne lâchant pas cette main qu'il venait serrer si fort. Moya Lyubov' ça va bien se passer, nous sommes ensemble, et tu vas retrouver notre fille, je serai avec toi sauf si tu demande le contraire, j'te laisse pas tout seul et tu ira à ton rythme. mais je sentais bien que dans le fond il n'entendais pas vraiment. Je m'approchais plus encore pour le prendre contre moi, quelques instant, avant de déposer mes lèvres sur son front. tu vas y arriver mon coeur. il avait déjà fais bien pire non ? Franchir le pas de notre chez nous pour rentrer ? C'est ce que je me disais. Aller on est parti? un dernier baiser après ça confirmation. Montant les marche une a une lentement, jusqu'à arriver devant la porte, inspirant un grand coup avant d'entendre la voix de Summer quand je passais la porte. La main de Neal toujours dans la mienne carressant du pouce pour lui montrer que j'étais toujours là. Rapidement nous étions dans la cuisine au odeur de cookie et la jeune femme me prennait dans ses bras avec ce surnom qu'elle me donnait depuis quelques mois maintenant. Je lachais la main de mon amoureux pour entourer la jeune femme. ça va. Surtout que t'as fais des cookie alors ça va encore mieux. soufflait je simplement en déposant un baiser sur sa joue. Je m'ecartais un peu alors pour laisser place à mon futur mari qui devait les laissant profiter de leur retrouvailles. Mais me posant dernière Summer des fois qu'elle défaille sous le choc.

@Neal T. Hood @Summer Nightindale

(Lukas O. Spritz-Hood)

You can go the distance, you can run the mile, You can walk straight through hell with a smile, You can be a hero, you can get the gold, Breakin' all the records they thought never could be broke, Do it for your people, do it for your pride

Titre de propriété :

Lun 6 Sep 2021 - 14:00

Comme à chaque fois que tu voyais @Lukas O. Spritz maintenant tu le prenais dans tes bras pour lui dire bonjour. Et la remarque qu'il fit sur les cookies te fis rire. Il avait été ton rayon de soleil pendant cette période sombre. Sans lui tu aurais sans doute sombré. "Bah va y, dis toute suite que si j'avais pas fais de cookie tu aurais pas été content. Non mais j'ai compris, tu m'aime juste pour la bouffe." Tu fais mine d'être offusquée, même si en réalité tu ne l'ai pas, évidemment que tu ne l'es pas. Et puis tu posais ton regard sur ton meilleur ami, celui qui était le père de ta fille. @Neal T. Hood. Celui que tu pensais ne jamais revoir tel qu'il était. Tu t'approchais doucement avant de demander si tu avais le droit à un câlin de sa part, ne voulant pas le brusquer ou quelque chose comme ça. Le fait qu'il t'ouvre ses bras te fis sourire et tu t'approchais de lui pour te blottir contre lui. Plongeant ta tête dans son cou pour respirer son parfum qui t'avais tant manqué. Et puis le surnom glissa d'entre ses lèvres et inconsciemment tu le ressaierais un peu plus contre toi. "Tu m'as manqué aussi...tu nous à manqué à toutes les deux..." Tu reculais un peu pour le laisser respirer quand même, prenant alors conscience que des larmes coulaient le long de tes joues. Tu essayais de les essuyer avec tes manches mais elles étaient sans cesse remplacer par d'autres. "Excusez-moi...c'est juste que...depuis qu'Aurore est arrivée je pleure pour tout et n'importe quoi...et là c'est un peu trop d'émotion pour moi d'un seul coup..." Tu essayais de respirer correctement pour ne pas partir en crise, c'était vraiment pas le moment de te retrouver à l'hôpital parce que tes foutus poumons ne suivaient pas le rythme de tes émotions.

(Invité)

23/11/2019

L’angoisse pulsait à l’intérieur de l’être. J’avais soufflé à Mio Amore que j’étais prêt pour ces retrouvailles, mais, à présent que je me retrouvais au bas de l’immeuble, je ne me sentais plus prêt. J’avais envie de fuir à toutes jambes le plus loin possible afin d’éviter ce moment. J’avais envie de disparaître. Le ventre se tordait douloureusement. Le cœur cognait trop fort dans la poitrine. La respiration s’emballait foutrement incontrôlable. Les mains de @Lukas O. Spritz sur mes joues ne parvenaient même pas à m’aider cette fois. Je coulais trop loin. Je m’enfonçais trop profondément. ELLE se plaisait à me fracasser soufflant que je n’avais pas le droit de revoir Summer ou ma fille. Cela faisait des mois que je les avais abandonnées. Des mois pendant lesquels mon futur mari avait su me remplacer. Des mois qui, peut-être, m’avaient effacé. Gamin qui n’avait plus sa place dans la famille. Gosse qui devait céder son rôle car il n’était pas fait pour. Bien trop minable. Si foutrement incapable. J’entendais la voix de mon copain, mais je ne parvenais pas à m’y accrocher. Je ne comprenais pas les mots soufflés. J’étais bien trop loin. ELLE était bien trop forte. Mio Amore finissait par bouger et mes prunelles s’ouvraient pour le voir s’approcher. Il me prenait contre lui quelques secondes. Le câlin était trop bref même s'il était apaisant. Ses lèvres glissaient sur mon front avant que les encouragements ne glissent. Des encouragements que j’entendais à peine. Je soufflais un coup hochant la tête. Après un dernier baiser, je me lançais dans la fosse aux lions. Je suivais mon copain qui ouvrait le chemin jusqu’à l’appartement de celles qui comptaient tellement pour moi. Celles que j’avais laissé loin de moi. La porte s’ouvrait et nous pénétrions dans l’appartement de @Summer Nightindale pour ces retrouvailles qui me terrorisaient. La voix de ma Wifey venait de la cuisine où nous nous rendions et où Mio Amore se détachait de moi pour la saluer. Ils semblaient si proches l’un de l’autre à présent. Ils semblaient si taquin l’un envers l’autre. Je me sentais de trop dans cette pièce. J’avais envie de faire machine arrière et de sortir d’ici. J’allais sans doute le faire. Cependant, je n’en avais pas le temps. Ma Wifey se tournait vers moi quémandant l’autorisation d’un câlin. Une autorisation que je donnais hochant la tête avant d’ouvrir les bras pour l’accueillir. Elle venait se blottir tout contre moi. Sa tête glissait dans mon cou. Mes yeux se fermaient. Je respirais son parfum. Et je me sentais me calmer presque aussitôt. C’était la maison ça. Alors je murmurais l’aveu laissant le surnom passer mes lèvres pour faire savoir que les souvenirs étaient là. Ma Wifey resserrait sa prise sur moi soufflant des mots qui faisaient monter les larmes dans mes yeux. Des larmes qui finissaient par couler le long de mes joues lorsque je voyais Summer en train de pleurer face à moi. Elle qui vivait un trop plein d’émotion. Je levais doucement le bras pour poser ma main sur l’une de ses joues et effacer les larmes qui s’échappaient. Tentant de capter son regard, je mimais le mot respire sur mes lèvres sans ouvrir la bouche. Je mimais ce mot avant de laisser glisser ma main pour la rabattre le long de mon corps. Et, croisant les bras sur mon torse, je murmurais « Je… J’suis… J’suis tellement désolé… » Le sanglot m'échappait incontrôlable. Le torrent de larmes se déversaient de nouveau. J'étais désolé. Désolé de provoquer cette émotion. Désolé de ne pas être revenu plus rapidement. Désolé de ne pas avoir été présent. Désolé de les avoir abandonnées à leur sort. Désolé de ne pas être le père qu'il fallait.

(Neal T. Hood-Spritz)

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13/11/2019

Main dans la main nous pénétrions dans la cage d'escalier, j'apréhendais un peu la suite des choses. Il était certain que le tout serai plein d'émotion. Trop de retrouvaille à célébrer même de façon minime. Parce que trop importante. Pour lui, pour moi, pour eux, pour nous. Nous tous. Cette famille si particulière que nous formions. Cette famille dont il faisait parti et dont il avait été retiré contre son gré, cette famille à qui j'avais promis que je le ramènerai, qu'importe le temps que ça prendrais. Déterminé. Main dans la main nous passions la porte, affichant un sourire plus large que d'habitude mais avec une certaine inquiétude tout de même. Serrant dans mes bras @Summer Nightindale ajoutant une remarque pour détendre l'atmosphère. T'as raison y a que tes cookies qui comptes et pis quoi encore. suivant son rire. Avant de les laisser se retrouver en me plaçant derrière la jeune femme. Et je les observais tout les deux. Dans les bras l'un de l'autre. Je ne doutais pas que celà était difficile pour @Neal T. Hood. Nous en avions parlé un bon nombre de fois. C'est pourquoi il avait réclamé ma présence aujourd'hui. Je les observais et je ne pouvais m'empêcher de sourire sous la scène qui se déroulait sous mes yeux. Me pinçant les lèvres en voyant les larmes couler sur leur visage, en entendant les mots de Summer, si sincère, ainsi que son état. Mais ce qui me percutais le plus s'était les excuses de mon futur mari. Des excuses qu'il n'avait pas à donner. Si bien qu'en le voyant croiser les bras contre son torse je faisais un pas en avant, pour glisser une main dans la sienne. En ajoutant lentement Hey ... Moya Lyubov' ... T'as pas à t'excuser ... Personne ne t'en veux ici ... Me tournant vers Summer pour chercher son soutient et lui tendant ma main libre pour qu'elle la saisisse elle aussi. Venez là ... tout les deux ... fis je en rapprochant nos trois corps pour un câlin réconfortant, qu'importe le temps qu'il durerai. Tant qu'il faisait du bien. On est une famille ... tout les quatre ... et on a droit de pleurer ... J'étais le premier à ne pas cacher mes larmes alors ils pouvaient le faire tant qu'ils en avaient besoin.

(Lukas O. Spritz-Hood)

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Sam 20 Nov 2021 - 19:33

Tu sais que @Lukas O. Spritz-Hood essaie de faire tout se qu'il peut pour détendre l'ambiance et tu l'en remercie, mais tu ne sais pas si cela va durer longtemps. Tu sens déjà ton cœur qui s'accélère tandis que tu pose tes yeux sur ton meilleur ami @Neal T. Hood-Spritz. Il est de nouveau là et si tu t'écoutais tu te jetterais dans ses bras, mais tu ne sais pas comment il réagirait, alors tu préfère lui demander l'autorisation avant de faire quoi que se soit. Il te donne son accord et sans réfléchir d'avantage tu te jette dans ses bras et le sers le plus fort que tu peux, comme s'il allait s'envoler si tu ne le faisais pas. Tu essaie de rester forte, mais quand tu entends ton surnom passer les lèvres du jeune homme tu ne peux retenir tes larmes. Tu essaie de t'excuser de ton comportement qui peut paraître totalement exagéré. Tu vois alors Neal te dire de respirer et c'est ce que tu essaie de faire. Tu prend de longues inspirations. Et tout à coup ton meilleur ami te dis qu'il est désolé et se met à fondre en larmes. Tu te sens un peu coupable tu n'avais pas envie de le faire pleurer. "Oh...Lover je voulais pas te faire pleurer. Tout va bien tu sais. Lukas a raison personne ne t'en veux." Comment quelqu'un pourrait lui en vouloir ?? Rien de se qu'il s'était passé n'était de sa faute. Tu attrapais la main de Lukas pour te rapprocher d'eux et participer au câlins. Malgré le fait que tu pleurais encore tu ne pu retenir un sourire en entendant les paroles du jeune homme. "Ouais enfin t'imagine si Aurore nous voyais tous en train de pleurer dans les bras des uns des autres elle se demanderait dans quelle famille elle est tombée." Tu souris en serrant un peu plus les deux jeunes hommes contre toi, leur disant à quel point tu les aimais et à quel point ils comptaient pour toi.

(Invité)

23/11/2019

Aujourd’hui sonnait le jour des retrouvailles. Ces retrouvailles avec Summer, cette Wifey délaissée au cours des dernières semaines alors que je l’avais oubliée. Ces retrouvailles avec Aurore, cette fille abandonnée au cours de ces derniers temps tandis qu’elle s’était effacée de ma tête. Gamin qui n’était pas certain d’avoir une enfant. Gosse qui ne se sentait pas capable d’en avoir. Aujourd’hui était le jour des retrouvailles de notre famille un peu trop particulière. Une famille à quatre avec mon amoureux. Une famille à nous. Une famille qui avait un peu trop appris à fonctionner sans moi au cours des derniers événements qui avaient tout chamboulé. Ils avaient eu une vie sans moi. Ils avaient des souvenirs sans ma présence. Alors, en me retrouvant au pied de l’immeuble, je n’étais plus si prêt que ça à ces retrouvailles. J’avais follement envie de faire marche arrière. Je désirais courir le plus loin possible d’ici. Je n’étais pas prêt à vivre ce moment. Pourtant, Mio Amore savait faire descendre la pression un petit peu. Suffisamment pour me pousser à bouger et à accepter d’avancer en direction de la fosse aux lions. En un rien de temps, je me retrouvais au sein de l’appartement de Summer et il était trop tard pour dire non. Enfin… Si bien sûr, c’était toujours possible. Cela le serait toujours. Il suffisait de tourner les talons en criant que je ne pouvais pas faire ça. Néanmoins, une partie de mon être refusait d’agir de façon aussi lâche. Je les avais abandonné trop longtemps. Je ne devais pas fuir aujourd’hui même si la proximité de Mio Amore et de ma Wifey me faisait frissonner d’appréhension. ELLE se plaisait tant à me dire que la réalité était là. J’étais remplacé. Je n’avais plus ma place. Je ne rentrais plus aussi bien dans le puzzle. ELLE cognait de plus fort. J’étais prêt à l’écouter et à battre en retraite. M’échapper de cet endroit qui me compressait. Néanmoins, avant même que je ne tente un pas en arrière, Summer me demandait l’autorisation pour avoir un câlin et je ne savais pas lui refuser. Pas à elle. Pas en face. Pas avec son sublime regard posé sur moi. Pas avec ce besoin qui cognait en moi. J’ouvrais les bras pour l’accueillir et elle se réfugiait contre moi glissant sa tête dans mon cou. Son parfum était partout autour de moi. Le cœur s’apaisait encore plus. L’angoisse s’effaçait presque totalement. La maison était là. Ma famille était ici. Alors, j’osais murmurer l’aveu. J’osais souffler ce surnom qui indiquait le retour des souvenirs. La prise de ma Wifey se resserrait sur moi. Les larmes coulaient sur nos joues et je m’empressais de venir effacer les siennes n’aimant pas la voir pleurer même si ces larmes-là n’avaient rien de mauvais. Enfin j’osais l’espérer. Croisant son regard, je lui mimais de respirer pour tenter de garder le calme et le contrôle de cette situation chamboulant nos vies. Et, un peu trop poussé par ELLE et par tout ça, je croisais les bras sur mon torse me renfermant trop aisément. Les excuses filtraient entre mes lèvres en même temps que le sanglot incontrôlable. Le torrent de larme débarquait poussant mon amoureux à s’approcher de moi presque aussitôt. Sa main glissait dans la mienne. Ancrage bien réel et si agréable. Je serrais doucement sa main écoutant les mots qu’il lançait. Des mots que j’avais tant de mal à croire quand bien même Summer venait les confirmer lorsqu’il se tournait vers elle. Je baragouinais un « Mais je... Mo... Moi je… Moi j’m’en veux… » Et oui je m’en voulais de provoquer le tsunami aujourd’hui. Je m’en voulais de ne pas être revenu dès que les souvenirs étaient là ou même dès que Mio Amore m’avait dessiné la situation. Je m’en voulais de les avoir abandonnés à leur sort et de ne pas avoir été un bon père. Je n’osais pas souffler tous ces mots à haute voix. Je me contentais de mâchouiller ma lèvre laissant mon petit-ami agir et attirer Summer au plus près pour un câlin réconfortant. Trois corps approchés pour ces retrouvailles. Ensemble. Les mots de Mio Amore résonnaient et j’hochais à peine la tête. Gamin tiraillé entre la culpabilité et l’envie d’y croire. Je ne pouvais retenir le léger rire qui glissait entre mes lèvres aux mots que ma Wifey lançait imaginant parfaitement la scène. Mes iris sombres se fermaient lorsque la demoiselle soufflait à quel point elle nous aimait et à quel point on comptait pour elle. Mes bras se resserraient sur elle et mon futur mari comme pour répondre que moi aussi. Ils comptaient tellement pour moi. Et putain, je les aimais à en crever.

@Lukas O. Spritz-Hood @Summer Nightindale

(Neal T. Hood-Spritz)

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