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Darko Behrami
feat. Flamur Ukshini
de malheur
pire que
naissance
Tu es ce que les sociologues pontifiants appellent un "immigré de la seconde génération". Le souffle de la vie t'a embrassé ici-même par une douce matinée de Décembre - le 9 pour être tout à fait précis - en l'an de grâce 1995.
nom & prénoms
Behrami. Des embruns balkaniques soufflés sur The Hub. Un patronyme qui, au pays de l'Oncle Sam, revient à avoir un avis de recherche en Tahoma taille 72 placardé entre les deux yeux. Darko. Cinq lettres de là-bas venues s'échouer ici. Un prénom que l'on traduirait approximativement par "Cadeau". Ironique n'est-ce pas ... .
nationalité(s)
Grâce au droit du sol, tu jouis, en plus du visa kosovar, de la citoyenneté américaine.
origine(s)
Maman et Papa ont laissé derrière eux l'éden de Pristina pour gagner les rives de la première puissance mondiale. Échappant ainsi in extremis aux bombardements et à l'absurdité des combats, ayant mis à feu et à sang la région des Balkans, lors de la Guerre de Bosnie. Quelque part au fond toi reposent les tanins d'un Kosovo méconnu, et le souvenir d'aïeux albanais enfouis sous les décombres d'une capitale en ruine. Enlacés à ceux de plausibles ancêtres turcs perdus et égarés dans les âges.
orientation sexuelle
Pas rancunier pour un sou, tu n'as toujours eu d'yeux que pour les membres de la gent féminine. Même si tu prends désormais grand soin d'éviter les toxiques succubes descendant de Lilith. Tu n'oses même pas imaginer le cataclysme qui se serait abattu sur la famille, si tu avais été de l'autre bord. Papa t'aurait sûrement tabassé jusqu'à ce que mort s'ensuive, tandis que Maman, dévastée par la honte, se serait métamorphosée en cascade lacrymale. Homosexualité et famille musulmane traditionaliste font rarement bon ménage. Et pourtant ... . Depuis quelques années maintenant, tes orbes enténébrés se plaisent à s'attarder et s'appesantir longuement sur des muscles râblés. Plastiques sculpturales et statures gaillardes font naître en toi des envies qu'il devient de plus en plus difficile à réfréner. Trottent les pensées vagabondes. Se dévergondent les idées libidineuses en virile compagnie. La découverte sur le tard d'une homosexualité que tu nies, refoules et rejettes violemment.
statut amoureux
L'amour, c'était pour toi une pimpante lycéenne aux boucles blondes. Une traîtresse de velours qui a mordu dans ta chair au détour d'une étreinte enfiévrée. Pour mieux se jouer de toi à posteriori en te reléguant au rang de risée du lycée, avec la complicité du capitaine de l'équipe de football. Méfiant et constamment sur le qui-vive, tu n'as désormais de cesse de te demander où sont l'arnaque et la lame du surin devant tôt ou tard crever ton myocarde. Ta vie, c'est un parterre de flirts, d'amourettes et d'idylles embryonnaires, qui flétrissent aussitôt dit. Faute d'envie et de temps à leur consacrer. Par crainte d'à nouveau en pâtir et souffrir, aussi.
études
Sans tutoyer l'excellence ni être exemplaire, ta scolarité à proprement parlé a toujours été relativement correcte et admissible. Même si ce fut loin d'être toujours aussi paisible que le cours du Danube au mois d'août. Malheureusement, les maigres économies, et les espoirs, de la famille avaient déjà été mis dans les études de vétérinaire de ta sœur aînée, Dita. Première arrivée, première servie ! Il t'a fallu pleurer misère, et déployer des trésors d'énergie - entrecoupés de coups de gueule et coups de sang - pour convaincre Papa que tu serais parfaitement capable de concilier de front des études et un job étudiant. Et ainsi parachever leur financement. Parole - jusqu'à présent - tenue, puisque suite à l'obtention de ton degree au lycée avec mention "très bien", tu as rejoins les bancs de Harvard pour suivre un cursus en Astrophysique dans le but de concrétiser ton rêve de gosse : contempler tes amies les étoiles. Au plus fort de ta huitième année au sein de l'usine à élites, tu ne boudes pas ton bon plaisir à voir ton vieux ronger son frein, à force de ne pouvoir se réjouir de ta déconfiture en te lançant son fameux "J'te l'avais dit ... .".
bourse
Oui. Impératif et condition sine quo none, pour te permettre de suivre l'enseignement dispensé. Bosser, avoir d'excellents résultats, te tenir à carreau et pas trop faire de vagues : le carré gagnant t'évitant que l'on te coupe les cordons de la bourse - sans mauvais jeu de mots.
statut social
$($). Les fins de mois qui commencent le douze, les agios qui pullulent et les appels de ce rapace de banquier à raison de trois fois par jour. Petit florilège de ce qui fait les réjouissances de ton quotidien.
job étudiant
Toi, c'est un BAC + 8 en démerde et débrouillardise que tu affiches sur ton CV. Tu as essuyé les verres au fond du café. Déchargé les cageots sur les marchés. Roulé à tombeau ouvert et zigzagué sur le bitume, pour livrer en temps et en heures, des colis postaux aux quatre coins de la ville et des localités environnantes. Servi à diacre et à sous diacre les élites, en veillant à ce que rien ne trouble la quiétude de leur déjeuner ou de leur dîner. Aujourd'hui, tu travailles le soir à la billetterie et au vestiaire d'une boîte gay dans le centre-ville. Ce n'est pas le paradis, ni l'enfer et encore moins la lune. Mais ça permet de payer les cours à l'université. Et c'est bien là la seule chose qui vaille.
maison
Aucune.
Tu es ce que les sociologues pontifiants appellent un "immigré de la seconde génération". Le souffle de la vie t'a embrassé ici-même par une douce matinée de Décembre - le 9 pour être tout à fait précis - en l'an de grâce 1995.
nom & prénoms
Behrami. Des embruns balkaniques soufflés sur The Hub. Un patronyme qui, au pays de l'Oncle Sam, revient à avoir un avis de recherche en Tahoma taille 72 placardé entre les deux yeux. Darko. Cinq lettres de là-bas venues s'échouer ici. Un prénom que l'on traduirait approximativement par "Cadeau". Ironique n'est-ce pas ... .
nationalité(s)
Grâce au droit du sol, tu jouis, en plus du visa kosovar, de la citoyenneté américaine.
origine(s)
Maman et Papa ont laissé derrière eux l'éden de Pristina pour gagner les rives de la première puissance mondiale. Échappant ainsi in extremis aux bombardements et à l'absurdité des combats, ayant mis à feu et à sang la région des Balkans, lors de la Guerre de Bosnie. Quelque part au fond toi reposent les tanins d'un Kosovo méconnu, et le souvenir d'aïeux albanais enfouis sous les décombres d'une capitale en ruine. Enlacés à ceux de plausibles ancêtres turcs perdus et égarés dans les âges.
orientation sexuelle
Pas rancunier pour un sou, tu n'as toujours eu d'yeux que pour les membres de la gent féminine. Même si tu prends désormais grand soin d'éviter les toxiques succubes descendant de Lilith. Tu n'oses même pas imaginer le cataclysme qui se serait abattu sur la famille, si tu avais été de l'autre bord. Papa t'aurait sûrement tabassé jusqu'à ce que mort s'ensuive, tandis que Maman, dévastée par la honte, se serait métamorphosée en cascade lacrymale. Homosexualité et famille musulmane traditionaliste font rarement bon ménage. Et pourtant ... . Depuis quelques années maintenant, tes orbes enténébrés se plaisent à s'attarder et s'appesantir longuement sur des muscles râblés. Plastiques sculpturales et statures gaillardes font naître en toi des envies qu'il devient de plus en plus difficile à réfréner. Trottent les pensées vagabondes. Se dévergondent les idées libidineuses en virile compagnie. La découverte sur le tard d'une homosexualité que tu nies, refoules et rejettes violemment.
statut amoureux
L'amour, c'était pour toi une pimpante lycéenne aux boucles blondes. Une traîtresse de velours qui a mordu dans ta chair au détour d'une étreinte enfiévrée. Pour mieux se jouer de toi à posteriori en te reléguant au rang de risée du lycée, avec la complicité du capitaine de l'équipe de football. Méfiant et constamment sur le qui-vive, tu n'as désormais de cesse de te demander où sont l'arnaque et la lame du surin devant tôt ou tard crever ton myocarde. Ta vie, c'est un parterre de flirts, d'amourettes et d'idylles embryonnaires, qui flétrissent aussitôt dit. Faute d'envie et de temps à leur consacrer. Par crainte d'à nouveau en pâtir et souffrir, aussi.
études
Sans tutoyer l'excellence ni être exemplaire, ta scolarité à proprement parlé a toujours été relativement correcte et admissible. Même si ce fut loin d'être toujours aussi paisible que le cours du Danube au mois d'août. Malheureusement, les maigres économies, et les espoirs, de la famille avaient déjà été mis dans les études de vétérinaire de ta sœur aînée, Dita. Première arrivée, première servie ! Il t'a fallu pleurer misère, et déployer des trésors d'énergie - entrecoupés de coups de gueule et coups de sang - pour convaincre Papa que tu serais parfaitement capable de concilier de front des études et un job étudiant. Et ainsi parachever leur financement. Parole - jusqu'à présent - tenue, puisque suite à l'obtention de ton degree au lycée avec mention "très bien", tu as rejoins les bancs de Harvard pour suivre un cursus en Astrophysique dans le but de concrétiser ton rêve de gosse : contempler tes amies les étoiles. Au plus fort de ta huitième année au sein de l'usine à élites, tu ne boudes pas ton bon plaisir à voir ton vieux ronger son frein, à force de ne pouvoir se réjouir de ta déconfiture en te lançant son fameux "J'te l'avais dit ... .".
bourse
Oui. Impératif et condition sine quo none, pour te permettre de suivre l'enseignement dispensé. Bosser, avoir d'excellents résultats, te tenir à carreau et pas trop faire de vagues : le carré gagnant t'évitant que l'on te coupe les cordons de la bourse - sans mauvais jeu de mots.
statut social
$($). Les fins de mois qui commencent le douze, les agios qui pullulent et les appels de ce rapace de banquier à raison de trois fois par jour. Petit florilège de ce qui fait les réjouissances de ton quotidien.
job étudiant
Toi, c'est un BAC + 8 en démerde et débrouillardise que tu affiches sur ton CV. Tu as essuyé les verres au fond du café. Déchargé les cageots sur les marchés. Roulé à tombeau ouvert et zigzagué sur le bitume, pour livrer en temps et en heures, des colis postaux aux quatre coins de la ville et des localités environnantes. Servi à diacre et à sous diacre les élites, en veillant à ce que rien ne trouble la quiétude de leur déjeuner ou de leur dîner. Aujourd'hui, tu travailles le soir à la billetterie et au vestiaire d'une boîte gay dans le centre-ville. Ce n'est pas le paradis, ni l'enfer et encore moins la lune. Mais ça permet de payer les cours à l'université. Et c'est bien là la seule chose qui vaille.
maison
Aucune.
admission à harvard
"Va falloir songer à te trouver un toit et être autonome. T'as de la chance, j't'ai trouvé du travail sur les quais. Tu commenceras sitôt que t'en auras fini avec le lycée. Et essaye de ne pas tout faire foirer, ni de me faire honte pour une fois ... .". Tels sont en filigrane les propos que ton paternel t'a implicitement tenu, à l'aube de ton année de terminale. En bon marionnettiste, adepte de l'ingérence dans la vie de ses enfants, les choses étaient déjà toutes tracées dans son esprit. Son rejeton ira avec lui au turbin sur le port - et en mer - dès lors que sonnera sa dix-huitième année. Perspective que tu as toujours virulemment rejetée. Dans les cris, les accès de colère, les injures et parfois même les larmes. Autant de fulgurants coups de sang qui t'ont valu à toi "le sale gosse", bon nombre de roustes et de dérouillées patriarcales.
Animé par la volonté de faire ravaler sa langue à ton vieux - convaincu, soit dit en passant, que ton envie d'étudier l'Astronomie n'était rien d'autre "qu'une fumeuse lubie vouée à l’échec" - tu as mis toutes les chances de ton côté, en commençant à rassembler les diverses pièces essentielles à l'élaboration de ton dossier d'admission, dès le premier trimestre de terminale. Faisant par la même occasion - et pour la première fois - totalement fi de l'assentiment parental, pour entreprendre quelque chose. Vint ensuite le temps du tant redouté test Stats. Une épreuve que tu as passé presque la fleur fusil. Conscient que tu n'avais en l'espèce rien à perdre. Hormis ce bras de fer avec ton père. Fort d'un résultat de 1570 points, tu poursuivis sur ta lancée en t’attelant à la rédaction de l'incontournable essay.
Probablement ton plus gros coup d'audace à ce jour. Tu n'as pas voulu tricher. Ni te cacher derrière ce sempiternel masque, que tu arbores depuis presque toujours. Alors, tu as retiré cette cuirasse te protégeant de la souffrance, autant qu'elle t'isole du plaisir. Afin de te mettre à nu, et te présenter tel que tu es. Sans, façade, barreaux, ni armure. Oui ... tu as véritablement mis tes tripes dans cet écrit. Un seul mot d'ordre : prendre tout les risques. Jouer le tout pour le tout. Pour ne pas avoir de regrets en cas de bad ending. Pour cela ; nulle autre solution que de montrer ton vrai visage. Le vrai Darko. Chose que tu as réalisé au détour d'une dissertation sur "Les recours potentiels et existants à la disposition de l'ONU, pour sanctionner les pays condamnant l'homosexualité." Sous-titré "Vers une dépénalisation mondiale de l'homosexualité". Sujet qui, à lui seul, en dit long sur qui tu es. Et qu'il est sans nul doute plus facile d'aborder en présence d'inconnus que tu ne seras vraisemblablement pas amené à recroiser ; plutôt que de personnes que tu côtoies au quotidien. En parallèle, tu as rempli une demande de bourse et commencé à prospecter, afin de trouver un job étudiant pour joindre les deux bouts financièrement.
Des jours et de longues semaines d'attente plus tard, le verdict tomba sous forme d'une missive officielle échouée dans la boîte aux lettres. "Invitation à la réflexion très intéressante et aboutie, bien que parfois utopiste et irréalisable ..." bla bla bla ... "... veuillez vous présenter à tel endroit à tel heure, pour l'entretien qui décidera de votre admission.". Aux anges, tu n'as cependant guère eu le temps de célébrer ce semi-triomphe. Le plus difficile restait encore à faire. Grande princesse et généreuse, ta sœur t'a trainé dans une boutique clinquante de Manhattan, pour que tu sois nippé de pied en cap le jour J. Engoncé dans un tuxedo hors de prix qu'il te tardait de quitter ; c'est donc sapé comme un Milord que tu as fait face à un jury constitué d'une brochette de grands pontes. Plutôt confiant. Souriant et respectueux, au moment de saluer le parterre d'huiles et de leur serrer la main. Calme et serein, ce fut armé d'une pensée claire, intelligible, logique, structurée et organisée, que tu répondis à la salve de questions qui s'abattit sur ta carcasse. Assis convenablement. Le maintien droit, à la limite de la rigidité. Le ton olympien et assuré. Les yeux incrustés dans ceux de tes interlocuteurs. Sans jamais ciller ou fuir. Présentation formelle et consensuelle de ta personne. Avec valorisation de tes qualités. Et minoration de tes points faibles et défauts. Comme ton dossier scolaire - correct mais sans plus - pour n'en citer qu'un. Brève exposition de ton projet. Avec l'emphase mis sur le fait de vouloir désacraliser le savoir, et le rendre accessible aux plus modestes. Ainsi que l'envie de susciter des vocations et faire rêver les plus jeunes. Trois quarts d'heure qui se passèrent sans embûche ... ou presque.
C'était sans compter sur cet homme ventripotent et grisonnant de la tempe, chargé de jouer "le méchant flic". Sa mission : te déstabiliser, te casser, te dénigrer. Te faire comprendre que tu n'es pas assez bien pour ces murs. Que ta place est avec ton père, "les smicards et les parasites d'étrangers". Tu as essayé. De prendre sur toi. De sourire en serrant les dents. Les poings fermés et les molaires broyant l'intérieur des joues. En vain. Tu as fini par craquer et exploser. Pointant de l'index cet inquisiteur. Avant de te lancer dans une véhémente diatribe, où - presque - tout y passa. "Sectarisme", "Elitisme", "Discrimination sociale et sociétale" "Atteinte au droit d'accès à l'enseignement", "Mépris du prolétariat" ... . La voix furibarde s'étranglant à mesure que l'émotion t'étreignit la gorge. Une veine saillant sur ta tempe. La carotide et le cœur battant tambour. Le front imbibé de sueur. Les yeux orageux, exorbités et au blanc criblé de fins vaisseaux rouges.
Le holà fut finalement mis et le jeu se calma. Beaucoup moins fringant qu'à ton arrivée, c'est le visage blême et les pommettes encore empourprées par l'emportement, que tu pris congé des personnes présentes. Touché. Dans ta singularité d'individu. Blessé. Au plus profond de tes chairs. Plus groggy qu'un boxeur soulé de coups au sortir d'un combat, tu te souviens avoir gagné les toilettes d'un pas saccadé. Le regard hagard, perdu dans le vague. Barricadé dans une cabine. Coulé. La trogne enfoui dans les paumes. Les larmes qui ruissellent en silence sur les joues. Incapables d'être endiguées. Et la tête qui ne cesse de remuer négativement. Sûr et certain que la chronique d'un fiasco annoncé par ton daron, est en passe d'aboutir. Et pourtant ... le précieux sésame vint un beau jour trouver lui aussi le chemin de la boîte aux lettres familiale. "... nous avons le plaisir et l'honneur de vous annoncer que vous êtes officiellement admis ..." bla bla bla "... le jury salue votre intelligence, votre ouverture sur le monde ainsi que votre soif d'apprendre et être riche d'autrui. Au même titre que votre passion et votre sensibilité. Veillez cependant à ne pas vous laisser dévorer par vos émotions, et à bien les canaliser quand cela s'avère nécessaire. Veuillez agréer ... . bla bla bla. Incroyable mais vrai. Darko, ou l'autre nom pour le gamin de la plèbe aux pays des filles et fils à papa.
caractère du personnage
Tu croques les individus sur le vif avec des réparties pleines d'esprit qui font mouche. Sous tes airs bonhommes, tu es quelqu'un de très cynique qui énonce des vérités mettant à mal la bien-pensance des individus, se complaisant dans le politiquement correct et le conformisme. Subversif, tu ne manques jamais une occasion de mettre en exergue les inégalités, ou de sortir de dessous le tapis tout ce qui dérange et que les élites veulent à tout prix ignorer. D'un naturel avenant et volontaire, tu ne rechignes pas face à l'effort ou l'autorité. Sans pour autant être corvéable à merci. Etre un subalterne ne fait pas de toi un paillasson sur lequel on peut s'essuyer les pieds impudemment. Comme tout bon méridional qui se respecte, tu es doté d'un côté sanguin. Quand l'on te prend pour un larbin ou un chien servile, tu dégoupilles tel une grenade, exploses et vas jusqu'au clash. Tant verbal que physique. Méfiant et sceptique, tu n'accordes ta confiance qu'aux tiens, et ne te fies sous aucun prétexte aux dehors bienveillants affichés par autrui. Social ? Tu le serais peut-être, si tu avais encore foi en l'être humain. Fêtard ? Très volontiers, mais encore faut-il en avoir le temps et les ressources financières. Plus fier qu'un Sultan ottoman, tu exècres voir luire la pitié ou la compassion au fond des yeux. Tu trouves cela encore plus humiliant et déshumanisant, que les injures ou les propos xénophobes. Débrouillard, tu refuses virulemment avec fin de non recevoir tout ce qui vient des autres. Même les "je te paye un café ?", offert et proposé de bon cœur. Tu voues une haine sans merci envers toutes celles et ceux nés avec une cuillère en argent dans la bouche. Ceux pour qui tout tombe tout cuit du ciel dans le bec. Ceux qui passent leur temps à s'amuser, qui n'ont pas la moindre notion de l'argent et qui claquent sans compter dans des frivolités. Toutes celles et ceux ignorant à quoi ressemble la vraie vie, et qui seraient incapables de survivre une journée loin de leur petit confort. Oui, tu les détestes ... . Pourtant, et comble de l'ironie, avoir été toute ta vie durant à leur service t'a permis d'avoir un toit sur la tête et de t'endormir l'estomac plus ou moins repu.
anecdotes
Premier amour et première déception. Au sortir d'un émoi de lycéen - où il croqua pour la première fois à dents pleines dans le fruit de la luxure - la cruelle lui ayant subtilisé sa fleur ne trouva rien de mieux que de l'humilier, le tourner en ridicule et en faire la risée de tout le bahut. Une estocade portée à l'amour-propre, qui aura par la suite de sérieuses répercutions sur le psychisme de l'homme en devenir. ⚣ L'orgueil foulé au pied saigne et crie vengeance. En son for intérieur, le smicard à perpétuité se fit le serment de ne plus jamais être la cible de pareilles avanies. Une seule solution - virant à la lubie - s'imposa alors : quitter ce corps efflanqué et de grand dégingandé. Se façonner une plastique d'antique statue helléniques en marbre blanc. Pour que plus jamais aucune créature de Vénus n'ose le quitter, sans au minimum éprouver une fraction de regret. ⚣ Le sport, le sport, le sport. Elevé au rang de religion. Un culte auquel il se dévoue corps et âme dès qu'il en a l'occasion. Obsession frisant la démence, et allant même jusqu'à rogner sur son sommeil. La satisfaction puisée dans le flot d'endorphines sécrétées par le cerveau lors de l'effort. Des travaux forcés réalisés inlassablement. En particulier sur les plages horaires normalement dédiées aux repas. Avec pour unique motivation, l'obtention d'une vaillante charpente de bodybuildeur en herbe. Mission accomplie. Oui, mais ... à quel prix ? ⚣ Si la pratique sportive seule suffisait pour ressembler aux armoires à glace trustant la couverture des magazines de fitness ; il y a bien longtemps que cela se saurait. Sans une alimentation saine et équilibrée : tout ces efforts sont vains et voués à l'échec. Chose que Darko a très bien compris. Même trop bien compris. Depuis plus d'une décennie, il s'astreint en effet à un régime alimentaire drastique et draconien. Pas de matières grasses, de sucre, de sel, de gluten, de lait d'origines animales. Rarement de la viande ; beaucoup de poisson, de féculents, de fruits, de légumes. Une discipline de fer à laquelle il se soumet de son propre chef. Sans broncher. Sans ciller. Et sans jamais y déroger. Une hystérisation qui le pousse même à peser au gramme près ses portions, et à les restreindre au minimum syndical préconisé par l'Organisation Mondiale de la Santé. ⚣ Traînant comme un boulet de bagnard depuis l'adolescence des troubles du comportement alimentaire ; manger est aujourd'hui devenu pour lui une corvée, dont il ne retire pas une traître particule de plaisir. Les aliments dans son assiette lui apparaissent comme une montagne de calories, qu'il faudra rapidement brûler en soulevant de la fonte ou en multipliant les rotations autour du plan d'eau dans le parc lors de son footing.
Contrairement à d’autres, et n’ayant pas la chance de jouir d’un salaire de véto’ qui lui permettrait d’être propriétaire d’une magnifique bâtisse sur les hauteurs de Boston ; la question du logement a toujours été soumise pour lui à l’impératif de la colocation. Après moult cohabitations s’étant soldées par un fiasco, pour cause incompatibilité d’humeur ; le rejeton d’immigrés semble avoir trouvé chaussure à son pied en la personne de [...]. Une véritable petite pile électrique, qui le fatigue souvent, mais dont il ne saurait se passer aujourd’hui. Son côté artiste le touche et trouve une résonance toute particulière en lui. Même s’il se garde bien de le dire au/à la principal.e intéressé.e, le kosovar raffole de sa douceur, sa tendresse, sa gentillesse et son empathie. Autant de qualités qui lui apportent la sécurité, la stabilité et la confiance qui lui font cruellement défaut. Ensemble, ils louent un appartement dans Cambridge, à deux pas de l'Université. ⚣ Facile à vivre, bonne pâte et de bonne constitution, la vie sous le même toit et en collectivité se déroule sous les meilleurs auspices. Hormis quelques petits coups de sang piqués, lorsque l’appartement ressemble à Los Angeles après le séisme ; aucun désaccord majeur et irrémédiable n’a pour l’heure troublé leur improbable duo. Un exemple de petite querelle ? Hmm … les fois où il lui prend comme une envie de pisser de retaper et offrir une seconde jeunesse à un meuble ? Jouant ainsi du marteau et de la perceuse aux aurores un samedi matin. ⚣ Routinier, casanier et un brin pantouflard ; les sorties dans les lieux de festivités et les loisirs ne sont pas vraiment sa came. Peut-être le seraient-ils, s’il en avait davantage les moyens ? A quoi ressemble une soirée type pour lui ? Se barricader dans sa chambre. S’installer à la fenêtre. Accoler sa tempe contre la vitre, et lever le nez vers le firmament pour lorgner sous les jupons scintillants des ses amantes astrales. Piètre économe, il tente depuis des années d’épargner afin de réunir la somme qui lui permettrait de faire l’acquisition d’un télescope. Cassiopée et ses courbes en W qui aguichent la rétine. Shedir qui fait sa belle, et s’efforce de voler la vedette à ses sœurs, en luisant d’un éclat sans pareil. Rendez-vous galant nocturne, accompagné d’un mug de thé tenu entre ses doigts gourds, et d’une clope – quand il ne s’agit pas d’un joint – calée entre ses pulpeuses. L’occasion de songer à ses envies d'envers. A des endroits mille pieds sous terre, où il pourrait sourire sans soupirer.
& irl, ça donne quoi ?
pseudo M.T.E
âge 27 ans :sadface:
nationalité
forum connu par... Top Site
ILH, j'en pense quoi ? Que ça a l'air trop chill et poseeeeey ici
autres comptes ? N/A
avatar utilisé Flamur Ukshini
crédits images Cosmic Light & Aeroplane
nombre de mots par rp +500 à ... no limit.
type personnage Inventé et pré-lien par @Léonie Burgess
code études
astrophysique ;; science and engineering complex ;; huitième année
- Code:
@"Darko Behrami" » <i>(astrophysique)</i>
summer camp ?
participe au summer camp : [X] oui [] non
veut être dans une équipe : [] oui [X] non
code bottin
- Code:
<span class="pris">FLAMUR UKSHINI</span> <span class="inv/scena/pl"></span> @"Darko Behrami"
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