(aidine) dépendance

with @Aidan Nesbitt Messages mi-épineux, mi-avoués. Un pardon, une colère. Tristesse et crainte. Trop d’informations en un temps record. Après des jours de tensions, d’une distance insoutenable, vous auriez pu vous retrouver hier soir, après l’aveu de quelque chose qui dépasse une simple attirance. C’était sans compter sur cette tornade au doux nom Beauregard. Incapable de gérer ce qui se passe dans sa tête et qui chamboule tous ses organes, lui donnant la sensation de faire des montagnes russes et de papillonner comme une « pauvre meuf ». Appuyée contre le mur extérieur, tu mâchonnes avec acharnement la paille de ton cocktail.  Est-ce qu’il s’agirait d’un stress ? Pourquoi le serais-tu ? T’as seulement demandé, presque supplié Aidan de venir te retrouver. Depuis quand tu fais ça ? L’envie de te baffer est moins forte que de le voir, de ne pas le voir te filer entre les doigts, de voir cette réciprocité s’éteindre. Les mots ne sont pas ton fort. A chaque instant tu mets les pieds dans le plat. Les sentiments sont comme une grenade dans ton sein, te faisant complètement perdre tes moyens. Rythme respiratoire d’une gamine sauvage, tu commences à te demander s’il viendra vraiment. Et s’il faisait comme toi hier, ferme la porte sur ce qu’il y a entre vous ? Et si c’était l’inverse ? Qu’est-ce que ça signifierait ?

with @Capucine Beauregard

Où est-ce que je vais moi quand t'es pas là?
J'ai les oreilles qui sifflent quand je n'entends plus ta voix
C'est addictif j'ai le corps qu'en tremble
Je fais des cauchemars dès qu'on n'est plus ensemble
Je veux pas vivre comme ça, je veux me suffire à moi-même
Et je place mon bonheur là en fonction de si tu m'aimes
J'suis toute perdue quand tu sors de ma vie
Je peux pas t'en vouloir mais tu deviens mon pire cauchemar

les paroles de cette musique française qui résonne dans ma tête alors que je suis en chemin pour te retrouver. je suis perdu entre ce que je veux et ce que je ressens. cacophonie dans ma tête, dissonance cognitive qui m'étouffe. le coeur qui bat plus vite, plus fort à chaque pas qui me rapproche de toi. j'sais pas quoi penser, quoi ressentir d'autre que j'ai l'impression de pas respirer quand t'es loin. envie insatiable de passer du temps avec toi, contre toi. l'impression de devenir fou avec toutes ces moi qui se livre une guerre sans merci pour essayer de me donner un semblant de solution. j'ai le choix entre fuir mes sentiments ou les assumer. et quand j'essaie de nier, de faire demi tour et me casser, retourner à mes occupations, mes vices et mes tourments, y a ta voix qui me fait trembler. putain t'étais censée être un jeu Capucine, tu devais être juste un des nom sur mon tableau de chasse, une meuf avec qui je joue à haut niveau avant de me tirer comme à mon habitude. j'étais pas censé.. tu vois. les mains dans les poches, j'arrive à ton niveau, petit sourire qui étire légèrement mes lèvres. j'sais même pas comment j'suis censé te dire bonjour. une envie presque douloureuse de t'embrasser mais ça voudrait dire quoi ? je me contente de te faire un signe de tête. « salut »  t'es belle, comme d'habitude. regard qui balaye le paysage autour de nous. « tu voulais me dire quoi ? » ouais parce que à la base je suis là parce que tu me l'a demandé. si tu veux me dire un truc important c'est maintenant.

with @Aidan Nesbitt Qu’est-ce qui te prends à lui donner rendez-vous ? Et pour quoi faire/dire ? T’avais trop l’impression de le perdre, le voir glisser entre tes doigts comme si jamais t’allais pouvoir le rattraper et le remmener au bon endroit. Avec toi. T’en as trop dévoilé, trop ressenti ce manque écrasant pour que ça se finisse. Et ça fait si longtemps que tu n’as pas ressenti toutes ces choses qui sont pour toi comme une découverte d’un cœur qui peut s’emballer à la chamade. Découverte d’un organe que tu pensais éteint, immunisé contre toutes ces sensations qui peuvent le faire vibrer ou l’arrêter en un claquement de doigts. Jeu entre deux adversaires redoutable. Jeu à la manière Jumanji qui piège ses participants. T’espères que le sort ne te sera pas tragique. C’est bien la seule chose dont tu es certaine. Car en toi c’est tout un mélange. Tu ne sais pas quoi lui dire, ou trop quoi faire, et encore moins ce que tu veux en définitif. La seule chose que tu es certaine, c’est que tu ne veux pas vivre encore à distance, te taper les doigts pour rester fière et ne pas avoir de ses nouvelles, au risque de ne plus sentir sa chaleur tout près de toi. C’est là que tu prends conscience que ça dépasse le jeu, que c’est lui qui chamboule tout à l’intérieur, comme une ado de seize ans. T’es là avec ta paille qui se décompose sous tes dents, tandis qu’il s’approche les mains dans les poches. Finalement, il est venu. Sourire pincé, c’est un cœur qui s’accélère, comme pris en pleine course. Il attend quelque chose, et si tu n’as pas envie qu’il t’ignore comme Iwan, t’enfonçant un davantage dans le regret, tu dois agir. Arrêtant de saccager la paille, tu poses le verre à terre, et cherches ta boite d’écouteurs dans ton sac. ❝ Je préfère rien dire et te laisser écouter ça. Ça sera plus simple. lui dis-tu alors que tu lui tends tes écouteurs et cherches la musique  qui semble si bien refléter ce qui se passe dans ta tête, sans que tu puisses faire quoi que ce soit. Inutile de lui faire la traduction, tu sais parfaitement qu’il comprendra le sens de ces phrases de ta langue maternelle. Bouton play pressé, tu te mords l’intérieur de la lèvre et ne sais trop où regarder. Ça passe ou ça casse. La machine est lancée, impossible de faire marche arrière.

(hj ;; désolée j'y peux rien si on a trop de feeling, s'ils ont trop de feeling )

with @Capucine Beauregard je comprends pas vraiment ce qu'il se passe, pourquoi ça arrive au moment où j'avais pourtant décidé de lâcher prise. ma relation avec sofia m'a traumatisé. je me suis rendu compte que j'étais pas fait pour être en couple, parce que j'ai peur de l'engagement, peur de me laisser complètement aller à aimer quelqu'un qui pourrait me faire un mal de chien. j'ai peur d'être tellement investi que je pourrais en être jaloux et redevenir cet animal qui par rage et colère a frappé son ex. j'sais que j'suis le genre de mec qui détruit les autres, qui sabote ses relations et qui blesse les gens qu'il aime et qui l'aime. je suis égoïste, manipulateur, je m'en foutiste, arrogant, je repousse mes propres limites et celle des autres en permanence, provocateur, infidèle, agressif, irrespectueux et je pourrais continuer encore comme ça longtemps. alors pourquoi Capu ? pourquoi tu t'attaches, pourquoi j'te plais, pourquoi t'es jalouse ? et moi hein ? pourquoi j'ai vraisemblablement arrêté de jouer avec toi, pourquoi je crève d'envie de passer mes nuits à tes côtés, pourquoi la vue de Sofia avec son mec devient de plus en plus indolore quand t'es dans ma tête ? je voulais juste jouer moi, je voulais juste qu'on se cherche, qu'on se provoque. je voulais te tenter jusqu'à ce que tu cèdes ou te repousser jusqu'à ce que je craque. au final on s'est juste fait prendre à notre propre jeu. comme des débutants. j'aurais dû m'en douter, mais j'étais tellement sur que notre amitié finirait par prendre le dessus que j'ai baissé ma garde. au final c'est peut-être ça qui nous a été fatal. c'est qu'on est amis, on sait être là l'un pour l'autre, on se connait. on est pas deux étrangers qui ne se reverront jamais. j'suis perdu, j'sais plus quoi penser. j'essaie de me concentrer sur les gens autours de nous, pour éviter de plonger dans ton regard et de finir par m'y noyer. mais t'es là, t'es devant moi, c'est ce que j'aurais voulu voir hier. avoir ce regard azur rien que pour moi, ces lèvres contre les miennes. tu finis par farfouiller dans ton sac, en sort des écouteurs que tu me tends. quand la musique démarre, je pouffe de rire, doucement. « c'est la musique que j'écoutais juste avant de venir ici. » celle qui me faisait penser à toi. celle qui te fait penser à moi. j'attends quand même la fin de la musique, même si je connais les paroles, que j'en comprends le sens et que je vois où tu veux en venir. « Je voulais éviter la dépendance [...] Où est-ce que je vais moi quand t'es pas là ? [...] Je fais des cauchemars dès qu'on n'est plus ensemble. Je veux pas vivre comme ça, je veux me suffire à moi-même [...] J'suis toute perdue quand tu sors de ma vie. » je te rends tes écouteurs, souffle un bon coup avant de passer ma main derrière ma nuque et de me masser, comme si c'était douloureux. « je crois que j'ai compris. et je ressens la même chose » je baisse les yeux, je me sens tellement con. j'me foutais de la gueule d'Icare ? j'suis clairement pas mieux. « on fait quoi maintenant ? » tu sais maintenant qu'on s'est fait prendre à notre propre jeu !

hj : baaaaaaah j'crois que j'me suis un peu lâché aussi hein
trop de feeling entre nous

with @Aidan Nesbitt Sentiment d’être complètement timbrée, de ne pas être toi-même, tu sens une appréhension anormale grandir en toi. Et pour appréhender quoi au juste ? C’est là que tout se percute, se chamboule sans qu’une réponse claire ne vienne. Pas un instant, tu n’aurais pensé en arriver là. A espérer si fort qu’il vienne, qu’il ne te pose pas ce même lapin que toi la veille. Jalousie incomprise, indésirée et pourtant bien présente. Il ne t’a fallu qu’une photo pour voir rouge, pour faire basculer la suite de cette soirée qui ne se voulait être que retrouvailles. Colère débordante, tu as pris cette décision qui semble l’avoir blessé. Mais qu’avez-vous faits pour en arriver là ? Devenir deux êtres qui s’attachent malgré eux l’un à l’autre, sans avoir la véritable envie de tout arrêter avant qu’il ne devienne impossible de faire marche arrière. Chose faite, dépendante de sa présence, de lui tout simplement, tu ne peux garder un peu plus encore ce que tu as dû mal à maîtriser. Ça t’effraie et pourtant, tu fais le grand saut te moquant presque d’un danger que tu entrevois. Yeux qui osent enfin le regarder, tu te demandes ce qui peut motiver ce souffle rieur. Lèvre inférieure que tu mords, t’as comme l’impression de perdre un peu plus pied. Et c’est plus angoissant encore lorsqu’il avoue avoir écouté cette même chanson en venant. Parmi toutes celles qu’il existe, il a fallu que ce soit celle-ci. Déclaration d’un sentiment incontrôlable, qui semble si fort à en faire perdre la raison. Obscurité sur tes attentes, t’as l’impression que la musique est sans fin, que les minutes deviennent des heures. Lèvre inférieure que tu mords, c’est un million de pensées qui se bouleversent dans ta tête. Ecouteurs qu’il te tend, à nouveau les yeux qui ne se décollent pas de son regard, tu ranges le tout dans ton sac. Le cœur qui s’emballe un peu plus encore, t’as comme l’impression d’être au bord du précipice. Rassurant ? C’est plus dangereux encore de savoir que cette attache incontrôlable est partagée. T’aimerais que tout s’arrête, que vous redeveniez ce que vous étiez avant ce jeu. Mais tu t’en sens incapable. Tête d’enfant, levant les épaules vers le ciel, tu n’as toi-même pas de réponse à lui apporter. ❝ J’en sais rien.. mais j’ai pas envie qu’on s’ignore. La bavarde se fait silencieuse, bête de t’être faite prendre à ton propre piège. Envie de tout, envie de rien, mélange de désirs qui s’emparent de toi. ❝ On a voulu jouer à un jeu qu’on pensait parfaitement maîtriser et comme deux débutants, on s’est fait avoir. Les mains dans le dos, tu te décides finalement de te rapprocher de lui pour séparer cette distance. Ce n’est pas dans vos habitudes de vous sentir gêné devant l’autre. De ressentir du malaise tout simplement. C’est plus perturbant encore de voir cette sensibilité chez lui.

(hj ;; emballe toi autant que tu veux )

with @Capucine Beauregard j'ai joué avec le feu. et je me suis brûlé. je pensais que tu serais qu'une distraction comme toutes les autres, que je m'amuserais avec toi comme d'habitude et que je finirais par laisser les choses s'éteindre toutes seules quand j'en aurais terminé avec toi. et comme on se ressemble beaucoup, je me disais que tu ferais la même chose avec moi. sauf qu'on a échoué. à trop se ressembler on s'est mis à réellement se désirer. à trop s'amuser on a pas voulu s'arrêter et regarde où on en est. perdu entre des sentiments qu'on croyait impossible à éprouver et ce besoin de rester maitre de la situation. la vérité c'est qu'on gère plus rien du tout Capu et tu le sais, tu viens de t'en rendre compte. on a laissé nos promesses au placard, oublié nos carapaces dans le vestiaire et on s'est fait avoir à éprouver plus que de l'envie, de l'attirance ou même de la tentation. on a fait la pire erreur, celle d'éprouver de l'attachement. parce que toi et moi on sait à quel point ce sentiment c'est notre kryptonite. rarement ressenti mais à chaque fois que ça arrive, ça balaie tout sur son passage, tel un ouragan ça retourne nos coeur, nos esprits et nos vies. ça bouleverse nos quotidiens et ça chamboule nos existences. tu es mon ouragan, t'es la flamme qui anime mes journées et éclaire mes nuits. et je voudrais pouvoir l'éteindre cette flamme, pour ne pas plus embraser mon âme à chaque fois que je pose mes mains sur toi. mais t'es pas une flamme en fait, t'es un tourbillon de chaleur, un incendie intarissable, mon enfer tout simplement. c'était déjà douloureux de ressentir tout ça mais quand je comprends que tout est partagé, tout est réciproque, quand bien même je m'en doutais, tout commence déjà à basculer. « j'en ai pas envie non plus » j'ai pas envie qu'on s'ignore, qu'on s'éloigne. je veux que rien ne change et en même temps j'suis plus vraiment sur. et puis les choses n'ont pas déjà changé un peu ? « j'ai toujours parfaitement maitrisé ce jeu » jusqu'à toi. « c'est pas grave, on va gérer t'inquiète pas. » on a pas le choix pour la bande, pour l'entente, pour nous aussi. parce qu'au delà de tout ça t'étais d'abord mon amie. tu t'approches un peu plus et mon coeur se met à taper un sprint. je le sens presque se frayer un chemin dans ma cage thoracique, essayant de s'enfuir à toute vitesse loin des tourments de notre relation. mais t'approches et je suis incapable de rester de marbre. alors un de mes bras vient s'enrouler autour de ton épaule et je dépose un bisou au sommet de ton crâne. « on peut essayer de faire comme si de rien était ? comme si ça n'existait pas, au moins cet été et on verra à la rentrée ? » on gérera ça après, en attendant on se laisse aller, parce que je suis incapable d'arrêter.

with @Aidan Nesbitt Pourquoi faut que ce soit aussi difficile ? Quand vous regardez les autres, ça semble si facile à déballer ce qu’ils ont sur le cœur, sans avoir à bégayer ou à vouloir prendre les jambes à son cou après s’être mis une claque monumentale. C’est violent et si inhabituel comme situation. Comme une première fois, la découverte de quelque chose qui dépasse tes capacités. C’est violent et à la fois si agréable lorsque tu te retrouves là avec lui. Mélange de sentiments négatifs et positifs qui te font perdre un peu plus pied et contrôle. Depuis quand tout a changé ? Que vous avez perdu de vue ce jeu qui devait rester uniquement un défi ? Une séduction, une frustration, l’envie de faire craquer l’autre et de repousser un peu plus les limites. Pour le coup, vous avez réellement poussé les limites, ouverts des portes à des zones qui devaient rester closes. A vouloir jouer avec le feu, on se brûle forcément les doigts. Dans un instant de crainte, tu lui as demandé de venir, supplié, pour lui dire quoi ? Pas grand-chose, c’est trop complexe d’ouvrir, pourtant t’arrive à lui dire que tu ne veux pas de l’ignorance. En manque de mots, cette phrase est révélatrice de ce que tu peux ressentir et viens compléter cette chanson qui parle de ta dépendance et du manque que tu peux ressortir en son absence et son silence. Pourtant, tu sais que ce n’est pas une sage décision, que ça dupliquera très certainement, mais t’es impuissante, t’as pas envie de t’éloigner. Contradiction, cela t’effraie et t’aimes ce qui existe. Tu lèves les sourcils, pas convaincue de sa maîtrise du jeu. Sinon pourquoi en serez-vous là ? Vous n’auriez jamais eu cette conversation, eu ces disputes et tout ce qui va avec. Et justement, c’est le fait que ce nouveau, que vous n’ayez pas eu à gérer ce genre de situation qui t’inquiète. S’attacher implique forcément donner de sa personne et prendre le risque d’être blessée, de créer des failles qui mettront du temps à se refermer. Le plus délicat dans toute cette histoire, c’est qu’il ne s’agit pas d’un mec rencontré comme ça. C’est une amitié avant tout. Et t’as pas envie de perdre une amitié comme la vôtre. Incapable de tenir cette distance de plusieurs mètres, tu te rapproches de lui, et le laisses t’entourer les épaules de son bras. Tachycardie qui s’amplifie lorsqu’il vient déposer un baiser sur ton crâne et que tu viens sentir son parfum. Garde tes mains le long du corps Beauregard, n’écoute ton envie irrépressible de venir prendre entre tes bras sa taille. ❝ Ouais, c’est bien ça. Clairement, tu n'as pas envie de savoir ce qui va se passer par la suite. Tu préfères de très loin rester dans l’ignorance. Et voilà que tu craques, tu ne peux t’empêcher de le prendre dans tes bras. T’es faible !! ❝ On fait seulement comme si on c’était rien dit, et on ne change rien. Hein ? T’es clairement pas prête à laisser tomber vos nuits, votre jeu perdu d’avance et votre tendresse qui n’est pas réservée aux amis.

with @Capucine Beauregard je sais pas comment je vais gérer sans toi. un mois entier. sans ta douceur caché sous cette couche de mauvais caractère. celui que tu montres à la terre entière, comme une carapace pour te protéger des sentiments des autres mais surtout des tiens. cette carapace que tu déposes au pieds du lit, toutes les nuits où tu es près de moi. je connais la vraie Capucine. celle qui a peur, celle qui pleure, celle qui accorde de l'importance, celle qui doute, celle qui aime. et je crois queplus le temps passe plus je me rends compte que toutes ces facettes de ta personnalité me plaisent. toutes sans aucune exceptions.  et c'est ce qui me fait le plus flipper en fait. aimer les défauts, les qualités, les bosses et les creux d'une personnes, dans toute sa force, tout sa fragilité, dans les moindre détails. à la longue je ne veux que toi et je suis incapable de gérer ça. pas en ce moment, pas maintenant, pas quand t'es là. alors j'suis face à un dilemme qui n'a aucune solution, aucune réponse. si je reste là, je prends des risques, j'me mets dans la merde et je sais pas gérer. si je m'éloigne de toi, j'suis perdu, je sais pas gérer. y a juste une des deux optons qui fait le plus mal. alors je choisis la moins douloureuse, celle où j'te garde avec moi, au moins jusqu'à la fin de l'été. de toute manière j'suis bien connu pour prendre les pires décisions. autant faire honneur à ma réputation. mon bras qui entoure tes épaules, baiser sur le sommet de ton crâne, pour te faire comprendre qu'on est deux dans cette merde et que j'te soutiens. alors voilà le bilan Capucine. on est ami. on est joueurs. on a voulu jouer tout les deux, on a voulu se chercher et on s'est trouvé. on était ami et maintenant y a clairement plus, peut-être trop ? tes bras qui viennent entourer ma taille, petite chose entre mes mains que j'aime beaucoup trop avoir près de moi. mon deuxième bras qui entoure tes épaules, ta tête levé dans ma direction. « on fait comme si on avait rien dit, comme si on savait rien et on change rien » on continue de s'enfoncer dans nos sentiments sans savoir comment remonter la tête de l'eau. tout nous quoi. mais ça me va. et je viens même sceller ce pacte en posant mes lèvres contre les tiennes. devant tout le monde. parce que là c'est notre bulle, je m'en contre fou du reste. je veux juste t'embrasser.

with @Aidan Nesbitt T’avais oublié à quel point ça pouvait être si agréable d’être à deux, de tout partage sans un filtre. Tu ne peux t’empêcher de garder certaines barrières, de jouer l’ignorante par instant, user de l’humour pour fuir ce que tu ne veux affronter. Mais ce soir, tu joues complètement l’honnêteté, car le voir s’éloigner n’est pas envisageable. Ça fait mal et t’es pas capable de pouvoir contrôler ça. Tu perds pied en sa présence, et tu deviens cette petite fille fragile. Tu n’y peux rien, c’est plus fort que toi. Comme le fait de l’entourer de tes bras pour être un peu proche de lui. C’est bien la première fois que vous vous montrez aussi doux en dehors de l’une de vos cabines, à l’abri des regards. Ça n’a pas d’importance, t’oublies où vous êtes, qu’à tout moment on peut voir cette « amitié » qui sort des sentiers battus. Vous vous rendez à l’évidence et pourtant, vous préférez faire comme si vous n’avez parlé de rien. Vous verrez une fois que l’été sera passé. Avec un peu de chance, tu penses que ça sera différent. Août aura effacé certains aspects de votre relation, la complexifiant moins. C’est ce que tu espères car tu ne sais comment tu vas pouvoir gérer la suite, et encore moins ce que tu veux. Vous vous connaissez, savez que former qu’un n’est pas fait pour vous. Votre passé fait que vous ne voulez plus l’envisagez et pourtant, tu sais qu’au fond de toi, y a que lui peux te supporter sous tous tes aspects. C’est un peu une évidence qui éclate au grand jour, mais tu ne veux pas y penser. Lèvres qui viennent se poser sur les tiennes, tu ne peux t’empêcher de vouloir les retenir pour en profiter un peu plus encore. Tu l’as dans la peau, et tu veux tout ressentir de lui. Dernier baiser que tu lui rends, tu lui frappes une fesse. ❝ Bon allez, je te laisse aller rejoindre Iwan. Je ne veux pas te mettre plus en retard. Tu me retrouves après ?