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« Chef, qu'est-ce qu'on fait de Lebrac ? On a pas pu joindre son avocat, paraît qu'il était en rendez-vous. » s'exclama en riant l'un des agents à un autre. « Détention jusqu'à demain matin. » soupira d'un air las le 'chef' en question qui s'éloignait d'un pas rapide vers les ascenseurs, déserts à une heure aussi tardive. « Et s'il y a le moindre problème ... » Il se retourne une dernière fois sans sourire. « ...je suis en vacances. » L'occasion de démontrer une fois encore qu'être supérieur avait bien des avantages. Enfin, que je vous rassure, Gabriel savait qu'il pouvait avoir toute confiance en ses hommes, d'où la raison pour laquelle il se montrait aussi 'ironique' en la circonstance, quoique son ton eut été le plus sérieux du monde. Il avait besoin de sortir d'ici, il étouffait. Comme chaque soir, comme après chaque affaire résolue, le profiler quittait les locaux du FBI, situé en plein sud de la ville pour la plus grande discrétion, un bâtiment dont la surface apparente laissait planer le doute sur leurs réelles activités , pour se réfugier en plein coeur du monde de la nuit, là où les bars et les boîtes de nuit sont bondées de monde, si bien que nul ne pourrait le reconnaître parmi les jeunes loups et les blasés de la vie. Gabriel n'était ni alcoolique, ni un amateur des créatures nocturnes. Il avait juste besoin de s'aérer l'esprit quelques heures durant. On trouvait toujours quelqu'un avec qui discuter dans ces moments-là, qui ne serait pas forcément plus tard un ami, pas plus qu'un ennemi, juste une trace qui s'effacerait le lendemain matin. Ne croyez pas non plus que notre homme aime à raconter sa vie privée. Il n'en parlait jamais. Mais parfois, et c'était là le propre de l'être humain, il arrive des moments comme ça où la vie vous joue de sales tours, des moments qui vous oppriment, qui vous font penser encore et encore à la connerie que vous aviez commise la veille. Ces moments qui vous rongent petit à petit. Gabriel n'était pas loquace, mais il aimait à écouter les gens, à les comprendre, les rassurer parfois, les conseiller souvent. Il n'était pas un homme ordinaire, pas exceptionnel non plus. Ce soir de pleine Lune, il avait juste besoin de parler un peu. Ça faisait longtemps qu'il n'avait pas ouvert la bouche dans son propre intérêt.
« Un Jean bien serré, merci. » murmura le profiler une fois attablé au comptoir. Avec son jean sombre, et sous son blouson de motard noir cette chemise blanche qui laissait entrevoir le commençement de son torse, et les tatouages qui le recouvrait ; sans le connaître, avec cet air froid et énigmatique, cette impression de puissance dissimulée, il aurait pu passer pour un bandit de grand chemin. Allusion qui lui avait déjà été faite à une certaine époque.
« Un Jean bien serré, merci. » murmura le profiler une fois attablé au comptoir. Avec son jean sombre, et sous son blouson de motard noir cette chemise blanche qui laissait entrevoir le commençement de son torse, et les tatouages qui le recouvrait ; sans le connaître, avec cet air froid et énigmatique, cette impression de puissance dissimulée, il aurait pu passer pour un bandit de grand chemin. Allusion qui lui avait déjà été faite à une certaine époque.
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