beautiful, but destructive [ beaukhart ]

@Capucine Beauregard | tu sais pas ce que tu fous là clairement. t'as l'impression qu'on te forces à faire un truc que tu ne veux pas. du moins, pour l'instant. c'est pas toi qui a décidé de ça donc forcement, ya un truc qui coince. t'aimes qu'on te forces la main. si tu ne voulais plus de contact avec capucine ce n'est pas pour rien. tu t'acharnes sur la poignet de la porte, à deux doigts de la péter tellement t'as les nerfs. trop de choses qui te saoulent à ce summer camp. t'as juste qu'une seule hâte c'est de te barrer en australie. et à cette heure ci, le aidan il ira s'faire voir ailleurs. t'as aucune envie de l'avoir avec toi au mois d'aout pour ce qu'il vient de faire. ça te fais clairement pas rire et le fait qu'elle te prennes pour un débile ça te gaves encore plus. qu'il s'occupe de ses histoires de cul ou de coeur t'en sais foutrement rien mais qu'il se mêle pas de tes histoires. puis de là, elle se lève et t'indiques la pancarte avec tous les numéros à appeler. putain, pas con. pourquoi t'y a pas pensé plus tôt ? mais t'as même pas le temps de dire quoi que ce soit qu'elle part s'enfermer dans la salle de bain. mâchoires crispées, tu grognes puis attrapes le tel, le colle à ton oreille et pendant  quelques secondes t'hésites à le composer ce numéro. puis finalement, tu te dis qu'il vaut mieux que ça se termine comme ça plutôt que d'attendre encore et encore dans cette chambre pour au final ne rien en tirer. t'expliques la situation à l'hôtesse qui t'expliques qu'elle sera là d'un instant à l'autre. après ça t'iras dormir, parce que clairement vaut mieux pas pour aidan que t'ailles le voir et le sortir de dedans son plan cul de la soirée pour lui faire comprendre que la prochaine fois il devra se mêler de son cul. le pire c'est qu'avec les nerfs t'en serais capable. tu vas juste aller l'envoyer se faire foutre et faire ta life de ton côté. voilà où ça mène de ne pas savoir se mêler de son cul et de vouloir s'la jouer mère thérésa. tu raccroches, te lèves puis quand ton regard se pose sur l'espèce de bd de capu, t'hausses les sourcils la seule fois où on s'ra d'accord aujourd'hui. puis t'ouvres la salle de bain et l'y trouve assise. tu vois qu'elle est mal. mais franchement, t'as même pas envie de lui demander ce qui se passe, t'es juste blasé. t'as l'impression que tout vous éloigne depuis des mois. de toute manière depuis le jour où elle a choisit d'aller au bal avec un autre alors que vous y alliez depuis des années ensemble, même si ce n'est qu'un détail, t'as compris que ça serait différent maintenant. la preuve est qu'aujourd'hui, il n'y a plus grand chose qui vous relie. tant pis, ça fait chier, mais tu peux pas luter contre ça. d'un air détaché, tu lâches on va venir nous ouvrir. puis tu refermes d'un coup sec la porte. toujours dans l'abus quoi. palpitant qui s'active parce que d'un côté t'as l'impression de mal t'y prendre. mais de l'autre, t'as eu clairement l'impression d'être prit pour un con tout à l'heure. tu préfères qu'on te dises cash les choses. tu regardes ton tel, faisant les cent pas dans la chambre. inspires, expires. tout ira mieux quand cette porte sera ouverte.

with @Iwan Lockhart Blessée, tu te dis te moquer qu’il parvienne à sortir de la cabine, tant que tu ne viens plus l’entendre penser à voix haute qu’il n’a aucune envie de retrouver votre amitié et la dénigrer. Seulement, tu pries pour qu’il ne compose pas ce numéro. Ça signifierait tellement. Partie t’enfermer dans la salle de bain, appuyée contre le mur, assise sur le sol, t’essaie de ne plus rien ressentir, t’éteindre toutes ses alarmes qui résonnent dans ta tête. Depuis la pièce, t’entends Iwan parler avec ce que tu supposes être l’accueil. C’est comme s’il venait de signer la fin, clore une histoire qui se voulait être sans fin. Amitié incomprise et sans limite, voilà qu’elle se referme, faisant de vous deux étrangers incapables de communiquer. Les jambes qui se replient sur toi, tu viens les encercler de tes bras, regard perdu. La porte qui s’ouvre, tu vois Iwan apparaître pour t’avertir que quelqu’un va venir vous libérer. Voilà tout l’effet que ça lui fait. Oubliant tout ce que vous avez pu vivre ensemble depuis votre rencontre. En amitié, tu n’as jamais rien ressenti de tel. Comme un coup de cœur violent, amour sans amour. La porte qui se referme dans un claquement violent, te fait sursauter avec un frisson d’effroi. Sensible enfant, il t’est impossible de faire retenir toute cette tristesse qui s’accumule depuis plusieurs jours et aujourd’hui un peu plus encore. Vision qui se trouble, gorge nouée, tu te glisses jusqu’à la porte pour fermer doucement le verrou, avant d’aller allumer le robinet et laisser couler l’eau du robinet. C’est déjà bien assez dur comme ça, tu ne souhaites pas lui montrer tout l’effet de son désintérêt. A l’abri, tu laisses exploser ce qui bourdonne en toi en silence. Qu’il parte, qu’il évite à nouveau soigneusement ton chemin puisqu’il ne veut rien entendre.

@Capucine Beauregard | c'est à ça que ressemble votre relation depuis le début. des clashs, mais aussi beaucoup de complicité. tu pensais votre amitié invincible, indestructible. tu t'es trompé. certes, personne ne pouvait vous détruire à part vous même. tu t'en es toujours douté. encore plus aujourd'hui. mais c'est comme tout, on s'y remet. c'est ce qu'il faut se dire et se répéter pour que ça fonctionne. se persuader que c'est la meilleure chose à faire. peut-être que tu te prends trop la tête. peut-être que ça pourrait être plus simple, mais ses paroles de la dernière fois étaient celles de trop. pensant égoïstement en se vexant parce que tu l'as mise dans le même sac que tout ton répertoire, alors qu'en réalité c'était une connerie lancée comme ça. parce que si elle te connaitrait bien, elle saurait pertinemment que non, elle ne fait pas partie de la même catégorie que les autres. bref, tu ne peux pas la forcer à penser autrement. chacun son problème. ses mots qui ont suivit t'ont vraiment blessé. mais rien ne sert de ressasser tout ça. trop de choses qui vous éloignent désormais. tu pensais pas que ça irait si vite. tu refermes fermement la porte de la salle de bain, et quelques secondes après, c'est le verrou qu'elle referme derrière toi. il y a plus rien à dire de toute manière. plus rien. donc à partir de maintenant, c'est ça ? c'est chacun sa route, chacun son chemin comme dirait ce célèbre tonton david - pardon mdr - ? c'est dur de se le dire. et pourtant... l'hôtesse vient enfin vous ouvrir. tu la remercies, elle quitte la chambre, puis avant de quitter cette dernière, tu te rebrousses chemin, t'approches de la porte de la salle de bain parce que tu peux pas partir comme ça. tu sais que si tu pars, tout changera. mais tu te souviens de ses mots. poing qui se surélèves ,prêt à frapper contre la porter, la prier gentiment de t'ouvrir.. mais finalement, tu soupires, relâches ta main tout en te mordant l'intérieur de la joue, puis quitte la chambre de aidan. aucune envie d'aller lui péter la gueule. préférant l'ignorer pour le moment. des choses qui pourraient sortir de ta bouche à regrets. puis là, tu préfères juste aller te foutre sous la couette et ne plus penser à rien. surtout pas à la fin de l'amitié qui te faisais le plus vibrer.

fin du rp