how far i'll go.

— blackjack casino, cruise ship
— 08.07.2021
— @Radovan Rodrič
tw : drogues

le dollar contre la narine, la poudre qui s'éclate dans le cerveau,
c'est un petit frottement de nez que zlatko se redresse, partant pour danser les meilleurs chorégraphies de sa vie.
mais rapidement, il éprouve le besoin de s'faire de nouvelles lignes et il sent les synapses de son cerveau s'épanouir pour lui faire voir le monde d'un oeil différent,
comme il aime cet état d'esprit, putain, il est totalement en train de développer des compétences nouvelles,
à la lucy.
oh god... midnight swim naked...

et il s'étale sur le canapé dans un râle approbateur, où le plafond lui offre déjà l'ouverture sur les cieux,
pourtant, le jour était toujours présent.
zlatko regardait le cendrier où son joint trônait fièrement pour l'allumer et tirer la fumée blanche pâle dans les airs.
remember fidji islands ? where viktor swam naked in the sea and got his ass bitten by a freakin' fish ? le souvenir à la surface, il riait à s'étouffer,
tendant alors sa drogue à son jumeau pour qu'il puisse en profiter.
il se remit debout pour aller ouvrir la fenêtre, que les participants au summer camp soit attiré comme de la bonne bouffe par l'odeur de cette weed.
il enlève même son tee-shirt pour le mettre en chapeau sur sa tête et ainsi aspirer la transpiration qui y pointe.
we can invite some girls... and men, for you.
l'idée de s'faire toucher la queue par un gars se frayer le chemin dans son cerveau mais n'était pas encore acté.

@Zlatko Rodrič | 08.07.2021 | Ça peps dans la tête, d'une façon habituelle mais qui faisait vraiment du bien aux synapses. De toute façon, c'était comme ça qu'on fonctionnait avec toi, de la poudre blanche pour aider les neurones à se reconnecter. Des fois, ça suffisait pour que les conneries reprennent. Ou alors il fallait attendre que nos esprits s'échauffent un peu plus, sans le coup de pouce de la poudre blanche. « i knew you'd like it » que j'dis en m'affalant à mon tour, après mon rail à moi. Tu tires sur le joint avant de venir me raconter une anecdote dont je ne comprenais pas vraiment le sens initial. « yeah why? » Je me souviens de la plupart de nos aventures, toutes aussi démentes les unes que les autres. J'te regardais bouger mais moi, j'restais affalé, bien trop épuisé par la course poursuite qui s'était produite juste avant. J'voulais juste chiller pour le coup et profiter des effets de la coke. « i don't want guys... those two earlier, they cut off any desire for them right now » Faites l'amour pas la guerre qu'on dit, eux ils voulaient faire la guerre pendant que je voulais faire l'amour. Et forcément, mon cerveau venait de les assimiler à tous les mecs de la terre. Donc non, pas de mec pour moi ce soir. De la bonne tendresse féminine, ça valait mieux.