(aidine) + gimme shelter from the storm

w. @Capucine Beauregard

petit resto entre mec qui fait grave du bien, iwan c'est ce qui se rapproche le plus d'un bff, un frère. passer du temps avec lui et la bande c'est cool mais se voir rien que nous deux, j'en ai besoin. alors on s'est fait un petit repas en tête à tête, en amoureux et ensuite on est allé faire quelques bar pour picoler. vers 1h du mat, je dis à iwan que je dois rentrer. un peu plus tôt dans la soirée il m'a proposé qu'on dorme à la belle étoile mais j'ai refusé. parce que j'ai promis que je rentrerais dormir avec toi. j'ai un peu bu mais j'suis clairement pas bourré. petit sms envoyé et je débarque dans ta chambre. t'as laissé la porte ouverte alors je rentre silencieusement, ferme la porte à clé derrière moi avant de retirer mes chaussures, mon short et mon t-shirt. je rentre dans le lit en boxer, soulève les draps pour m'allonger à tes côtés. t'es dos à moi alors je viens me coller contre toi, dégage tes cheveux de ta joue et glisse mon bras autour de ta taille. « hey, tu dors ? » que je te demande doucement avant de déposer un bisou sur ton crâne.

with @Aidan Nesbitt Depuis la fin d’après-midi, tu n’es que très peu sortie de ta cabine. Tu serais bien restée au fond de ton lit, cachée sous la couette, si Némo ne demandait pas à sortir prendre l’air. Ce n’est pas dans tes habitudes d’être au fond du trou, dépourvu d’envie de remonter à la surface et de voir la lumière. Tu te laisses aspirer, et t’enfonces un peu plus pour mieux te flageller. Iwan ne veut plus te parler, pire t’as une impression de fin. Tu dramatises peut-être les choses. Mais t’es comme ça : tout ou rien. Enfin généralement, il accepte tes excuses, et vous retournez là où vous vous êtes arrêtez. Sauf que cette fois t’y crois pas, et ça te brise de l’intérieur. T’as envoyé un message à Aidan, camouflant un appel à l’aide. C’est bizarre, mais c’est lui dont tu as besoin pour retrouver du réconfort, ou simplement lâcher un peu plus prise. Couchée dans la même position qu’il y a trois heures, tes yeux bouffis observent la pénombre. T’entends quelqu’un entrer doucement et venir se glisser sous les draps pour te retrouver. Inutile de jeter un regard en arrière pour savoir qu’il s’agit du brun. Dos contre son torse, tu t’opposes pas à sa tendresse et son bras qui encercle ta taille. ❝ Non. dis-tu à faible voix, alors que tu viens entrelacer tes doigts à cette main qui t’entoure. Tu n’as pas envie qu’il voit ses yeux rouges. Il voit déjà bien assez de ta personne, penses-tu. ❝ C’était bien ta soirée ?

w. @Capucine Beauregard

j'ai de multiples facettes. je peux être ce connard égoïste et blessant. ce petit con infidèle et dragueur. cet acharné, bosseur et ambitieux. ce mec impulsif et violent. mais aussi cet ami doux et tendre. à en juger par la manière dont tu m'as demandé de venir ce soir, j'ai pas envie d'être un des quatre. j'imagine que ça doit avoir un rapport avec iwan. c'est tendu entre vous, et j'aime pas être au milieu, sauf si c'est un plan à trois. et là c'est pas le cas. je me glisse doucement dans ton lit, colle mon torse contre ton dos, enroule mon bras autour de ta taille jusqu'à ce que tu viennent lier ta main à la mienne. mon autre bras qui soulève doucement ta tête pour venir s'y glisser, ma peau qui devient ton oreiller pour ce soir. « c'était cool ouais. on est allé au resto et puis on a fait deux bars après. » je vais pas rentrer dans les détails parce que je sais que c'est pas ce que tu as envie d'entendre. je te serre un peu plus contre moi, reste quelques minutes comme ça avant de défaire ma main de la tienne et de venir attraper ta mâchoire pour te forcer à tourner la tête vers moi. je vois tes yeux rouges et je comprends que t'es vraiment, vraiment mal. « qu'est-ce qu'il se passe » pas de jeu ce soir, pas de taquinerie, pas de bataille ou de guerre à mener. juste nous deux.

with @Aidan Nesbitt Tu restes silencieuse, d’un silence inhabituel, toi qui brasses de l’énergie à longueur de journée jusqu’à ce que ça en devienne épuisant. La gamine difficile à suivre est clouée au lit, en plein mal. Douleur d’une arme blanche qui perfore ton cœur. Tandis que tu demandes si la soirée était bien, sans avoir vraiment d’en connaître la réponse, Aidan glisse son bras sous ta tête pour se faire traversin. T’enfonces un peu plus ta tête dans son bras lorsqu’il évoque brièvement sa soirée, serres les dents pour éviter de repartir de plus belle. Trop à fleur de peau la française. Tu gardes tout ça en toi, en ravales ce qui chatouillait les yeux. Et la pression du brun qui se resserre un peu plus autour de toi, t’apaise comme un bruit blanc dans la nuit. Vous restez un certain temps dans cette position sans avoir besoin de rompre le silence, de se chercher comme à votre habitude. De toute manière, tu n’es pas d’humeur à jouer à quoi que ce soit. Il est préférable que l’écossais évite de titiller tes nerfs, sous peine de se retrouver dans une situation qui peut être embarrassante. Et finalement, il lâche ta main pour venir t’obliger à le regarder. Tu n’as pas envie d’en parler. Parce que d'un : tu ne le souhaites véritablement pas, de deux : ça ne changerait rien, et de trois : inutile de rendre la situation d’Aidan délicate. ❝ Je n’ai pas besoin d’en parler. De toute manière, tu n’es pas douée dans ça. C’est toujours plus facile de dire des conneries que de parler à cœur ouvert. Tout ce dont tu as besoin, c’est de douceur, de cette chose que tu ne peux rechigner, tant ça devient agréable et à ton goût. Déposant un baiser sur ses lèvres, tu tournes pour enfouir ta tête contre son torse et passer un bras sous le sien pour dessiner des formes dans son dos.

w. @Capucine Beauregard

loin d'être trop souvent l'enfant doux, ce soir j'ai laissé mes armes devant la porte. pas d'ironie, de sarcasme et de provocation. juste moi et mes bras pour tenter de t'apaiser, mon souffle pour t'aider à respirer et mes lèvres pour que tu te sente désirée. j'ai détesté devoir partager ma soirée entre mes deux amis parce que c'est compliqué pour vous de communiquer. mais j'ai été là pour iwan et j'suis là pour toi. mes bras que je ressers autour de toi pour que tu te sens soutenu, entourée. mais rapidement ma main vient se saisir de ta mâchoire pour que tu tournes la tête. mais yeux que je plante dans les tiens. ils sont rouge, gonflés, humide. t'as pleuré. j'veux que tu me parles, que tu te confies, que tu lâches ce qui te blesse. mais t'es comme moi, t'es trop têtue pour parler, tu préfères te murer dans ta douleur que poser des mots sur tes maux. « tout le monde à besoin de parler quand ça ne va pas. » t'es un être humain, t'es pas un robot. quand bien même parfois tu essaies d'être la fille solide, que tu ne veux pas laisser transparaitre de faille. tes lèvres qui se posent doucement contre les miennes avant que tu viens enfouir ta tête contre moi. je sens ta respiration qui se saccade doucement, au rythme de la mienne. rien à voir avec l'excitation des autres fois. c'est la douceur de nos gestes qui emballe mon coeur. il en a plus l'habitude. ma main qui vient caresser ton dos délicatement. avant de te repousser doucement. mes mains qui viennent de part et d'autre de ton visage, essuie doucement les traces de larmes qui y ont coulés. « je sais que c'est à cause d'Iwan. ça va aller ok ? vous êtes deux têtes de mule et il est saoulé mais ça va aller. je vois votre fonctionnement depuis le temps. ça finira par passer capu. » cette fois c'est moi qui pose mes lèvres contre les tiennes, comme pour sceller une promesse. celle de faire en sorte que tu gardes l'espoir de retrouver ton ami.

with @Aidan Nesbitt Tu préfères te terrer dans le silence, ne rien dire. C’est barbant, pas intéressant et tu penses pouvoir gérer tout ça seule. La preuve que non, puisqu’Aidan a répondu présent à ton appel à l’aide. Ce n’est pas une question de se sentir surpuissante, juste t’en ressens pas le besoin. Tes problèmes restent les tiens, et tu n’as pas envie de dévoiler de failles. Gamine pleine d’assurance, et en fin de compte, pas si différente du genre humain. Il y a un cœur qui se veut être fragile à l’intérieur. Suffit de toucher là où ça fait mal. Tu lèves une épaule vers le ciel. Tu n’es pas tout le monde, t’es juste toi avec ton fonctionnement bizarre et masochiste. Comme à te blesser un peu plus, pour tout le mal que tu peux faire. Punition que tu penses mériter amplement. Pourtant, à contrario, tu veux te perdre dans les bras de l’Écossais, humer son odeur qui a déjà pris possession de tes draps. Délicat parfum, que tu peux sentir seule lorsque tu coinces le tissu entre tes mains. C’est si agréable, être là, juste blottie contre lui. T’ouvres les yeux lorsque tu sens qu’il te repousse pour finalement envelopper ton visage entre fins doigts, gommant les chemins d’une profonde tristesse. La vue qui s’embrume légèrement, la gorge qui se serre, il t’en faut beaucoup pour retenir ces larmes qui ne demandent qu’à sortir lorsque le brun dit savoir d’où provient ce mal. Il vise juste et c’est ça qui fait remonter un peu plus à la surface tous ces sentiments. Mais c’est cette gentillesse débordante et perturbante qui vient se mêler à tout ça, versant une larme en silence lorsqu’il vient t’embrasser à son tour. Tu viens serrer ton étreinte comme pour t’assurer qu’il ne va pas s’enfuir, et viens te blottir dans ta tête au creux de sa nuque. ❝ Merci.. C’est une voix basse mais sincère qui remercie cette tendresse et gentillesse dont il fait preuve alors que rien ne le lui impose. T’embrasses sa peau nue et le regardes à nouveau avec tes yeux qui te piquent. ❝ On n’en parle plus, d’accord ?

w. @Capucine Beauregard

je voudrais que ça s'arrange entre iwan et toi. au delà du fait qu'on soit une bande de pote et que j'aime notre dynamique quand on est tous ensemble. y a aussi le fait que je vois bien que ça le saoule et c'est mon meilleur pote. je vois aussi que toi t'es mal et t'es mon amie t'es... je sais pas ce que tu représentes réellement pour moi et j'ai pas envie de le savoir parce que je sais qu'on arriverait à un point de non retour. mais je sais que t'es quelque chose et te voir dans cet état ça me brise. toi l'enfant sauvage, forte et fière, t'es cette petite fille triste et fragile dans mes bras. bras que je ressers autour de toi, pour que tu sentes que je partirais pas. pas maintenant, pas cette nuit. une habitude qu'on commence à se donner, à instaurer. surement encore une erreur mais j'suis super doué pour ça, pour faire des erreurs, le savoir et continuer quand même. alors je sais que ce qu'on est en train de faire, ça m'envoie directement dans la case "sentiment". ça me met sur la route des émotions, celles que je voulais éviter après Sofia. mais avec toi j'y arrive pas, à me retenir. je cède, encore et encore sans réussir à me contrôler. tu me fais perdre le contrôle et en même temps c'est comme si tu m'en donnais. relation complètement paradoxal, peut-être même bancale et parfois cathartique. je sèche tes larmes, sillons salés qui creusent ta peau parfaite. embrasse délicatement ta bouche avant de te laisser te blottir contre moi. un merci qui me ferait presque frémir avant que ce soit ton visage, lové contre mon cou qui ne m'arrache un frisson. suivis de tes lèvres contre ma peau. « on en parle plus » pas envie de te forcer à quoi que ce soit, seulement d'être un soutient. ma main libre qui vient caresser tes cheveux, effacer une dernière fois la larme que tu viens de laisser couler, sans rien dire. « du coup j'imagine qu'on va pas baiser ce soir ? » que je sors d'un ton presque sérieux. j'essaie de détendre un peu l'atmosphère, je peux pas m'en empêcher.

with @Aidan Nesbitt Malgré ce que tu laisses penser, t’es l’enfant sensible qui lorsqu’elle prend à cœur les choses déverse l’eau de tes yeux couleur océan. Iwan fait justement partie de ces sujets épineux, incapables de vous comprendre et de retrouver cette relation qui était si parfaite. Blessée, frappée en plein cœur, tu pleures cet être cher que tu penses avoir perdu définitivement. Le point-virgule s’efface pour ne laisser qu’un simple point qui détermine une durée à votre amitié. Tu trouves alors réconfort dans les bras d’Aidan, donnant un peu plus d’importance à sa personne et ce lien étrange, incompris, qui prend des formes de plus en plus incontrôlables. Lovée dans ses bras, la retenue est difficile, mais tu ne souhaites pas en parler. A quoi bon le faire ? Non, c’est réchauffer ton cœur avec sa tendresse et sa personnalité qui malgré toi, inconsciemment, te font craquer. Léger sourire lorsqu’il vient caresser tes cheveux et essuyer une fois de plus ce visage qui s’humidifie d’un rien. Heureusement, le brun a toujours son humour ou ce caractère qui fait qu’avec lui, on ne s’ennuie pas. Qu’il soit sérieux ou non, tu le remercies pour cette phrase si bien placée, qui te décroche un petit rire ❝ T’es con. Front qui s’appuie contre le sien, tu le regardes dans les yeux avec moins de tristesse. ❝ Non, ça ne sera pas pour ce soir. Désolée. Pas envie de jouer, pas envie de sexe, juste l’exact inverse. ❝ Par contre, je veux bien des bisous encore. dis-tu alors que tes mains viennent de part et d’autre de son visage pour retrouver ses lèvres pressées contre les tiennes.

w. @Capucine Beauregard

t'as beau donner l'air d'être une nana qui se fout de toute, qui passe au dessus des choses, qu'il est difficile à toucher, t'en reste pas moins un être humain. t'as un coeur et il bat pour Iwan. te voir pleurer c'est nouveau, c'est touchant, c'est triste. je voudrais que les choses s'arrangent entre vous, que vous puissiez vous parler. je penserais à montrer un plan dans les prochains jours, un plan à la Nesbitt qui semble toujours ouf et qui fini toujours mal. blottis contre moi, je caresse doucement tes épaules, en signe de présence et d'affection. je sais comment être affectueux mais je le suis rarement. mais ce soir c'est différent. ce soir j'ai vraiment envie d'être l'ami, la personne sur qui tu peux compter, le .. je sais pas quoi. parce que plus les jours passent et moins je sais ce qu'on est. on s'éloigne de l'amitié conventionnelle pour se rapprocher d'un truc qu'on sait très bien toi et moi, ne pas être une bonne idée. pourtant on fonce dedans. « t'inquiète pas, je couche pas avec les filles tristes à cause d'un autre mec » enfin ça dépend pourquoi et dans quelles circonstances. j'ai surement dû coucher avec des nanas qui voulaient se venger de leur mec ou de filles tristes à cause de leurs ex. ta tendresse m'étonnes mais elle ne me dérange pas, j'me laisse aller à ton baiser, presse un peu plus mes lèvres contre les tiennent, ma main qui glisse contre ta hanches, l'agrippe pour te coller contre moi. on se fou dans la merde perpétuellement avec nos soirées jeu/câlin, mais j'ai aucune volonté pour arrêter ça.

with @Aidan Nesbitt Non, ce soir ne sera pas le grand soir. Il faudra encore être patient. Attendre davantage et rester dans la frustration. Mais viendra un jour où toute cette frustration explosera et là, plus rien ne pourra vous faire obstacle. Vous enverrez paître tout ce qui s’impose entre vous. Seulement ce soir, il n’y aura rien de plus que tendresse et affection. Le reste tu n’en veux pas, n’y penses pas. ❝ Ah ouais ? dis-tu avec un petit sourire amusé qui n’est pas convaincu par ses paroles. Elles sont faciles, parfois prêtes à tout pour pouvoir oublier leur chagrin. Ce n’est pas ce qu’il y a de plus attirant, mais c’est elles qui le demandent. ❝ Mais je comprends, c’est pas attirant une nana avec de la morve au nez. Semblant d’humeur, ça se veut pourtant être assez vrai. Enfin qu’important, tu t’en moques complètement ce soir. Tu savais ne pas être à ton avantage et n’a nullement cherché à l’être. Pas de séduction, seulement du naturel, aucun artifice. Du Capucine Beauregard dans sa grande splendeur. Il aura droit à toutes tes facettes, les pires comme les meilleures. A lui de voir celles qu’il préfère. Même s’il semble être très réceptif à celle qui se veut câline. Mains qui entourent son visage, tu ne peux te contenir d’un seul baiser. Main qui remonte jusqu’à ta hanche pour te coller à un peu plus contre lui, tu viens enrouler ta jambe à la sienne, renforçant le lien. Pourquoi ton cœur s’emballe un peu plus chaque jour ? Pourquoi sa présence ne te laisse pas indifférente ? Stoppant vos échanges, pulpeuses l’une contre l’autre, de tes pouces tu viens caresser ses joues.