Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility(C+K) deux toiles de mer
Le Deal du moment : -38%
Ecran PC gaming 23,8″ – ACER KG241Y P3bip ...
Voir le deal
99.99 €


(C+K) deux toiles de mer

Katalia Borgia

Âge : 27
Lieu de naissance : Milan (Italie)
Quartier d'habitation / Colocation : South Boston (Boston)
Situation sentimentale : En couple avec Ottis Heimann
Études / Métier : 7ème année en management et affaires internationales
Date d'inscription : 23/11/2019
Pseudo & Pronom(s) IRL : Clem (Elle/She)
Icon : (C+K) deux toiles de mer C6526f51bbb94c02cd4d809cefd076d3
Faceclaim : Cindy Mello
Crédits : ©mel-graph (av)
Multicomptes : Romy Freymann
Description (1) :
(C+K) deux toiles de mer 24f7fb497dd8f5aa0463212f94e9002a2d811c86


(C+K) deux toiles de mer 1f342 (C+K) deux toiles de mer 1f342 (C+K) deux toiles de mer 1f342

Description (3) :
Spoiler:

RPS en cours : Jayson King (C+K) deux toiles de mer 1f342 Loéva Berry (C+K) deux toiles de mer 1f342 Ottis Heimann
Warnings : Alcoolisme, sexe, mort, deuil
RPS : 82
Messages : 17494
Préférences de jeu
veritas
Katalia Borgia
est en ligne
PFORZHEIMER HOUSE › prestige redefined
Fiche de présentation : https://www.i-love-harvard.com/t110544-katalia-borgia-cindy-mello#4017208Répertoire rps : https://www.i-love-harvard.com/t151257-katalia-elsie-romy-repertoire-rps#6625432Profil meetsachussets : https://www.i-love-harvard.com/t118823-meetsachussets-kataliaborgia#4400043Complément de personnage : https://www.i-love-harvard.com/t158669-katalia-borgia-complement-de-personnage#7172048
samedi 24 juillet 2021
Four Seasons Hôtel George V, Paris

@Céleste Courtin-Clarins L'affreuse vérité vient parfois de la bouche de celui en qui tu as décidé de la confier. Cette affreuse vérité, c'est celle qu'elle te manque. Que t'as pas aimé la voir comme ça hier, que t'aurais juste aimé aller vers elle, plutôt que de fuir comme tu l'avais fait. La fuite a été à cet instant la meilleure solution que t'as semblé trouver, avant de complètement t'effondrer. En pleurs et dans ta chambre, seule. Ayant un peu trop abusée sur l'alcool, ayant répondu à Ottis que tout allait bien quand tout allait mal. Puis finalement vider ton sac enfin d'une certaine manière, auprès de celui qui la connait, auprès de celui que t'as pensé capable, capable de te comprendre. Les mots de Caesar résonnent encore en toi. Epée de Damoclès au dessus de la tête lorsque tu réalises que, le jour où tu trouveras du courage, il sera peut être ou surement bien trop tard. Nouvelle mondanité ce soir, tu dois rejoindre ton oncle au Four Seasons. Le rooftop plus précisément où aura lieu le lancement de la soirée quand la dame de fer abordera sa tenue de paillettes à l'heure où l'aiguille se lancera dans un nouveau tour de piste. Tu entres dans l'ascenseur, entends des pas se presser juste derrière, et déposes ta main entre les portes pour les forcer à se réouvrir. C'est pas dans ton habitude de faire des choses comme ça, mais l'abus de politesse honorera ton nom de famille ce soir. T'as du mal à déglutir lorsque tu vois qui est en train de rentrer. Ce visage que tu connais, reconnais, que t'as jamais pu oublier. Les portes se referment sur elle, un lourd silence pesant s'est invité avec elle dans l'habitable. Jamais t'aurais pensé la recroiser ce soir, pas après hier. T'as une boule qui se forme dans la gorge, lorsque tu repenses à comment tu as pu être pitoyable la veille. Avoir pleuré dans ton lit à la simple idée de l'avoir vu au loin. C'est quoi ce genre de lâcheté ? Pas le genre que t'aimes te voir associer. Le courage peut être que tu n'aurais pas plus de temps que ça pour le chercher. Est-ce moment là alors ? Ce moment où tu devras le trouver, ce moment où t'as pas le choix de toute manière, car sa présence à elle déjà s'impose à toi.
(Katalia Borgia)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
deux toiles de mer
Samedi 24 juillet 2021


Le cœur qui se serre à chaque pas en direction de l’entrée du Four Seasons. La respiration qui se bat contre les quelques émotions qui commencent à la bousculer. Je sais par qui j’ai été conviée ce soir, et c’est bien à cause de ça que je me sens si mal. Maman en est consciente – je le sais car je l’ai senti à travers le baiser qu’elle a tendrement déposé sur ma tempe avant de partir. Comme pour me rassurer, me promettre que tout allait bien se passer malgré cette douleur qui est plus vive que jamais. Elle est déjà sur place, avec Papa et Esmée ; quant à Juliette, je crois qu’elle a réussi à décliner l’invitation avec brio pour se rendre autre part. Je l’envie car, moi aussi, j’aurais dû – et j’aurais pu – m’échapper de là d’une main de maître. Mais je me dis qu’avec un peu de chance et tout comme Juju, elle ne sera pas là ce soir. Un empêchement de dernière minute, un appel avec son petit copain qui va durer une éternité, l’arrivée surprise d’une véritable amie qui veut passer toute la soirée, toute la nuit avec elle. Peu importe, tant qu’elle passe une bonne soirée loin de celle organisée par son oncle. Loin de celle où elle me croisera à coup sûr car, quand on est issu de la famille de l’hôte, notre devoir est tel que l’on doit échanger des banalités avec et faire bonne figure auprès de tous les conviés. Un peu comme les hôtes barbants d’hier soir – elle en a d’ailleurs fait les frais, elle aussi. Je sais qu’elle y était. Et elle ? Est-ce qu’elle sait que j’y étais ? Est-ce qu’elle m’a vue, hier soir ? Est-ce qu’elle aurait daigné poser son regard sur moi ? Non. Probablement pas. Mais qu’est-ce que tu crois, Céleste ? Qu’elle va perdre son temps à te chercher du regard pour voir si tu es présente à telle ou telle soirée mondaine parisienne ? Après tout ce qu’il s’est passé ? Elle te l’a clairement dit la dernière fois. Tu n’es plus rien maintenant. Alors ne serait-ce que lever les yeux vers toi ? Que crois-tu ? T’es plus rien. Arrête d’espérer quoi que ce soit. Je chasse ces mauvais souvenirs alors que je me fraie un chemin dans le Four Seasons. Le temps d’apercevoir les portes d’un ascenseur ouvertes, j’accélère le pas, retire mes lunettes à oxygène et les glisse dans mon sac où repose la machine portative qui me fournit l’air dont j’ai besoin. Hier soir, j’ai fait l’erreur de tout laisser à la maison et je me suis retrouvée bien embêtée à certains moments. Ma respiration m’a encore fait défaut, et il est hors de question que je régresse dans ma rééducation à cause de quelques soirées mondaines. Alors ce soir, je les ai sur moi, au cas où je finisse par être trop essoufflée. Par contre, je refuse d’être vue avec dès mon entrée. Entre les regards dénotant une curiosité mal placée et ceux où je ne vais lire que de la pitié à mon égard… Mh, comment dire ? Non merci. En revanche, je remercie la personne qui a empêché les portes de se refermer sur moi dans un souffle, m’apprête à lui offrir un sourire pour accompagner la politesse quand la surprise l’emporte. La douleur qui refait surface d’un coup sec et, pourtant, j’arrive à articuler un faible bonsoir, avant de sombrer dans un grand silence. C’est pesant et violent à la fois, mais je ne peux pas choisir la fuite alors que les portes se sont refermées et que l’ascenseur débute sa lente ascension vers le rooftop. Combien d’étages y a-t-il, déjà ? Assez pour ravir toutes ces femmes qui adorent se faire remarquer car elles arrivent en retard. J’écoute mes pensées me hurler de ne pas jouer avec mes mains, de ne rien laisser transparaître. J’entends les battements qui fissurent mon propre cœur. Il souffre, je souffre, de la voir ici. De sentir son parfum que je reconnaîtrais entre mille. De forcer mon regard à se poser ailleurs que sur elle. De me mordre les lèvres pour me convaincre de ne rien dire, surtout pas ce surnom qui me brûle, m’arrache le cœur. De la savoir si près mais à la fois si loin de moi.
(c) killing boys



(Invité)
Katalia Borgia

Âge : 27
Lieu de naissance : Milan (Italie)
Quartier d'habitation / Colocation : South Boston (Boston)
Situation sentimentale : En couple avec Ottis Heimann
Études / Métier : 7ème année en management et affaires internationales
Date d'inscription : 23/11/2019
Pseudo & Pronom(s) IRL : Clem (Elle/She)
Icon : (C+K) deux toiles de mer C6526f51bbb94c02cd4d809cefd076d3
Faceclaim : Cindy Mello
Crédits : ©mel-graph (av)
Multicomptes : Romy Freymann
Description (1) :
(C+K) deux toiles de mer 24f7fb497dd8f5aa0463212f94e9002a2d811c86


(C+K) deux toiles de mer 1f342 (C+K) deux toiles de mer 1f342 (C+K) deux toiles de mer 1f342

Description (3) :
Spoiler:

RPS en cours : Jayson King (C+K) deux toiles de mer 1f342 Loéva Berry (C+K) deux toiles de mer 1f342 Ottis Heimann
Warnings : Alcoolisme, sexe, mort, deuil
RPS : 82
Messages : 17494
Préférences de jeu
veritas
Katalia Borgia
est en ligne
PFORZHEIMER HOUSE › prestige redefined
Fiche de présentation : https://www.i-love-harvard.com/t110544-katalia-borgia-cindy-mello#4017208Répertoire rps : https://www.i-love-harvard.com/t151257-katalia-elsie-romy-repertoire-rps#6625432Profil meetsachussets : https://www.i-love-harvard.com/t118823-meetsachussets-kataliaborgia#4400043Complément de personnage : https://www.i-love-harvard.com/t158669-katalia-borgia-complement-de-personnage#7172048
@Céleste Courtin-Clarins Sa voix résonne dans l'habitacle. Une petite voix, une voix timide, faiblarde, une voix qui ne lui ressemble pas. Ton cœur se resserre lorsque du coin de l'œil et à travers le reflet de la parodie de l'ascenseur, tu la vois déposer dans un sac ses lunette à oxygène. Le silence est pesant, violent, encore plus lourd que tous les songes et les remords du monde qui te traversent à cet instant. L'ascenseur se met en marche, ton regard se fixe sur le petit écran au dessus de la porte, celui même qui affiche les numéros grimper. Cet ascenseur est d'une lenteur folle, ou bien c'est seulement toi qui panique à l'idée de rester plus longtemps que nécessaire avec elle ? T'as bien vu ce que ça a donné hier… t'as bien vu dans quel état tu as terminé. Tu lui tournes légèrement le dos, mets tout en œuvre pour rester de marbre, comme tu sais si bien le faire. Avant elle savait lire en toi même lorsque tu jouais à ça, est-ce qu'elle le sait encore ? T'es prise dans tes pensées, tourmentée et à la fois concentrée, et tu réalises pas tout de suite que l'ascenseur vient de s'arrêter. Tu soupires longuement "qu'est ce qu'il se passe… ?" tu marmonnes de façon à peine audible. Tes pupilles s'agitent dans tous les sens, tu plisses les paupières et remarques que les numéros au dessus de la porte se sont arrêtés nets dans leur course folle. "c'est pas possible…" tu souffles encore lorsque tu réalises ce qu'il est en train de se passer. T'approches du bouton pour appeler le service. Appuies encore et encore et encore dessus, comme si cela pouvait arranger quoi que ce soit.
(Katalia Borgia)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
deux toiles de mer
Samedi 24 juillet 2021


Il faut attendre, maintenant. Attendre que l’ascenseur termine sa lente course. Que ses portes s’ouvrent sur la pièce où se déroulera la soirée, où je vais pouvoir retrouver un minimum de confort en baignant dans la présence de mes parents et de ma sœur aînée. Et dire que quelques années en arrière, je me sentais si bien en ta présence à toi, K. Je me sentais si bien rien qu’en étant à tes côtés. Tu étais (es) tellement pour moi. Tellement importante, tellement précieuse. Tu étais le coup de foudre amical de ma préadolescence. J’en ai fait, des soirées mondaines à Paris. Des qui étaient organisées par des inconnus, d’autres par Grand-Père avant qu’il ne rejoigne les étoiles, d’autres encore par mes parents. Dès petite, j’ai assisté à ces soirées, à ces galas – et jamais je n’aurais pensé faire l’une de mes plus belles rencontres là-bas. Pourtant, c’est ce qui est arrivé. Fin 2009, j’avais treize ans depuis peu. Nos regards se sont croisés une première fois, nous nous sommes rapprochées, nous avons discuté et tout ce que j’espérais à la fin, c’était de pouvoir te revoir. Que notre première soirée ne soit pas la dernière. Y repenser aujourd’hui… ça fait mal. Ça me déchire le cœur, si tu savais. Quand je te vois là, à deux pas de moi, le dos tourné, telles deux étrangères… Je regrette tant, tu sais. Mais le mal a été fait, n’est-ce pas ? Je ravale ma salive, croise les bras devant ma poitrine comme si cela pouvait me protéger, empêcher mon cœur de se tordre autant de douleur. Je me perds dans mes pensées un court instant, jusqu’à ce que l’ascenseur s’arrête. En revanche, les portes ne s’ouvrent pas – et c’est quand ta voix résonne doucement dans l’habitacle que j’aperçois le numéro indiquant l’étage figé. Oh, il ne manquait plus que ça. Je souffle longuement alors que tu presses le bouton d’assistance à plusieurs reprises.
« K, ce bouton ne t’a- Je m’éclaircis la voix, prise au dépourvu lorsque je réalise que le surnom que j’aurais dû bannir il y a des années de cela est toujours bien ancré quelque part. Mais je continue rapidement afin de ne pas paraître suspecte, il ne t’a rien fait. Ne va pas le casser. » Parce que là, ça serait compliqué de contacter de nouveau l’assistance et elle ne pourrait pas non plus nous contacter. Je serre mes bras un peu plus fort, pince mes lèvres avant d’ajouter, « Il y a une soirée… Ça va être vite réglé. » Une façon comme une autre de te rassurer, car je sais que tu n’as pas envie d’être bloquée dans un si petit espace avec moi.
(c) killing boys



(Invité)
Katalia Borgia

Âge : 27
Lieu de naissance : Milan (Italie)
Quartier d'habitation / Colocation : South Boston (Boston)
Situation sentimentale : En couple avec Ottis Heimann
Études / Métier : 7ème année en management et affaires internationales
Date d'inscription : 23/11/2019
Pseudo & Pronom(s) IRL : Clem (Elle/She)
Icon : (C+K) deux toiles de mer C6526f51bbb94c02cd4d809cefd076d3
Faceclaim : Cindy Mello
Crédits : ©mel-graph (av)
Multicomptes : Romy Freymann
Description (1) :
(C+K) deux toiles de mer 24f7fb497dd8f5aa0463212f94e9002a2d811c86


(C+K) deux toiles de mer 1f342 (C+K) deux toiles de mer 1f342 (C+K) deux toiles de mer 1f342

Description (3) :
Spoiler:

RPS en cours : Jayson King (C+K) deux toiles de mer 1f342 Loéva Berry (C+K) deux toiles de mer 1f342 Ottis Heimann
Warnings : Alcoolisme, sexe, mort, deuil
RPS : 82
Messages : 17494
Préférences de jeu
veritas
Katalia Borgia
est en ligne
PFORZHEIMER HOUSE › prestige redefined
Fiche de présentation : https://www.i-love-harvard.com/t110544-katalia-borgia-cindy-mello#4017208Répertoire rps : https://www.i-love-harvard.com/t151257-katalia-elsie-romy-repertoire-rps#6625432Profil meetsachussets : https://www.i-love-harvard.com/t118823-meetsachussets-kataliaborgia#4400043Complément de personnage : https://www.i-love-harvard.com/t158669-katalia-borgia-complement-de-personnage#7172048
@Céleste Courtin-Clarins Ce surnom qui glace le sang, cette pauvre petite lettre perdue au milieu de l'alphabet. Elle a pourtant tant de poids… tant de souvenirs, d'idéal qui ne vous appartiendra plus. Son ton est neutre, sa voix faussement douce et l'espace d'un instant, t'as l'impression de te retrouver dix ans en arrière, de la retrouver, elle. "hm…" tu lâches doucement avant de laisser ton bras retomber le long de ta hanche. Quelqu'un enfin répond à travers le petit panneau dans l'ascenseur. T'expliques le problème, le technicien va mettre… vingt minutes, pour diagnostiquer le problème. Vingt minutes. Vingt. T'as un coup de chaud lorsque tu réalises que tu devoir ici vingt minutes, avec elle. Tu lui fais toujours dos, sors ton téléphone de ta poche pour écrire à Ottis mais le réseau n'atteint pas l'intérieur de l'habitacle apparemment. Un long instant passe, un silence pesant, et finalement tu te retournes, redresses doucement le menton pour la regarder, mains dans le dos contre l'une des parois. Ton regard passe de nouveau sur ce qu'elle est obligé de balader avec elle, pour l'aider à respirer, ton cœur s'accélère et finalement tu remontes vers son visage. Vous êtes coincées là pour vingt minutes alors autant lâcher la question qui te brule la langue depuis des semaines déjà "ça va mieux ? comment tu te sens ?" t'as presque enfin d'ajouter un petit "honnêtement ?" en guise de ponctuation, mais t'as pas non plus envie que ça passe pour de la provocation. Non honnêtement ton ton est plutôt doux et sincère, tu t'étonnes toi-même, tu t'es même pas forcée, même pas…
(Katalia Borgia)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
deux toiles de mer
Samedi 24 juillet 2021


Je m’étale un peu, parle plus que ce que je devrais. Peut-être pour combler ce lourd silence qui nous accompagne depuis quelques minutes déjà, silence qui pèse énormément sur cet organe qui me fait me sentir vivante et qui me fait tout simplement ressentir beaucoup trop de choses – et ce soir en particulier. Ou peut-être est-ce seulement une façon maladroite de te faire comprendre que je ne suis pas prête à revivre des mois, des années de silence imposés par chacune de nous deux, que j’ai envie que tu rebondisses sur mes paroles pour qu’un certain dialogue puisse être réinstauré entre nous ? Parce qu’en réalité, je ne suis pas indifférente à notre situation. À ce que nous sommes devenues par ma faute. Pendant longtemps, j’ai cru que j’avais pris la bonne décision. Que c’était ce que je devais faire pour ne pas tomber de plus haut encore que ce que je suis tombée quand Nevada m’a trahie. Que j’allais me détacher de toi et de ce que nous avions aussi rapidement que ce que je m’étais attachée. Que ça n’allait pas me faire mal – ou peut-être au début seulement, les trois voire quatre premiers jours. Je me suis trompée. Regarde. Six ans après, ça me bouffe encore. Six ans. Je me mords la lèvre inférieure quand tu décides de t’adresser bien plus longtemps à la personne qui répond à ton appel au secours, écoute silencieusement votre échange. Vingt minutes, et tu vas pouvoir t’échapper. Vingt minutes, et tout redeviendra comme c’est depuis six ans. Avec des messages aléatoires s’achevant sur un coup de couteau dans la poitrine. Avec l’ignorance et le silence qui nous caractérisent depuis le jour où je les ai imposés. Lèvres pincées, je finis par sortir également mon portable mais juste pour jeter un œil à mon gloss, voir s’il faut que j’en rajoute à force de me mordiller les lèvres comme ça. À première vue, non. Très bien. Je range mon téléphone, surprise au même moment par ta voix et par le ton que tu emploies pour t’adresser à moi – alors que tu devrais plutôt m’envoyer promener. Je ravale ma salive, touchée par ton attention. Par le fait que, malgré tout, tu peux encore te faire du souci pour moi. Quelque chose que nous avons encore en commun.
« Ça va, merci. Allez Céleste, il va falloir dire plus si tu ne veux pas qu’elle se braque. Enfin, ça va… ça irait mieux si mes poumons n’étaient pas aussi… capricieux, on va dire. Mais je crois au fait qu'un jour, je me sentirai comme avant. » Comme avant, oui. Que ce soit au niveau de ma santé ou au niveau de mon épanouissement personnel. Parce qu’un jour, j’espère qu’on arrivera à détruire ce putain de mur qui s’est construit entre nous. J’espère, au fond, que nous sommes plus fortes que ça. Je m'éclaircis la voix, laisse mes mains se poser sur mon sac, ne sachant pas trop quoi faire d’autre – mais au moins, je n’ai plus les bras croisés. Ouverte à la discussion. Plus aucun besoin de me protéger de quoi que ce soit. Comme si quelque chose revenait. « Et toi ? Comment est-ce que tu vas ? » Je sais que tu as été grandement tracassée ces derniers temps. Et puis de toute manière, si tu me mens, je le saurai. Je te connais, K. Et je le verrai en plongeant mes prunelles dans les tiennes, exactement comme maintenant.
(c) killing boys



(Invité)
Katalia Borgia

Âge : 27
Lieu de naissance : Milan (Italie)
Quartier d'habitation / Colocation : South Boston (Boston)
Situation sentimentale : En couple avec Ottis Heimann
Études / Métier : 7ème année en management et affaires internationales
Date d'inscription : 23/11/2019
Pseudo & Pronom(s) IRL : Clem (Elle/She)
Icon : (C+K) deux toiles de mer C6526f51bbb94c02cd4d809cefd076d3
Faceclaim : Cindy Mello
Crédits : ©mel-graph (av)
Multicomptes : Romy Freymann
Description (1) :
(C+K) deux toiles de mer 24f7fb497dd8f5aa0463212f94e9002a2d811c86


(C+K) deux toiles de mer 1f342 (C+K) deux toiles de mer 1f342 (C+K) deux toiles de mer 1f342

Description (3) :
Spoiler:

RPS en cours : Jayson King (C+K) deux toiles de mer 1f342 Loéva Berry (C+K) deux toiles de mer 1f342 Ottis Heimann
Warnings : Alcoolisme, sexe, mort, deuil
RPS : 82
Messages : 17494
Préférences de jeu
veritas
Katalia Borgia
est en ligne
PFORZHEIMER HOUSE › prestige redefined
Fiche de présentation : https://www.i-love-harvard.com/t110544-katalia-borgia-cindy-mello#4017208Répertoire rps : https://www.i-love-harvard.com/t151257-katalia-elsie-romy-repertoire-rps#6625432Profil meetsachussets : https://www.i-love-harvard.com/t118823-meetsachussets-kataliaborgia#4400043Complément de personnage : https://www.i-love-harvard.com/t158669-katalia-borgia-complement-de-personnage#7172048
@Céleste Courtin-Clarins Foutue fierté. Foutue fierté qui bouffe toute la raison, les bonnes intentions, et tout le reste aussi. Tu te souviens des mots de @Caesar Falls, ceux là même qui disait que, pour la Française aussi, il ne s'agissait que d'une façade. Est-ce qu'il avait raison, ou est-ce qu'il avait tord ? T'as pas envie de te prendre un mur, t'as juste peur de ça en fait. T'as pas la force d'encaisser une énième déception, t'es bien trop prise par la rancœur, et la déception de ta faiblesse d'esprit. Celle qui fait que t'as toujours et encore, inlassablement envie d'aller vers elle malgré toutes les joutes verbales que constituent votre communication depuis quelques mois déjà. Tu sais que tu la surprend avec ton ton vide d'animosité, ton ton sincèrement intéressé. Elle prend quelques secondes, mais enfin elle répond. Tu veux pas le dire, mais t'es au courant de ses problèmes de santé. T'as vu sa mère pas plus tard qu'il y a une semaine, elle a si fort insisté que vous alliez boire un thé que t'as eu le cœur de le lui refuser. Ni même d'être honnête lorsqu'elle a commencé à te parler de Céleste comme si elle était encore et toujours la meilleure amie que t'as jamais eu. Sa mère a toujours été adorable avec toi, et visiblement elle avait besoin de vider son sac, de parler de sa fille et de sa santé a quelqu'un de confiance, elle t'avais choisi toi et depuis… depuis tu dors mal, tu cauchemardes à propos d'un jour où, à ton réveil, ses problèmes seraient devenus trop grave et que tu n'aurais jamais eu le temps de lui dire que t'aurais aimé être là pour elle… La conversation d'avec sa mère résonne en toi, si fort que tu prends quelques secondes pour remettre les mots de la blonde dans l'ordre. "ça arrivera. ce jour, je veux dire…" tu soupires doucement. Faut qu'elle y croit, personne ne le fera aussi bien et aussi fort à sa place.  "ça va." pourtant ses prunelles qu'elle plonge dans les tiennes te perturbent, et te forcent à ouvrir de nouveau la bouche. "Caesar m'a dit que t'étais plus fermée à moi." tu regardes ailleurs, partout sauf vers elle, tes pupilles s'agissent dans tous les sens, peu à l'aise et marmonnant presque. "d'ailleurs je lui ai avoué que lorsque j'ai dit que tu ne comptais pas… je ne le pensais pas…" et voilà, les deux pieds dans le plat.
(Katalia Borgia)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
deux toiles de mer
Samedi 24 juillet 2021


J’ai l’impression que mon cœur s’autorise un court moment de répit pour la première fois en six ans. Il arrête de se serrer, si fort par le passé que j’ai cru étouffer, rendre l’âme après un ultime battement à certains moments. Il s’apaise un peu, ne me martèle plus la cage thoracique comme il avait tendance à faire après notre première grosse dispute, à chaque fois que tu étais dans les parages. Car il n’y a pas cette hostilité planant habituellement au-dessus de nos têtes. Car tu es douce dans tes paroles, et ton regard posé sur moi l’est tout autant. Car, honnêtement Katalia, je suis fatiguée de me battre avec toi alors que je n’en ai jamais eu envie. Tu l’ignores et ce n’est pas une partie de plaisir pour moi que de l’avouer, mais si tu savais à quel point j’étais minable après qu’on se soit croisées. À cause de la culpabilité, des regrets qui me poursuivent depuis tout ce temps.
J’acquiesce d’un léger signe de tête quand tu me dis que tout va bien, complètement consciente du fait que tu t’inquiètes pour cette personne proche de toi, mentionnée dans notre conversation (catastrophique) meets. Consciente du fait qu’il y a peut-être d’autres choses qui pourraient te tracasser – et je ne te le souhaite pas – et dont je n’ai pas connaissance. Pas encore, peut-être. Tu es ouverte à la discussion. À cette discussion. Celle qui fait que mon cœur s’emballe et me fait mal de nouveau. Celle qui n’aurait jamais dû avoir lieu, si seulement je n’avais pas fait n’importe quoi. Celle que je crains, car je la vois comme un point de non-retour. Je suis persuadée qu’il n’y a que deux issues : soit nous nous retrouvons petit à petit, soit c’est fini. Définitivement. Rupture amicale. Allez Céleste, pense à autre chose. Tiens, Caesar. Pourquoi est-ce qu’il te l’a dit, que je n’étais plus fermée à toi ? Pourquoi, mh ? Parce que vous avez parlé de moi, de notre relation qui me crève le cœur, de nous, de ce que nous étions avant ? Parce qu’il a compris, à force de lire mes messages ? Que, finalement, je mentais quand je lui disais que je m’en fichais, que c’était comme ça et pas autrement ?
« Quand… quand tu m’as dit que je n’étais plus rien…? » Je me maudis quand je réalise que ma voix est faible, que j’ai sans doute l’air de l’enfant vulnérable que je suis – que j’ai toujours été – au fond. Mais ça, tu le sais déjà, n’est-ce pas ? J’ai besoin d’être rassurée. Besoin que tu me confirmes que non, tu n’as jamais pensé que je n’étais plus rien à tes yeux. Mais sans le vouloir – ou peut-être que si –, tu as lancé la discussion. Mon regard fuit, les larmes montent. C’est à moi maintenant, bien qu’il me faille plusieurs secondes. Plusieurs secondes où le silence revient hanter l’habitacle en panne. Peut-être que tu vas croire que je ne veux plus te répondre, que la conversation est terminée, que je me suis braquée pour telle ou telle raison. Mais je t’assure, j’ai désespérément besoin de ces quelques secondes pour reprendre mon souffle. Pour me contenir, ravaler mes larmes. Pour me donner du courage pour affronter et soutenir ton regard. « C’est… il est peut-être trop tard, mais… je m’excuse. Pour t’avoir dit tout ce que je t’ai dit. Je… Non Céleste, ne bute pas sur tes mots, tu étais bien partie. Allez, on se reprend, on prend une belle inspiration. Je n’ai jamais pensé tout ce que je t’ai dit, K… Jamais. » Et là, ce sont tous les monologues qui traînent dans un coin de ma tête depuis six ans qui se bousculent. « Alors oui, j’ai dit tout ça. J’ai pris peur et j’ai voulu me protéger, si jamais tu… tu finissais par vouloir partir… » Me laisser. M’abandonner. Pour n’importe quelle raison. Le fait de te perdre parce que tu aurais voulu sortir toi de ma vie… « Mais jamais, jamais je n’ai pensé ce que j’ai dit. Pas une seule seconde. »
(c) killing boys



(Invité)
Katalia Borgia

Âge : 27
Lieu de naissance : Milan (Italie)
Quartier d'habitation / Colocation : South Boston (Boston)
Situation sentimentale : En couple avec Ottis Heimann
Études / Métier : 7ème année en management et affaires internationales
Date d'inscription : 23/11/2019
Pseudo & Pronom(s) IRL : Clem (Elle/She)
Icon : (C+K) deux toiles de mer C6526f51bbb94c02cd4d809cefd076d3
Faceclaim : Cindy Mello
Crédits : ©mel-graph (av)
Multicomptes : Romy Freymann
Description (1) :
(C+K) deux toiles de mer 24f7fb497dd8f5aa0463212f94e9002a2d811c86


(C+K) deux toiles de mer 1f342 (C+K) deux toiles de mer 1f342 (C+K) deux toiles de mer 1f342

Description (3) :
Spoiler:

RPS en cours : Jayson King (C+K) deux toiles de mer 1f342 Loéva Berry (C+K) deux toiles de mer 1f342 Ottis Heimann
Warnings : Alcoolisme, sexe, mort, deuil
RPS : 82
Messages : 17494
Préférences de jeu
veritas
Katalia Borgia
est en ligne
PFORZHEIMER HOUSE › prestige redefined
Fiche de présentation : https://www.i-love-harvard.com/t110544-katalia-borgia-cindy-mello#4017208Répertoire rps : https://www.i-love-harvard.com/t151257-katalia-elsie-romy-repertoire-rps#6625432Profil meetsachussets : https://www.i-love-harvard.com/t118823-meetsachussets-kataliaborgia#4400043Complément de personnage : https://www.i-love-harvard.com/t158669-katalia-borgia-complement-de-personnage#7172048
@Céleste Courtin-Clarins C'est rare, très rare, de t'entendre marmonner, te voir regarder ailleurs, comme si tu n'avais pas la force de tenir tout ça. Tenir la discussion, tenir le regard, tenir ta fierté tout simplement. Peu de gens peuvent se vanter d'arriver à te mettre dans cet état, jamais t'aurais pensé, après toutes ses années, que ce soit encore le cas pour elle. Tu détestes ta vulnérabilité, tu détestes la montrer. A cet instant si elle le voulait, elle pourrait la prendre, l'écraser entre ses doigts habiles, te la renvoyer en pleine face et te mettre plus bas que terre de quelques paroles ou regards avisés. Pourtant… y'a une part de toi qu'aurait envie de la laisser faire. A une époque, toi toute entière tu voulais bien la laisser faire car t'avais une totale confiance en elle, et il semblerait que cette Katalia là soit encore un peu là. Est-ce que t'as un jour cessé de l'être ? T'en sais rien. Apparemment pas. Pourtant au lieu de prendre cette arme que tu lui offres si facilement sur un plateau d'argent pour t'enfoncer un peu plus, elle laisse tomber elle aussi le masque, et sa voix frêle tu la reconnais. Elle te ramène des années en arrière. La voix des peines, la voix qu'elle avait lorsqu'elle pleurait sur tes genoux à cause d'un chagrin, que tes doigts flattaient ses cheveux et ses épaules. Aujourd'hui, tes doigts ils savent pas où se foutre. Ils se tordent entre eux dans ton dos, à l'abri de sa vision et de son bon jugement. "oui ça…" tu marques une légère pause "je ne le pensais pas, je l'ai jamais pensé ; la preuve, je suis encore là comme une idiote des années après à essayer de te parler alors que tu le veux plus…" En seule réponse elle tourne la tête, elle ne te regarde plus. Alors c'est tout ? C'est tout ce qu'elle a a te répondre, c'est terminé ? T'as mal et tu pinces les lèvres en silence pour ne pas le montrer. Et finalement au moment où tu attends le moins, elle reprend la parole. Tu mets plusieurs secondes à réaliser, à comprendre. Qu'il s'agit d'excuses. "alors pourqu…" tu commences d'une voix à peine audible, tandis qu'elle continue, te donne ou plutôt tente de te donner ses raisons. "je t'aurais jamais laissé tomber… le fait que tu m'en ai cru capable c'est… c'est ça le plus blessant." plus que tous les mots, plus que toutes les horreurs qu'elle a bien pu te balancer en pleine figure.
(Katalia Borgia)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
deux toiles de mer
Samedi 24 juillet 2021


Tu te rends compte, K ? Que la dernière fois où nous avons eu une discussion à cœur ouvert, sans que l’une de nous deux finisse par être profondément blessée, remonte à six ans en arrière ? Quand l’une se confiait à l’autre, qu’elle osait montrer ses émotions, révéler ses peurs les plus profondes car tout ce qui importait, c’était que l’autre soit là, qu’elle la rassure, la serre dans ses bras, sèche ses larmes, lui embrasse la tempe ? Juste avant que je ne prenne cette affreuse décision qui me torture depuis. Ça, tu ne le sais pas. Pas encore, peut-être. Comment oublier ce que nous avions ? Le fantôme de notre amitié est resté, a pesé sur mes épaules, m’a hantée. Il m’a fait suffoquer, pleurer à chaudes larmes et, surtout, il a martelé mon cœur. Mais j’ai dû garder la face. Montrer que je ne suis pas faible, que mes émotions ne me mettent pas à terre, que j’assume mes décisions. Jouer le jeu. Faire croire à qui je voulais que j’étais sérieuse, que ça ne m’atteignait pas. Que Katalia Borgia et Céleste Courtin-Clarins, c’était terminé. J’ai menti à tout le monde, sauf à deux personnes – les deux femmes qui, avec toi, savent lire en moi comme dans un livre ouvert. Je t’ai menti, K. La preuve. Tu penses que je ne veux plus te parler, alors que c’est tout le contraire. « Tu… tu te trompes. Je veux te parler. Comme avant… » Tu sais, ça me rassure, le fait que tu n’aies jamais pensé ce que tu m’as dit la dernière fois. Ça m’a tellement flinguée – tout comme ce qu’il s’est passé a pu te flinguer. Et c’est compréhensible. Moi aussi, je l’aurais mal pris. Moi aussi, j’aurais été blessée si tu m’avais pensé capable de te trahir d’une telle manière. Parce qu’elle est là, la vérité. La trahison d’une autre qui m’a envoyée dans cette spirale infernale. Qui est, en partie, la raison pour laquelle je me méfie de tout le monde tout le temps. « Tu sais… je n’aurais jamais cru que cette fille puisse me faire ça. Je… » Soupir. Les yeux qui se dirigent vers le sol. Merde, qu’est-ce qu’il t’arrive, Céleste ? « J’ai été profondément blessée, et je suis probablement devenue parano suite à ce qu’elle a fait… » Et dire que ce n’était que de simples photos divulguées dans la presse, sur la toile. Photos qui ont été la source d’une myriade d’insultes, aussi horribles les unes que les autres, à mon encontre. La blessure est toujours là, quelque part, à moitié étouffée par d’autres qui se sont rajoutées. « Mais, au fond, je savais que tu n’aurais jamais pu me faire ça. Je l’ai seulement réalisé quelques jours plus tard… parce que j’avais mal. De t’avoir dit tout ça, de… de t’avoir éloignée de moi alors que je n’en avais pas envie. Un léger haussement d’épaules et je passe une main sur mon visage, secouée par un tourbillon émotionnel. Tu dois le voir dans mon regard, pas vrai ? Mais c’était déjà trop tard… » Woah. Il se passe quoi, là ? Depuis quand est-ce que je laisse les mots, mes ressentis, se déverser de cette manière ? Ou… peut-être que c’est juste parce que c’est toi. Toi, K. Mon double.
(c) killing boys



(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)