❝atelophobia
the fear of imperfection
the fear of never being
good enough
naissance
milan, italie. tu as vu le jour un matin de mai en 1999. ta mère te rappelait sans cesse que tu as passé les mois suivants à hurler à pleins poumons sans t'arrêter.
nom & prénoms
morelli, fière patrimoine d'une culture dont tu aimerais te rapprocher un peu plus. ester, prénom séduisant, ça faisait femme la matriarche disait.
nationalité(s)
tu es italo-américaine, tu as obtenu la double nationalité depuis quelques années.
origine(s)
ta mère est italienne. ton père est inconnu au bataillon. apparemment il serait américain.
orientation sexuelle
bisexuelle. tu ne ressens pas d'attache pour un genre précis.
statut amoureux
célibataire, tu es la mauvaise herbe qui dérange les autres.
études
journalisme et design de mode, véritable passion qui t'anime.
bourse
ce n'est pas les parents qui pourront aider. tu es boursière.
statut social
classe moyenne, surfant avec une certaine pauvreté. mais maman elle a enchainé les copains riches, qui ne savaient que dépenser leur argent pour prouver leur amour. alors finalement vous vous en sortez bien.
job étudiant
tu es barmaid dans un bar réputé de boston. mais tu as tendance à changer d'emploi au bout d'un an, envie de voir d'autres horizons.
maison
student. tu ne te vois pas appartenir à la moindre maison pour le moment, tu préfères ne devoir rendre de compte à personne, encore moins parce que tu crèches pas assez avec un groupe.
admission à harvard
Ailleurs était ton seul objectif. Quitter la maison familiale et vivre ta vie loin de cette vie que ta mère t’offrait. Brillante, la première de la classe, tu oserais même dire de ton établissement. Quelques professeurs ont vu au-delà de l’allure de la regina italienne et t’ont parlé d’harvard. l’idée te plait, te séduit. rien que le nom est comme un rêve. rapidement un objectif. tu bosses comme une acharnée pour obtenir les meilleures notes, tu es la meilleure de ton cours de gymnastique, raflant les trophées avec ton équipe. ton dossier passe grâce à ton expérience sportive et toutes les lettres de recommandations que tu as réuni. c’est par la suite que tu t’es réellement détachée du reste. un essai portant sur l’influence de la mode sur la société actuelle autant sur la politique, que les normes de beauté, que le social. un avis très assumé, honnête, franc, belles phrases percutantes. la même énergie est donnée de lors de ton entretien quand tu pousses jusqu’au bout ton sujet et parle des maladies mentales liées à une mode intolérante, n’ayant qu’une vision de la perfection. à l’aise à l’oral, charismatique, brillante. ta lettre d’admission arrive à la poste. tu célèbres ta victoire face à tout ceux qui n’y croyaient pas.
caractère du personnage
parfaite est le premier mot que décrirait un inconnu croisant ta silhouette. propre sur toi, tenue choisie avec grand soin, un maquillage “pas maquillée” qui sublime tes cils, tes lèvres, ton teint. tu es une statue en marbre, pas la trace du moindre défaut. tu es obsédée par ton image, ester. ça te ronge la moelle, les entrailles. incapable de sortir sans avoir évalué ton apparence pendant plusieurs minutes. dans ta peur profonde de ne pas être assez tout, tu en deviens superficielle. tu vides ton compte en banque pour la meilleure crème hydratante, les dernières tendances. prison tortueuse dont tu ne veux pas te sortir. parce que ça marche. les gens s’emprisonnent dans tes filets. charisme débordant, sourire pétillant, une aura qui attire par cet éclat dans les yeux, une véritable femme parfaite au premier abord, avec son petit lot de mystères, véritable fondement d’un livre de romance. tu as l’âme d’un leader, une aura puissante, l’ambition dans chacune de tes actions, dotée d’une détermination sans égale. ce que tu veux, tu prends, tu gagnes, tu voles, tu auras. ester gagne presque toujours. et la défaite est un véritable enfer pour toi. tu ne peux t’autoriser à perdre. l’admiration brille dans les yeux d’autrui avant que finalement, ils réalisent que ta personnalité dérange, trop forte, trop compliqué. après le mot parfait, vient l’essence de ton âme.
garce.
parce que quand tu prends, ester, tu ne rends jamais. on t’a donné, pourquoi te reprendre ? ça ne peut pas être parce quelque chose coince chez toi. impossible. on t’a appris toute ta vie à obtenir et à garder. garder dans les gâteries et compliments, autrement garder par l’intimidation et la peur. jeune femme magnifique qui se métamorphose lorsqu’on essaye de couper le contact. tu es vicieuse, un véritable serpent sur le point de se jeter sur sa proie avec des crocs acérés et venimeux. tu n’as jamais rien eu de ta vie. et tu ne tolères pas de perdre le peu que tu as su gagner. on est avec toi ou contre toi. ça ne peut aller autrement. si on veut s’éloigner de toi, c’est probablement qu’on ne t’aime pas. que tu n’es pas assez quelque chose. honnête ? loyale ? pourtant tu travailles là-dessus. mais les gens finissent par partir, toujours. tu es arrogante certes mais tu es protectrice. tu es intolérante mais loyale. tu es intimidante mais franche. ça ne suffit plus. peut-être qu’à force de vouloir être chaque femme forte de cette terre, d’être Tout, tu finis par te perdre.
anecdotes
anecdote une tu es née à milan, capitale de la mode, ta passion. ta mère n’avait que dix-huit ans, certainement pas prête à accueillir un bébé dans ce monde. très mal entourée, perdue, elle s’accroche à l’espoir que ta naissance fasse revenir le paternel. copain plus âgé dont elle s’est entichée pour fuir une maison familiale toxique. mais papa n’est jamais venu. il a pris un avion et est reparti chez lui. et maman, elle est coincée avec un enfant dont elle ne sait que faire.
anecdote deux elle finit par trouver un emploi de serveuse qui ne paye pas grand chose. elle est toute seule pour s’occuper de toi. trop pauvre pour prendre soin de vous deux. dès qu’elle le peut, elle te refourgue dans un club de gymnastique, son rêve qu’elle peut vivre à travers toi. ça te plait. tu ne lui apporteras que cette unique fierté, ester. la charge que tu représentes, les pleurs, les caprices, toute l’éducation à faire épuisent ta mère. elle ne veut avoir à t’apprendre “s’il te plait” et “merci”. elle aimerait un enfant miracle. tu ne l’es pas. tu es un accident. et elle te traite comme tel.
anecdote trois même avec la naissance de sara, ça ne change rien. encore une fois entichée d’un autre homme, elle pense le piéger avec un enfant quand il est sur le point de se barrer. mais sara elle grandit comme toi. sans père, sans véritable mère. même pas assez d’argent pour l’inscrire à la gymnastique. tu surprends parfois ta mère la fixer étrangement au-dessus de son berceau. tu n’as que sept ans, ester. et pourtant tu deviens une gardienne féroce. première rupture avec ta mère. tu es du côté du bébé qui n’a rien demandé.
anecdote quatre énième homme qui entre dans vos vies. il lui offre des bijoux, te fait cadeau d’une sublime maison de poupée. il semble prêt à accepter ta mère et surtout toi et sara. un espoir qui nait. maman tout ce qu’elle veut, c’est un homme riche. quand son souhait sera exaucé, elle sera forcément gentille, non ? demande en mariage, déménagement dans le pays de ton futur beau-père, les états-unis. vous vous installez à nantucket mais la relation s’effondre après quelques mois. et ta mère n’a aucun moyen de retourner à milan. conte de fée qui s’écroule.
anecdote cinq et les hommes s’enchainent dans la petite maison. ils ne restent jamais. ta mère peine à joindre les deux bouts, elle réussit à s’en sortir de justesse grâce à la revente de ces cadeaux que ses ex lui ont offert. elle choisit bien ses cibles. des hommes riches, dans un besoin d’affection. ta mère elle représente la beauté italienne, c’est un stéréotype. elle les attrape aisément dans ses filets. avec un pauvre boulot de serveuse dans la petite ville du nantucket, elle n’irait pas loin. la ville attire les célébrités et personnes aisées. elle en profite. la maternelle réalise que c’est sa beauté et son charme qui maintient la survie. et s’il y a bien quelque chose qu’elle veut ancrer dans ton éducation, c’est l’importance de l’apparence.
anecdote six tu es forcée de faire un régime quand tu as treize ans. ton alimentation est surveillée de très près. si tu manges un burger dans le fast-food du coin, tu es reçue avec une gifle et une pesée forcée. tu caches ton paquet de chips, tes bonbons. mais ta mère finit toujours pas connaitre tes cachettes. encore une pesée. un régime plus strict. elle te force à te regarder dans le miroir, à observer le corps en plein changement. te fait croire que c’est à cause du manque d’efforts fournis, que tu n’es pas assez belle, pas assez déterminée, pas assez bien. tu dois être belle, ester. non magnifique même. la vision se tord, s’altère. le paquet de chips est jeté, les bonbons sont donnés à sara. ce n’est pas ta coach de gymnastique qui la contredira. après une grippe t’ayant fait vomir pendant plusieurs jours, tu perds trois kilos. “il ne faut pas les regagner, ester” qu’on te murmure. personne pour te dire la réalité.
anecdote sept perfection forcément atteignable, c’est ce qu’on te fait croire. soins du visage et du corps poussés, recherches effectuées. tu ne peux pas risquer d’avoir des problèmes de peaux. première crème teintée, premier blush, le maquillage commence à s’entasser. les tenues à la mode aussi. tu travailles dur pour avoir l’argent que tu gaspilles dès qu’une collection sort. le rapport à ton corps et à la nourriture se fait de plus en plus malsain. tu te déçois à ne jamais tenir tes engagements, à manger plus que de raison, à te gaver telle une oie qu’on veut graisser pour finalement céder à une pulsion humiliante, te débarrasser de tes pêchés dans les toilettes. tu te détestes, tu te déçois, tu n’es pas assez bien. mais pourtant les efforts, tu les fais. ça ne suffit pas. condition des gymnastes et ambiance malsaine dans la maison miteuse ayant déformé ta vision d’un corps, de l’alimentation. boulimie non diagnostiquée. pour toi tu vas bien, tu es belle. idem pour ta mère. la seule personne qui s’est inquiétée, c’est daniel.
anecdote huit quinze ans lorsque tu le rencontres. cliché du couple, vous êtes en duo pour un travail. reconnue pour être la peste du lycée, la gymnaste de brio qui aime chercher les problèmes, tu es étonnée du regard qu’il te lance. tendre. tu es magnifique, tu sais que ta beauté attire. comme ta mère tu coinces les gens dans tes filets. mais daniel il voit au-delà de ta manipulation. il voit l’adolescente en manque d’amour et d’affection, désespérée d’être aimée. vous vous mettez rapidement ensemble. relation magique, parfaite. le couple adulé dans les couloirs entre deux cours. tu es enfin aimée pour de vrai, ester. les papillons qui dansent, le sourire sincère qui s’agrandit. daniel c’est ton premier amour. tes premières fois. une part de toi qui restera dans ton cœur à jamais. tu l’as aimé, tu l’aimes, tu l’aimeras encore dans dix ans. il était ton évidence. mais il semblerait que tu n’étais pas la sienne.
anecdote neuf tu es une plaie ester. tu ne supportes pas de voir ton entourage filer entre tes doigts. tu ne supportes de perdre tes amis. tu es compliqué à supporter, tu as un fort caractère et certains s’éloignent de toi. et quand la manipulation par le sourire et les compliments ne fonctionnent pas, le serpent ressort. moqueries, isolement, coups bas. on t’a déclaré la guerre à tes yeux. si on n’est pas avec toi, on est contre toi. et tu veux montrer que la guerre, c’est toi qui l’emportes. nombre de vies au lycée tu as détruite par tes comportements, tes humiliations. aussi détestée par les uns, qu’aimée par les autres. tu étais ce personnage dont on ne savait que penser. peur de voir s’abattre sur eux ton gourou ou la peur de ne pas être assez bien pour trainer avec toi. douce ironie quand tu rentres chez toi et que ta mère ne cesse de te répéter que tu n’es rien. cœur qui se brise chaque soir qui vient se réconforter auprès de daniel. tu ne sais comment garder les gens. ta mère elle t’a appris à montrer ton venin. alors tu le fais. mais ça ne fonctionne pas. ni pour elle ni pour toi.
anecdote dix et la seule personne que tu avais réussi à captiver si longtemps t’abandonne soudainement. daniel il réalise. il réalise qu’être passif face à tes actes, c’est prendre parti pour toi, la méchante de l’histoire. il te quitte brusquement sans que tu ne comprennes le pourquoi. le coeur implose. âme brisée qui se sent trahie. à quoi cela sert d'être loyale ? de t'ouvrir aux autres, d'être moins égoïste ? une partie de toi vient de s'arracher de ton cœur sans prévenir. daniel il t’aime. mais il veut que tu changes. t’en es incapable. alors vous vous déchirez le jour dans les couloirs face au monde, la nuit tu te réfugies chez lui avec sara quand ta mère devient intolérable, quand tu as fait une crise de boulimie, quand un copain de ta maternelle est étrange. et daniel il te laisse entrer à chaque fois. parce que l’amour il est là. encore aujourd’hui à boston. un lien indestructible vous unie, incassable. il est un bout de toi, tu es un bout de lui. comme des âmes sœurs. qui ne s’uniront sûrement plus jamais. mais c’est encore là.
anecdote onze la personne qui ne t’a jamais abandonné finalement c’est sara. tu es la sœur exemplaire, qui la protège envers et contre tout. tu es celle qui prépare son repas quand tu jeûnes, tu l’emmènes à tes entrainements de gymnastique. tu prends le temps de jouer avec elle. elle est toute ta vie. tu veux lui offrir quelque chose de magique. mais pour ça tu dois partir. l’abandonner. et ce poids est si lourd à porter même pour toi. petite sœur qui s’accroche à ton sac quand tu es sur le point de passer la porte. les larmes qui montent mais les mains qui parviennent à défaire la prise. tu as été acceptée à harvard après tant d’années d’effort. pour toi, ton rêve. pour sara aussi. et tu vas foncer.
anecdote douze la mode un rêve. tu aspires à travailler dans un grand magazine de mode, assister aux défilés, voyager à Paris, à Londres et même à Milan ville natale. c’est ce qui te fait vibrer, t’anime au plus profond de ton âme. tu t’accroches à ce rêve, toi être si tranchant et réaliste avec le reste du monde. mais ce rêve, tu sais qu’il est à portée de mains. et tu l’atteindras même si tu dois écraser les autres sur ton sillage. tu veux offrir ce rêve à la petite fille que tu étais. et la jeune femme que sara devient.
timeline
mai 1999
naissance à milan. père inconnu, mère jeune et pas prête pour un sou.
rentrée 2005
ta mère t'inscrit dans un club de gymnastique. tu exerceras ce sport jusqu'à ton arrivée à harvard.
été 2006
naissance de ta petite soeur, sara.
juillet 2011
ta mère rencontre un énième homme américain et tombe amoureuse. vous quittez l'italie pour vous installer à nantucket aux états-unis.
automne 2014
tu te mets en couple avec daniel.
mai 2017
ta relation avec daniel se termine, suite à l'harcèlement scolaire que tu fais subir aux autres.
août 2017
arrivée à harvard.
aesthetic
bahari savage -
leah kate fuck up the friendship -
doja cat boss bitch -
bülow own me -
ofenbach wasted love -
ofenbach head shoulders knees & toes -
tones and i dance monkey -
tones and i the kids are coming -
K/DA, madison beer, (g)i-dle, jaira burns pop/stars -
jades goudreault nuh uh -
xylo yes & no -
xylo ordinary -
sabrina carpenter looking at me -
madison beer home with you -
madison beer baby -
unlike pluto worst in me -
CRMNL a little bit dangerous -
olivia rodrigo 1 step forward,3 steps back -
depeche mode wrong -
olivia rodrigo happier
& irl, ça donne quoi ?
pseudo delirium./ines
âge 21 ans
nationalité frenchie living in belgique
forum connu par... ma grosse tronche
ILH, j'en pense quoi ? home sweet home
autres comptes ? @Arwen Davenport @Valeska Dessangeavatar utilisé valentina cabassi
crédits images sharkloé
nombre de mots par rp 200 à 600 voir 700. selon ça dépend des feels et de l'inspiration
type personnage inventé
code étudesnom des études ;; nom de la faculté ;; année d'étude - explicatif pour remplir correctement
dans ce sujet : Journalisme ;; Department of art, litterature and history ;; 4ème
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