holdson, small talks

*jte suivais en dehors de la salle, jusque dans les couloirs avec dans l’idée de rejoindre notre cabine. c’était simple, plus vite on y accédait, plus vite on baiserait. dos qui cogne une porte pour qu’on s’embrasse mais je te poussais contre le mur en face, pour répondre de plus belle au baiser.*

we should find that fuckin cabin right away or i’ll fuck you here and now

*mais c'est holden qui prenait le lead, et les mains de madison commençait déjà déshabiller les vêtements qu'il trouvait trop superflu sur le corps de son petit-ami. il gardait alors le tee shirt sur son épaule, touchant la peau nu d'holden. il était tellement sexy que ça aurait pu l'rendre aveugle.*

yeah... yeah, right, wait.

*mais il était trop déconcentré, et pendant qu'holden l'embrassait, il cherchait des yeux la chambre.*

RIGHT HERE. *qu'il galérait à dire puisqu'il ne voulait pas que les a(i)mants se décrochent. madison se dépêchait tellement qu'il finit par dégrapher son short en jean sur le chemin du couloir, retirant sa ceinture... avec des idées en tête qui normalement viendrait du crâne d'holden. il poussait alors la porte et il tendait la ceinture.*

teach me.

*il s'en mordait la lèvre, totalement essoufflé, complètement excité.*

*les vêtements volaient presque un à un dans ce couloir, les mains baladeuses qui faisaient monter la température un peu plus à chaque instant. jusqu’à ce que tu trouves la fameuse chambre, l’ouvrant en me présentant ta ceinture*

not now, i dont wanna hurt you and im a bit drunk

*mais je te poussais sur le lit, claquant la porte d’un coup de pied avant de venir m’installer sur toi, volant tes lèvres avec envie*

i wanna fuck you so bad it hurts

*holden était le roi pour lui refuser des choses, et c’était bien le seul qui le faisait.*

you can make handcuffs out of this belt right ?

*c’était obligé que son mec sache faire un truc pareil, mais holden le repoussait, pour mieux l’attaquer à nouveau. la façon dont il avait fermé la porte…ouh, jesus. c’était sexy as fuck. il avait envie de l’anomal, de la bestialité de leurs ébats, madison avait terriblement envie d’en ressortir contusionné, et le voilà en train d’enlever son tee-shirt pour se retrouver en boxer… déjà légèrement humide. holden à califourchon sur lui, c’est madison qui l’attirait vers lui tant bien que mal…

[later…]

*une chance que tu n’aies pas abordé mon voyage pendant les journées qui ont suivi, j’aurais pas kiffé une engueulade pour les derniers jours de vacances qu’on avait ensemble tous les deux*

my flight is at 6pm tomorrow

hj : on va dire que j'ai répondu direct

*c'était l'dernier soir avec holden, et voilà qu'il lui rappelait l'heure de son vol. madison se mit alors en boule dans sa tête et finit par tirer la tronche, tout en rangeant un peu sa chambre en récupérant les affaires d'holden pour aller les mettre dans la valide de son petit-ami.*

*j'te voyais ranger la chambre, mes affaires alors que j'étais affalé dans le lit. ouais bon, tu pouvais faire ça plus tard en vrai, mon vol était suffisamment tard*

the boat ships off when? and stop cleaning things up, i'll do it tomorrow


hj: tkt j'ai rep tard j'avoue

*madison avait besoin d'être actif, puis de toute façon, il n'arrivait plus à dormir. si ce n'était pas pour faire du sport, ça serait pour s'occuper de la chambre.*

i have no idea.

*mais il continuait à ranger malgré la demande d'holden.*

it's ok, i can do it.

*même sa voix était plutôt monotone. il partait en road trip avec un mec. et si ce gars voulait lui sauter dessus ? et si holden se rendait compte qu'il avait mieux à s'mettre sous la dent ? et si l'envie lui prenait d'aller voir ailleurs ?*

mad, stop it, please

*j'voyais bien qu'un truc n'allait pas mais incapable de mettre vraiment le doigt dessus. sûrement le fait que je m'en aille demain. après, on se retrouverait bien assez vite, d'ici une dizaine de jours. j'espérais simplement que tout irait pour le mieux pendant tout ce temps là.*

i don't want you to do it. stop, please. come here

*que j'disais en soupirant*

*c'était rare, les moments où holden l'appelait même simplement par son surnom, et il abaissait les épaules. il ne savait pas s'il était triste, jaloux ou en colère. c'était un gamin élevé dans du coton, madison et l'idée même de devoir se retrouver sans holden... qui plus est avec un autre homme que lui-même à ses côtés, ça le mettait dans un état qu'il n'avait jamais connu. il finit par soupirer et s'approcher d'holden, en grimpant sur le lit, non sans avoir ouvert la fenêtre pour laisser entrer l'air marin.*

yeah yeah, ok.

*et il glissait directement sur l'épaule d'holden, en passant son bras autour de sa taille.*