(tw / holdson) when you try your best, but you don't succeed

— HARBOR AREA, HOLDEN'S APARTMENT
— 19.06.2021, 10:24pm
— @Madison Vance (#holdson)

tw: mention de viol, violence physique, tentative de suicide, mutilations

Une nuit loin de toi. Une journée loin de toi. J’avais hésité à te débloquer mais il était inconcevable pour moi de le faire. J’t’en voulais tellement. Presque vingt-quatre heures s’étaient écoulées depuis que j’étais parti de l’appart, mais la colère était toujours là. La peine surtout. Ce que tu pensais de moi, c’était le pire. Parce que t’avais toujours été là pour moi et ça, c’était comme un coup de couteau planté dans l’cœur. Ce serait mentir que de dire que j’ai pas songé à quitter cette vie. Des lames de rasoir qui trainaient chez mon oncle, ça aurait pu être vite réglé. Plus d’Holden, plus de problème. Que ce soit pour Rosie, Warren, toi même. Dans le fond, j’étais plus un problème qu’autre chose. Pour tout le monde, j’étais l’orphelin qui se retrouvait propulsé dans vos vies pour y foutre la merde. Il serait temps de remédier à ça, en l’ôtant, tout simplement. Mais j’avais pas su m’y faire, m’y résoudre. Les lames ont transpercé ma peau, le sang a coulé mais pas suffisamment. Le bras gauche était celui touché par ces blessures, recouvert à présent de pansements pour éviter de montrer à tous à quel point je pouvais être fucked up. J’étais encore dans mon lit, chez mon oncle, assis dessus, le téléphone à la main, regardant les photos de toi. Tu dors, tu manges, tu rigoles. Tu me regardes avec envie. Pourquoi toi, qui me fait tant de bien, tu me fais aussi tant de mal ? Pourquoi tu penses le pire de moi ? Pourquoi tu penses que je l’ai violée ? Au final, j’devrais aller chez les flics, leur dire que j’avais fait ça et purger ma peine. T’arrêterais de me faire chier avec cette histoire et elle penserait que j’aurais ce que je mérite. Mâchoire serrée, je finissais par me lever, récupérant ma veste pour cacher mon pansement, mon sac à dos, et je sortais de la baraque pour enfourcher ma moto et revenir chez moi. A toi. T’étais encore là et je suis sûr que t’es resté toute la journée pour ne pas manquer le moment où je revenais. C’était obligé, j’te connaissais. Boule au ventre, j’étais pas prêt pour cette confrontation, parce que je risquais de te perdre. Je voulais pas ça, mais j’avais trop mal pour rester dans une telle relation, dans une telle situation. Moto garée, je monte les escaliers, jusqu’à ouvrir la porte de l’appartement. Ça claque, et j’avance, jusqu’au salon, pour que le jugement dernier soit acté.

— holden's apartment, harbor area
— 19.06.2021
— @Holden Bishop

TW :: MENTION DE VIOL, VIOLENCE PHYSIQUE, TENTATIVE DE SUICIDE, MUTILATIONS

vingt-quatre heures.
les premières heures, madison n'avait pas arrêté de pleurer.
de chercher une compréhension dans tout ça. une vérité qui blessait mais il avait merdé sur toute la ligne.
il n'avait pas réussi à dormir et son visage était marqué de cerne que l'on voyait à travers sa peau basanée.
elles étaient si creuses qu'on pourrait croire qu'il était malade.
il n'avait pas mangé non plus, la boule au ventre si dense et si lourde que tout ce qu'il avait même voulu boire ressortait instantanément.

les heures qui ont suivi été les pires.
parce qu'à ce moment là, madison s'imaginait des scénarios dans son cerveau trop imaginatif et trop créatif.
de l'accident, à la violence, au coma éthylique, à un train qui récupère la carcasse d'holden.
et bordel, les angoisses qui lui étaient venu dans l'corps, il avait du les vivre tout seul.
d'habitude lui qui était si entouré se retrouvait perdu au milieu de cet appartement vide.
holden était peut-être en train de se faire du mal. ou d'avoir mal.
et madison n'était même pas là pour panser ses plaies. parce qu'il en était le créateur.
et bordel, qu'est ce qu'il s'en voulait.
il en était malade, et il regrettait tellement, tellement... mais ce qui avait été dit ne pouvait pas être retiré, et il ne savait pas quoi faire pour arranger les choses.

les heures suivantes, il avait griffonné dans son carnet, modifié, raturé.
tant pis pour les cernes, il était en train de jouer du piano,
et lâchait parfois un ...weather... ou un ...grey... pendant que ses doigts filaient sur le piano.
il y avait des feuilles de partout dans le salon,
des froissés, des déchirés, il y avait au moins quatre tasses de café qui trainaient sur la table basse,
et entre ses doigts résidait ce sur quoi il travaillait depuis maintenant plusieurs jours déjà. au moins une semaine.
mais cette nuit avait été une catharsis dans son inspiration.

et quand holden rentrerait, il verrait madison avec ce papier entre les mains qui menaçait de glisser, son piano à moitié sur le sol, ses lunettes sur le nez, l'appartement comme décrit ci-dessus, et un madison qui ne dormait que depuis... vingt-cinq minutes à peine.

mais la porte qui claquait, le voilà en train d'ouvrir les yeux d'un coup,
la lune avait été la seule témoin de ses angoisses,
et il froissait le papier qu'il avait entre ses mains pour le ranger... dans son dos.
parce qu'holden ne le verrait peut-être jamais, si les choses tournaient mal.
et en parlant de ce dernier, le voilà qui entrait dans le salon.
i'm... i'm sorry... i... le voilà debout en train de prendre les tasses et d'aller vers l'évier, à deux doigts de se casser la figure, à moitié réveillé.
mais l'appartement était dans un état... même madison en était profondément désolée.
i will pick up everything, i... et le voilà en train de récupérer les papiers par terre, mais il y en avait trop.

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— 19.06.2021, 10:24pm
— @Madison Vance

tw: mention de viol, violence physique, tentative de suicide, mutilations

Porte qui claque et à peine j’arrivais dans le salon que je te voyais te redresser, de façon assez bancale. Tu dormais? Vu les cernes sur ton visage, je suppose. Depuis pas longtemps en plus. Tu m’diras, j’dois avoir les mêmes. Pas une seconde de sommeil depuis hier soir. La colère avait bouffé tout ce que je pouvais vouloir ou ce que je pouvais avoir besoin. Alors j’étais crevé, j’avais besoin de dormir, mais tant que la situation était comme ça, j’en étais incapable. Le sac à dos qui tombe et j’te regarde chercher à ranger cet appartement. Mais tu devrais savoir que je m’en foutais de l’état de cet endroit. J’étais le premier à jamais faire le ménage. « Drop it, I don’t care » C’était pas le ménage la raison de ma présence. C’est parce que j’t’ai promis de venir ici, ce soir. J’te regardais, silencieux. Tu l’étais aussi et c’était bizarre. Parce que t’avais toujours quelque chose à dire. T’étais de ceux qui avaient besoin du bruit ambiant. De la musique, des discussions. De quoi te stimuler. Ce silence était étrange, et pour une fois c’était moi qui allait le rompre. « I tried to kill myself » que je finissais par dire, lâchant ma veste pour que tu puisses voir le bandage sur mon bras gauche. « I tried but I couldn’t. There’s just this… line under this band-aid, not deep enough to die, but deep enough to hurt me like hell » J’humidifie mes lèvres et tu comprenais qu’il fallait pas que je parle, c’était mon moment de vérité, de confession. « I tried to kill myself but I couldn’t because I couldn’t leave you » Le regard qui se pose sur toi, humide. Et la gorge qui se serre un peu trop, sentiment que je détestais et que je repoussais toujours au plus loin quand il était là. « You hurt me like hell Madison… You hurt me and I wanted to disappear but I couldn’t because of you… because I fucking… » Inspiration, mâchoire qui se serre, regard qui fuit et qui finit par revenir sur toi au bout de quelques secondes. Le poing se resserre et tape contre ma cuisse. J’étais incapable de dire ces putain de mots. J’étais incapable de te les dire. « I fucking like you »

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— 19.06.2021
— @Holden Bishop

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c'était vrai que madison avait besoin de bruit.
parce que le bruit permettait à la peur de fuir, toutes sortes de terreur.
parce que le silence était angoissant et qu'il l'avait trop subi durant toute sa vie de famille, entre sa mère trop occupée et sa soeur qui ne lui adressait pas la parole.
alors il avait toujours décidé d'être celui qui ferait le bruit le plus fort pour empêcher au noir d'être présent.
et holden brisait ce silence, le forçant à lâcher prise sur les papiers qu'il y avait.
il finit par laisser tomber les feuilles qui volaient sur le sol et pendant quelques secondes, on pouvait entendre le papier glisser.
madison attendait, la bouche fermée. parce qu'il ne savait pas quoi dire.
parce qu'il voulait passer à autre chose, qu'ils aillent dormir, qu'ils se prennent dans les bras et se fassent l'amour toute la nuit.
il était épuisé, crevé, il sentait son corps complètement déconnecté de son cerveau tant il était émotionnellement, physiquement et mentalement éreinté.

et puis la nouvelle tombait.
et les épaules de madison se relâchaient d'un coup.
et le sol vacillait. et les murs de rapprochaient. ne pas tomber.
holden avait fait quoi ?
non.
non.
non.
et il voyait bien la preuve sur les bras d'holden, comment pouvait-il mentir quand il lui avoué tout ? holden avait toujours eu cette qualité autant que le pendant défectueux : l'honnêteté.
il ne lui avait jamais menti.
mais il ne cessait pas de parler, et il continuait.

ils s'étaient dit ce genre de mot par message. pas comme ça, de vive voix.
et holden était plus courageux que madison. la différence, c'était que mad, il avait couché tout ça sur papier.
et bordel, il avait envie de lui dire à quel point il l'aimait, mais pas dans ces conditions là.
pas dans le désespoir. parce qu'il voulait que l'amour soit divulgué dans ce qu'il était censé être : du bonheur.
holden était la lune,
alors il le disait aux étoiles.
madison était le soleil,
il le dirait aux rayons, le moment venu.
avec son grand piano à queue.

mais en fait, la problématique était que... il ne savait pas quoi répondre.
parce qu'il avait peur de dire quelque chose qui ferait fuir holden à nouveau.

madison finit par bouger. peut-être une trentaine de seconde après la dernière phrase d'holden, et une demi-minute, c'était très long, quand c'était le silence qui grandissait dans la pièce. il s'avançait vers son bras, et l'attrapait, doucement, pour en frotter doucement le bandage.
madison secouait très doucement la tête, à ne pas savoir s'il allait pleurer ou hurler sur holden d'avoir voulu le quitter comme ça.
mais il n'en pouvait plus de cette distance alors peut-être que de s'occuper de son bras,
ce serait une solution de rapprochement.
finalement, la tête qui regarde ses pieds, il ouvre enfin la bouche,
voix cassée, grave de par la fatigue, i don't like you holden.
et il pince ses lèvres, fermant les yeux quelques respirations. il les rouvrait pour regarder holden.
it's way more than like. mais le désespoir, la peine et la colère n'allaient pas être les assesseurs de son amour.

il reculait légèrement, pour ne pas étouffer holden à nouveau,
il avait été égoïste de se rapprocher madison mais l'effleurement de son petit ami avait été une bouffe d'oxygène.
what can i do to be forgiven ? for you not to redoing something like that ?
i'll do anything you ask... mais madison ne regardait même pas holden,
il regardait dans son prolongement, là où le bandage pleurait de recouvrir ses plaies.
il murmurait, i'm so so so so so sorry...
sûrement que les larmes venaient d'arriver.
ou alors elles n'étaient jamais parties.
en tout cas, il voulait juste prendre holden dans ses bras. c'est tout ce qu'il voulait, à l'instant.

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— 19.06.2021, 10:24pm
— @Madison Vance

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It’s way more than like. Moi aussi. Putain moi aussi. Mais j’suis incapable de dire ces mots. Parce que si c’était pas si puissant, j’me serais pas mis dans de tels états. Qu’elle me dise ça, oui ça m’aurait fait vriller mais pas autant que si ces mots n’étaient pas sortis de ta bouche. De tes messages. Putain, tu m’as admis penser ça, que j’étais un violeur à tes yeux. Et c’était là tout le fond du problème. Parce que je connaissais mes défauts et le viol n’en était pas un. Et je pensais que tu le savais, je pensais que tu savais où était ma limite. Mais savoir que tu ne la voyais pas, ça m’avait brisé Madison. Je l’étais déjà, totalement fucked up. Mais depuis hier, c’était pire. Tellement pire. L’alcool n’avait pas suffit, il a fallu que je joue avec les lames de rasoir. « I don’t fuckin’ know » J’sais pas quoi dire, j’sais pas ce que tu peux faire pour que je puisse te pardonner. J’aurais voulu te repousser encore et encore, te dire que c’est réellement fini entre nous. Mais j’avais pas la force de ça. Parce que c’était toi, la raison qui me gardait en vie. C’était toi qui me poussait à revenir ici. T’étais devenu trop important pour que je te laisse tomber. Pour que je nous laisse tomber. « I’m not a rapist… » que je murmurais à mon tour, sur le même volume que tes excuses. « I swear I’m not » J’suis pas un violeur et j’voulais pas que tu penses que je l’étais. J’voulais que tu effaces cette pensée de ton esprit et que tu la vires à jamais.

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— 19.06.2021
— @Holden Bishop

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no you're not. et madison n'en pouvait plus.
c'était vital.
il finit par faire deux pas pour se loger dans les bras d'holden, creuser l'écart, manger la distance et la réduire à l'espace qui frottait entre les tee-shirts.
et il se collait à lui, plus fort, trop fort. peut-être même qu'il lui ferait mal.
il ne voulait pas qu'il le repousse. don't push me back, qu'il soufflait entre ses lèvres, de sa gorge trop meurtri.
il préférait lui dire, avant qu'il ne le fasse. dans son estomac, ça tournait si fort, si fort...
madison restait là, fermant les yeux, respirant par le nez l'odeur d'holden,
et tout ce qu'il pouvait garder à nouveau avec lui. au cas où il reparte.
il sentait sa respiration se caler au rythme de celle d'holden et il en hyperventilait un peu,
alors il tentait de se calmer lui-même.
you're not, and never will.
il reculait son visage, pas son corps.
madison cherchait le regard d'holden et il en fut profondément affecté quand il vit qu'il brillait.
holden ne pleurait pas, normalement.
pourquoi là ? parce que c'était réel. et cette réalité était terrifiante.
i know you love me. parce que c'était plus facile à dire que l'inverse. i'm truly sorry i break your trust. et son coeur. and your heart.
aucun autre nom ne sortirait de ses lèvres. et il serait le petit-ami parfait.
il ne ferait plus rien pour l'enrager. plus rien pour le contrarier. plus rien pour qu'il se sente abandonné. et il revint se caler dans son cou. don't leave me. et la promesse silencieuse de tout faire pour arranger les choses.
il serait son esclave, son cuisiner, sa femme de ménage, son amant, son secrétaire,
tout ce qu'holden demanderait, il l'exécuterait.
i'll always be there. lui, au moins.

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— 19.06.2021, 10:24pm
— @Madison Vance

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Puis tu venais te caler dans mes bras. C’était comme une bouffée d’air frais, c’était comme revivre après une longue apnée. T’étais ma bouffée d’air frais, même si t’étais aussi l’eau dans laquelle j’me noyais. T’étais le meilleur comme le pire Madison, derrière tes airs angéliques, derrière ton sourire enjoliveur. Derrière ton regard lubrique, se cache aussi la personne qui m’a le plus blessé. Mais là, j’étais fatigué, j’voulais juste me reposer, dormir et être dans tes bras. J’voulais oublier tout ça, oublier cette colère et cette douleur. Oublier les gestes et les mots qu’on a tous les deux pu avoir. J’voulais repartir sur de bonnes bases. C’est idiot de vouloir ça, quand j’avais la preuve sur mon bras que ça avait eu lieu. Et on allait pas pouvoir l’oublier de sitôt. Mais il fallait faire les efforts pour y arriver. J’allais essayer, et j’suppose que toi aussi. Cette étreinte, elle était autant bénéfique pour toi que pour moi. « I know you love me too » Parce que ça crevait les yeux que c’était réciproque. Même si c’était difficile de mettre les mots quand c’était avec “je”. « I won’t leave you… I need you » Mon visage venait se caler dans ton cou, respirer ton odeur. J’avais besoin de toi plus que je ne pouvais l’admettre. Lèvres qui se posent sur ta peau, remontent à ta mâchoire, évitant le menton abimé, et je venais les déposer sur tes lèvres. Un baiser chaste. Rien qui puisse appeler à une moindre excitation. Juste un baiser pour te montrer que j’allais pas partir, que j’allais rester. Un baiser pour te montrer que je t’aimais.

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— 19.06.2021
— @Holden Bishop

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et il hochait la tête pour confirmer les premiers mots de réponse d'holden.
bien sûr qu'il l'aimait. bien qu'il n'y avait que de l'amour pour lui.
tout son corps,
toute son âme,
tout son coeur
aimait holden.
puis les baisers de son petit-ami finirent par courir tout doucement sur sa peau,
de son cou aux traces toujours apparentes, il évitait sa blessure sur le menton,
pour venir l'embrasser juste chastement sur les lèvres.
c'était là qu'il respirait enfin madison. parce qu'il sentait profondément tout ce que l'émotion de ces derniers jours avaient signifié pour lui.
il glissait ses bras sur les épaules d'holden, pour maintenir juste les lèvres ensemble.
c'était profondément doux.
parce qu'il y avait des vérités dans cet échange qui s'insufflaient dans la preuve plutôt que les mots.
et quand ils eurent besoin de respirer, madison parlait contre ses lippes.
come, we need to sleep. vraiment dormir.
rien de plus que dormir.
parce que de toute façon, madison n'aurait pas eu la force de faire quoique ce soit,
et qu'il n'en avait pas envie, là, à l'instant présent.
alors il tirait holden par la main qu'il venait d'entrelacer de ses doigts.
il rangerait demain, espérant qu'holden ne voit pas ce qu'il avait écrit sur ses papiers.
il retirait en fait tous ses vêtements parce qu'en plus de faire chaud,
il aimait réellement dormir nu contre holden, qui en fit de même.
madison s'allongeait et venait instantanément se coller contre son amoureux,
le cadenasser de son corps et dans son coeur.
se raccrocher à son cou, mettre la tête contre son épaule, embrasser plusieurs fois sa mâchoire et sa joue,
ne rien dire, parce que le silence n'était plus dérangeant, il était apaisant, après tous les cris d'il y a peu de temps.
madison et holden allaient dormir au moins quinze heure, se réveillant en milieu d'après-midi du lendemain.

quel week-end de merde.

FIN DU RP.