Jorge Emilio Caldas ► Cory Monteith

Je m'appelle Jorge Emilio Caldas Almeida Coentrão, et je suis né le 1 avril 1989 à Porto, au Portugal. A la base loin d'être prévu, j'ai bien compliqué la vie de ma pauvre mère, alors âgée de 17 ans. La pauvre avait déjà du se battre pour moi. Elle avait fait un déni de grossesse et a réalisé qu'elle était enceinte de moi après cinq mois. Trop tard pour avorter, et elle avait du coup refusé de m'abandonner. C'est sans doute ce qui a fait fuir son petit-ami, mon père. Et mes grands-parents quant à eux ont tout simplement décidé de la mettre à la porte. Mais elle avait prit sa décision et rien ne pouvait la faire changer d'avis apparemment. Quand j'en parle, je dois bien avouer que je suis fier d'elle et de sa ténacité. J'essaye de m'en inspirer dans la vie de tous les jours. Ma mère est mon modèle oui, et j'essaye de la rendre fier autant que je peux.

Ma mère, prénommée Emilia, a fini par retrouver un logement après quelques jours à errer dans les motels du coin grâce à sa grand-mère maternelle qui l'a prise en pitié. C'est dans un petit village au nord de Porto que j'ai donc grandi, entouré de ma mère et de ma grand-mère. Grâce à cette dernière, la jeune Emilia a pu reprendre ses études et obtenir son bac avant de se lancer dans la recherche de petits boulots. Elle voulait être indépendante et pouvoir aider sa grand-mère à payer les factures et la nourriture. Et elle y parviendra. Tout d'abord simple stagiaire, elle est passée secrétaire au bout de quelques mois tant elle était acharnée et ambitieuse dans son travail.

Et moi, j'ai vécu une enfance ma foi assez stable et solide. Il me manquait mon père bien sûr, mais ma mère prenait soin de me donner toutes les informations que je lui demandais. Mais je ne le faisais pas souvent, je voyais bien que cela la faisait souffrir, et puisqu'il nous avait abandonné elle et moi, je ne voulais plus rien avoir à faire avec lui. J'ignore encore aujourd'hui où il est, s'il a refait sa vie... La seule chose que je connais est son prénom et son âge, c'est tout. Antonio, et une année plus vieux que ma mère.

Malheureusement, mon arrière-grand-mère, que je considérais comme ma deuxième maman, va finir par rendre l'âme. Un adieu et un déchirement terrible pour ma mère et moi. J'étais âgé de tout juste douze ans à l'époque, et je perdais en quelques sortes mon deuxième parent. Trop de souvenirs venaient me hanter à chaque nouvelle journée, aussi ma mère décida de nous faire changer complètement d'air. Travaillant dans une multinationale, elle eut une proposition pour aller travailler à New York. Son salaire serait doublé, elle aurait un logement de fonction... Bref, tout ce qui faut pour lui convenir et ne pas la faire douter. Nous fîmes donc nos valises et partîmes pour New York, tout en gardant la maison de mon enfance pour y retourner très souvent.

Une nouvelle vie nous attendait, et je dois dire que tout alla rapidement pour le mieux. Je n'eus aucun mal à me faire à la vie américaine malgré la barrière de la langue. Je garde d'ailleurs un petit accent que tout le monde trouve très sexy, et j'adore en jouer. Je me fis rapidement des amis et amies, et ma mère, de son côté arrivait très bien à gérer mon éducation et son travail. Quelques mois plus tard, elle fit même la rencontre d'un américain fraîchement divorcé et ayant un garçon lui aussi à charge. Il était âgé de deux ans de plus que moi. Le courant passa immédiatement, si bien que je le considère désormais comme mon grand frère. Ma petite maman est aujourd'hui mariée avec son belle-américain et ils vivent tous les deux à Boston, assez proche de moi donc.

Parce que oui, figurez-vous que j'appartiens depuis sept longues années à la fabuleuse université d'Harvard. Bluffant hein? Oui, je sais. Quand on sait que j'ai toujours été considéré comme le petit semeur de merde de la classe et de ma section, ça a de quoi étonner. Mais en vérité, je suis plutôt malin et intelligent. Vous savez le mec qui passe son temps à révasser ou à faire le con en cours, mais qui a quand même d'excellentes notes? Et bah c'était moi. Et je le suis toujours, en fait.

Depuis mon adolescence j'aime faire la fête, boire jusqu'à finir dans le caniveau, m'amuser, rire, danser... Je suis jeune et j'en profite. J'ai également une grande notoriété auprès de la gente féminine et je ne m'en prive pas. Ces derniers temps j'enchaîne un peu les conquêtes, c'est vrai. Mais je cherche en secret la personne qui saura me faire arrêter et me donner envie de me poser avec elle. Parce que jusque là, ma plus longue histoire n'a duré que cinq semaines, alors...