JUNHO YEONG ► kwak dong yeon (edit en cours)

Je suis l'as qui bat le roi, un prédateur qui dans l'horizon ne voit rien si ce n'est des proies. Un joueur dont le myocarde pulse à l'étroit, strangulé par l'avidité du contrôle et ce hasard bien trop sournois. Cœur sur le carreau, le trèfle tombe à pic lorsque tout espoir tombe à l'eau. Il ne suffit que de quelques mots pour transformer un mauvais jeu en ce qu'il existe de plus beau. La victoire comme seule échappatoire, il ne reste de la défaite qu'un adieu grimé en au revoir. Une idéologie gravée aux effluves de mes plus brèves pensées, alors que je demeure l'espoir d'un nouvel apogée.

1. Je suis né le 2 février 1996 sous l'éclosion d'un crépuscule étoilé, à Séoul en Corée du Sud, berceau d'une lignée qui pour rien au monde ne souhaite l'abandonner. 2. Je suis l'unique enfant d'un couple dont l'amour demeure immaculé, Jinwoo Yeong et Yoorae Yeong, deux âmes aux destins mêlés qu'aucune embuche n'a eu le courage d'affronter. Un parfumeur au nez sacré et une productrice de musique en plein essor qui sait comment se faire remarquer. 3. Enfant longuement désiré, deux parents qui n'aspirent qu'à avoir un petit garçon pour assurer la postérité, je grandis aimé et choyé dans un contexte aisé où il ne suffit que de quelques mots pour obtenir la moindre faveur convoitée. 4. L'esprit mutin avide à la simple idée de se forger comme celui des grands qu'il se contente d'observer, je me passionne dès plus mon jeune âge pour les jeux de société, activité régulière de mon père tant vénéré. 5. Poussé à m'investir dans des activités extra-scolaires pour être exposé tel un trophée à ces repas ingrats de la haute-société, je me discerne un intérêt certain pour le théâtre et plus encore pour l'art de simuler. Activité à laquelle je met fin une fois le lycée quitté. 6. Mauvais élève qui ne manque jamais d'imagination pour échapper à la réalité, j'use et abuse de stratagèmes pour ne jamais avoir ou presque à être noté durant une majeur partie de ma scolarité. 7. En amour pour les jolies filles sans jamais questionner cette banalité qu'est l'hétéronormativité, je découvre ma pansexualité à mes 14 ans alors que je m'entiche de cet ami par lequel mon regard est constamment aimanté. 8. Mon orientation sexuelle est révélée au grand jour par ce premier béguin masculin qui ne souhaite alors que se venger, évincé de l'équipe de baseball suite à l'un de mes plans qui a mal tourné. En résulte à mes 16 ans un climat hivernal avec ma mère qui voit soudainement ses rêves s'évaporer. 9. De mon grand-père paternel décédé, un arrêt cardiaque à l'aube de mes 17 ans que je n'ai eu en conséquence l'occasion de fêter, il ne me reste qu'une pièce dorée dont je ne me suis jusqu'à ce jour jamais séparé. Fragment du passé dont je fais usage chaque fois que le doute vient fleurir dans mes pensées, dans un pile ou face qui dicte ma destinée et dont le résultat est toujours respecté. 10. Contraint de faire des études pour ne pas entacher la réputation de ceux qui m'ont élevé, je rejoins le cursus de chimie et physique de l'université d'Harvard dont je suis finalement expulsé au bout de deux années suite à une suspicion de triche qui demeure avérée. 11. L'ivresse du jeu dans les veines à en oublier de respirer, je me résous à ne vivre que des gains générés par mes activités. Des victoires aux tournois d'échecs et de poker aux réactions engendrées par mon profil public sur les réseaux régulièrement alimenté. Un monde parallèle dans lequel compos_mentis est le nom que j'ai choisi de porter. 12. Émotionnellement réceptif à la musique et à ses plus belles mélopées, je laisse mes doigts s'enflammer sur le clavier du piano pour cautériser les plaies qui tatouent mon être tout entier. 13. Appétit avare à la simple idée de se sustenter, je ne mange que peu et dois examiner les plats que je m'apprête à digérer de part mes allergies aux fruits à coque et à l'arachide qui ne semblent vouloir se volatiliser. 14. Véritable animal social qui répond présent à tous les agroupements proposés, il n'est pas rare de me retrouver aux divers événements et soirées loin de la solitude tant redoutée. 15. Le vice méprisé et pourtant imprégné, je m'abreuve de soju et de whisky avec gaieté. Si l'organisme donne parfois l'impression d'être déserté d'une quelconque forme de conscience maîtrisée, il n'en est rien si ce n'est qu'une occasion de se laisser aller. 16. Les poumons pigmentés par les nuances de la pureté, l'odeur de la nicotine et de toutes autres fumées ne laisse à mon corps que le plaisir d'être migrainé. 17. Les esquisses dessinées sous le tissu qui fait office de seconde peau au cours de la journée, je fais l'objet d'un entraînement régulier. Le baseball, la natation ainsi que la course à pied sont des occupations que je n'ai jamais délaissé. 18. L'éducation conservatrice et la mentalité suffisamment progressiste pour compenser, je semble en décalage avec la société, la parole un peu trop sage et les vieilles habitudes que le monde lui-même semble avoir négligé. 19. La valise bien trop souvent égarée dans de nouvelles contrées, le goût du voyage et des aventures non-préparées, je suis à ce jour apte à parler coréen, japonais, chinois, anglais ainsi qu'italien. 20. Malgré l'insensibilité dont j'aime témoigner lorsque je suis entouré, je ne sais résister au charme des animaux, plus particulièrement à celui des chiens pour lesquels il m'arrive parfois de céder.

Code:

@"Junho Yeong" » <i>(influenceur)</i>

Code:

<span class="pris">KWAK DONG YEON</span> <span class="inv"></span> @"Junho Yeong"