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(TW) from our ashes we will rise (Haylana)

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FROM OUR ASHES WE WILL RISE.
ft. @Hayley H. Greene
Date ; 16 juin 2021
Lieu : Une vieille maison abandonnée dans la forêt.

TW : violence/meurtre

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Un dernier message. Joyeux anniversaire, chère fille. Une dernière photo, sentiment de rage incontrôlable. Il l'a blessée. Il consent à te donner l'adresse du lieu où il se cache depuis des semaines, enfin. La traque prend fin. Tu as pris des dispositions en avance pour ce face à face. Envers et contre tous. Surtout contre Clary, finalement. T'as pris la peine de rendre visite à Jade souvent, ces derniers temps. La Mère des Dragons a été d'une aide précieuse et tu ne pourras jamais assez la remercier pour ce qu'elle a fait pour toi. Le matériel est prêt, n'attend que toi, n'attend que de se diffuser dans le corps du bourreau que tu appelais papa quand tu étais gosse. Tu laisses un message à Aaron. C'est l'heure du combat final. Tu préfères avoir l'option de lui dire au revoir si ça venait à mal se passer. Tu lui donnes l'endroit où t'as caché les lettres que t'as écrites au cas où tu t'en sortais pas, à distribuer. Clary, Andréa, Eowyn, Lukas, Alma, Jessie, Madison, Elsie, Rosalia, Adriel, Jared, ta mère, Ottis, Erica, Laurys, Kael, Loic. T'as passé des nuits entières à écrire de longues choses sensées, malgré le chaos qui régnait dans ton esprit. Tu t'es excusée de ton comportement, de ton silence, de ton absence, de ta rage, de ta tristesse, de tes névroses, de tes obsessions, de ta passion, de ton amour, de ton absence de contrôle émotionnel.
Tu as quitté l'appartement d'Hayley, une dernière caresse tendre à Plume, un petit sourire qui se dessine aux commissures quand elle ronronne. Puis tu as retrouvé tes traits froids, fermés, poupée de glace qui s'en va brûler en enfer. La fin est proche, tu le sais. La délivrance, peu importe l'issue, tant que tu la libères des griffes du monstre qui la retient. Qu'il crève ou que tu crèves, pour toi, ça n'a aucune importance. C'est sa liberté que tu viens chercher. Adresse entrée sur le GPS de ton téléphone, tu roules à toute vitesse, t'enfonçant dans la forêt, loin de toute civilisation possible. C'était donc ça, son plan ? Se tapir dans l'ombre, jouer les fantômes et ne sortir qu'occasionnellement, jusqu'à perdre sa trace ? Tes doigts sont crispés sur le volant, blanchissent sous la pression que tu y mets. Ce fils de pute doit crever. Ne doit plus faire souffrir qui que ce soit. Sentir sa présence proche te donne de nouveau la rage de vivre et de vaincre.
Tu coupes le moteur, allume une cigarette. Tu observes la bâtisse délabrée en apparence. Tu l'insultes à de multiples reprises dans ton esprit, jusqu'à l'écrasement du mégot et tu envoies un message à @Caesar Falls avec les coordonnées où tu te trouves. Tu en envoies également un à @Laurys Mickelson pour qu'il te retrouve plus tard, lui indiquant la tâche qu'il aura à accomplir une fois que vous serez sorties de là, si tu en sors. Tu quittes l'habitacle et tu viens saisir la poignée de la porte miteuse. C'est ouvert. Il attend ta venue. Une voix lointaine t'invite à descendre à la cave. Tu passes par la cuisine à la recherche d'une feuille de boucher. Jamais trop prudente. Tu descends. Tu vois une chaise au centre de la pièce, sur laquelle ta petite amie se trouve, attachée, ensanglantée, amaigrie. La colère pulse dans ton corps entier. Et il est là, droit, fier de ce qu'il a fait. « Lâche la. C'est moi que tu veux. Elle a rien à voir là-dedans. » T'es trop calme, ça annonce une tempête.

Conrad, lui, se fend d'un rictus malaisant. Il est un peu déçu, cependant, que sa fille ne montre aucune émotion à la vue de la pauvre victime de cette folie. « Tu n'aimes pas ta surprise, Lana ? Tu ne prends pas la peine de regarder son doux visage ? Je suis déçu de voir qu'une pécheresse comme toi se montre si froide devant un tel tableau. Ton.. amie, qui se vide de son sang.. une aliénée de moins dans cet univers où les gens comme vous se veulent de plus en plus nombreux, c'est le début d'une victoire sacrée. » Il s'avance près de Lana, cherche à la déstabiliser, à la faire vaciller. À lui faire perdre le contrôle. À la forcer à montrer son vrai visage.
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From our ashes we will rise
w/@Lana Killbane

Avant même de le rencontrer en personne, je savais que le père de Lana était timbré, que c'était un homme ne jurant que par la religion, prêt à tout pour expier les péchés des autres – même ceux qu'il pensait déceler chez ses propres enfants. Nous avions eu une grande et lourde discussion à son propos, il y a quelques mois de cela, à l'appartement. Et Lana m'avait prévenue : si un jour j'avais le malheur de le croiser quelque part, il fallait que je l'appelle, que je parte, que je me mette à l'abri… Peu importe, tant que je finissais par être en sécurité, loin de ce personnage littéralement monstrueux qu'elle appelait "papa" quand elle n'était qu'une enfant. Mais je n'ai pas eu le malheur de croiser sa route, à cet homme ; c'est bel et bien lui qui a croisé la mienne. Lui qui m'est tombé dessus le soir du bal. Lui qui ne m'a pas laissé ni le choix, ni l'opportunité de m'enfuir et de prévenir qui que ce soit. Lui qui m'a gardée captive pendant je-ne-sais combien de temps. Et, durant tout ce temps, c'est lui qui a éteint, bousillé, tué le petit rayon de soleil qui, d'après les dires de mes proches, me caractérisait tant. Je le sens. Il m'a affaiblie en me privant de tout, en essayant de soigner ce mal qui est et a toujours été en moi. Un mal qui m'a toujours rongée, que j'ai eu du mal à accepter et que je me suis efforcée de cacher puisque la majorité de mon entourage le voyait d'un mauvais œil. Mon combat depuis toujours. Un combat perdu dans un premier temps, que j'avais fini par gagner ; en l'abordant petit à petit avec ma meilleure amie quand elle s'y est retrouvée confrontée, puis en officialisant mon couple avec ma blondinette. Putain, je l'avais gagné, mon combat ! Jamais, ô grand jamais, je n'aurais pu imaginer qu'en réalité, il était loin d'être terminé. Je ne l'ai pas compris tout de suite. Quand je me suis réveillée pour ne découvrir que cet endroit gelé aux odeurs de renfermé, je ne savais pas que j'étais enfermée là à cause de la personne que j'ai toujours été. Au départ, j'ai bien cru que mon propre père s'était fourré dans un problème sans nom et que je n'étais qu'un malencontreux dommage collatéral (une demande de rançon, quelque chose comme ça, je ne sais pas ! – peut-être que mon esprit désespéré souhaitait me rassurer et me convaincre que mon cher papa m'aimait toujours, dans le fond). Mais non. C'est le père de ma copine que j'ai fini par rencontrer dans cette cave. Et, quand il a commencé à parler, j'ai compris que, si j'étais là, c'était entièrement ma faute. Parce que la personne que je suis ne lui convenait – et ne lui conviendrait – jamais. Vous savez, c'est dur de se dire ça. C'est blessant, culpabilisant et ça remet tout en question. Il m'a fait culpabiliser, et ça lui a plu. Il m'a blessée, mentalement, émotionnellement, physiquement – et ça aussi, ça lui a plu.
J'ai l'impression que cela fait une éternité que je suis ici. J'ai arrêté de compter pour me repérer dans le temps depuis un bon moment déjà. J'ai arrêté d'espérer voir quelqu'un débarquer quand j'entendais une porte grincer ou claquer au loin. Ça aurait pu être n'importe qui – Lana, Elsie, Caesar, ma mère, une brigade de gendarmes, un.e autre ami.e, mes autres collègues du Sun Rock ou même un innocent grand-père qui venait malencontreusement entreposer les légumes de son jardin dans la cave car il les aurait gentiment prêtés à cet homme à l'esprit tordu. N'importe qui, tant qu'on finissait par me sortir de ce sombre endroit. En fait, j'ai tout simplement arrêté d'espérer. S'il devait me rester une lueur d'espoir, celle-ci a été étouffée un peu plus tôt, quand il m'a révélé qu'il désirait m'offrir un cadeau aujourd'hui : la stérilité. Alors j'ai hurlé, pleuré ; je me suis tordue, débattue, j'ai frappé, donné des coups de pied. J'ignore où j'ai puisé cette force – l'adrénaline peut-être –, mais ça a payé. Mon estomac a pris le coup de couteau qui aurait dû sectionner tout ce qui allait me permettre d'enfanter dans le futur. Un futur que je ne vais peut-être pas voir, me suis-je dit, alors qu'il râlait tout en m'attachant à cette chaise. Fatiguée. Je suis fatiguée, j'ai mal partout, j'ai envie de dormir. Et en même temps, je veux juste en finir et être définitivement coupée du monde. Ça suffit, l'acharnement. On arrête tout, M. Killbane, je rends les armes. Un soupir m'échappe à cette pensée alors que ma tête s'oriente vers le sol tant je suis en train de piquer du nez. Mes yeux se rouvrent doucement quand la voix de Lana résonne dans la pièce, quand celle de son père s'élève ensuite. Relever la tête me demande quelques efforts, mais je parviens finalement à croiser ce regard qui m'a tant manqué et que je pensais ne plus jamais pouvoir revoir. Tout se bouscule en moi : l'espoir, la culpabilité, la peur, le pessimisme, la fatigue, le soulagement… Tout. Et pourtant, je crois que rien ne transparaît. Je sens que j'ai envie de pleurer, secouée par ce trop-plein de tout, mais j'ai l'impression de n'avoir plus aucune larme à verser. Trop fatiguée. Abattue. Éteinte.
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FROM OUR ASHES WE WILL RISE.
ft. @Hayley H. Greene
Date ; 16 juin 2021
Lieu : Une vieille maison abandonnée dans la forêt.

TW : violence/meurtre

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Tu t'en veux, Lana. Tu t'en veux parce que tu n'apportes que le chaos où tu passes, tu sais pas rendre les gens heureux en étant ce que tu es. T'es prête à capituler devant le bourreau pour la sauver. Tu ne veux pas regarder la femme que tu aimes, parce que tu sais que tu vas chialer, et tu veux pas chialer devant lui. Il mérite pas que tu montres tes faiblesses. Il mérite pas que tu le soutiennes dans sa cause qu'il croit noble et divine. Tu ne veux pas planter ton regard dans celui de ton aimée, parce que tu vas péter les plombs, parce que tu vas montrer ta dark side. Tu veux pas qu'elle découvre que toi aussi, tu peux être un monstre, avide de vengeance. Pourtant, l'homme que tu as devant toi cherche à te déséquilibrer, à te faire flancher, tu le sais. L'as de la manipulation, le marionnettiste entre en jeu, veut te guider jusqu'à la faute. Mais tu tiens bon, t'es plus forte qu'avant. T'as vécu un mois dans une cellule face à un dégénéré qui te poussait à bout. Tu peux tenir face à celui qui te tient par le bout du nez depuis presque un mois. Et tu sais que tu n'es pas seule, qu'@Aaron Kaine et @Laurys Mickelson sont déjà là, qu'ils sont sans doute juste à l'étage supérieur, tapis dans l'ombre et le silence, attendant que ça pète pour agir.
Tu regardes ton paternel fixement, trop stoïque pour paraître saine d'esprit. Trop calme en apparence pour camoufler la tempête qui n'a de cesse de prendre de l'ampleur dans ton crâne. Parce que t'as aucun doute sur le matraquage psychologique qu'il a dû mettre en oeuvre pour l'affaiblir mentalement et ça te fait fulminer, parce que tu sais ce que ça lui a coûté à la californienne, d'assumer sa relation avec toi, de dévoiler sa sexualité aux autres malgré la peur du rejet qu'elle avait. Que ce combat avec elle-même, elle l'avait finalement gagné. Tout ça pour qu'il sabote tout avec ses convictions archaïques. « J'aurai préféré que t'abîmes pas mon cadeau avant de me l'offrir. » Il veut jouer à ça, ton géniteur, alors tu partages le terrain avec lui. Ca te fait chier de parler de cette manière de la blonde, mais t'as pas le choix. Garder une distance confortable pour éviter que ça ne parte trop rapidement, éviter qu'il s'amuse un peu plus à lui faire du mal sous tes yeux, parce que ça, tu ne le supporterais pas. C'est là, que tu dévoilerais ta part d'ombre la plus sombre. « Laisse moi la mettre en sécurité, je t'ai donné ma parole. Elle a pas besoin de subir plus d'horreurs. Je deviendrai celle que tu as toujours voulu que je sois qu'à cette condition. » Tu abdiques, tu préfères sacrifier ton bonheur pour sa vie. Mais tu sais que s'il accepte ce marché, il y aura une négociation.

Conrad est déçu, la gamine n'a pas flanché devant sa méthode d'intimidation. Il est presque vexé quand elle lui dit qu'il a abimé son cadeau. Il n'allait tout de même pas lui rendre entière celle qui la conforte dans son hérésie. « Vois ça comme une oeuvre d'art. Le côté abîmé lui donne un certain charme, tu ne trouves pas ? » Son sourire est sadique, perfide. Il hésite. Relâcher l'être qu'il a voulu lobotomiser, c'est laisser un échappatoire à Lana de se sauver avec elle. Mais elle reste son enfant et la promesse donnée vaut tout l'or du monde, c'est tout ce qu'il attend d'elle. Sourire malsain qui se dresse sur son visage impeccablement rasé, jubilation qui se lit dans son regard semblable à celui de sa progéniture. « Bien, emmène la à l'étage, on s'occupera d'elle juste après. Tu as deux minutes pour la mettre en sécurité et revenir ici pour qu'on discute de ton avenir à compter de ce soir. » Parce qu'il a tout prévu, Conrad. Il a prévu qu'à partir du moment où le pacte serait scellé, ils prendraient la route pour retourner à Vancouver tous les deux, que la vie de Lana n'avait plus rien à faire ici, au milieu des pêchers et des tentations.

Tu serres les dents, t'as pas d'autres options pour le moment. Tu ranges ton arme blanche dans ton dos et tu puises la force que tu n'as habituellement pas pour lever la chaise où se trouve ta bien-aimée pour gravir les marches jusqu'à l'étage, où se trouvent Ronnie et Laurys. Tu poses Hayley sur le sol, posant ton index sur tes lèvres avant de pointer Côme et ton frère. Tu chuchotes. « Ne dis rien. Ils vont t'emmener aux urgences. Je t'aime, n'oublie jamais que je t'aime, quoi qu'il arrive. Et quoi qu'il arrive, j'finirai par te retrouver pour qu'on continue de s'aimer. » Tu l'embrasses peut-être pour la dernière fois, avant de saisir la feuille de boucher pour défaire ses liens. Signe à l'un des gars pour qu'il l'emmène à l'hôpital, tu redescends. Le combat ne fait que commencer.
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From our ashes we will rise
w/@Lana Killbane

On dirait que rien ne s'est jamais vraiment produit. Que rien n'est réel. À chaque fois que je repensais à ce qui m'était arrivé le soir du bal d'Harvard, j'avais l'impression qu'on m'enfermait soudainement dans une bulle. Une bulle à éclater le plus vite possible. Une bulle qui assourdit, qui donne la sensation d'être sous l'eau ou dans du coton ou… c'est tellement étrange à expliquer – un peu comme quand on vient tout juste de se réveiller, qu'on est encore dans les vapes et qu'on veut seulement se réveiller pour de bon, sortir de son lit et entamer la journée comme il le faut. Là, maintenant, tout de suite, j'aimerais que ce soit le cas. Me réveiller une bonne fois pour toutes, dans mon lit à l'appartement, avec mon chaton blotti contre moi comme c'est le cas chaque jour depuis début décembre, quand je l'ai adoptée et ramenée à Boston. Oh Plume… ma jolie Plume. Mon cœur se serre, comme à chaque fois lorsque mes pensées se sont dirigées vers cette petite boule de poils. Je l'ai abandonnée, elle aussi. J'ai abandonné tellement de monde, avec cette histoire – ma mère, ma famille, ma petite copine, mes deux meilleurs amis, mes amis plus ou moins proches, et même ce petit être qui dépend tant de moi. En espérant que Plume ne me fasse pas la tête le jour où je reviendrais à l'appartement car je sais que je vais avoir besoin d'elle. De la prendre contre moi, de l'entendre ronronner, de lui faire tout plein de câlins. Car je crois au fait que les animaux ont des vertus thérapeutiques pour nous, qu'ils nous aident à aller mieux lorsque nous traversons une quelconque mauvaise passe. J'y crois dur comme fer. Et je vais en avoir cruellement besoin, de cette douce thérapie, quand on m'aura sortie de là. Jusqu'à quelques heures auparavant, avant que ce cinglé ne m'attache à une chaise – chose qu'il n'avait jamais fait jusque là –, je me suis dit que je n'allais jamais quitter cette cave. Qu'on ne me retrouverait pas. Que je finirais par croupir et mourir ici, sans voir mes proches une dernière fois, sans avoir pu m'excuser auprès de chacun.e pour cette absence, pour les vents que j'ai dû mettre sur des conversations, pour avoir lâché l'équipe du Sun Rock. Mais depuis que Lana a débarqué dans le sous-sol de cette maison que je n'ai jamais réellement vue, j'y crois un peu plus. Pas entièrement – j'ai trop peur que mon esprit soit en train de me jouer un vilain tour, l'ultime, celui qui va m'achever. Parce que la Lana que je connais, celle qui est devenue ma petite amie officielle en ce 25 décembre 2020, n'aurait jamais parlé de moi de cette manière. Son cadeau qu'elle aurait préféré que son père n'abîme pas ? Sérieusement ? Ça blesse. Comme quoi, je peux encore ressentir certaines douleurs – mais je n'en avais pas besoin. La discussion entre les deux Killbane s'enchaîne et… je ne bronche pas, subis la suite des évènements avec une Lana qui transfère la chaise à l'étage, m'éloignant de plus en plus de ce bourreau. Je grimace de douleur à cause du frottement des liens sur ma peau, à cause de la blessure qui pare désormais mon ventre. Avec les mots de ma petite copine, je remarque du coin de l'œil deux hommes tapis dans l'obscurité ; Aaron que je connais déjà, et un que je n'ai, il me semble, jamais vu de ma vie. J'acquiesce lentement d'un signe de tête avant que la peur ne me ressaisisse les entrailles. Une feuille de boucher ? Je sais qu'elle ne me fera pas de mal, mais elle repart avec au sous-sol et… non ?!
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FROM OUR ASHES WE WILL RISE.
ft. @Hayley H. Greene
Date ; 16 juin 2021
Lieu : Une vieille maison abandonnée dans la forêt.

TW : violence/meurtre/homophobie

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Tu te sens monstrueuse dans ta froideur, t'as perdu cette vieille habitude. T'es plus cet être glacial qui se fout de tout. T'as tellement mal au fond, de parler de la femme que tu aimes de cette façon, comme une vulgaire poupée de chiffon, un objet avec lequel tu as aimé t'amuser et qu'on t'a retiré pour te punir. Si tu agis de la sorte, c'est uniquement pour la protéger mieux que ce que t'as su le faire jusqu'alors. Parce que finalement, t'as rien protégé du tout, Lana; sinon elle serait pas là, pas dans cet état. Et toi, tu serais jamais devenu l'être enragé, sauvage que tu étais ces derniers temps, à hurler sur tout le monde pour tout et rien, à passer par des phases violentes et des phases de tristesse intenses, des phases de silence et des phases où tu voulais tout abandonner, dont ta vie. Surtout ta vie. Souvenirs de la nuit où bourrée, tu t'es retrouvée au bord du gouffre, prête à te jeter dans l'eau, sans avoir envie de lutter pour survivre, chercher la mort, la toucher du bout des doigts et te laisser emporter par le courant dans ses bras si froids. Souvenirs de ces nuits courtes à attendre l'arrivée de ta petite amie dans son appartement, le félin affectueux sur tes jambes ou contre ta hanche, jusqu'à tomber de sommeil aux premières lueurs du jour. C'était ça, ta vie. Sombrer dans les abysses un peu plus à chaque nouvelle journée. Creuser toujours plus profondément, en pensant que t'as sans doute déjà touché le fond. Répétition inlassable de cet état émotionnel. Aujourd'hui marque peut-être la fin du calvaire. Le renouveau. Son calvaire est fini, parce que tu veux qu'il se termine. Peut-être qu'il marque un tournant dans le tien. Peu importe, tu ferais n'importe quoi pour elle. Si le deal était une vie pour une vie, tu n'hésiterais même pas. Tu donnerais la tienne pour sauver la sienne. Elle se remettrait sans mal de ta perte avec le temps.
Tu regardes Aaron avant de partir. Il sait ce qu'il doit faire. Tu regardes Côme aussi. Tu cherches du courage. Aaron fait un signe à une troisième personne. RedVelvet. Il sera sans doute celui qui emmènera Hayley à l'hôpital pendant que les deux surveillent les évènements qui vont se passer à l'étage inférieur. Dernier regard pour Hayley, parce que tu sais pas ce qu'il va se passer après. Tu disparais de son champ de vision, et tu retrouves le bourreau. Le combat des Titans peut enfin commencer.

Conrad regarde sa montre, décompte les trente dernières secondes avant de voir sa fille lui refaire face. Sourire satisfait, machiavélique, il est persuadé qu'elle va capituler pour de bon, sa gamine, qu'elle a retrouvé la voie de la raison, qu'elle a compris que depuis tout ce temps, elle errait sur le mauvais chemin. Qu'elle veut sa rédemption. Qu'elle va lui demander pardon pour ses pêchés. Il est fier comme un paon, le paternel. « Bien, maintenant on peut discuter, Lana. » Il fait les cents pas dans la pièce, bras croisés. « Tu sais, j'étais triste d'apprendre que tu vivais cette vie de débauche. Une femme qui aime une autre femme, un homme avec un autre homme, c'est contre-nature. Je ne t'ai pas élevée de cette façon, je t'ai élevée correctement, comme une enfant du Seigneur, et toi, tu as choisi la voix du Diable. J'ai essayé de corriger ta vie en t'envoyant dans ce centre, j'ai tenté de te sauver des flammes du Malin. Et toi, tu as rejeté en bloc, tu as vu ça comme une correction. Je voulais t'aider et tu m'as craché au visage, tu as craché sur mon éducation. C'était pas gentil de ta part, Lana. Alors oui, j'étais énervé contre toi. Oui, je t'ai regardée le soir où tu voulais choisir ta mort. Parce que tu n'étais qu'une âme damnée. Mais Dieu te pardonne parce que Dieu est bon. » Il s'arrête, fait face à la gamine. Son regard devient mauvais. Son visage se ferme, à Conrad. « Mais jamais je ne pardonnerai l'affront que tu m'as fait. Tu mérites une punition. » Il fonce sur la chair de sa chair, plein de rage, et la saisit par la gorge, la plaque contre un mur avec violence. Puis il s'effondre.

Tu écoutais d'une oreille distraite son discours haineux sous couvert de bons sentiments. Des conneries, tout ça. Pour toi, la religion c'est un nid à emmerdes. On fait des guerres au nom de la religion, on fait de la propagande au nom d'une entité supérieure en jurant de purifier le monde, on fait des différences, on s'approprie des choses qui datent de Mathusalem sans prendre en compte l'évolution des civilisations. Il ne fait qu'alimenter ta rage, ce con. « Ton Dieu est amour, aime tous ses enfants, c'est des conneries. » T'as envie de rire à son discours. T'as envie de rire mais t'en as pas le temps. Il fonce sur toi, enragé, commence à t'étrangler. Unique réflexe pour te libérer, donner un coup. Fatal. Feuille de boucher dans la jugulaire. L'étreinte sur ta trachée sur relâche instantanément. Et l'homme tente de contenir les jets sanguinolents qui s'échappent de la plaie, regard abasourdi avant de s'effondrer sur le sol. Mort. Coeur qui bat trop fort, qui fait mal dans la poitrine. Jambes et mains qui tremblent. Respiration rapide. Crise de panique qui s'amorce. « Merde, merde, merde, merde... » Incapable de bouger, incapable de réfléchir correctement. T'as buté ton père.

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Une fois les liens qui me retenaient prisonnière sur cette chaise tombés au sol, mon premier réflexe est de prendre chacun de mes poignets entre mes doigts frêles. De caresser les marques rouges ancrées dans ma peau, comme si cela pouvait servir à apaiser le tout. Apaiser la douleur des chaînes, mais aussi celle de l’enfermement. Avoir vu Lana, puis les garçons, me donne le sentiment que c’est en train de se terminer. Qu’on va me sortir de là. Alors sentir que les derniers liens ont été défaits, pouvoir toucher ma peau en sentant que la fin est proche… Ça soulage. Dans un sens. Tordu, non ? Je ne sais pas. C’est n’importe quoi. Mes pensées vont dans tous les sens — à croire qu’avoir été enfermée pendant des jours et des jours m’a détraquée jusqu’à ce point-là.
Ma respiration se coupe quand Lana part. Elle repart. Au sous-sol. Elle retourne dans la gueule du loup. Panique pure et dure. Une de mes mains se fraie un chemin jusqu’à mon ventre, se pose sur mon haut plein de sang. « Non… » Le seul mot qui s’est échappé de ma bouche depuis ce matin, depuis que j’ai hurlé de douleur quand la lame du poignard a transpercé ma peau. Non Lana, pourquoi est-ce que y retournes ? Pourquoi est-ce que tu pars avec cet objet coupant à souhait ? Ne fais pas de bêtise, s’il te plaît… petit soupir alors qu’un homme que je ne connais pas s’approche. Aaron, tapi dans l’ombre, ne réagit pas — je sais que je peux lui faire confiance. Délicatement, je me retrouve à l’extérieur, portée. À la limite de m’endormir, j’en loupe presque mes retrouvailles avec la nature. La bâtisse de la maison dans laquelle je suis retenue depuis un moment, les arbres qui l’entourent, le ciel qui se rapproche de plus en plus des couleurs du crépuscule. Plein de bruits que je n’entendais plus me reviennent en mémoire : le sol jonché de feuilles et de branches qui craque sous les pas d’une personne, les feuilles des arbres qui s’agitent au moindre coup de vent, certains insectes qui chantent, la portière d’une voiture qui s’ouvre et qui se claque pour se refermer, la ceinture de sécurité, le moteur qui gronde. Honnêtement, j’aurais préféré que ce soit Aaron qui me prenne en charge ; parce que lui, je le connais. J’ai réellement confiance en lui, même si nous sommes plus des collègues de travail qu’autre chose. Mais il reste dans cette maison, mon beau-demi-frère, en compagnie d’un autre homme, et j’ai un mauvais pressentiment. Pourquoi est-ce qu’ils sont là, tous les trois ? Pourquoi est-ce que Lana est retournée au sous-sol avec cette feuille de boucher ? Je laisse ces pensées m’envahir tandis que le paysage défile devant les yeux prêts à se fermer. Les lampadaires commencent à peine à s’allumer. Il faut que je me focalise sur des petits détails pour ne pas m’endormir. Pas encore…
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T'es pas bien. Tu dois pas faire de conneries. Ne toucher à rien. Ne pas laisser de traces. T'es bloquée là, les larmes au bord des yeux. T'as si souvent dit que t'allais le buter, mais t'avais pas réellement l'intention de le faire. Tu voulais gagner ta liberté dignement, pas dans le sang, au fond. Ou alors, que la mort ne s'abatte pas de ta main. Et pourtant, tu es désormais une meurtrière. C'était ta vie ou la sienne. Essayer de rester rationnelle. « Ronnie, Côme, besoin d'vous. » Feindre un calme olympien quand tout fout le camp. La peur qu'il arrive une merde à Hayley sur le trajet de l'hôpital, même si tu fais confiance à Red. La peur qu'on te traque pour la mort du géniteur. Les gars descendent et découvrent la scène. « Ronnie... Fringues propres. Ma voiture. Peux pas sortir comme ça. » État de choc. Tu tends tes clés d'une main fébrile. Te retient de gerber tes tripes. Ne laisse pas de traces de toi ici. Respire, reste calme. Ils s'occupent de tout. Tu regardes Côme. Sac mortuaire étendu sur le sol, il déplace le corps à l'intérieur et l'enferme. Tu avances d'un pas hésitant. Tu t'excuses dans un murmure avant de lui souhaiter un bon voyage en enfer. « On s'y retrouvera. » Parce que tu sais que ta place n'est pas dans les bonnes grâces de cet immortel qu'il adulait. Aaron revient avec des fringues non tachées de sang et tu montes te changer, nettoyer tes mains et ton visage. Tu fous tes fringues dans un sac que tu feras brûler un jour ou l'autre, dans un bidon, comme à l'époque où tu vivais dans la rue pour te réchauffer. Tu vois ton frère passer avec la housse pleine et qui te dit de partir le temps que ton ami s'occupe de nettoyer les lieux. « Tire toi d'ici Microbe, pose pas de question, n'en parle à personne d'autre qu'à Pustule et Hayley quand elle sera en état. On s'occupe du reste. Tire toi et va la rejoindre. Elle aura besoin de toi. » Tu hoches la tête et tu récupères tes clés avant de retourner à ta bagnole. Partir d'ici et ne jamais revenir. Effacer les données GPS qui mènent jusqu'ici de ton téléphone. Rouler jusqu'au MGH retrouver ta moitié, ne voir que Red Velvet qui attendait devant l'entrée. « Ils l'opèrent. Bon courage. » Il pose sa main sur ton épaule et te laisse là, seule. Sans doute retrouver les gars. Alors tu passes le temps dans la salle d'attente, que ta petite amie soit pleinement sortie d'affaires. Inquiétude qui comprime le thorax. Trouver le temps long, jusqu'au moment où un médecin vient enfin te voir pour te dire qu'elle est dans une chambre, qu'elle a eu de la chance dans son malheur et que tu peux aller la voir. Il t'emmène jusqu'à elle et tu restes assise près d'elle, tenant sa main, larmes silencieuses qui coulent sur tes joues. C'est de ma faute. Tout ça, c'est de ma faute, bordel. Ton pouce glisse lentement sur sa peau. « J'suis désolée, mon amour. Désolée de ce que j'ai dit là-bas en parlant de toi. Désolée de pas avoir pu te libérer plus tôt, pourtant j'ai essayé, tu sais. Je.. J'voulais pas qu'il te fasse de mal et j'me suis foirée. J'ai pas su te protéger... » Tu balayes les larmes du revers de ta main libre. Et tu restes comme ça des heures, près d'elle.

Aaron et Côme ont fait leur boulot. La cave ne porte plus aucune trace de sang. Au coeur de la nuit, un véhicule éclaire un désert dans lequel, une tombe se creuse. La dernière demeure de Conrad Killbane. Enterré dans l'anonymat. Dans l'indifférence. Comme un animal. Est-ce qu'il méritait mieux ? Pas après tout ce qu'il vous a fait à tous. L'abandon, l'endoctrinement, la violence psychologique, l'enfermement forcé, la violence physique, la manipulation, et sans doute bien d'autres choses.
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