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/!\ TW : IDEES SUICIDAIRES /!\
THE FIGHTER
ft. #rplibre
date : dans la nuit du 04 au 05 juin 2021

« I will always fall and rise again
Your venomous heroine
'Cause I am a survivor
Yeah, I am a fighter
I will fall and rise above
And in your hate I find love
'Cause I'm a survivor
Yeah, I am a fighter »

L'alcool, poison qui coule dans tes veines en continu depuis deux semaines maintenant. Poison qui habille ton âme et qui anime la rage qui s'insinue trop fortement en toi. T'as su te contenir un minimum depuis dimanche, tu t'es enfermée, pour sauver les autres, les innocents de tes excès de colère. T'as la rage qui te ronge le bide parce que tu sais que Clary t'as pas écoutée, qu'elle en a fait qu'à sa tête, tu sens que les flics sont sur le coup, qu'ils vont tout faire foirer. T'as juré, pourtant, que si il se passait quelque chose à cause d'eux, à cause d'elle, t'allais lui refaire le portrait. Tu sais pas si tu seras capable de te contrôler quand tes poings s'abattront sur elle, si tu parviendras à t'arrêter avant que ça ne tourne au drame. T'en sais rien, mais tu sais que tu le feras, parce que selon toi, ça sera de sa faute si ça foire. T'as su contourner la vigilance de Laurys pour ce soir, pour prendre l'air, pour regarder mal les gens qui te voyaient tituber, pour les envoyer chier. Qu'est-ce que tu deviens, bordel ? Regarde toi, t'es pire qu'au mois de novembre ! T'as pas honte de ton état, c'est ça le pire. Mais ça t'empêche pas de rejoindre les berges de Charles River, de jouer les funambules au bord du muret qui te sépare de la chute dans l'eau. Qu'est-ce que ça peut foutre, de toute façon ? T'emmerde le monde depuis longtemps. T'as pas demandé à vivre. T'as pas demandé à ce que ces sept dernières années soient placées sous le signe de la détresse psychologique. T'as pas demandé que ton père soit le pire enfoiré qui soit. T'as pas demandé que ce soit Hayley qui prenne pour tes pêchés, que tu considères pas comme tels. T'as pas voulu qu'elle paye pour ce que tu es, pour ce qu'il n'accepte pas que tu sois. Alors peut-être que si tu sautes, que tu te laisses couler, elle sera libre. Que le monde sera libre.
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Nouvelle dispute, nouvelle fuite. Plus les jours passaient, plus cela devenait difficile de faire face à Dahlia, de masquer mon mensonge, faire comme si de rien était, d’ignorer le dysfonctionnement dans notre couple qui s’effondrait doucement. Certes j’avais merdé en la trompant, mais les problèmes entre nous ne datait pas seulement de Ce soir où elle ne m’avait pas vu rentrer, et où j’avais du mentir pour cacher une vérité qu’elle soupçonnait peut-être. Les problèmes dataient de bien plus longtemps que cela. Notre amour et notre complicité étaient morts depuis le jour où j’avais commencé à prendre des décisions entre nous par peur. De elle, de sa réaction, de se qu’elle pourrait faire, de ce qu’elle pourrait me faire. Pourtant, je n’arrivais toujours pas à prendre de décision, du recul. Etait-il vraiment temps de renoncer à notre couple, est ce que je m’étais engagé bien trop jeune pour avoir conscience de ce que cela impliquerait ? Ou bien est-ce que je manquais juste d’un peu de courage pour faire ce qui devait être fait, affronter mes problèmes ?

Quoiqu’il en soit, ça ne pouvait pas perdurer. Je ne pouvais pas continuer à m’enfuir au milieu de la nuit pour espérer trouver un peu de calme ou de tranquillité dans une ville où tout les étudiants fêtaient le début des vacances. Je ne pouvais pas non plus continuer à errer en ville, sans but ni destination, même si ça avait quelque chose d’apaisant, ces petites balades nocturnes. Notamment le long de la plage ou de la Charles River, comme ce soir. L’apaisement produit par le bruit de l’eau, par l’odeur iodé de l’eau, c’est quelque chose que j’avais toujours  apprécié. Je marche donc le long des berges, musique dans l’une des oreilles pour ne pas me retrouver complètement dans ma bulle, encore une peu marqué par l’incident du Lord Hobo. En avançant, une silhouette attire mon regard. Elle est grande, très grande. Mais plus j’avance, plus je comprends que ce n’est pas le cas. Elle est juste sur le muret qui sépare le chemin de l’eau, pour éviter les accidents. Je m’approche prudemment, pas vraiment sur de moi et m’arrête à quelques pas de la jeune femme que je distingue un peu mieux désormais, grâce à la lumière des lampadaires.  « Vous devriez descendre, vous pourriez vous faire mal » Je tends une main vers elle pour l’aider à descendre. Je suppose qu’elle était consciente des risques quand elle était montée dessus, mais j’avoue que ça me m’était un peu dans l’angoisse, de la voir faire, à quelques mètres de moi.


Hrp : Je me suis permise, j’espère que ça ne pose pas de problèmes  TW - the fighter (libre) 4046487928
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Vivre libre ou mourir. C'était un crédo qui prenait tout son sens, cette nuit. Tu regardes les lumières de l'autre côté de la berge, tu regardes l'étendue d'eau sombre qui se mouve jusqu'à l'océan. Est-ce que t'auras vraiment les couilles de sauter ? Est-ce que ça la sauvera vraiment, que tu ne sois plus de ce monde ? Est-ce que tu vas provoquer la tristesse dans le cœur des gens que t'as rencontré depuis que t'es là ? Est-ce que le chagrin va meurtrir le cœur de celle que tu aimes ? Celui de tes frères et sœurs, de ta mère, de tes cousins et amis ? Est-ce que ceux que tu as pu haïr vont danser, fêter la fin de tes jours ? T'en sais foutrement rien, mais tu veux en finir avec cette vie de merde, celle qui t'assomme à chaque fois que tu parviens à te relever. Tu mords ta lèvre, avance tes pieds près du bord, trop proches du vide. Allez, saute, putain. Libère toi une bonne fois pour toutes. Une larme se libère de ton regard perçant quand tu entends cette voix qui veut te ramener à la raison. Un léger rire nerveux s'échappe. « C'est peut-être ce que j'veux. Peut-être pas. C'est quoi, le mieux ? Souffrir ici, indéfiniment, ou souffrir une dernière fois, en laissant aux autres le drame de ma chute ? » Tu places un pied en retrait du vide, puis l'autre, tournant finalement ton visage larmoyant et rempli de détresse face à l'inconnu qui te tend la main. Distance complaisante. « Ma vie n'est qu'une longue succession de douleurs, alors à quoi bon se battre encore ? »

@Gael J. Dinkley
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Main suspendue dans le vide, je regarde la jeune femme, me tient prêt à essayer de la retenir si jamais elle se décidait à faire un pas de plus dans le vide. Pour la première fois de ma vie, je regretterais presque de ne pas avoir une carrure plus imposante, de ne pas pouvoir tout simplement la porter pour l’éloigner du bord. Nul doute que dans une situation comme celle-ci, ça aurait pu être un avantage. Alors que là, j’avais devoir me contenter d’essayer de la raisonner avec des mots, de la faire descendre par elle-même de mon côté, sur la terre ferme, avec la peur de provoquer tout l’inverse. Ce dont je ne me remettrais pas, j’en suis certain. Ça serait trop pour moi, surtout avec tout ce que j’avais traversé ces derniers temps. Alors même si ça me fait un peu mal, je n’allais pas baisser le bras jusqu’à ce qu’elle se décide à descendre. Finalement, c’était peut-être un peu égoïste de ma part, mais je ne pouvais me résoudre à la laisser sauter sans rien faire, sans essayer. « Le mieux, ça serait de descendre du rebord pour le moment. » Je fixe ses pieds, dans la peur qu’ils se meuvent du côté opposé au mien. Finalement, elle se tourne légèrement, alors je relève la tête, la regarde, remarque ses larmes. Elle avait l’air dans une sacrée détresse émotionnelle. « Parce que vous pourriez gagner le prochain combat. » Je fais un tout petit pas pour me rapprocher, en espérant que ça pourrait la convaincre d’attraper ma main et de descendre. « Vous pouvez perdre dix combats, vingt, cent, mais qui sait, vous pourriez gagner le prochain. Mais pour cela, vous devez continuer de vous battre, vous devez continuer d’essayer. Je n'ai aucune idée de ce que vous traversez, ni de ce que vous éprouvez, mais là solution n’est pas là-bas, j’en suis certain. » Je pointe l’eau du regard. Non, la solution n’était pas au fond de celle-ci.
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Qu'est-ce que tu fous ? Tu t'es perdue, t'as perdu ta force, t'as perdu ta rage, t'as perdu de vue que t'étais pas la seule à te battre pour quelque chose ? Allez, remets toi, réveille toi, relève toi, arrête de croire que la solution de facilité sera ta meilleure option, Lana. Ecoute ce gars qui te connait pas et qui prend de son temps pour te ramener du bon côté du rivage, qui te tend la main, qui essaie de te dissuader de faire une connerie que t'auras pas le temps de regretter si tu la fais. Bats toi encore, lâche pas l'affaire, sauve la, sauve toi de toute cette merde qui serre ton crâne dans un étau. Sois pas égoïste comme ton père, reprends toi, bordel. Ecoute le, cet inconnu, qui te rappelle que tous les combats ne sont pas voués à l'échec. Parce qu'il a pas tort, au fond. Après tout ce que t'as enduré, t'es toujours là, t'as construit des choses, t'as montré ton majeur à la mort plus d'une fois. Allez, fais pas de conneries, Lana. T'as encore des belles choses qui t'attendent, dans cette vie. Et pour les vivre, faut que tu retrouves la terre ferme, pas que tu bascules du côté de l'étendue sombre. Pourtant, dans tes larmes, tu parviens à rire, nerveusement peut-être, mais tu ris. L'alcool qui contrôle tes neurones te donne cette envie incontrôlable de rire tout en pleurant comme une gamine perdue. « Sauf que si j'perds ce combat, ma vie n'a plus aucun sens, mec... Parce que j'serai qu'une putain de marionnette, dans une existence que j'contrôlerai pas, parce que j'serai pas heureuse, parce que j'pourrais pas être moi-même. » Tu consens finalement à descendre de ce muret, attrapant sa main pour éviter de perdre l'équilibre. Et tu craques devant ce type qui a sans doute autre chose à foutre que de s'occuper de toi. « J'veux pas qu'il gagne. J'veux pas me soumettre à lui. J'veux pas qu'il fasse du mal à la femme que j'aime parce que j'suis pas la personne qu'il veut que j'sois. Pourquoi ça tombe toujours sur moi, ces merdes là ? »
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Les secondes sont longues, forcément dans une telle situation. Parce que mon cœur bat plus vite qu'il le devrait. Je peux l'entendre, le sentir. J'ai peur. Pas pour moi - quoique peut-être des conséquences psychologiques que son geste pourrait avoir - mais pour elle. Et si elle glissait ? Et si son geste devenait accidentel ? Elle ne l'a pas encore fait, alors je suppose que c'est qu'elle ne le voulait pas vraiment. Je crois, j'espère. Mais ses réactions nourrissent le doute. Des larmes, un rire, qui sonne faux certes, mais qui brise quand même le silence autour de nous, dans la plus réelle des angoisses. Je ne sais pas ce qu'il se passe dans sa tête, les réflexions qu'elle s'y fait, mais j'ai véritablement peur que tout bascule. Mon bras se met d'ailleurs à trembler quelques peu, à cause de la tension dans mes muscles qui devient douloureuse, mais aussi à cause de la peur qui ne me quitte pas. « Elle n'en aura pas plus si vous renoncez maintenant. » Trouver un sens à la vie… Peut-être une illusion finalement. Quel était le sens de la mienne, quand l'amour avait laissé place à la violence ? Je ne sais pas, mais si je renonçais, si je n'essayais pas de me battre, à ma façon, alors il était certain que plus rien ne m'attendrait nul part, ni plus personne.

Je ne sais pas si mes mots avaient été le déclic ou non, mais sa main se pose dans la mienne. Doucement, je referme mes doigts avec un petit soupir de soulagement, recule de quelques pas tout en l'entrainant avec moi pour l’éloigner du bord. A la savoir sur la terre ferme, je me sens un peu mieux. Moins angoissé. Je l'écoute donc attentivement, tente de comprendre les désignations des pronoms qu'elle utilise. Lui, elle, je ne sais pas de qui il s'agit, mais apparemment, ce sont des personnes ayant une sacrée influence dans sa vie. « Est ce que vous voulez un café ? Ça vous fera peut-être du bien, pendant que vous m'expliquez tout ça. Enfin, si vous en avez envie. Je… Euh. Je ne veux pas vous forcer à parler. » C’était loin d'être mon but, mais elle semblait en avoir si lourd sur le cœur.
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Est-ce que t'as vraiment envie de sauter le pas cette fois ? Est-ce que tu as vraiment la même détermination que la fois où t'as vraiment sauté le pas, il y a presque sept ans de ça ? Est-ce que t'as vraiment plus rien à quoi te raccrocher, cette fois ? Es-tu si seule, pour en venir à ce geste désespéré ? Non, t'as pas la même détermination, parce que t'as construit des choses, t'as des points d'ancrage dans ce monde, t'as cette belle histoire qui te donne envie de te battre, malgré la tournure des choses qui l'obscurcissent. T'as tes amis, ta soeur même si votre relation en a pris un coup avec cette histoire, t'as tes frères, même s'il en manque un. T'as ton précieux bar, ta scène ouverte qui a du monde tous les soirs d'ouverture. T'es montée sur scène à Coachella devant des milliers de personnes. Alors ce ne sont pas quelques ombres au tableau qui devraient mettre un terme à tout ça. Et les mots de l'inconnu sont vrais. Si tu sautes, tout ce que t'as fait ces dernières années n'aura servi à rien et le bourreau gagnera. T'as consenti à accepter son aide et à descendre de ce perchoir sans un mot, hochant simplement la tête une fois sur le bitume.

Se confier à un inconnu, même en restant floue, ça te soulage légèrement de ce poids qui pèse trop fort dans le mental. Peut-être que c'est l'état d'ébriété avancé qui te faisait parler, qui t'a également fait dérailler un peu. Un café, même si ça va faire baisser ton taux d'alcool, c'est sans doute une bonne idée. Tu vois bien qu'il est pas là pour te faire parler, et il le dit lui-même. Il est sans doute aussi amoché que toi à l'intérieur pour errer ainsi sans but et s'être attardé sur ton cas, alors que d'autres sont passés avant lui sans prendre une seule seconde pour se retourner sur toi. « Ouais.. Okay pour le café. J'rentrerai pas dans les détails de l'histoire, c'est trop tendu pour encore foutre une tierce personne au milieu.. Tu peux me dire tu, ça sera plus simple, t'as pas l'air plus vieux que moi. » Tu esquisses un léger sourire, malgré ton regard rougit. « Et euh.. merci. »
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Je n’ai pas la prétention de pouvoir comprendre ce qu’elle ressent, ni de pouvoir lui offrir une solution à son problème, mais je peux lui offrir une oreille attentive, de la compagnie pour quelques heures, le temps qu’elles s’éclaircissent, qu’elle puisse y voir plus clair. Ça suffit parfois à faire la différence, de se sentir écouter. En tout cas, j’ai envie d’être cette différence ce soir, dans ce monde déjà trop chaotique et violent à mes yeux. C’est donc avec cette pointe de soulagement que je la regarde quitter sa hauteur, presque convaincu que le monde s'éclaircit déjà un peu plus dans son esprit.

Mon invitation acceptée, je souris légèrement. Je ne sais pas à quel genre d’histoire je vais devoir faire face, ni de ce que je vais apprendre sur cette jeune femme, mais ce n’est pas ce qui importe. Ce qui importe, c’est que quand on repartira chacun de son côté, elle choisisse une autre option que de se détruire elle-même pour régler ses problèmes. « Vous… Tu n’as pas à rentrer dans les détails. Tu n’es même pas obligée de me dire ton nom, si c’est plus facile à gérer pour toi. » Elle ne voulait peut-être pas que je puisse rattacher son histoire à son identité, que je puisse faire un lien entre elle, son histoire et une quelconque personne que je pourrais reconnaître dans celle-ci. Après tout, tout le monde semblait se connaître ici. « Et de rien. » Légère pointe de timidité qui se manifeste sur mes joues alors que je souris assez naïvement, laissant le silence s’installer entre nous pendant quelques secondes. « Euh… Je crois qu’il y a un café par là-bas. » Je pointe une direction de la main, qui nous éloignerait en plus des berges. « Mais je ne sais pas s’il est ouvert à cette heure-ci... » Ca par contre, je n’y avais pas vraiment pensé lorsque j'avais lancé ma proposition. « On peut toujours aller voir, et au pire, on trouvera autre chose si c’est fermé ? » Je la regarde, un peu inquiet qu’un imprévu dans le plan la fasse renoncer à me parler ou la motive à me fausser compagnie.
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Il reste encore un peu d'humanité dans ce monde, les gens ne jouent pas tous la carte de l'égoïsme, t'as trouvé le héros de ta soirée, celui qui consent à partager ta peine, tes peurs, ta rage, celui qui consent à foutre des pansements sur tes douleurs morales. Et ça fera sans doute du bien de décharger ton mental, de ne pas tout garder pour toi. Parce que les autres, tes potes, t'as pas envie qu'ils te voient faible. T'as pas envie qu'ils se glissent dans tes fêlures pour s'en servir contre toi le jour où ça leur pètera au casque. T'as celui qui te supporte tous les jours depuis quelques temps, à qui tu donnes aveuglément ta confiance parce que tu sais ce qu'il a traversé et que c'est un homme de parole, celui qui sera là pour toi n'importe quand. Mais ce soir, tu voulais qu'il se repose un peu, et t'as déraillé. T'es instable, une bombe au napalm. Et là, tu sais que la mèche vient à peine de s'embraser, et que le jour où l'étincelle rencontrera la poudre à canon, ça sera moche à voir.

Le pauvre inconnu n'est pas prêt à entendre ton histoire. Même si tu vas modifier les liens qui t'attachent à l'homme à l'origine de tes tourments, le fond sera toujours aussi affreux. Ton existence sera toujours aussi sombre à raconter qu'à vivre. Parce que pour le moment, tu ne vois pas l'once de lumière pour éclairer ton chemin. « Tu peux m'appeler Lenny. C'est un surnom. » Le surnom que personne n'utilise vraiment et qui ramène une certaine distance sur qui tu es vraiment. Un surnom digne d'un pseudo, d'un alias. Tu ne le forces pas à donner le sien, sans doute qu'après ça, il fera tout pour n'avoir jamais fait irruption dans ta vie parce que tu l'as assombri. Léger sourire et le silence confortable qui s'installe, quand les tempêtes dans ta tête sont omniprésentes. Tu marches pas vraiment droit, mais c'est pas grave. Il te montre un café. « Si c'est fermé, on trouvera autre chose, ouais. J'crois que dans les alimentations de nuit ils ont des machines à café. On ira s'poser sur un banc et tu comprendras p'têtre pourquoi tu m'as trouvée là-haut. » T'as plus envie de fuir. T'en as plus la force, en vérité.
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Un surnom en tout et pour tous en guise d'identité, et je hoche la tête, léger sourire aux lèvres. « Enchanté Lenny, moi c’est Gael. » Elle ne me le demande pas, mais ça me semble normal de me présenter, de lui donner au moins un nom. J’aurais pu me contenter d’un surnom, mais avec un prénom déjà si court, les possibilités étaient limitées. Et pas question de mentionner mon deuxième prénom. Gael, finalement, ça ferait l’affaire, quoiqu’il arrive. On se met en route vers le café, évoquant la possibilité qu’il puisse être fermé, que peut-être il nous faudrait trouver un autre point de chute. Je me souvenais m’y être déjà rendu assez tard, mais était-il ouvert toute la nuit ? Pas la moindre idée. On le découvrirait sur place.

Je marche lentement, jetant de temps à autre quelques regards à la jeune femme qui semble tituber un peu. Ca tenait sûrement du miracle qu’elle n’ait pas basculé de son perchoir. Peut-être que c’était bien le signe que sa vie ne devait pas prendre fin ce soir. Des pensées que je ne partage pas de vive voix, sachant pertinemment que tout le monde ne partageait pas la même foi que moi, que les signes n’étaient pas les mêmes pour tous. Après quelques minutes, on peut apercevoir la devanture du café, illuminée. « C’est ouvert, viens. » J’invite la jeune femme à me suivre alors que j’accélère un peu le pas, pénétrant le premier dans le dit café, et restant contre la porte pour la maintenir ouvert jusqu’à ce qu’elle entre à son tour. Une fois fait, je me décale, et me dirige vers la caisse pour commander un macchiato, invitant ensuite la jeune femme à commander ce qu’il lui plaira. Boissons commandées et réglées, il ne faut que quelques minutes pour qu’elles soient préparées et que nous allions nous installer dans des fauteuils, une table entre nous.

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