HAWKINS O'REILLY ► Taron Egerton

TW : Homophobie
(Vert = Hawkins, Bleu = proches de Hawkins, Rouges = les autres)
« Content de ce dernier match Hawk' le féroce? » peut-il entendre sortir de la bouche du journaliste sportif. Pendant une fraction de seconde son sourire vacille mais depuis longtemps il a appris à garder une face composé quand il répond. « Satisfait. Je n'aurais pas aimé partir sur une mauvaise performance de ma part. Certes, j'aurais pu faire beaucoup mieux, mais au vu des circonstances, je suis satisfait oui. » Il marque une pause pendant que le journaliste rappel qu'il y a peu de temps Hawkins O'Reilly a subit une mauvaise blessure. C'est une façon de résumé qu'un des jour d'une autre équipe l'avait prit en grippe en le plaquant violemment plusieurs fois au cours du match jusqu'à provoquer une bagarre où Hawkins avait presque faillit mourir en s'étant pris un mauvais coup de lame dans la nuque. Inconsciemment Hawkins passa sa main sur la cicatrice qu'il avait réussit à dissumlé avec un peu de maquillage. Certes elle était moins horrible que ce à quoi tout le monde s'attendait, la plupart du temps personne ne la voyait si il ne la pointait pas du doigt, mais comme l'incident circulait sur internet, Hawkins se sentait un peu mis à nu contre sa volonté. « D'ailleurs à propos de l'incident, avez vous de la rancoeur contre cet autre joueur? C'est un peu à cause de lui que vous arrêter votre carrière non? » Une fois encore le sourire de Hawkins vacilla. Il avait de la rancoeur, mais pas contre le joueur, pas à propos de cet incident sur la glace. Ce genre d'incident arrivait, c'était un sport violent, c'était un sport compétitif, les esprits s'échauffait, la testostéronne parfois prenait le dessus. Ils le savaient tous. Le corps entier de Hawkins était bourré de blessures antérieurs. Il ne fallait pas croire que dans les petites ligues d'enfants c'étaient mieux, le nombre de commotion, de coupures, de bleus, sans compter le corps qui subit des entraînements instensif et violent pendant des années et parfois lâchait. Non, c'était vendu dans le package c'était normal. Non ce que Hawkins n'avalait pas était la vraie raison de son départ, de son raccrochage de patins professionnel. L'hommophobie. « Absolument pas. J'avoue que je ne faisais pas le fier quand c'est arrivé, mais les blessures ça fait partis du job, et je ne changerais rien. Jamais. » Il pouvait être si candide quand il parlait de Hockey. Il faut dire qu'il était encore assez jeune. « ça fait quoi de raccrocher les patins après seulement 3 ans en ligue pro? » Il rigola, jaune, ayant toujours du mal à l'avaler. « 4 ans Jerry, ça fait 4 ans. Et ça fait mal. Ce n'est pas une décision que j'ai prise de gaité de coeur, croyez-le bien. » Et la question qu'il redoutait arriva. « Des joueurs ont déjà subits ce genre de blessures et sont retournés sur la glace pendant encore des années après ça. Est-ce qu'il vous manque la passion, la niaque? » Le visage de Hawkins se ferma et se durcit visiblement. Si il lui manquait la passion? Il était sérieux ce type? « Ah, j'ai touché un point sensible? » Sa machoîre se cntracta. « Oui c'est un point sensible. D'autres joueurs ont vu pires et sont revenus sur la glace, c'est un fait. Mais je ne veux pas être celui qui s'accroche à ses patins si longtemps qu'il se retrouve uniquement sur le banc des remplaçants parce qu'il a perdu sa forme. Cette blessure m'a ébranlé, physiquement et mentalement, et je préfère partir maintenant, laisser mon parcours tel quel. » Ses mots lui arrachaient la bouche, mais il les disait avec une aisance. Hawkins avait toujours su mentir aux journalistes, ça faisait des années qu'il le faisait. Et avant ça, c'était même inscrit dans le contract de vivre sous le toit de ses parents, sauvegarder les apparences. « Et vous avez de quoi être fier de votre parcours! Passé pro à 17 ans et raccrocher à 21 ans. Aucun joueurs n'aura marqués autant de points en autant de match. Vous avez vraiment fait compter chaque secondes de jeu. » Hawkins pour la première fois sourit, rellement, fier, heureux, content. Au moins il laissait quelques choses derrière lui dans ce monde du sport. « Une idée de ce que vous allez faire après le Hockey? » Il sourit. « J'ai déjà été acecpté dans une université, je compte devenir médecin mais c'est tout ce que vous saurez. » Il laisse son sourire enigmatique planner tandis qu'ils font leurs adieux.
...
Quelques jours plus tard, Hawkins et son petit ami entrent dans les vestiaires de l'équipe de Hawkins. Il est venu ramassés ses affaires, sauf qu'il est un brun provocateur, et a décidé de venir pile quand les membres de l'équipes sont en train de se préparer pour l'entraînement. A l'instant où il mit un pied dans les vestiaires, les hostilités reprennent, même si c'est la dernière fois qu'ils le voient. « Planquez vous les gars, v'la le pédé. » Hawkins garde son sourire, tandis qu'un autre lui balance au pied une boite avec ses affaires. « Prends tes merdes et barres-toi pédale. » Le petit ami de Hawk' du coin de l'oeil à l'air de panniquer un peu, normal avec une dizaine de gaillards bien bâtis qui sont clairement hostiles, mais Hawkins se laisse pas démonter et va chercher des affaires restantes. « Et vous avez osez toucher mes affaires? Vous avez pas peur de devenir des pédales à votre tours? Il paraît que c'est comme la peste, ça s'attrape! » C'est faux, mais quitte à jouer dirty, Hawkins se gênera pas pour rétorquer. Il prend les dernières affaires qui traînaient quand il entend un « La ferme suceur queue. » C'est plus fort que lui, il n'a jamais aimé qu'on s'en prenne à qui que ce soit pour ce qu'ils étaient, et pour leurs orientations. Alors, il répond. « C'est quoi qui te déranges en fait? Que j'aime sucer des bites ou que ça soit la tienne que j'ai jamais sucé? » Une petite pause, un air offusqué sur le visage de l'abruti d'homophobe qui allait répondre quand Hawkins lui coupe quand même la parole «  Tu sais que les mecs sucent 100 fois mieux ? » Et là il entend son petit ami lancer un « Et Hawkins est vraiment doué avec sa langue ... » Il ne peut réprimer un rire alors qu'un des anciens collègues de Hawkins s'approche pour chercher la merde, Hawkins incapable de lâcher s'approche de lui aussi avec zéro intention de se laisser intimidé tandis que son mec lui attrappe un doigt « Babe,... » Il sait très bien ce qu'il veut lui dire "ils n'en valent pas la peine" Mais Hawkins l'a mauvaise. « Y'a pas de babe qui tienne » La raison pour laquelle il quitte le Hockey c'est parce que certains de ses abrutis ne veulent travailler avec lui, parce que d'autres équipes ne sont pas mieux, et que le monde du sport est pourris par l'homophobie, parce qu'une photo de lui et de son petit ami s'embrassant existent et que son équipe de com' a du faire pression pour faire taire la source, éviter des photos de sortir mais les nouvelles circulent dans une équipe, certains avaient déjà des soupçons, après 20 ans dans le Hockey, difficile de vraiment caché toute une partie de lui. « De toute façon, une pédale ça reste une pédale, t'étais même pas un si bon joueur... » Et ça, c'est un peu la pire insulte qu'on pourrait lui sortir. Parce qu'on le traite de pédale, de pédé, de n'importe quoi, il s'en contre foutait, mais qu'on touche à son sport, à son oeuvre, à son parcour, c'était hors de question. « Déjà, je suce les queues autant que je broute de minou. Le sucueur de queue strict c'est lui. » Il pointa son mec du doigt. Il était vulgaire, mais appremment y'avait que ce langague qu'ils arrivaient à comprendre, c'était n'importe quoi, quand on pense que certains d'entre eux ont des diplomes, ils avaient tous l'air inculte. « Ensuite arrêtez vos conneries. Je suis plus rapide que toi, je lève plus de fonte que toi, marque plus de point que toi, ai dû me taper plus de meufs que toi, et même si un jour vous dépasser mon nombre de points je reste le joueur qui aura marqué le plus de points en si peu de temps. Aucun d'entre vous ne pourra jamais vraiment me surpasser. Je suis peut-être un suceur de queue, mais je reste plus viril que certains! » S'ensuivit une baston que Hawkins n'avait pas commencé, mais qu'il se fit un point d'honneur à finir quand son ancien coach débarqua dans la salle. Autant vous dire que cette dernière journée officielle comme joueur pro de Hockey était plus chaotique que prévue.
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Hawkins faisait ses valises quand un coup de téléphonne le sortit de son occupation. C'était Devon, son oncle, comme toujours. « Hey, kido, c'est vrai ce que j'ai entendu? » Il reprit sa valise, sans aucun regret. « Oui Dev', j'ai fini avec Oxford, j'ai fini avec l'Angleterre. » Il savait très bien ce qu'il allait dire. « Tes parents qu'est-ce qu'ils en pensent?  » Il soupira et s'assit sur le lit avant de s'allonger et de fixer le plafond. « Tu imagines bien que Papa était contrarié, comme quand j'ai choisi le Hockey. Je crois que la seule fois où il a jamais été fier c'était quand je leur ai annoncé faire médecine. » Il entendit un soupire de l'autre côté du combiné. Devon et lui partageaient le même avis sur les parents de Hawkins. Ils avaient échoués sur toutes la ligne avec Hawkins, comme les parents de Devon avec Devon à l'époque. « Tes frères et soeurs? Tes neveux? Tu comptes vraiment les laisser? Et ta fiancée, elle part avec toi? » Hawkins lâcha un rire amer. « Tu sais très bien qu'on a jamais été proches avec mes frères et soeurs. J'ai du voir mes neveux 3 fois et à chaque fois c'est limite si on surveille pas que je leurs donne pas des mauvaises idées, comme devenir joueur de hockey professionnel. » Il soupira. « Elle a préférée me quitter quand je lui ai parlé d'aller vivre en Amérique. Dev' pourquoi les gens dans ma vie sont tous aussi... cons? » Un rire à l'autre bout pinça le coeur de Hawkins avant qu'il ne soupire une nouvelle fois. « Je prend le premier vol demain, et à moi Boston. Nouvelle ville, nouvelle vie, pas vrai? » « Montre leur comment tu brilles, fils. » Hawkins sourit une dernière fois. C'était une nouvelle page de sa vie et il avait hâte de la commencer.