Giorgia Quinn ► Amanda Campana

Mon nom est Giorgia quinn, je suis d'origine italienne, plus précisément de Cesena une commune de la province de Forlì-Cesena dans la région Émilie-Romagne, et passe mes vacances d'été du côté de ma grand-mère paternelle à Cesenatico, partageant mon temps entre la plage et ma grande famille.

Moi, je suis une fille de Boston, enfin de la banlieue bostonienne, et pourtant, je ne connais pas tout de cette ville, je suis loin de la connaître comme ma poche. Dès que je peux, je pars avec mon appareil photo pour courir les rues de Boston et la découvrir un peu plus, au travers de mon objectif. Il m'arrive souvent de la redécouvrir, grâce à des nuances du ciel, où une certaine ambiance, une certaine occasion, une fête, une saison...

Lorsque je rencontre du monde, je me retrouve souvent devant deux situations. Petit un : "Oh Quinn, comme Dr. Michaela Quinn ?" Ou petit deux "Oh Quinn, comme Harley Quinn? XD" Je vous avouerais que je suis plus Harley Quinn, que Michaela, même si enfant, j'ai regardé cette série aussi... Enfin bref. Vous l'aurez compris, j'ai un petit tempérament, je ne suis pas très grande, moins de 1m70, mais plus de 1m60, j'ai souvent été et reste la plus petite de mes groupes d'amis/ connaissance, alors je contre balance avec mon caractère, parce que oui "tout ce qui est petit est mignon", mais j'ai une force de caractère et du répondant aussi.

La danse fait partie intégrante de ma vie. Déjà dans le ventre de ma mère, j'ai été bercé par les notes de musique diverse et varier, même si très peu de classique et pas de techno, mais ils m'ont fait écouter de tout et apparemment, je réagissais déjà à la musique. Avant même de marcher, je gigotais au son de la musique, soit dans les bras de mes parents qui dansaient, soir assis sur mon tapis de sol. Dès que j'ai tenu debout, il était impossible pour moi de ne pas me dandiner sur de la musique. Sans un seul cours de danse pendant des années, je privatisais le sous-sol, pour créer les chorégraphies qui naissaient dans ma tête, laissant libre cours à mon imagination et à mes sensations. Parfois, je ferme les yeux et me laisse porter par la musique. Dès que cela a été possible, j'ai participé à des spectacles de danse ou de chorégraphie et avant ça, je créais une chorégraphie pour un anniversaire ou une fête. Pendant les fêtes, j'étais insatiable au niveau danse, la première sur la piste, la dernière à 5 heures du matin, tout en ayant fait une sieste réparatrice et ça été comme ça dés l'âge de 3/4 ans. La danse, c'est plus qu'une passion, c'est ma vie, un besoin viscéral de bouger, et puis très souvent, je m'exprime mieux en dansant qu'en parlant. Les mots se cognent dans ma tête, j'ai trop de choses à exprimer, je ressens les choses si intensément, que s'en devient compliqué à exprimer... En danse tout est plus simple.

Enfant, j'étais la jeune fille les fille et moi c'était un peu la guerre, j'étais jalousée par les autres filles et encore aujourd'hui, même si un peu moins, mais jusqu'au lycée ça été ainsi, car j'avais plus de copains et amis que d'amie ou copine, allez savoir pourquoi?! Sûrement, parce que je peux être assez casse cous, il faut dire que j'adorais les cages à poules, ou les genres de parcours du combattant avec échelle, où il fallait la traverser à la force des bras. Je me vois encore assise en jupe sur l'échelle, aucunement gênée, aaah j'en ai fait des rageuse, sans même m'en rendre compte, moi qui agissais simplement, naturellement, sans réprimer mes envies.

Puis le collège est arrivé, pendant deux ans, j'ai cherché à m'intégrer en suivant les autres, mais ça ne m'a pas vraiment plus, alors j'ai décidé d'être moi-même, m'habillant comme je l'entendais, cette année-là, j'ai eu ma première paire de Doc, et mon premier cuir, que de souvenir ! C'est aussi au collège, que les garçons se sont mis à s'intéresser à moi, comme ils le faisaient avec les autres filles. Bon certain diraient que j'ai manqué pas mal d'occasion, mais je préférais leur rire au nez, ne les prenant pas au sérieux, n'y croyant pas une minutes.

Au lycée, j'ai eu des hauts, des bas, je me cherchais pas mal, d'ailleurs, je me cherche toujours un peu, en même temps, je n'ai que 23 ans. Les jalousies ont continué aussi, surtout à cause d'un garçon en particulier, qui je l'ai su quelques années, plus tard, s'intéressait à moi, sans jamais me l'avoir dit, c'est son frère me l'a lancé en pleine figure. Je vous plante le décor, un jour, j'entre dans un local et j'entends une voix étrangement familière, celle du fameux garçon, mais je ne le vois pas. En face de moi, se trouvait un garçon plus jeune, qui lui ressemble. Je ne lui ai pas parlé de suite, mais quelques jours plus tard, je me suis décidé et là, je lui demande des nouvelles de son frère et ce fut le drame. « Comment ose-tu ! Tu lui a brisé le cœur, maintenant, il est heureux ne t'avise plus de le recontacter ». Abasourdie, je n'ai rien compris, je vous avouerais, qu'il est le seul garçon de mon passé, pour qui j'ai cru avoir des sentiments. Si nous avions tous deux plus oser, peut-être que l'histoire aurait été différente, mais on ne refait pas l'histoire.

À l'université, les choses ont changé, j'ai décidé d'être moi jusqu'au bout des ongles, sans me poser de question, choisissant de me chercher au travers des expériences diverses et variées. Par exemple, c'est en première année, que j'ai eue ma première histoire avec une fille. Depuis je m'habille comme je veux, je m'amuse avec mes cheveux, je m'aménage du temps pour profiter de la vie, au milieu de mes heures de boulot et de toutes mes heures de répète et de cours.

À l'université, je suis plus heureuse, qu'en primaire ou en secondaire, il faut dire que les cours me passionne tous. À l'école, je m'ennuyais tellement, j'avais de bonnes notes, mais pendant les cours, c'était mortellement ennuyant. Ici, je danse, je crée, j'apprends, et même si ce n'est pas facile tous les jours et parfois épuisant, je me sens bien.

J'ai toujours rêvé de faire mes études dans cette université, non pas parce qu'elle est à deux pas de la maison, mais parce qu'enfant je passais devant ces sublime bâtiments qui me faisais rêver, j'y voyais ces étudiant très occupé, pressé, mais heureux. J'entendais parler ma tante racontée ses histoires, ces aventures vécues sur ce campus et ses murs. À force de travail et de volonté, j'y suis entrée, comme quoi tout est possible, moi la petite fille de la branche ouvrier de la famille Quinn, je ne suis pas entrée grâce à mon nom, mais à mes capacités. Aujourd'hui, quelques fois, je me demande si j'ai une vie, mais ça ne dure qu'un quart de seconde, car je croque la vie à pleines dents de bien des manières.