Don't get me wrong, but I am not made for love.

J’ouvrais difficilement les yeux. Je clignais même plusieurs fois avant de me rendre compte que je n’étais pas dans ma chambre. Non, je ne reconnaissais pas ma commode Louis XVI sur laquelle était posée une photo de mes parents et moi lorsque j’avais 15 ans, ni la cheminée et le grand miroir au dessus orné de moulures. Ce n‘était clairement pas ma chambre. Mais où étais-e donc. Je passai ma main sur mon visage comme si ça allait suffire pour enlever mon manque de sommeil visible. Je fronça les sourcil, sentant un poids dans le creux de ma taille avant de me retourner pour constater que j’étais dans le lit de.. Noah. Ça y’est, maintenant je me souvenais. C’était hier soir, j’avais fait un cauchemar, et sans savoir pourquoi, je m’étais dirigée dans la chambre de Noah. Imaginez comment ça fini... Je me souviens même de tout à vrai dire. Je regarde Noah, il ouvre les yeux alors que je l’observe. Je me retourne brusquement, je viens seulement de réaliser que je ne suis plus vierge, plus du tout. J’y repense d’ailleurs. Je me souviens de ses lèvres parcourant mon corps. Je ferme les yeux, frôlant délicatement mes lèvres de mes doigts, me rappelant de l’exactitude de ses baisers. Je me mords la lèvre rien qu’en pensant au moment ou il m’a pénétrée pour la première fois. Ses suçons, ses grognements, ses murmures. Jamais je ne pourrais oublier ça, il a été le premier... et j’ai peur d’en être folle amoureuse. Je le suis en réalité, inutile de me voiler la face. Des frissons me parcourent le corps rien qu’en pensant au fait qu’il m’a fait l’amour toute la nuit.. et que ça a été la plus belle nuit de toute ma vie. Je ressens encore des picotements sur chaque parcelle de ma peau qu’il a touchée, autrement dit, sur toute ma peau. NON ! NON ! Je ne peux pas, je ne veux pas. Je ne peux pas être amoureuse, c’est impossible. Je me suis jurée la perfection, et il n’y a rien de parfait à penser à quelqu’un de cette façon là. Je sens d’ailleurs sa main parcourir doucement mon corps pour me réveiller. Je commence à paniquer. Noah se lève et sort du lit. J’entends ses pas faire doucement grincer le parquet avant de sortir de la chambre. Je reste quelques secondes stoïque, avant de me lever et de remettre la nuisette dans laquelle j’étais arrivée et de déguerpir d’ici poliment et de rapidement retourner dans ma suite, avant qu’il ne se doute de quelque chose sur mes sentiments. Mais alors que je commençais tout juste de remettre mon tanga, je le vois revenir, un plateau garnis d’un petit déjeuner luxueux entre les mains.

Cependant, tu es piégé à ton propre jeu Noah. Tu regardes Coco dormir alors que les souvenirs de la nuit passée t'assaillent... Et quel nuit ! Ses morsures, ses gémissements, ses soupires, ses caresses... Tous te revient d'un coup, te faisant agréablement frissonné. Tu lui voles un rapide baisé, prêt à être parfait pour sa première matinée de vrai femme. Elle semble si paisible quand elle dort... Ton coeur bat à la chamade, tu sais maintenant. Oui Noah, tu sais à quel point tu l'aimes et à quel point un retour en arrière est impossible. Tu dois lui dire tous ces sentiments que tu renfermes à l'intérieur de toi, qui t'oppresse. Tu n'as jamais aimé.. Quel étrange sensation que l'amour. Tu es si heureux mais aussi si térrifié. Tellement térrifié mais tu as besoin de lui dire. Tu as besoin d'elle. Tu te lèves silencieusement, tu veux jouer la carte de l'homme romantique. Mettre toutes tes chances de ton côté avant de lui avouer... de lui avouer ton amour. Noah le troue du cul ex mather amoureux de la plus magnifique des Eliots. Comme quoi la vie est véritablement ironique. Tu reviens avec un plateau rempli de croissants, pains au chocolats, café, tartines, jus d'orange... Tu as la mine réjouie malgré une certaine fatigue dû à vos interminable ébats... Rien que d'y penser tu en frissonnes, pourtant tout s'écroule en toi lorsque tu la voie s'habiller. " Tu files à l'anglaise ? " . Tu poses le plateau sur ta table de chevet, retournant d'installer sur le lit. Tu la regardes... Tu veux qu'elle reste mais ton orgueil te hurle de ne rien dire... Rien du tout, pas pour l'instant en tout cas.

Il arrive, devant toi, ce plateau garni de viennoiseries en tout genre entre les mains. Il avance dans la chambre, et toi, tu le regardes alors que tu comptais t'en aller. Il a l'air heureux, et toi tu le regardes encore. Oui parce que dans son visage, malgré la fatigue à cause de vos ébats de cette nuit qui se reflète au travers de ses cernes, tu retrouves toujours ce truc en lui qui t'as charmée dès le départ, qui t'a envoûtée et qui t’envoûte encore. Et c'est précisément à ce moment là que tu te retrouves piégée. piégée entre ton envie constante de lui depuis qu'il t'as ôté ta virginité à jamais, entre ses façons, ses manies, son regard, sa voix et entre .. ton amour pour lui .. Aaah ouais il y a ça aussi. T'es complètement prise au piège ma belle. T'es tombée amoureuse d'un pauvre idiot qui n'a même pas le quart de ta fortune. Que dirait ton père, Coco ? Il te dirait un truc du genre. -Harper .. tu nous as bien déçus à ta mère et moi. Avec tous les partis que nous t'avions présentée- Tu soupires, t'asseyant sur le rebord du lit à moitié nue. " Tu files à l'anglaise ? " te demande t-il. Tu enfoui ton visage dans tes mains tout en hochant la tête négativement. Non tu ne comptais pas partir comme une voleuse non plus, tu as reçu une éducation. Mais ça n'empêche que t'es totalement paumée. Tu l'entends poser ce plateau, tu sens l'odeur des croissants qui te chatouille les narines, mais tu n'y goûteras pas, car même s'il n'est pas au courant, tu tiens encore à tes TCA. Il s'installe alors près de toi et tu sens son regard lourd sur toi. Tu lève enfin le regard vers lui en fronçant les sourcils et tu lui vole un baiser furtif avant de finir de t'habiller en vitesse. ' Pardonne moi, mais il faut que je parte. '

' Pardonne moi, mais il faut que je parte. '. Elle te vole un baiser. Un baiser papillons qui te fait frissonner. Tu poses sa main sur sa cuisse, l'obligeant à rester. Tu ne peux la laisser partir, dans ta poitrine ton coeur bat à la chamade. Tu sais que tu l'aimes, mais les mots sont coincés dans ta gorge. Ils t'empêchent de respirer, de vivre sans elle. Noah... Le séducteur prêt à tout, pris dans les piège de l'amour. Le premier, le dernier. Tu la regardes se rhabiller rapidement, alors que tu te lèves. " - Non. Reste. " . Tu la pousses sur le lit, toute habillée. Puis rapidement, tu vas fermer la porte avant de revenir sur le lit, près d'elle. Tu lui prends la main, nouant tes doigts aux siens. C'est étrange. Toutes ces petites intentions que tu as pour elle, qui te font frissonner. C'est la première fois que tu retiens une fille dans ton lit. C'est ta première fois dans le rôle de l'amour transi... Enfin non justement. Pas dans le rôle. Tu es vrai, tu es l'amoureux transi stupide dont tu te moquais. Celui qui a des espoirs absurdes dans l'âme, celui qui fini brisé attend sur le bord de la route un peu de tendresse. " Tu restes. Café ? " . Tu prends un pain au chocolat, croquant dedans à pleine dent... Tu fais mine d'être heureux, décontracté... à l'aise. Tu semble si à l'aise... Cependant dans ton coeur vrillent de terribles sentiments. Un terrible amour. Tu regardes Coco... tendrement, amoureusement... Comme personne ne l'a jamais regardée. Tu t'approches, lui volant un baiser, semblable au sien.

Ta raison te supplie de foutre le camp au plus vite, mais ton coeur te conjure de rester. Tu lui vole un baiser furtif à regrets. Limite, tu fronces les sourcils en l'embrassant, à cause de toute cette passion que tu cherches à lui transmettre en si peu de temps. Mais là, tu sens sa main toucher ta cuisse. " - Non. Reste. " Tu fermes les yeux, t’arrêtant un instant, baissant la tête, la main toujours sur sa joue. Tu as tellement envie de rester ... et il ne t'aide pas, en te touchant ainsi. Tu n'as même pas le temps de réfléchir vraiment à la situation que Noah te pousse sur le lit. ' Noah .. ' murmures-tu sous le ton de la semi-incompréhension. Tu le vois juste se lever pour fermer la porte avant de te rejoindre de nouveau sur le lit. Tu le regardes faire totalement perdue, ton coeur bat si fort dans ta poitrine que t'as l'impression d'être shootée à l'amour. Il entrelace ses doigts dans les tiens, tu frissonnes." Tu restes. Café ? " Ok.. il ne te laisse visiblement pas le choix, sauf peut-être sur ton petit-déjeuner. Il croque dans une viennoiserie, que tu évites du regard pour ne pas flancher aujourd'hui. De toute façon tu ne flancheras pas, c'est tout. Perfection, Coco. Perfection. Lui semble si détendu par la situation alors que toi, contrairement à d'habitude, ben tu semble carrément tendue. Tu regardes le café du coin de l'oeil, mais non, t'as envie de rien avaler. Tu hoches la tête négativement avant de le voir s'approcher te volant un baiser. Tu fermes les yeux, et te surprends à la fin à te mordre la lèvre inférieure. ' J'ai .. pas très fin désolée .. T'as bien dormi ? '

' Noah .. '. Sa voix à demi brisé est empreinte de cette sensation au creux de ton ventre... Ce besoin profond qui te pousse à lui prendre doucement la main. De la serré si fort, à la recherche de l'amour que tu ressens. Tu es si effrayé, comme un enfant à la recherche de la lumière... Cependant tu l'as trouvé cette lumière. Cette douce lueur qui éclaire ton coeur, qui réchauffe toutes les zones obscures de ton être. Qui rallume le reste d'humanité qui se cache derrière toute ce mal, toute cette froideur. Tu vois dans ses yeux l'incompréhensible sentiment qui se bâtit jour après jour... Sentiment tellement réciproque. Tu te penches vers elle, tes lèvres vont doucement effleurer les siennes. Tu as besoin d'être rassuré, de te retrouvé dans cette pénible incertitude. Or, tu ne peux pas enlever ton masque, tu ne peux lui montrer tes failles ou elle s'enfuira. Elle essaye déjà de s'enfuir d'ailleurs... Tu restes paisible, mais tu sais que tu vas devoir lui dire, autrement ne le saura-t-elle jamais ? ' J'ai .. pas très faim désolée .. T'as bien dormi ? ' Tu portes sa main à tes lèvres repoussant le plateau. Noah... Noah, Noah. Arrêtes donc de jouer à l'imbécile et assume ton amour. Assumes comme un homme, vole ou écrase toi. Ou alors, restes un simple enfant, qui ne reste dans ces jeux et ces caprices. " Peu, mais très bien, et toi ? " . Tu fuis, tu parles d'elle comme une lâche qui essaye de s'enfuir mais toi... Toi tu es pire, tu sais qu'il faut lui dire, maintenant, mais tu es pétrifié. Tu es grotesque à secouer la tête comme pour chasser la vérité, mais tu le dois... Tu le sais. Alors enfin, tu plonges... Vas-tu voler ? " - Je dois t'avouer quelque chose. "

Tu es dans une situation pénible. Jamais tu ne t'étais retrouvée ainsi, coincée entre le choix de ton coeur et celui de la raison. Parce que de toute manière, jamais tu ne t'étais confrontée à un choix similaire à celui là auparavant puisque jamais tu n'avais aimé. Et maintenant que c'était le cas, comment ouvrir ton coeur à cet homme. Tes parents ne t'ont pas prévenue de ce cas là. Que devrais-tu faire ? Tu es totalement perdue, et dans ces cas là, tu fais ce que tu sais faire de mieux, choisir la raison. Il prend ta main dans la sienne pour la serrer fort. Et tu ferme doucement les yeux car ce geste te brise. Il t'as rendue faible Coco. Et tu dois le haïr pour ça. Oui, le haïr. Tu étais forte avant penses-tu avec tristesse. Tu as presque envie de pleurer tellement il te fait mal, tellement ça fait mal d'aimer. Et tu l'aimes tellement que t'as limite l'impression de sentir ton coeur se déchirer tout en continuant de battre à la chamade. Même ce doux baiser est douloureux. Car il te rappelle à l'avance tout ce que tu manqueras auprès de lui. Mais il faut que tu le fasses, avant qu'il ne prenne le peu de fierté qu'il te reste en toi. Il porte ta main à ses lèvres, et tu le regardes faire sans un mot. " - Je dois t'avouer quelque chose. " Tu as peur. Ton coeur qui battait déjà vite effectue un looping dans ta cage thoracique. ' Oui ? ... ' lui demande tu presque avec un regard suppliant. Suppliant de ne pas t'achever plus encore que tu ne l'es déjà.

Désolée mon coeur, j'ai dû me coucher plus tôt...
Je t'aime, excuse moi promis je te RP demain
Alison.