ADRIANO C. OLIVEIRA ► Cristiano Ronaldo

En me voyant, on pourrait dire que je suis probablement le mec le plus chanceux du monde, hein ? C'est sûrement vrai d'ailleurs...

Je suis né à Lisbonne mais je ne connais pas mes vrais parents. J'ai été adopté dès ma naissance par un couple mondialement connu car mes parents naturels n'étaient pas véritablement prêts à assumer un enfant, ça je l'ai toujours su. Et d'ailleurs, j'aime mes parents adoptifs qui ont toujours été attentionnés à mon égard ! Précieux soutien en toutes circonstances, j'ai eu vraiment beaucoup de veine de les avoir dans ma vie ! Surtout qu'ils sont quand même fortunés aussi, ce qui ne gâte rien...

Enfin ! J'ai grandi au Portugal pendant quelques années, et comme tout jeune garçon portugais qui se respecte, je suis tombé amoureux du foot. Ce sport est tout simplement LE sport qui me fait rêver, qui me donne envie d'avancer dans la vie. J'aurais pu me destiner à une grande carrière, c'est certain, mais mon rêve à moi : passer pro et être le pilier central de l'équipe de mon pays natal. J'ai de la ténacité à revendre et on me dit pugnace, pour moi, j'y vois surtout une grande envie de réussite et une formidable attraction pour ce sport, faire ce qu'on aime est quand même rare.

Et donc, après quelques années, mes parents et moi partîmes pour les États-Unis. J'entrais à Harvard après mes années de lycée où mes notes étaient excellentes ! Et bien sûr, plus je grandissais, plus je devenais beau et tirais avantage de mon physique musclé grâce aux entraînements intensifs. Les filles me regardaient avec des yeux de merlans fris, et j'aurais très bien pu en profiter... En fait, j'en ai profité haha !

Mais l'année de mes seize ans, une seule fille avait réussi le tour de force de déclencher des sentiments plus forts que d'habitude. Malgré mon attitude charmeuse et mes manières de dragueur invétéré, j'étais fidèle... Elle non. Nous nous sommes séparés dans les cris et les larmes, mais je ne pouvais plus dissimuler ma colère d'avoir été dupé. Personne avait le droit de se jouer de moi, pas même la femme de ma vie.

Bref ! J'entrais à Harvard et ne pensais plus à cette grossière erreur. Je continuais tranquillement mon petit bonhomme de chemin entre le sport, les filles et les fiestas du campus. Parce que j'aime quand même me montrer et en tant que célibataire, j'avais quand même le droit de draguer ! J'ai eu quelques relations pas très longues et me consacrais un peu trop à mon cursus d'ailleurs, ce qui faisait naître l'insécurité chez mes compagnes. Mais bon, ce n'était pas important.

Puis je l'ai rencontrée, elle, avec son petit sourire malicieux, son regard à vous faire devenir hétéro si vous êtiez un mec gay, Ruby... Pourquoi fallait-il que je sois justement en couple lorsque je l'ai vue pour la première fois ? Mais tout de suite, le remord m'a pris, parce que ma copine actuelle, j'ai quand même des sentiments pour elle... Mais que peut-on contre l'attirance ? Cette attraction viscérale ? Je ne sais pas... Pas encore du moins...