Vendredi 14 Mai. 14h00
La cigarette soudainement écrasée lorsque les iris sombres se posaient sur la voiture qui freinait. Mégot lancé dans la poubelle, je réajustais la capuche sur ma tête. Me masquer un peu plus de ce monde qui circulait dans la rue. Me rendre un peu plus invisible aux yeux de la population de Boston. Gamin qui n’avait pas envie de se faire remarquer. Gosse qui, pourtant, trépignait d’impatience sur le trottoir. Ou peut-être que je m’agitais sous l’angoisse qui cognait à l’intérieur de moi. Tourbillon de sentiments pulsant que j’avais du mal à comprendre. Mon palpitant cognait si fort dans ma poitrine que j’avais l’impression que n’importe qui pouvait en voir les mouvements. Ma respiration s’accélérait. Mes prunelles ne quittaient pas la voiture qui s’arrêtait à mon niveau. Je mâchouillais nerveusement ma lèvre avant de m’avancer vers le véhicule. Portière ouverte, je pénétrais à l’arrière et mon regard se posait aussitôt sur lui. Nate. Toujours aussi beau. Toujours si désirable. Toujours aussi apaisant. Mes prunelles croisaient les siennes avant de se baisser. Gamin qui se masquait derrière sa capuche. Gosse qui se mettre à tortiller ses doigts entre eux en soufflant un « Salut… » timide. J’agissais comme s’il s’agissait de mon premier rendez-vous avec mon crush. Je devais avoir l’air stupide. Mais, en vérité, je ne savais juste pas comment agir. Folle envie de m’approcher de lui et de l’embrasser tandis que le véhicule s’engageait de nouveau sur la route. Peur dévastatrice de me faire rejeter. Alors, juste rester là sur la banquette avec le cœur cognant si fort et le désir battant dans les veines.
La cigarette soudainement écrasée lorsque les iris sombres se posaient sur la voiture qui freinait. Mégot lancé dans la poubelle, je réajustais la capuche sur ma tête. Me masquer un peu plus de ce monde qui circulait dans la rue. Me rendre un peu plus invisible aux yeux de la population de Boston. Gamin qui n’avait pas envie de se faire remarquer. Gosse qui, pourtant, trépignait d’impatience sur le trottoir. Ou peut-être que je m’agitais sous l’angoisse qui cognait à l’intérieur de moi. Tourbillon de sentiments pulsant que j’avais du mal à comprendre. Mon palpitant cognait si fort dans ma poitrine que j’avais l’impression que n’importe qui pouvait en voir les mouvements. Ma respiration s’accélérait. Mes prunelles ne quittaient pas la voiture qui s’arrêtait à mon niveau. Je mâchouillais nerveusement ma lèvre avant de m’avancer vers le véhicule. Portière ouverte, je pénétrais à l’arrière et mon regard se posait aussitôt sur lui. Nate. Toujours aussi beau. Toujours si désirable. Toujours aussi apaisant. Mes prunelles croisaient les siennes avant de se baisser. Gamin qui se masquait derrière sa capuche. Gosse qui se mettre à tortiller ses doigts entre eux en soufflant un « Salut… » timide. J’agissais comme s’il s’agissait de mon premier rendez-vous avec mon crush. Je devais avoir l’air stupide. Mais, en vérité, je ne savais juste pas comment agir. Folle envie de m’approcher de lui et de l’embrasser tandis que le véhicule s’engageait de nouveau sur la route. Peur dévastatrice de me faire rejeter. Alors, juste rester là sur la banquette avec le cœur cognant si fort et le désir battant dans les veines.
@Nathaniel Ducret
(Neal T. Hood-Spritz)