strike a match and whisper my name (archaël)

@Raphaël Desrosiers | VENDREDI 7 MAI | Un date inhabituel mais qui me donnait le sourire aux lèvres rien que d’y penser. Un match qui était plutôt concluant, quand on voit la gueule de la conversation. En tout cas, j’avais plutôt hâte de te retrouver à l’aéroport de Boston. Si le courant passait bien à l’écrit, j’espérais bien que physiquement, ça serait également le cas. J’avais pu me faire bien des scénarios dans ma tête, que ce soit du pire jusqu’au meilleur. Et la réalité serait que ce soit encore mieux que tout ça. Mais l’heure semblait s’être arrêtée. Impossible de voir l’horloge tourner à une vitesse raisonnable. Les révisions sont alors bouclées, je me mettais à faire des abdos, pour faire passer le temps. Je suis pas sportif de base, mais bon, autant présenter mon meilleur profil, non ? Il était presque l’heure d’aller te chercher alors je prenais une douche rapide, me mettant à mon avantage, un coup de parfum et j’étais paré pour me rendre à l’aéroport. Garé, j’attendais dans le bon terminal au niveau des arrivées que tu viennes me rejoindre. J’étais patient, c’était pas un souci. Les visages commençaient à émerger petit à petit, jusqu’à finalement que tu sois là. Grand, souriant. Putain de sexy aussi, mais je te le redirai en temps voulu. Et rapidement, je me surprenais à rire en te voyant courir vers moi, lâchant tes bagages pour sauter dans mes bras. Une réception sans mauvais couac, et nos lèvres se rejoignaient dans un baiser passionné. Bordel, j’ai déjà envie de te découvrir d’avantage. « J’veux bien recommencer quand tu veux » Parce que j’adorais les mises en condition de ce genre, et je crois que ça se voit sur mon visage. Qu’importe ce que les gens pensent. Surtout pour Mme “les gays sont contre-nature”. Clairement, je l’étais si je voulais - bisexuel en l’occurrence - et ça me faisait plaisir de la voir rager dans son coin. Baiser de nouveau échangé quand tu retombais sur tes pieds et on était parés à partir. J’attrape ta main, pour continuer le délire du couple et je t’attirais avec moi jusqu’au parking. « Pas trop long le voyage ? » Début de conversation qui permettrait de faire passer le temps pour rejoindre ton appart. J’entrais d’ailleurs ton adresse dans le GPS et en bien trente-quarante minutes, on y était. « C’est bien ici ? »

@Raphaël Desrosiers | VENDREDI 7 MAI | C’était compliqué de ne pas se laisser aller à ce genre d’échange. Alors je baissais ma garde, profitant de ce que tu m’offrais à la vue de tous dans ce hall de l’aéroport. Il ne m’en fallait pas plus pour être heureux. Notamment, impossible pour moi de retirer ce fucking sourire sur les lèvres. Main dans la main à quitter le lieu pour retrouver la voiture, c’était une conversation assez banale que je cherchais à engager, mais suffisant pour passer le temps. « T’es du genre à dormir pendant les trajets ? T’endors pas, sinon je t’emmène… pas chez toi » Je te lance un regard taquin avant de rigoler, remettant mon attention sur la route. J’étais pas le meilleur conducteur alors fallait éviter la moindre inattention. Puis très vite, la destination était à portée de main, prêt à me garer sur le bas côté mais tu ouvrais le portail et je me garais à l’intérieur. Tu récupérais tes affaires et je te suivais jusque dans la maison, découvrant une chienne un peu trop hyperactive. Je peux comprendre, t’étais quand même un peu addictif, malgré les quelques messages échangés depuis quelques jours. Alors ta chienne devait être aux anges de te retrouver après cette absence. Je m’accroupissais, caressant la bête qui ne cessait de gigoter dans tous les sens. « Salut toi, c’est que t’es touuuute belle, oh bah oui » Légèrement gaga des animaux oui, petite pensée pour Hermès qui me manquait quand même pas mal. « Une bière, si tu as, ou sinon un soda » que j’te répondais avec un sourire, tout en me redressant. Après tout, j’allais pas passer le plus clair de mon temps avec Naboo. C’était pour toi que j’étais là, désirant te découvrir plus en profondeur. Surpris de voir quelqu’un passer, te parler puis s’en aller. J’étais légèrement stupéfait que j’en perdais presque la parole. Un rire nerveux avant de te suivre dans la cuisine. « C’était qui, ta gouvernante ? » Au final, j’étais pas si perdu dans ta baraque de rêve. Ça ressemblait pas mal à la maison que Miles avait acheté, pour nous deux. Suffisamment d’espace pour se sentir seul dans une seule pièce. « Peu importe en vrai, c’est pas elle qui m’intéresse » Clairement, si tu l’avais pas compris, c’était de toi que je parlais.

@Raphaël Desrosiers | VENDREDI 7 MAI | J’espérais avoir autant de pouvoir que le café ou le thé pour ça, mais je pense que ça ne devrait pas trop être un problème pour le coup. J’avais bon espoir de pouvoir susciter ton attention suffisamment pour t’éviter de t’endormir en ma compagnie. C’était pas forcément idéal comme situation et, si jamais ça arrive, je comprendrais que ça soit la première et dernière fois qu’on se verra. Mais après un moment de route, on était enfin chez toi, ta chienne qui me fait la fête comme si j’étais son meilleur ami. Clairement c’était une bonne chose que d’avoir un animal à la maison. Je pouvais dire la même chose concernant chez moi, avec Charlie qui prenait pas mal de place. Certes, il n’était pas Hermès mais il aidait pas mal à combler le vide. Une bière qui arrive dans ma main et je me mets à rire à ta réponse. « C’est pas faux, merci à elle du coup » Et elle méritait un tant soit peu de considération pour le coup, à faire ce genre de tâches répétitives qui pouvaient être usantes à force. Buvant quelques gorgées, je posais la bouteille en verre sur le plan de travail avant de me faire prendre au piège par tes bras et ton corps. Coincé contre le meuble, le regard qui vient alors capter le tien juste avant de fermer les paupières pour me délecter du baiser que tu m’offres en cet instant. Les frissons apparaissent quand tes mains arrivent sur mon t-shirt, proches de ma peau, proches de mon corps. Je refuse de la tête ton invitation, préférant glisser ma main sur ta nuque pour t’attirer à moi, t’embrassant à mon tour. Coeur battant, je finissais par glisser mes mains sous ton t-shirt avant de chercher à le retirer complètement. Tant qu’à faire, je crois que j’étais déjà paré pour te découvrir complètement, dès maintenant, ici même dans cette cuisine. Mes mains parcourent ton torse dénudé, passant sur chaque forme sculptée par les dieux. Clairement, t’en étais un à mes yeux. Sexy et canon, de quoi me faire craquer sans aucun doute.